R B-L F cimtRÉSEAU sur la Borréliose de Lyme en France, ses Co-Infections et les Maladies vectorielles à Tiques
Construction collaborative d'une information critique contre le déni2024-03-19T07:16:29+01:00reseau borréliose franceurn:md5:5e68bbc0acfc5b075b8169b309849a9bDotclearQuand les tiques attaquent à Sassenage (38)urn:md5:7d3862d78cb4bb738a132f755c92eacaLundi, janvier 29 2018Lundi, janvier 29 2018Catherine (rédacteur invité)ACTIONSdébatfilmInformation <h5>Diffusion du film Quand les tiques attaquent
Un film de Chantal Perrin</h5>
<h3>au Théâtre en rond à Sassenage (38)
le mardi 13 mars 2018 à 19h30</h3>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Information/qd_les_tiques_attaquent.jpg" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" />Dans le cadre du Festival du film nature et environnement de la <strong>Frapna</strong> que nous proposons gratuitement pour les enfants des quatre écoles de notre ville en matinée, la mairie met à notre disposition, gratuitement et pour la journée, une salle de spectacle, Le Théâtre en rond. <br />
A cette occasion, nous diffuserons gratuitement le film "Quand les tiques attaquent" le soir du mardi 13 mars 2018 à 19h30 pour le grand public. <br />
Ce film devrait être suivi d’un mini débat. <br /></p>
<p>Adresse du Théâtre en rond : 6 rue François Gerin 38360 SASSENAGE <br />
Joindre notre association : <strong>Environnement et Nature à Sassenage (ENS)</strong> Centre associatif Saint-Exupéry 4 bis square de la Libération 38360 SASSENAGE Tél. : 06 85 10 63 01</p>Microbiote : de son influenceurn:md5:0fa547780b180170a9323cb03a711475jeudi, septembre 7 2017jeudi, septembre 7 2017Rédaction RBLFPOST-TIQ...AutismeBactériesCerveauDépressionIntestinMicrobioteSanté <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;">
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="[object Object]" class="media" src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/.Schema_intestin_s.png" />
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<h1>Le microbiote intestinal dicte-t-il notre humeur et nos comportements ?</h1>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/guillaume-fond-368096">Guillaume Fond</a>, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/universite-pierre-et-marie-curie-upmc-sorbonne-universites-2467">Université Pierre et Marie Curie (UPMC) – Sorbonne Universités</a></em></span></p>
<p>Les scientifiques commencent seulement à prendre véritablement la mesure du rôle de notre <a href="https://theconversation.com/fr/topics/microbiote-30806">microbiote</a>, ces innombrables micro-organismes qui vivent sur et dans notre corps. Le tube digestif abrite à lui seul plus de 10 000 milliards de bactéries – majoritairement anaérobies, c’est-à-dire qui n’ont pas besoin d’oxygène pour vivre. Sans compter les virus, les levures et les champignons. L’influence du microbiote de l’intestin sur la <a href="https://www.inserm.fr/thematiques/physiopathologie-metabolisme-nutrition/dossiers-d-information/microbiote-intestinal-et-sante">régulation de nos fonctions vitales</a> aurait ainsi été considérablement sous-estimé jusqu’à la publication des travaux décisifs de ces cinq dernières années.</p>
<figure><img alt="File 20170525 23241 1kf3puq" src="https://cdn.theconversation.com/files/171033/width754/file-20170525-23241-1kf3puq.jpg" />
<figcaption>Les chercheurs étudient si les micro-organismes peuplant notre intestin pourraient jouer un rôle dans la dépression. <span class="attribution"><a class="source" href="https://unsplash.com/photos/BuNWp1bL0nc">Nik Shuliahin/Unsplash</a></span></figcaption>
</figure>
<p>La découverte la plus frappante est sans doute celle de liens entre les perturbations de cette flore intestinale et des troubles psychiatriques comme l’anxiété, la dépression, les troubles bipolaires, la schizophrénie, ou encore un trouble neurodéveloppemental comme l’autisme. Il est trop tôt, à ce stade, pour affirmer qu’il s’agit d’une cause, et non pas d’une conséquence de ces troubles. Néanmoins, l’hypothèse selon laquelle la communauté microbienne abritée par notre intestin détermine en partie notre humeur et nos comportements mérite d’être étudiée. Si elle venait à être confirmée, cela ouvrirait <a href="http://www.jle.com/en/revues/ipe/e-docs/les_traitements_ciblant_le_microbiote_intestinal_et_leurs_applications_en_psychiatrie_308666/article.phtml">des perspectives de prévention ou de traitement</a> inédites en santé mentale.</p>
<h2>Les trois premières années de la vie, période clé</h2>
<p>Le microbiote intestinal se forme au cours des trois premières années de la vie. Il reste ensuite relativement stable au cours de la vie mais peut être transitoirement modifié, par exemple par un nouveau régime alimentaire, une infection intestinale ou un traitement antibiotique. Le rôle de cet écosystème est fondamental dans la motricité intestinale, c’est-à-dire la progression des aliments dans le système digestif. Il l’est aussi dans le développement du système immunitaire, protégeant l’individu contre l’agression de certaines pathogènes. Il l’est, enfin, dans le système métabolique, participant à la digestion, influençant l’absorption et la distribution des nutriments voire, en cas de maladie, des médicaments.</p>
<p>On estime actuellement que <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26653939">90 % des maladies</a> pourraient avoir un lien avec des perturbations du microbiote, les unes causant les autres ou inversement. On parle de « dysbiose », pour des situations dans lesquelles une altération de la biodiversité du microbiote peut occasionner des effets négatifs pour l’individu. La « paucibiose » fait référence à la perturbation quantitative du microbiote, c’est-à-dire une baisse du nombre total de bactéries, indépendamment du nombre d’espèces différentes.</p>
<p>Les effets de telles perturbations sur les comportements ont été mis en évidence, pour l’instant, par des études sur des modèles animaux. Ainsi <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21054680">des chercheurs ont fait naître des rats par césarienne, dans des conditions stériles</a>, pour qu’ils aient le moins de contacts possible avec des micro-organismes présents chez leur mère ou dans l’environnement. Ces rongeurs développent rapidement des troubles comportementaux évoquant des maladies psychiatriques : le repli sur soi, une perte de poids, des troubles du sommeil, de l’anxiété, la perte de l’hygiène voire des automutilations.</p>
<p>Or ces troubles s’avèrent réversibles si on administre à ces mêmes rats des probiotiques (des bactéries bonnes pour leur santé) au cours des six premières semaines de leur vie. Au-delà, les troubles deviennent irréversibles, suggérant que le microbiote joue un rôle crucial dans la période de développement du système nerveux central.</p>
<h2>Comment le microbiote influence le cerveau</h2>
<p>Qu’en est-il chez l’homme ? Notre microbiote peut influencer notre cerveau par plusieurs voies. Il peut modifier la perméabilité intestinale (c’est-à-dire le passage des molécules à travers la paroi de l’intestin vers la circulation sanguine et de là vers le cerveau), moduler l’inflammation au niveau de l’intestin et dans le sang, l’absorption de nutriments bénéfiques ou essentiels pour le cerveau, et influencer le système nerveux autonome responsable des réactions d’éveil et de fuite. Ces phénomènes semblent être à l’œuvre dans plusieurs types de troubles.</p>
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<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="[object Object]" class="media" src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/.Dialogue_intestin_cerveau_s.png" />
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<p>À ce jour, les chercheurs ont surtout étudié le lien entre la perturbation du microbiote intestinal et l’autisme, un trouble neurodéveloppemental caractérisé par la diminution des interactions sociales et de la communication, avec des comportements stéréotypés et répétitifs. L’autisme s’accompagne très fréquemment de troubles digestifs. Les enfants autistes, comparés aux non-autistes, auraient dix fois plus de bactéries de type Clostridium, une <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28222761">augmentation des Bacteroidetes et Desulfovibrio, et une diminution des Firmicutes et Bifidobacterium</a>.</p>
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<p>Une augmentation de la perméabilité intestinale (l’intestin jouant moins bien son rôle de filtre retenant les pathogènes) a <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28222761">également été décrite dans l’autisme</a>, ainsi qu’une élévation de marqueurs d’inflammation dans le sang. De nombreuses autres anomalies au niveau de la paroi de l’intestin et de la composition des selles chez ces enfants <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24130822">ont également été rapportées</a>.</p>
<h2>Le syndrome de l’intestin irritable associé à l’anxiété</h2>
<p>À l’inverse, des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, comme le <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=FOND+G+irritable">syndrome de l’intestin irritable</a>, sont associées à des taux très élevés d’anxiété et de dépression. De tels taux ne sont pas retrouvés dans d’autres maladies chroniques non-inflammatoires pourtant tout aussi difficiles à vivre au quotidien.</p>
<figure class="align-right "><img alt="" src="https://cdn.theconversation.com/files/136087/width237/image-20160831-30786-1riajwz.png" />
<figcaption><span class="caption">Schéma de l’intestin.</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Schema_intestin.png">William Crochot/Wikimedia</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/">CC BY-SA</a></span></figcaption>
</figure>
<p>Chez les patients souffrant de troubles dépressifs majeurs, une <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18422970">faible sécrétion d’acide gastrique a été rapportée</a>. Cette diminution de l’acidité gastrique a été associée à la croissance (réversible) du microbiote au niveau de l’intestin grêle, ce qui peut entraîner des troubles digestifs, une augmentation de la perméabilité intestinale, de la malabsorption des nutriments, des épisodes de diarrhée ou de constipation.</p>
<p>Une autre observation plaide en faveur du rôle du microbiote intestinal dans la régulation ou le déclenchement des troubles anxio-dépressifs. Des bactéries <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25468489">sécrètent des substances qui sont aussi des neurotransmetteurs</a>, c’est à dire des composés chimiques produits par les neurones pour agir comme messager en direction des autres neurones. Ainsi, certaines souches de <em>Lactobacillus</em> et de <em>Bifidobacterium</em> produisent de l’acide gamma-amino-butyrique (GABA). Les genres <em>Escherichia</em>, <em>Bacillus</em>, et <em>Saccharomyces</em> produisent de la noradrénaline ; <em>Candida</em>, <em>Streptococcus</em>, <em>Escherichia</em>, et <em>Enterococcus</em> produisent de la sérotonine ; alors que <em>Bacillus</em> et <em>Serratia</em> peuvent produire de la dopamine. Tous ces neurotransmetteurs jouent un rôle majeur dans les mécanismes de la dépression.</p>
<p>La schizophrénie et les troubles bipolaires, des maladies psychiatriques chroniques sévères, ont également fait l’objet de travaux. <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23746484">Une étude récente</a> s’est intéressée aux marqueurs de translocation bactérienne anormale, des molécules qui, en temps normal, doivent être trouvées seulement à l’intérieur de l’intestin. Quand ces molécules sont trouvées dans le sang, cela peut être le signe d’une augmentation de la perméabilité de l’intestin. Ce phénomène a précisément été observé chez des personnes touchées par ces deux maladies.</p>
<p>La recherche sur le rôle du microbiote et son influence sur nos comportements en est à ses balbutiements. Ce champ de recherche apparaît aujourd’hui comme un possible chaînon manquant pour expliquer comment se déclenchent ou perdurent certaines maladies mentales. Des probiotiques, des prébiotiques (des substrats favorisant la croissance de souches de bactéries bénéfiques) et des approches nutritionnelles spécifiques sont utilisés actuellement dans certaines pathologies intestinales. Pourraient-ils trouver, un jour, une utilité dans le domaine de la santé mentale ? De nouvelles études seront nécessaires avant de pouvoir confirmer, ou infirmer, l’efficacité de telles interventions.</p>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/guillaume-fond-368096">Guillaume Fond</a>, Psychiatre, intervenant, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/universite-pierre-et-marie-curie-upmc-sorbonne-universites-2467">Université Pierre et Marie Curie (UPMC) – Sorbonne Universités</a></em></span></p>
<p>La <a href="https://theconversation.com/le-microbiote-intestinal-dicte-t-il-notre-humeur-et-nos-comportements-76876">version originale</a> de cet article a été publiée sur <a href="http://theconversation.com">The Conversation</a>. (CC) BY ND</p>
<p>En complément, lire l’article sur l’ouvrage de <a class="ref-post" href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/01/Ces-microbes-qui-construisent-les-plantes%2C-les-animaux-et-les-civilisations">Marc-André Selosse, <u>"Jamais seul".</u></a></p>Le mercure: un poison mortelurn:md5:6ab994ef7ad45831f5f7113c7e388067Dimanche, août 20 2017Dimanche, août 20 2017Rédaction RBLFPOST-TIQ...EmpoisonnementMétaux lourdsToxicité <h3>Le mercure est un métal lourd dangereux pour la santé. <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/Mercure/.Methylmercury_poison_s.png" alt="Methylmercury_poison.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /><br /></h3>
<p>Il est naturellement présent sur terre, et non destructible. Le <ins>mercure métallique</ins> Hg° et ses composés comme le <ins>méthylmercure</ins> (CH3Hg) sont toxiques voire mortels pour les organismes vivants. Ingéré ou inhalé à fortes doses ou en continu, c’est un vrai poison pour l’organisme.<br />
<strong>Le professeur Picot, éminent chimiste expert européen en toxicologie tire la sonnerie d’alarme depuis plusieurs années.</strong> On peut consulter en ligne son résumé sur les <a href="http://www.hyperactif.net/images/Picot_le_trio_des_toxiques.pdf">propriétés toxiques du trio: mercure, plomb, cadmium</a>.<br />
<br />
<strong>Dans le cas de maladies chroniques, la charge en métaux lourds, et notamment en mercure, est considérée comme un élément aggravant et bloquant les traitements ou les améliorations. Le problème est soulevé entre autres chez les médecins tels que Klinghardt, Horowitz, Campbell-McBride. Ce sont les amalgames dentaires les principaux incriminés.</strong> <br />
<br />
La prise de conscience de la dangerosité du métal a été réactivée par la catastrophe de Minamata (Japon) où, entre 1932 et 1968, une usine a déversé des déchets concentrés en méthyle mercure dans l’eau, intoxiquant des milliers de famille consommant les produits de la baie.<br />
Après bien des réunions pendant de longues années, <strong>la Convention de Minamata est entrée en vigueur le 16 août 2017, imposant aux gouvernements signataires de <em>prendre plusieurs mesures, en particulier pour la réduction des émissions atmosphériques de mercure et pour l’abandon de certains produits contenant du mercure.</em> (dont les amalgames)</strong> (<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/18/Une-Convention-pour-en-finir-avec-ce-poison-de-mercure">Lire notre article</a>).<br /></p>
<center><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/STdFWpZmKhs" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></center>
<p><br />
L’OMS avait édité en mars 2017 un <a href="http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs361/fr/">Aide-mémoire N°361</a> dressant l’historique de la question et en rappelant les méfaits. <br />
Extraits : <br /></p>
<ul>
<li><em>L’exposition au mercure, même à de petites quantités, peut causer de graves problèmes de santé et constitue une menace pour le développement de l’enfant</em> in utero<em> et à un âge précoce.</em></li>
<li><em>Le mercure peut avoir des effets toxiques sur les systèmes nerveux, digestif et immunitaire, et sur les poumons, les reins, la peau et les yeux.</em></li>
<li><em>Le mercure est considéré par l’OMS comme l’un des dix produits chimiques ou groupes de produits chimiques extrêmement préoccupants pour la santé publique.</em></li>
</ul>
<p><br />
<em>De nombreux produits contiennent du mercure, notamment:</em></p>
<ul>
<li><em>les piles et les batteries;</em></li>
<li><em>certains appareils de mesure comme les thermomètres et les baromètres;</em></li>
<li><em>les commutateurs et les relais électriques dans les équipements;</em></li>
<li><em>certaines lampes (y compris certains types d’ampoules électriques);</em></li>
<li><em>les amalgames dentaires (plombages);</em></li>
<li><em>certains produits éclaircissants pour la peau et d’autres cosmétiques; et</em></li>
<li><em>certains produits pharmaceutiques.</em>’’</li>
</ul>
<p>Cependant l’OMS indique que l’<ins>éthylmercure</ins> (thiomersal) diffère du méthylmercure. Utilisé comme conservateur dans certains vaccins et produits pharmaceutiques, celui-ci "ne représente aucun risque pour la santé. ./. ne s’accumulant pas dans l’organisme."<br /></p>Une Convention pour en finir avec ce poison de mercureurn:md5:df31e9fc9f8df86872be7daa5d72ad7avendredi, août 18 2017vendredi, août 18 2017Rédaction RBLFDROIT et StéDroitEmpoisonnementToxicité <h3>La Convention de Minamata sur le Mercure est entrée en vigueur le 16 août 2017. <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/Mercure/.Minamata_entry_into_force_flyer_74_rev_s.png" alt="Minamata_entry_into_force_flyer_74_rev.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /><br /></h3>
<h4>Il s’agit d’un traité international visant à "protéger la santé humaine et l’environnement contre les effets néfastes du mercure." <br /></h4>
<p>Le texte est consultable sur le site officiel de la <a href="http://www.mercuryconvention.org/Portals/11/documents/Booklets/Minamata%20Convention%20on%20Mercury_booklet_French.pdf">Convention.</a><br />
Depuis 2007 plusieurs réunions d’un groupe de travail puis d’un Comité de négociation intergouvernemental (CNI) ont abouti au texte définitif en 2013. <ins>La ratification permet de faire de ce texte un instrument international juridiquement contraignant sur le mercure.</ins> <br />
Néanmoins tous les états n’ont pas ratifié à ce jour; seuls 74 états en août 2017.<br />
La <strong>Première réunion de la Conférence des Parties à la Convention de Minamata sur le mercure (COP1)</strong> se tiendra du 24 au 29 Septembre 2017 à Genève, en Suisse.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/18/Une-Convention-pour-en-finir-avec-ce-poison-de-mercure#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup> <br /></p>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/STdFWpZmKhs" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<p>Extraits :</p>
<blockquote><p><em>La Convention porte sur le mercure, un métal que l’on retrouve partout dans le monde, naturellement présent dans notre environnement, employé dans un grand nombre de produits de notre quotidien et rejeté dans l’atmosphère, l’eau et le sol par une multitude de sources. De ce fait, contrôler les émissions et rejets anthropiques de mercure tout au long de son cycle de vie a été un élément déterminant dans la façon dont les obligations de la Convention ont été façonnées.</em><br />
<em>Parmi ses principales dispositions, la Convention de Minamata prévoit notamment l’interdiction des nouvelles mines de mercure et l’abandon progressif des mines existantes, <strong>la suppression et l’élimination progressive de l’utilisation du mercure dans un certain nombre de produits et procédés {dentisterie entre autres},</strong> la mise en place de mesures visant à contrôler les émissions de mercure dans l’atmosphère et ses rejets dans l’eau et le sol, ainsi que le contrôle du secteur informel de l’extraction minière artisanale et à petite échelle de l’or. La Convention traite également de la question du stockage provisoire du mercure ainsi que de son élimination une fois devenu déchet, des sites contaminés ainsi que des aspects sanitaires.</em></p></blockquote>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/18/Une-Convention-pour-en-finir-avec-ce-poison-de-mercure#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] Consultez le site de la <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/18/[">Conférence des Parties.</a>]</p></div>
Mordu(e) ? Piqué(e) ? Que faire ?urn:md5:0cb8476e179cd563c6cdd73d1caed6e7vendredi, août 11 2017vendredi, août 11 2017Rédaction RBLFMÉMOInformationPrévention <h3>Piqûre ? Que faire ?<br /></h3>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Information/.Tire-tique_s.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br />
Article réalisé suivant les informations de la <a href="http://ffmvt.org/prevention/en-cas-de-piqure">page FFMVT</a>. <br /></p>
<h4><ins>Premier geste : enlever la tique : proprement !</ins><br /></h4>
<p>Le tire-tique :</p>
<center><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/-7Xl9Mm3TO4" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></center>
<h4><ins>2e) Traiter ou non  ? En bref.</ins></h4>
<p><ins>*a*. tique ronde, gorgée de sang</ins></p>
<ul>
<li>sans réactions immédiates, antibiothérapie possible (recommandations 2014 de l’ILADS, validées par le CDC des USA en remplacement des Guidelines de 2004 de l’IDSA.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/11/Mordu%28e%29-Piqu%C3%A9%28e%29-Que-faire#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup>).</li>
<li>avec réactions dans les mois qui suivent (rougeur, apparition de fièvres, de douleurs, d’une fatigue anormale ou de symptômes bizarres), consultez rapidement votre médecin traitant pour mettre en place une antibiothérapie de plusieurs semaines (nombre différents suivant les recommandations IDSA ou ILADS).<br /></li>
</ul>
<p><ins>*b*. tique aplatie, non gorgée</ins> (elle n’a pas eu le temps de commencer son repas)</p>
<ul>
<li>aucune réaction; pas d’antibiothérapie (sauf si grossesse, enfant de moins de 8 ans, sujet immunodéprimé, en région endémique).<br /></li>
<li>surveillance de la zone cutanée pendant un mois (en encerclant le point de piqûre avec un feutre par ex.).<br /></li>
</ul>
<h4><ins>3e) Sérologie ou pas ?</ins><br /></h4>
<ul>
<li>--> morsure récente d’une tique = pas de prise de sang. (Les sérologies sont basées sur les réactions de l’organisme qui a besoin d’un temps pour fabriquer des anticorps. )<br /></li>
</ul>
<p>NB : 1) Les sérologies négatives ne signifient pas l’absence de l’infection, les tests actuels n’étant pas fiable. 2) Une personne peut être séro-positive sans avoir développé de maladie. C’est la clinique qui primera.</p>
<h4><ins>4e) Médecins dans le brouillard ? </ins></h4>
<p>Rapprochez-vous de confrères connaissant les pathologies à tiques et co-infections. <br />
Contactez la Fédération française contre les Maladies Vectorielles à Tiques (FFMVT).<br /></p>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/11/Mordu%28e%29-Piqu%C3%A9%28e%29-Que-faire#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] <a href="https://www.guideline.gov/summaries/summary/49320?">Guidelines ILADS 2014</a>. Et résumées en français sur le <a href="http://www.francelyme.fr/WordPress3/Documents/2015/10/Re%CC%81sume%CC%81-Guidelines-ILADS-2014.pdf">site de France Lyme</a>.</p></div>
Lyme : collectionnons les tiques pour aider les chercheursurn:md5:dc4e67bd0ee1ab6a7c5b062c2d636942mardi, août 1 2017mardi, août 1 2017Rédaction RBLFACTIONSChercheursCollecteNumériqueSciences participativesTiques <center>
<figure style="float: center; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="Ixodes_canisuga_Alexandre_Roux/Flickr, CC BY NC SA" class="media" src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images/.Ixodes_canisuga_Alexandre_Roux_m.jpg" />
<figcaption>Tique femelle du genre <em>Ixodes</em>, en France.<br />
<span class="attribution"><a class="source" href="https://www.flickr.com/photos/30142279@N07/29489153156/in/photolist-bBUaqc-a79DyH-5Pwdqy-5Lseex-5WmaAV-G422yV-LVRBR7">Alexandre Roux/Flickr</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/">CC BY-NC-SA</a></span></figcaption>
</figure>
</center>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/muriel-vayssier-taussat-300767">Muriel Vayssier-Taussat</a>, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/inra-2182">INRA</a></em>; <a href="https://theconversation.com/profiles/francois-houllier-275450">François Houllier</a>, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/universite-sorbonne-paris-cite-uspc-2175">Université Sorbonne Paris Cité (USPC)</a></em>; <a href="https://theconversation.com/profiles/jean-francois-cosson-325625">Jean-François Cosson</a>, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/inra-2182">INRA</a></em> et <a href="https://theconversation.com/profiles/pascale-frey-klett-271025">Pascale Frey-Klett</a>, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/inra-2182">INRA</a></em></span></p>
<h2>Peut-être avez-vous déjà <a href="http://vigienature.mnhn.fr/blog/ne-pas-manquer/10-ans-de-suivi-des-papillons-des-jardins-ca-se-fete">compté les papillons dans votre jardin</a> à l’intention du Museum national d’histoire naturelle ? Alors vous serez sans doute ravi, cet été, de signaler vos piqûres de <a href="https://theconversation.com/fr/topics/tiques-27431">tiques</a> ou celles de votre chien aux scientifiques de l’Institut national de recherche agronomique (Inra), grâce à votre téléphone. Et d’aider, ainsi, à vaincre la maladie de Lyme.</h2>
<p>Cette pathologie et d’autres transmises aux humains par les tiques sont devenues au fil des ans un <a href="https://theconversation.com/tiques-puces-la-maladie-de-lyme-une-vraie-bombe-a-retardement-58748">problème important de santé publique</a>. Or on en sait encore trop peu sur ces parasites et les agents infectieux qu’ils transportent. C’est pourquoi plusieurs équipes de scientifiques se sont associées pour demander à tous les Français volontaires de s’impliquer dans l’effort de recherche en cours. Ce projet a été baptisé Citicks, « ci » pour citoyens, et « ticks », pour tiques, en anglais. <ins>Il suffit pour y participer de chercher l’application « signalement tique » sur Apple store ou Google Play store, lancée le 17 juillet, et de la télécharger. </ins></p>
<h2>Les Français se prennent au jeu des sciences participatives</h2>
<p>En 2006, certains de nos compatriotes se postaient déjà sur leurs balcons pour noter combien ils voyaient passer de papillons « citrons » ou « petite tortue ». En dix ans, les Français se sont pris au jeu des <a href="https://theconversation.com/citoyens-des-sciences-quand-chercheurs-et-public-collaborent-61092">sciences participatives</a>. Ce mouvement, associant citoyens et chercheurs, permet d’accélérer l’acquisition des connaissances. Le projet Citicks s’est déjà doté d’un <a href="https://Twitter.com/ci_ticks">compte Twitter</a>. Et notre équipe de scientifiques espère que le dispositif sera prêt cet automne pour que les citoyens puissent à leur tour entrer dans la danse.</p>
<p>Aujourd’hui, les personnes qui découvrent une tique fichée dans leur peau, au retour d’une promenade dans les bois, se contentent de l’enlever et de la jeter. En signalant leurs piqûres et en conservant ces petites bêtes, tout comme celles de leur animal de compagnie, ces mêmes personnes peuvent jouer un rôle décisif dans l’avancée des connaissances scientifiques. Car soyons francs : beaucoup de questions que les chercheurs se posent sur les mœurs et coutumes des tiques restent encore sans réponse.</p>
<h2>Les tiques piquent-elles dans les forêts ou les jardins ?</h2>
<p>Les interrogations de notre équipe portent sur le risque de piqûre, d’abord. Peut-on se faire piquer en hiver et en été, contrairement aux données disponibles indiquant que cela arrive surtout au printemps et à l’automne ? Y a-t-il des heures dans la journée – ou même la nuit – où les tiques sont plus actives et piquent davantage ? Est-ce qu’on se fait plutôt piquer dans les forêts, dans les parcs urbains ou dans nos jardins ?</p>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="" src="https://cdn.theconversation.com/files/154091/width237/image-20170124-16086-1t4kl46.jpg" />
<figcaption><span class="caption">Tique dans le pelage d’un chevreuil, aux États-Unis.</span><br />
<span class="attribution"><a class="source" href="https://www.flickr.com/photos/afpmb/4699307043/in/photolist-8agbge-jAQxBB-oc6fH3-aGKofD-K6GCJ-aPc9rT-rjDNZ3-otnUdm-oguND2-a2iXRs-4wYwYW-rqXxB7-kd6uG-e9JwJp-nGRiw4-8agJr2-9dFq2W-6nLkaq-CjGr9-gfd8hF-nGo1sG-4RpbQb-ArqvyY-8agJEV-crcCfo-7L8a5B-7L89Ua-ov5Zpn-aatPky-5XNv7u-kpqxxV-3oPHeT-6cHGjD-4mmALY-7L8afX-qwSEE-crcBvL-7L8a9H-sMgVx-e6HnYN-4kmVqx-daGYXx-crcCjJ-dphc6U-2KfhB-crcCow-pzQHiy-fc36bu-otRntN-59hypN">AFPMB</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption>
</figure>
<p>Sur les microbes transmis par les tiques, ensuite. Quels sont les agents pathogènes les plus présents chez les tiques, dans le sud de la France, l’est, l’ouest, le nord ? Nous nous demandons aussi si certains d’entre eux n’auraient pas pour effet de rendre les tiques plus « agressives », les poussant à piquer davantage. Cela augmenterait les chances, pour ces microbes, d’être transmis à une proie et donc de survivre. Un « avantage » (du point de vue du microbe…) qui serait apparu par sélection naturelle. Pour en avoir le cœur net, nous voulons comparer des tiques trouvées en liberté dans la nature, et d’autres ayant déjà piqué un homme ou un animal. Et voir si les microbes qu’elles portent diffèrent, ou pas.</p>
<h2>Une collecte d’informations à l’échelle du territoire français</h2>
<p>Les réponses à ces questions impliquent une collecte énorme d’informations, à l’échelle du territoire français tout entier. Le mouvement des sciences participatives, également appelées <a href="http://sciencescitoyennes.org/wp-content/uploads/2013/05/FSC-recherche_participative-FdF.pdf">sciences citoyennes</a>, prend ici tout son sens. Lancé dès les années 1990 aux États-Unis, il se développe largement en France et suscite une <a href="http://www.ipsos.fr/sites/default/files/doc_associe/les-francais-et-les-sciences-participatives.pdf">implication croissante de la part des citoyens</a>, qu’ils soient élèves, étudiants, professionnels hors de la communauté scientifique ou simples curieux.</p>
<p>Ainsi, ces différents publics contribuent activement à la science, par leur réflexion, leurs connaissances ou leur travail, en utilisant pour certains leurs propres équipements. Ils fournissent aux chercheurs des données ou des installations expérimentales, contribuent à l’analyse des données, soulèvent de nouvelles questions et co-créent une nouvelle culture scientifique.</p>
<p>Grâce aux sciences participatives, les <a href="https://ec.europa.eu/programmes/horizon2020/en/h2020-section/science-and-society">interactions entre la science, la société et la politique sont renforcées</a>, conduisant à une recherche plus démocratique. Le <a href="http://www.sciences-participatives.com/Rapport">rapport publié en février 2016</a> à la demande des ministres de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche, montre que de tels projets émergent dans un très grand nombre de disciplines. Ils sont motivés par la curiosité scientifique des citoyens, le besoin des scientifiques d’acquérir plus de données ou la volonté de résoudre, en commun, des problèmes complexes. Autant d’aspirations que l’on retrouve dans le projet Citicks.</p>
<h2>Encore trop d’incertitudes sur la maladie de Lyme</h2>
<p>Pourquoi mobiliser les citoyens sur l’étude des tiques ? Parce que les maladies qu’elles provoquent sont difficiles à diagnostiquer et que les <a href="https://theconversation.com/lyme-le-grand-bazar-des-tests-de-depistage-69910">tests de dépistage officiels manquent de fiabilité</a>. Il y a donc urgence à mieux connaître leur écologie et celle des microbes qu’elles transmettent. Ces incertitudes ont d’ailleurs engendré des polémiques entre les patients et les services de santé publique, les premiers reprochant aux seconds de <a href="http://ffmvt.org/maladie-de-lyme-le-cri-dalarme-de-100-medecins-il-y-a-urgence/">ne pas savoir reconnaître la maladie de Lyme</a>… et les seconds soupçonnant les premiers de compter dans leurs rangs <a href="http://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/raoult-les-zombies-de-la-maladie-de-lyme-19-11-2016-2084159_445.php">beaucoup de malades imaginaires</a>. On ne peut laisser grandir la défiance des citoyens vis-à-vis du monde de la recherche et de la santé, sans réagir.</p>
<p>En France, le nombre de laboratoires spécialistes des tiques est limité, ce qui rend difficile un <a href="https://theconversation.com/tiques-limpossible-cartographie-de-la-maladie-de-lyme-60810">suivi correct des populations naturelles de tiques</a> sur le long terme, dans des espaces naturels variés, au fil des saisons et à différentes heures de la journée. Le <a href="https://theconversation.com/plan-maladie-de-lyme-les-tiques-sen-rejouissent-66351">plan national de lutte contre la maladie de Lyme</a>, lancé en septembre 2016, prévoit ainsi de fédérer à la fois les chercheurs, les associations de malades, les amateurs éclairés que sont les naturalistes, les agriculteurs, les forestiers, les médecins, les vétérinaires, les pharmaciens et les citoyens.</p>
<h2>Une appli pour déclarer le lieu où on a été piqué</h2>
<p>Pour savoir où se concentrent les tiques, l’équipe de Citicks a donc lancé, cet été, son application pour smartphone, suivant en cela l’exemple de la Suisse. Celle-ci permet à chacun d’indiquer où et quand il a été piqué par une tique – ou bien son chien, ou son chat. Ces données sont automatiquement intégrées à une base de données. Un logiciel générera la cartographie des piqûres, consultable en temps réel sur les smartphones. Ainsi, les citoyens pourront choisir, en fonction de la région où ils se trouvent, de reporter leur sortie dans la nature. Ou de <a href="https://theconversation.com/lyme-des-moyens-existent-pour-se-proteger-des-tiques-65677">prendre des précautions, avec des vêtements couvrants ou des répulsifs</a>. De leur côté, les scientifiques exploiteront les informations données par les personnes piquées, en y ajoutant des précisions sur la végétation environnante ou la météo du jour.</p>
<p>En plus de cette collecte d’informations, nous lançons une collecte massive des tiques elles-mêmes, qu’elles aient piqué l’homme ou bien des animaux domestiques ou sauvages. Des consignes précises sont données pour expliquer comment faire parvenir ces tiques aux équipes scientifiques. On peut notamment les conserver vivantes quelques jours dans un pilulier ou, mortes, dans de l’alcool à 90°.</p>
<p>Cette opération sans précédent en France permettra d’obtenir de précieuses informations sur les différents stades de développement des tiques piqueuses (larve, nymphe, adulte), les différents repas de sang qu’elles ont faits et les microbes qu’elles transportent.</p>
<figure style="float: right"><img alt="" src="https://cdn.theconversation.com/files/154109/width237/image-20170124-16052-1k581hk.JPG" />
<figcaption><span class="caption">Membres d’une association de patients<br />
(maladies neurologiques) lors<br />
d’un stage <em>Tous Chercheurs à Marseille</em>,<br />
en 2013.</span> <span class="attribution"><a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/">CC BY</a></span></figcaption>
</figure>
<p>Enfin, notre équipe va organiser des stages de recherche consacrés aux tiques. Des citoyens pourront s’immerger dans un laboratoire pendant deux à trois jours, qu’ils soient membres des associations de malades, naturalistes, chasseurs, randonneurs, étudiants, professionnels de santé, de la forêt ou de l’agriculture. Ils y apprendront à reconnaître les espèces de tiques, à identifier les différents stades de développement et à analyser leurs agents pathogènes. Les tiques collectées grâce à Citicks serviront de base à leurs expérimentations.</p>
<p>Les stagiaires seront aussi invités à ramasser des tiques en liberté dans la nature avec les scientifiques, pour compléter l’échantillonnage et pouvoir répondre à d’autres questions de recherche.</p>
<p><img alt="The Conversation" height="1" src="https://counter.theconversation.edu.au/content/70607/count.gif?distributor=republish-lightbox-basic" width="1" />L’un des objectifs de Citicks est de permettre aux chercheurs et aux citoyens d’apprendre les uns des autres et de faire tomber les préjugés. Nous proposons de créer un lieu pour ces échanges et ces stages dans le laboratoire <a href="http://touschercheurs.com">Tous Chercheurs</a> de Nancy. Un « QG » pour Citicks, en partenariat avec l’INRA de Nancy-Lorraine, le <a href="http://mycor.nancy.inra.fr/ARBRE/">laboratoire d’excellence ARBRE</a> et l’Université de Lorraine. Nous faisons le pari que de ce brassage émergeront de nouvelles idées et des solutions qui permettront de mieux se protéger, demain, des risques de contamination par les tiques.</p>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/muriel-vayssier-taussat-300767">Muriel Vayssier-Taussat</a>, Microbiologiste, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/inra-2182">INRA</a></em>; <a href="https://theconversation.com/profiles/francois-houllier-275450">François Houllier</a>, Administrateur provisoire, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/universite-sorbonne-paris-cite-uspc-2175">Université Sorbonne Paris Cité (USPC)</a></em>; <a href="https://theconversation.com/profiles/jean-francois-cosson-325625">Jean-François Cosson</a>, Spécialiste de l’écologie des maladies infectieuses, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/inra-2182">INRA</a></em> et <a href="https://theconversation.com/profiles/pascale-frey-klett-271025">Pascale Frey-Klett</a>, Microbiologiste, Chargée de projet pour le Laboratoire d’excellence ARBRE, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/inra-2182">INRA</a></em></span></p>
<p>La <a href="https://theconversation.com/lyme-collectionnons-les-tiques-pour-aider-les-chercheurs-70607">version originale</a> de cet article a été publiée sur <a href="http://theconversation.com">The Conversation</a>.</p>Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisationsurn:md5:96533e5f01863e8bb8db6381615edfa3mardi, août 1 2017mardi, août 1 2017Rédaction RBLFMEDIASBactériesBiologieInteractionsMicrobes <center>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="E. Coli 10000x. Photo by Eric Erbe, digital colorization by Christopher Pooley, both of USDA, ARS, EMU. Wikipedia" class="media" src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Images_medicales/.E_coli_at_10000x__original_m.jpg" />
<figcaption>
<p>Un amas de bactéries Escherichia Coli grossi 10,000 fois.<br />
<span class="attribution"><a class="source" href="https://en.wikipedia.org/wiki/Microorganism#/media/File:E_coli_at_10000x,_original.jpg">Eric Erbe/wikipedia</a></span></p>
</figcaption>
</figure>
</center>
<p><a href="http://theconversation.com">(The Conversation</a>.)</p>
<p>------------</p>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/marc-andre-selosse-336322">Marc-André SELOSSE</a>, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/museum-national-dhistoire-naturelle-mnhn-sorbonne-universites-2191">Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) – Sorbonne Universités</a></em></span></p>
<p><em>Nous publions ici quelques extraits de la conclusion du livre de Marc-André Selosse : <a href="http://www.actes-sud.fr/catalogue/sciences/jamais-seul">« Jamais seul. Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations »</a>, à paraître le 14 juin 2017 aux éditions Actes Sud.</em></p>
<hr />
<p>Notre cheminement commence dans les îles du Pacifique, de nuit. La Lune illumine le bord de mer, et l’onde, qui est claire, laisse passer la lumière. On devine le fond.</p>
<p>Un petit calmar, <a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Euprymna_scolopes"><em>Euprymna scolopes</em></a>, chasse à la lueur lunaire. La pénombre propice lui permet d’échapper à ses propres prédateurs… Mais il lui faut quand même un peu de lumière pour entrevoir ses proies. Et du coup, vue de dessous, sa chasse tourne au problème : en effet, ses proies ou ses prédateurs, lorsqu’ils sont situés plus en profondeur, peuvent repérer l’animal facilement à cause de l’ombre projetée. Or, la nuit, le calmar luit faiblement par en dessous, compensant ainsi son ombre ! Le jour, en revanche, il reste inactif et caché, et son ventre est devenu terne.</p>
<p>Ce calmar abrite en fait des bactéries luminescentes, des <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Aliivibrio_fischeri"><em>Aliivibrio fischeri</em></a>, qui colonisent de petites glandes où elles sont nourries par l’animal. Ce sont ces bactéries qui, la nuit, transforment une partie de leur énergie cellulaire en lumière. Lorsqu’elles vivent libres dans l’eau, elles se protègent ainsi de leurs propres prédateurs, des microbes un peu plus gros qui flottent avec elles : leur luminescence attire de petits crustacés qui consomment ces microbes. Les ennemis de leurs ennemis deviennent alors leurs alliés ! (…)</p>
<p>Ainsi émerge le phénomène que décrit cet ouvrage : dans sa pêche nocturne, le calmar n’est pas seul ; c’est aidé de bactéries qu’il puisse se nourrir et qu’il soit protégé. Ce sont elles qui lui apportent la lumière… Jamais seul, il est notre premier exemple de cet accompagnement microbien qui, nous allons le voir, façonne les êtres vivants. (…)</p>
<h2>Les organismes existent-ils encore ?… Ou la révélation des deux océans</h2>
<p>La notion d’organisme, où un animal ou une plante est une entité en soi, a été très utile dans l’histoire des sciences : elle a fondé notre vision de la physiologie, par exemple, et bien des applications médicales ou agronomiques en ont découlé. Aujourd’hui, c’est une approche désuète que de se borner à conserver, en l’élargissant, la notion d’organisme. Voici, dans les paragraphes suivants, deux autres visions du monde, deux <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Weltanschauung"><em>Weltanschauung</em></a> possibles : l’océan de microbe, et l’océan d’interactions.</p>
<p>La première vision est celle du microbiologiste : un océan de microbes. Il envisage un monde surtout et partout peuplé de microbes, où ceux-ci réalisent toutes les fonctions biochimiques et les principales transformations qui animent les grands cycles de la matière.</p>
<h2>L’écume du monde microbien</h2>
<p>Dans cet océan « flottent » des structures plus grandes et pluricellulaires : elles ont été investies de microbes qui les manipulent à leur avantage, en leur nuisant ou en les détruisant plus ou moins rapidement lorsqu’ils sont pathogènes, ou au contraire en les utilisant plus ou moins durablement lorsqu’ils sont mutualistes. Ces grandes structures, plantes et animaux, ont été historiquement vues comme existant à part entière. Mais c’est là un artefact du macroscopique, elles ne sont que l’écume du monde microbien : si nous avions été plus petits, nous aurions perçu une réalité plus microbienne, où tout ce qui est plus gros que les microbes est véhicule de microbes, et finit par vivre et évoluer en pantins à leurs mains.</p>
<p>Pantins, quand on imagine ces kyrielles de petites protéines sécrétées qui, issues des <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mycorhize">champignons mycorhiziens</a>, remanient le fonctionnement des cellules et l’expression de leurs gènes… Pantins, quand on imagine ces multiples molécules microbiennes qui modulent le fonctionnement de notre système immunitaire et notre développement. Pantins aussi quand on voit les effets écosystémiques, où la dynamique de la végétation et l’abondance des espèces sont guidées depuis le sol par les microbes !</p>
<p>Des microbes qui se font aussi sculpteurs des plus gros organismes, lorsque la formation d’une nodosité de légumineuse, le développement d’un organe lumineux de calmar, ou encore l’élagage des branches basses des arbres s’opèrent sous le ciseau des microbes ! Croire à l’organisme en lui-même n’a pas plus de sens que de penser une voiture sans envisager le conducteur ou le passager. Cette première vision d’un monde essentiellement microbien renvoie la notion d’organisme animal ou végétal à notre impuissance à nous affranchir du monde macroscopique où nous vivons.</p>
<h2>Des interactions partout</h2>
<p>La seconde vision est celle de l’écologue : un océan d’interactions. Chaque « organisme » (c’est vrai aussi de chaque microbe) est un nœud dans un colossal réseau d’interactions. L’écologue voit le vivant comme ce réseau, où ce que nous appelons les organismes ne sont en fait que des points entre lesquels ces interactions s’articulent. Croire que le monde est fait d’organismes, c’est croire qu’une toile d’araignée est faite de points où se croisent les fils : c’est négliger… les fils eux-mêmes !</p>
<p>La réalité majeure est l’ensemble des interactions ; mettre l’accent sur les organismes dilue l’importance des interactions et limite notre capacité à renouveler notre vision du monde. Certes, certaines interactions mettent les protagonistes en voie de fusion (entre moi et mes <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Mitochondrie">mitochondries</a>, ces bactéries intracellulaires qui permettent la respiration de mes cellules, il n’est plus très important de distinguer deux espèces, ni même deux organismes) : dans ces cas-là, on croirait pouvoir sauver la notion d’un « organisme étendu », en incluant la somme des protagonistes. C’est la notion d’holobionte. Néanmoins, d’autres interactions créent au contraire des liens très diffus entre organismes. Revenons un instant aux réseaux mycorhiziens, où un champignon colonise plusieurs plantes, parfois d’espèces différentes, alors que chaque plante est elle-même colonisée par différents champignons. Où s’arrête le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ph%C3%A9notype">phénotype</a> étendu d’une plante donnée, dès lors qu’elle échange parfois avec ses voisines, par le réseau mycorhizien, des nutriments et parfois des signaux ; et que celles-ci en font, à leur tour, autant avec leurs propres voisines ? Le phénotype étendu sera bientôt toute la forêt ou toute la prairie !</p>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="" src="https://cdn.theconversation.com/files/173259/width237/file-20170610-4800-1ookf6l.jpg" />
<figcaption><span class="attribution"><span class="source">Actes Sud</span></span></figcaption>
</figure>
<p>On retrouve semblable logique de réseau diffus dans la pollinisation, où un insecte pollinise plusieurs plantes, parfois d’espèces différentes, alors que chaque plante est pollinisée par différents insectes : les unes nourrissent les partenaires des autres. Et d’ailleurs, insectes pollinisateurs et champignons mycorhiziens sont reliés en un réseau unique par les plantes qu’ils partagent ! Dans ces réseaux, mycorhiziens ou pollinisateurs, où s’arrête le périmètre fonctionnel d’une plante donnée ? Cette vision écologique nous ramène à l’importance première de l’interaction, là où notre biologie avait souvent tenté d’isoler les organismes en <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_ax%C3%A9nique">milieu axénique</a> pour mieux les étudier.</p>
<p>Aucune de ces visions n’est vraie ou fausse, non plus que la vision d’un monde uniquement peuplé d’organismes. Répétons-le : chacune de ces visions est un éclat, un fragment possible du réel, et elles doivent ensemble composer notre approche du réel. Aujourd’hui, voir les microbes au cœur des fonctions quotidiennes des organismes et accepter l’interaction, c’est trouver les leviers de la compréhension et de l’action de demain.</p>
<hr />
<p><img alt="The Conversation" height="1" src="https://counter.theconversation.edu.au/content/79256/count.gif?distributor=republish-lightbox-basic" width="1" /><em>Pour en savoir plus sur les microbes, en vidéo, <a href="https://www.youtube.com/playlist?list=PLdSD7JY_HGxl3f-GBeKOb8AkeYw5Nardl">c’est ici</a>.</em></p>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/marc-andre-selosse-336322">Marc-André SELOSSE</a>, Professeur du Muséum national d’Histoire naturelle, Professeur invité aux universités de Gdansk (Pologne) & Viçosa (Brésil), <em><a href="http://theconversation.com/institutions/museum-national-dhistoire-naturelle-mnhn-sorbonne-universites-2191">Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) – Sorbonne Universités</a></em></span></p>
<p>La <a href="https://theconversation.com/ces-microbes-qui-construisent-les-plantes-les-animaux-et-les-civilisations-79256">version originale</a> de cet article a été publiée sur <a href="http://theconversation.com">The Conversation</a>.</p>Qu'est-ce que la symbiose ?urn:md5:a384b96a7a440b33209173a111778ff4mardi, août 1 2017mardi, août 1 2017Rédaction RBLFPOST-TIQ...BactériesSymbiose <h3>La symbiose est l’Association durable entre deux ou plusieurs organismes et profitable à chacun d’eux. Symbiose bactérienne, microbienne.<em> Un lichen est la symbiose d’une algue et d’un champignon </em>(Ac.1935). <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_RBLF/.Lichen_s.jpg" alt="Lichen.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /> (CNRTL)<br /></h3>
<p>On lit dans la revue scientifique internationale <a href="http://www.nature.com/nature/journal/v464/n7285/full/nature08821.html?foxtrotcallback=true" hreflang="en">Nature</a> cité dans Wikipedia <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/01/Qu-est-ce-que-la-symbiose#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup> que l’intestin humain contient entre 1000 et 1150 espèces de bactéries comme<em> Escherichia coli.</em> Ainsi cette microflore <em>représente chez un adulte plus d’un kilogramme de biomasse. Elles ont un rôle favorable dans la digestion, dans la régulation du système immunitaire et empêchent la colonisation par des organismes pathogènes.</em><br />
Marc-André Selosse, professeur du Muséum national d’histoire naturelle, explique en deux mots dans cette courte vidéo le principe de la symbiose.</p>
<center><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/S3z6oStU578" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></center>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/01/Qu-est-ce-que-la-symbiose#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] <em>A human gut microbial gene catalogue established by metagenomic sequencing</em>, Nature 464, 59-65 (4 March 2010</p></div>
Violations des Droits de l'Homme pour Lymeurn:md5:c645a49ea59dce410e38290b36df835dLundi, juillet 31 2017Lundi, juillet 31 2017Rédaction RBLFDU DÉNIDroits de l HommeOMS <h3>Le 7 juin, l’OMS convoque une réunion entre le Rapporteur spécial du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies et des professionnels internationaux de la santé, <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Controverse/.Human_Rights_and_Lyme_Disease_s.png" alt="Human_Rights_and_Lyme_Disease.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />scientifiques, experts et défenseurs des Droits de l’Homme, à Genève, en Suisse. <br />
Elle établit les violations de droits dont sont victimes les personnes atteintes de borrélioses.<br /></h3>
<p>Elle est l’aboutissement du <a href="http://www.lymeactionnetwork.org/wp-content/uploads/2017/04/Excerpt-for-LAN-hyperlink-3.2017-UPDATING-ICD11-DIAGNOSTIC-CODES-J.Luche-Thayer.pdf">rapport de mars 2017</a><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/07/31/Violations-des-droits-de-l-Homme-pour-Lyme#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup>, produit par un groupe d’experts concernant la mise à jour des recommandations diagnostiques de l’OMS pour les borrélioses. L’auteure principale, experte en Droits de l’Homme, Jenna Luché-Thayer, était <strong>entourée de spécialistes incontestés de Lyme, dont Richard Horowitz et Judith Miklossy.</strong><br /></p>
<p>Cette étude, listant notamment toutes les références essentielles, analyse comment, à l’échelle mondiale, les recommandations de diagnostic ICD10 existantes empêchent le diagnostic et le traitement des borrélioses, y compris la borréliose de Lyme et la borréliose de la fièvre récurrente. À travers le monde, les cliniciens, les scientifiques, les chercheurs, les patients ont examiné et compilé la littérature scientifique pour démontrer les manifestations variées vécues par des personnes atteintes de ces maladies.<br />
Suivant le rapport
<q><em>On estime environ 380 000 nouveaux cas par an de borrélioses de Lyme causées par la morsure des tiques aux seuls États-Unis. C’est plus de cas que le cancer du sein et plus de six fois le nombre de nouveaux cas de VIH / SIDA. Néanmoins, les quelques recommandations de diagnostic ICD10 liées à la borréliose ne représentent qu’une fraction des symptômes que la maladie de Lyme peut causer.</em></q> Il argumente sur le fait que cette obsolescence entraîne un refus inhumain de traitement à des gens très malades et des attaques infondées contre les médecins dont la mission est pourtant de soigner. <strong><em>Une science dépassée, des recommandations désuètes et des motivations financières biaisées</em></strong>, dira J. Luché-Thayer.<br /></p>
<p>On se souvient que le regretté Bernard Christophe avait porté<strong> plainte pour non-assistance à personnes en danger</strong> auprès du Procureur de la République fin 2011 et avait été harcelé puis traîné en justice à partir de ce moment. Aujourd’hui cette <strong>accusation de violation des Droits de l’Homme</strong>, est bien à l’échelle internationale la même plainte. La présentation de la décision de l’OMS, le 8 juin 2017, est sans appel : les violations des Droits de l’Homme pour les patients atteints de fièvre récurrente et de maladie de Lyme sont patentes. Pour autant, il ne faut pas se bercer d’illusions sur ses effet sur les états comme la France, dont les pseudos experts strasbourgeois ou toulousains (entre autres) sont particulièrement fermés à la question de Lyme.<br />
On pourra lire le communiqué de presse de Jenna Luché-Thayer sur sa page <a href="https://www.linkedin.com/pulse/human-rights-violations-relapsing-fever-lyme-disease-luche-thayer">linkedin</a> (anglais) et sa traduction sur le <a href="http://ffmvt.org/wp-content/uploads/Communiqu%C3%A9-de-presse-Borr%C3%A9lioses-ONU-28-juin-2017.-Final.pdf">site de la FFMVT</a>.<br />
Diane O’Leary (PhD, Georgetown University), philosophe spécialiste de bioéthique, en donne ici un <a href="https://lookingatlyme.blogspot.fr/" hreflang="en">compte rendu en vidéo</a>, <em>Une décision éthique sur la maladie de Lyme chronique</em>.</p>
<center><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/2iQweqOZnXU" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></center>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/07/31/Violations-des-droits-de-l-Homme-pour-Lyme#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] Ad hoc committee for Health Equity in ICD11 borreliosis codes</p></div>
Lyme : aménager son jardin pour se protéger des piqûres de tiquesurn:md5:ce528a3b6542718cb6d727c9037c35aeLundi, juillet 31 2017Lundi, juillet 31 2017Rédaction RBLFPRÉVENTIONProtectionPrévention <p><strong><span><a href="https://theconversation.com/profiles/jean-francois-cosson-325625">Jean-François Cosson</a>, </span></strong>INRA. Paru dans <a href="https://theconversation.com/lyme-amenager-son-jardin-pour-se-proteger-des-piqures-de-tiques-80931">The Conversation</a>. (CC) BY ND.</p>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;">
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="[object Object]" class="media" src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/.Volailles_Bresse_2_s.jpg" />
<figcaption>Les poules, redoutables tueuses<br />
de tiques. Wikipedia, CC BY-SA</figcaption>
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<h2>Toutes les études convergent. En Europe de l’Ouest, <a href="http://invs.santepubliquefrance.fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Maladies-infectieuses/2017/Etude-ALSA-CE-TIQUE-2014-2015.-Principaux-resultats-descriptifs">30 %</a> à <a href="https://tiquesnet.wiv-isp.be/reports/FINAAL_RapportTiquesNet2016.pdf">50 % des piqûres de tiques</a> ont lieu dans les jardins privés et les parcs municipaux.</h2>
<p>Évidemment, pas n’importe quel parc ou jardin ; et c’est ici la bonne nouvelle : si nous parvenons à diminuer les risques de piqûre dans ces lieux, nous aurons alors fait un grand pas dans la <a href="https://theconversation.com/lyme-des-moyens-existent-pour-se-proteger-des-tiques-65677">prévention des maladies liées aux tiques</a>.</p>
<p>Si le risque d’être piqué par une tique dans votre jardin du centre ville est à peu près nul, ce n’est pas le cas dans votre potager ou votre aire de pique-nique préférée en pleine campagne ou à l’orée d’une forêt. C’est que les tiques <em>Ixodes ricinus</em>, l’espèce qui pique le plus fréquemment l’homme, <a href="http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/2013_distribution_ixodes_ricinus.pdf">aiment les milieux humides</a> pour survivre, et habités d’une grande diversité d’animaux (rongeurs, chevreuils, oiseaux et lézards) pour se nourrir et se reproduire.</p>
<p>Sur la base de ces constatations toutes simples, des équipes formées de scientifiques et de citoyens commencent à réfléchir et à <a href="http://www.tickproject.org/overview.html">mener des expérimentations</a> sur comment aménager nos parcs et jardins de façon à limiter ces piqûres. Avec en ligne de mire, une réduction des risques de 30 à 50 % pour les personnes et leurs animaux domestiques.</p>
<h2>Au jardin, évitez l’ombre et l’humidité</h2>
<p>Les tiques ayant besoin d’ombre et d’humidité, on peut réduire leur présence en créant des aires dégagées et ensoleillées : coupez la végétation, élaguez la base des arbres, enlevez les tas de feuilles et scellez les murs de pierre et les allées empierrées ; placer les haies et les massifs loin des zones fréquentées ; laissez sécher complètement la pelouse entre deux arrosages et compostez – ou brûlez – la végétation coupée.</p>
<p>Si votre habitat jouxte une forêt, aménagez une bande d’un mètre de large avec des plantes espacées sur du paillis sec (écorce) ou du gravier. Recouvrez les aires de jeux et les aires de pique-nique de cette même matière et aménagez de petits chemins. Les tiques auront ainsi beaucoup plus de difficultés à entrer et à circuler dans votre jardin. Un pesticide pourra être appliqué de manière sélective sur ces zones aménagées pour augmenter l’effet barrière.</p>
<figure class="align-center zoomable"><a href="https://cdn.theconversation.com/files/179327/area14mp/file-20170723-24759-1edud3y.jpg"><img alt="" src="https://cdn.theconversation.com/files/179327/width754/file-20170723-24759-1edud3y.jpg" /></a>
<figcaption><span class="caption">Aménager son jardin et les aires de jeux pour diminuer la présence des tiques.</span> <span class="attribution"><a class="source" href="http://www.ct.gov/caes/lib/caes/documents/publications/bulletins/b1010.pdf">Tick Control Handbook/Stafford (2004)</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption>
</figure>
<h2>Déparasitez les animaux</h2>
<p>Animaux domestiques (chiens, chats) et sauvages peuvent ramener des tiques adultes – qui pourront pondre des milliers d’œufs – dans nos parcs et jardins.</p>
<p>C’est pourquoi il faut régulièrement déparasiter les animaux domestiques, que ce soit mécaniquement (avec brosse et peigne) ou à l’aide de révulsifs ou d’acaricides.</p>
<p>Mais que faire avec les animaux sauvages ? On pourra par exemple installer une clôture pour empêcher le passage de chevreuils qui constituent la source de nourriture de plus des <a href="http://www.ct.gov/caes/lib/caes/documents/special_features/tickhandbook.pdf">trois-quarts des tiques adultes</a>, et sont donc essentiels à leur reproduction.</p>
<p>Pour les rongeurs, mulot sylvestre ou campagnol roussâtre, la tâche s’avère plus compliquée. Contrôler leur population par piégeage demeure en effet peu efficace, ces derniers et leurs tiques recolonisant rapidement les endroits. La solution consisterait à les déparasiter eux aussi à l’aide de pièges automatiques spécialement créés à cet effet.</p>
<p>C’est de cette façon que des citoyens du New Jersey ont fait <a href="https://academic.oup.com/jme/article-abstract/54/4/1019/3070958/Evaluation-of-the-SELECT-Tick-Control-System-TCS-a?redirectedFrom=fulltext">chuter de 90 %</a> l’abondance des tiques et la prévalence de l’infection de <em>Borrelia burgdorferi</em> (l’agent infectieux de la maladie de Lyme) après seulement deux ans d’utilisation.</p>
<p>Dans le Connecticut, les autorités ont également mis en place des stations pour déparasiter les chevreuils avec des <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3072871/">résultats convainquants</a>.</p>
<h2>Favorisez leurs ennemis naturels</h2>
<p>Les tiques ont relativement peu d’ennemis naturels, mais des témoignages concordants indiquent toutefois que les <a href="http://www.ct.gov/caes/lib/caes/documents/special_features/tickhandbook.pdf">pintades et les poules</a> constituent de redoutables mangeurs de tiques.</p>
<p>On peut également les confronter à leurs propres parasites : des vers microscopiques de différentes espèces (<em>Steinernema carpocapsae</em> ou <em>Heterorhabditis bacteriophora</em>) – complètement inoffensifs pour l’homme et les animaux domestiques – sont par exemple conseillés. <a href="http://www.buglogical.com/beneficial-nematodes/">Mélangez les vers avec de l’eau et dispersez-les dans votre jardin</a> en veillant à garder la zone traitée bien humide pendant une bonne semaine pour permettre aux vers de bien s’y établir. L’efficacité de cette méthode n’est cependant pas garantie car ces vers sont également actifs contre de nombreux insectes (dont certains utiles contre les maladies végétales) ; cela provoque un effet de dilution et diminue l’impact sur les tiques en milieu naturel.</p>
<p>Plus efficaces, les champignons entomopathogènes, qui parasitent les arthropodes, insectes et acariens, et finissent invariablement par les tuer. <em>Beauveria bassiana</em> ou <em>Metarhizium anisopliae</em> sont les plus utilisés en lutte biologique. Les habitants du comté de Dutchess (New York) assistés d’équipes scientifiques ont ainsi <a href="http://www.tickproject.org/overview.html">réduit de 60 %</a> la densité des tiques dans leurs propriétés, en capturant les rongeurs avec des pièges spéciaux qui les pulvérisent de spores de ces champignons. Les rongeurs sont ensuite libérés et les champignons s’occupent de les déparasiter en tuant leurs tiques.</p>
<figure class="align-center zoomable"><a href="https://cdn.theconversation.com/files/179167/area14mp/file-20170721-18132-ch3u26.jpg"><img alt="" src="https://cdn.theconversation.com/files/179167/width754/file-20170721-18132-ch3u26.jpg" /></a>
<figcaption><span class="caption">Hôtes et ennemis naturels des tiques.</span> <span class="attribution"><span class="source">Jean-François Cosson</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption>
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<p><img alt="The Conversation" height="1" src="https://counter.theconversation.edu.au/content/80931/count.gif?distributor=republish-lightbox-basic" width="1" />Si pour faire face aux situations les plus difficiles, certains voudront se tourner vers les <a href="https://www.cdc.gov/ticks/avoid/in_the_yard.html">pesticides</a>, il faut rappeler ici que leur utilisation réclame une grande prudence et un usage ciblé sur les zones aménagées décrites plus hauts dans les endroits les plus fréquentés ; nombre de pesticides demeurent en effet très nocifs pour les animaux domestiques, les enfants, la faune et la flore.</p>
<p><strong><span><a href="https://theconversation.com/profiles/jean-francois-cosson-325625">Jean-François Cosson</a>, Spécialiste de l’écologie des maladies infectieuses, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/inra-2182">INRA</a></em></span></strong></p>
<p>La <a href="https://theconversation.com/lyme-amenager-son-jardin-pour-se-proteger-des-piqures-de-tiques-80931">version originale</a> de cet article a été publiée sur <a href="http://theconversation.com">The Conversation</a>.</p>Interview du Dr Mutter : nutrition et détoxicationurn:md5:170d4a59a09eafc6d43249bd2a0a51e5Lundi, juillet 31 2017Lundi, juillet 31 2017Rédaction RBLFMÉDICALYMEDétoxicationEnvironnementnutrition <h3>Médecin praticien des maladies chroniques, <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Traitements/.Dr_Mutter_s.png" alt="" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />spécialiste de l’hygiène et des pathologies environnementales, le docteur Joachim Mutter pratique une médecine intégrative<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/Interview-du-Dr-Mutter-%3A-nutrition-et-d%C3%A9toxication#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup> et prescrit avant tout optimisation de la nutrition et détoxication. <br /></h3>
<p>Dans la clinique de Konstanz (Allemagne) où il exerce, après avoir travaillé à l’hôpital universitaire de Fribourg, il reçoit des patients atteints de pathologies lourdes et sa "thérapie de la cause" s’attache à viser les sources de ces maladies; une façon de faire pas universelle et pas du tout adoptée en France dans un monde hospitalier qui reste malheureusement cloisonné. <br /></p>
<p>Joachim Mutter accuse avant toute chose les éléments toxiques dont nous sommes imprégnés, les champs électromagnétiques qui nous traversent et le manque de nutriments vitaux. Pour lui, il est clair que ces perturbateurs entraînent une baisse du système immunitaire et le développement de pathogènes et parasites. Pour couper court à ces empoisonnements sournois, il préconise, avant même les antibiotiques à long terme parfois nécessaires, de porter l’accent sur notre nourriture et de détoxifier l’organisme. L’amélioration des cas chroniques parle pour cette médecine "naturelle". <br />
Il prône notamment une stricte alimentation biologique, saine, non importée et fraîche, ce qui paraît tomber sous le sens mais va pourtant à l’encontre de nos styles de vie et des industries qui les gouvernent. Il rappelle que la nutrition est la première source de santé... et qu’il faut renforcer nos corps par la suppression "propre" et sécurisée des amalgames dentaires, véhicules d’allergies voire d’intoxications larvées, par la réduction des ondes téléphoniques, par le choix des lumières. Bref un grand nettoyage essentiel pour contrer la maladie.<br /></p>
<p>Son interview ici à Konstanz en avril 2017 est une réalisation <a href="https://iforlyme.org/">I for Lyme</a> / Tatou Productions (traduction française simultanée).<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/Interview-du-Dr-Mutter-%3A-nutrition-et-d%C3%A9toxication#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup></p>
<center><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/yGj8K3oYO_0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></center>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/Interview-du-Dr-Mutter-%3A-nutrition-et-d%C3%A9toxication#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] Le Dr Mutter a également une formation d’acupuncteur et de naturopathe. Informations à retrouver sur la page du département de médecine intégrative de la <a href="http://www.detoxklinik.de/aerzte">clinique de jour de Konstanz</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/Interview-du-Dr-Mutter-%3A-nutrition-et-d%C3%A9toxication#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] A retrouver sur la chaîne <a href="https://www.youtube.com/channel/UCVCUNKtMRdgTJFDMqC8zQ_Q" hreflang="fr">youtube de iFOrLyme</a>;</p></div>
En Belgique, les Tiques attaquent aussiurn:md5:b15fdec6e3faabf3d7f6f33597e650dbmercredi, avril 5 2017mercredi, avril 5 2017Rédaction RBLFPRÉVENTION <p><a href="https://www.facebook.com/pg/LymeEnPeine/">Lyme en Peine</a>, un groupe de réflexion belge né en 2015, invite à Aubange, le 29 avril 2017, à une conférence-débat autour du film de Chantal Perrin "Quand les tiques attaquent, La maladie de Lyme" avec Sandrine Banas, Maître de conférences en parasitologie (Université de Lorraine, CNRS).<br />
L’occasion pour nous de rappeler que les tiques sont un fléau envahissant, et que des groupes et associations se démènent partout pour informer et faire de la prévention, tâches qui, dans ce pays aussi, pointent la défaillance inadmissible des autorités.
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/.Affiche_projection-de_bat_Lyme_Aubange__1__m.png" alt="Affiche_projection-de_bat_Lyme_Aubange__1_.png" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>
<p>Communication <a href="https://www.facebook.com/pg/LymeEnPeine/">Lyme en Peine</a> :</p>
<blockquote><p><em>Le Groupe de réflexion,"Lyme en peine"se situe en Belgique,dans le Sud-Luxembourg. Plus exactement aux 3 Frontières. Ce groupe a été créé en soutien aux malades de Lyme et pour alerter nos autorités publiques et autres sur le manque d’information et de formation concernant cette maladie et sa prise en charge, diagnostic, traitements, prévention, etc...Nous sommes face à une épidémie mondiale. Il est temps de réagir, pour ne plus laisser les malades de Lyme dans la souffrance pendant des années encore.</em> <br /></p></blockquote>Une tente devant le ministère de la santé : le droit de guérir !urn:md5:5be1ac8db9b4f4c67e4cb2b0c9e5b153vendredi, mars 31 2017vendredi, mars 31 2017Rédaction RBLFDROIT et StéLe droit de guérirMatthias LacosteMinistère de la Santé <p><strong><img alt="" class="media" src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Actions/.tente_nuit_CC_fotomelia_s.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />Le 5 avril prochain, Matthias Lacoste, président de l’association <a href="https://www.ledroitdeguerir.com/">Le droit de guérir, </a>plantera sa toile de tente devant le ministère des affaires sociale et de la santé. </strong></p>
<p>On peut honorer ce militant du fier nom de <em>Lyme activist</em> qu’aiment si peu les tenants du déni toujours attachés à vouloir bâillonner les malades : pas moufter, pas bouger, et crever en silence. Non, rien n’a changé ou si peu.<br />
Mais les malades ne sont pas encore morts, et continuent de se rebiffer !<br />
Malgré les douleurs et la fatigue communes à ceux atteints de borrélioses et de co-infections, ce jeune homme n’hésitait pas à entrer en grève de la faim il y a quelques mois. Aujourd’hui, face au peu de réactions des autorités de santé, après la pétition sans écho de 100 médecins en colère, après le livre accablant du Professeur Perronne auquel rien ne répond, dans l’attente toujours vaine de la mise en place du plan promis par la ministre Marisol Touraine, l’Association <u>Le droit de guérir</u> repart à l’offensive.</p>
<p><strong>Planter sa tente devant le ministère est un acte symbole, <em>a fortiori </em>à quelques semaines d’élections où aucun des candidats à la présidence de la République ne dit un mot sur ce scandale médical. </strong>Qu’attendre de la ministre se voyant interpeller de cette manière ? Si celle-ci ne réagit pas, le président de <u>Droit de guérir</u> est bien décidé à ne pas lâcher prise et prévient déjà que son association appellera au blocage des Caisses d’assurance maladie sur tout le territoire, "état d’urgence ou pas".<br />
Qui osera déloger Matthias ? Le fera-t-on <em>Manu militari</em> ? La ministre et le gouvernement sur le départ engageront-ils des mesures "immédiates et concrètes" comme demandées ? Des candidats à la présidentielle se prononceront-ils ?</p>
<p>Cet acte, courageux, résistant, obstiné, et isolé, en apparence, porte, en réalité, la voix de tous les malades, tout ensemble courageux, résistants, obstinés, et de toute une population qui les soutient. La Ministre et le corps politique auront (tous) intérêt à répondre, rapidement et clairement, avant que le scandale n’empire.</p>
<p>Voir et partager la vidéo de l’association :</p>
<center>
<p><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/fz3Ef003v5k" width="560"></iframe></p>
<p> </p>
<p style="text-align: left;"><span style="font-size:14px;">NB : <em><a href="https://www.ledroitdeguerir.com/">L’association "Le droit de guérir"</a> a pour objectif d’informer et de soutenir la population dans la plus grande transparence sur les maladies émergentes et les prises en charge thérapeutiques, par le biais de diverses actions locales ou nationales et ce dans l’intérêt général et sans but lucratif.</em></span></p>
</center>Des artistes se mobilisent pour Lymeurn:md5:5f1686f20a4dff05378e29dd4c4ee63dLundi, mars 27 2017Lundi, mars 27 2017Rédaction RBLFACTIONSBiomosConcertElectrophotonique IngénierieFFMVTGaillac <h3>Des artistes se mobilisent en donnant un concert caritatif au profit de la <strong>FFMVT</strong> (Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques).<br /></h3>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Actions/Concert_Gaillac_avriil_2017.pdf" hreflang="fr"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Actions/.Concert_Gaillac_avriil_2017_s.png" alt="Concert_Gaillac_avriil_2017.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a></p>
<h5>Organisé par le laboratoire de Recherche et Développement Electrophotonique Ingénierie,<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/03/31/Des-artistes-se-mobilisent-pour-Lyme#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup><br /></h5>
<p>le concert aura lieu à <br /></p>
<h3>GAILLAC (Tarn, 81)<br />
samedi 1er avril - Eglise Saint-Pierre<br />
20h30<br /></h3>
<h5>Les artistes, proches de personnes ou eux-mêmes atteints de la maladie de Lyme, se sont mobilisés bénévolement.<br /></h5>
<p>Florène Laplanche, soprano<br />
Jason Firmin, baryton<br />
Christophe Chauvet, piano<br />
Le Belharra trio : Damaris Alsunard (piano), Patrick Prunel (violon), Yves Bouillier (violoncelle).<br /></p>
<p><br />
<br />
<br />
Programme détaillé du concert en cliquant sur l’image:
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Actions/Gaillac_Concert_avril17_Flyer.pdf"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Actions/.Gaillac_Concert_avril17_Flyer_m.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /></a></p>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/03/31/Des-artistes-se-mobilisent-pour-Lyme#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] Electrophotonique Ingénierie Biomos Technology, est un laboratoire d’imagerie macroscopique situé à Brens dans le Tarn qui a mis au point un appareil à micro-courant de détection des borrélioses et co-infections. Une étude médicale scientifique est en cours sous l’autorité du Professeur Perronne et du Dr Ghozzi.</p></div>
Nouvelle pétition pour soutenir les médecins de Lymeurn:md5:26689be8bae094d73456226ded8d67d9Dimanche, janvier 15 2017Dimanche, janvier 15 2017Rédaction RBLFACTIONSMédecinsPoursuites judiciairesPétition <h3>Soutien aux médecins soignant les malades victimes des maladies vectorielles à tiques</h3>
<p>Toujours sourds aux appels des associations, les Directeurs des Caisses Primaires d’Assurance Maladie qui poursuivent les médecins, les responsables du Conseil national de l’Ordre, et la Ministre des affaires sociales et de la santé voient reparaître aujourd’hui la pétition lancée en juin 2015 pour soutenir les médecins harcelés, pétition déjà forte de 10 500 signatures, et qui maintenant accueille une nouvelle association, <ins><a href="https://fr-fr.facebook.com/Le-droit-de-guérir-1725985370980506" rel="external">Le droit de guérir</a></ins>. <br />
<br />
<strong>En quelques jours, cette deuxième pétition récolte près de 3 500 signatures</strong>. C’est dire l’importance de la <strong>prise de conscience générale, confirmée</strong> par l’impact de très nombreuses émissions et articles dans les médias.<br />
<br />
Dernier éclat en date, le coup de poing sur la table asséné par le <strong>professeur Perronne</strong> dans <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/01/15/" rel="external"><a href="http://www.odilejacob.fr/catalogue/medecine/medecine-generale/verite-sur-la-maladie-de-lyme_9782738135094.php" rel="external">son livre</a></a> sorti en ce tout début d’année 2017 dont on peut facilement imaginer le retentissement; c’est tout de même le plus important médecin français spécialiste de la maladie qui prend <strong>une position claire et violente contre la situation faite aux malades et à leurs médecins.</strong></p>
<p>Face à l’inertie et aux blocages, il faut signer sans tarder et faire signer le plus possible <a href="https://www.change.org/p/madame-la-ministre-des-affaires-sociales-et-de-la-santé-soutien-aux-médecins-soignant-les-malades-victimes-des-maladies-vectorielles-à-tiques" rel="external"><strong>cette pétition capitale</strong></a>.</p>
<p><br />
<a href="https://www.change.org/p/madame-la-ministre-des-affaires-sociales-et-de-la-santé-soutien-aux-médecins-soignant-les-malades-victimes-des-maladies-vectorielles-à-tiques" rel="external"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Actions/Petition/.Pe_tition_Soutien_me_decins_m.png" alt="Pe_tition_Soutien_me_decins.png" style="display:table; margin:0 auto;" /></a>
_<br />
<br />
<strong>"Cette pétition fait suite à celle ouverte le 21 juin 2015, administrativement clôturée le 21 juin 2016 après avoir recueilli 10 346 signatures électroniques, auxquelles s’ajoutent de nombreuses signatures papier, jusqu’ici non comptabilisées, et conservées chez les responsables associatifs.</strong><br />
<br />
Nous soussignés, malades atteints d’infections vectorielles à tiques, adhérents ou sympathisants d’une association ou collectif de défense des malades de Lyme, médecins ou simples citoyens, constatons que, depuis la fermeture de la dernière pétition, <strong>la situation des malades en France n’a guère changé et que les médecins qui les prennent réellement en charge sont toujours victimes de poursuites</strong> judiciaires graves et totalement injustifiées.<br />
<br />
Quels faits leur sont le plus souvent reprochés ?
</p>
<ul>
<li>On reproche aux médecins poursuivis de soigner les malades dont la sérologie ELISA est négative.</li>
</ul>
<blockquote><p><em>Peut-on encore ignorer que le test ELISA avec recherche de </em>Borrelia<em> est faussement négatif dans plus d’un cas sur deux, laissant ainsi des milliers de malades « sur le carreau » ?</em></p>
</blockquote>
<ul>
<li>On reproche aux médecins de prescrire des tests diagnostiques non homologués en France (et, qui plus est, non remboursés, donc à la charge des malades.).</li>
</ul>
<blockquote><p><em>Peut-on encore ignorer que ces tests sont pourtant reconnus et validés hors de nos frontières (Allemagne, Europe de l’Est, USA)?</em></p>
</blockquote>
<ul>
<li>On reproche aux médecins d’ordonner des protocoles d’antibiotiques et anti-infectieux dont les posologies et les durées dépassent les recommandations officielles de la Conférence de Consensus de 2006.</li>
</ul>
<blockquote><p><em>Peut-on encore ignorer que ce Consensus français, inspiré des recommandations américaines de l’IDSA, est jugé insuffisant et obsolète ?</em><br />
- Il ne s’intéresse pas à la multiplicité des agents pathogènes transmis par les tiques : <em>Borrelia, Bartonella, Babesia</em> et d’autres encore.<br />
- Il sous-estime l’existence des formes persistantes intracellulaires de ces agents infectieux, responsables de troubles chroniques chez les malades, alors même que des publications scientifiques nombreuses le démontrent.<br />
- Il rejette les recommandations américaines de l’ILADS qui s’appuient pourtant sur ces références scientifiques pour affiner régulièrement les protocoles de traitements proposés.<br />
- Il ne tient aucun compte de la loi américaine reconnaissant la forme chronique de la maladie de Lyme aux USA, et légitimant ainsi les traitements prolongés, les médecins américains ne pouvant plus être inquiétés pour leur façon de soigner les malades de Lyme.</p>
</blockquote>
<ul>
<li>On reproche aux médecins de proposer des traitements naturels dits « non conventionnels », type huiles essentielles, phytothérapie, compléments alimentaires.</li>
</ul>
<blockquote><p><em>Peut-on encore ignorer que, tout à fait légalement, les traitements naturels sont largement prescrits à travers la France par de nombreux médecins, et que les huiles essentielles sont utilisées pour soigner de nombreux maux ?</em><br />
- Il est incohérent d’interdire les traitements antibiotiques prolongés sans autoriser par ailleurs l’utilisation de médecines douces !</p>
</blockquote>
<p>Si ces médecins qui, conformément à leur serment d’Hippocrate, en vertu de leur éthique professionnelle, ont actualisé leurs connaissances pour aider et soigner les malades chroniques en s’appuyant sur les nouvelles préconisations de l’ILADS, ne peuvent soulager les malades de Lyme, qui le fera ? Dans quel néant sombreront ces laissés-pour-compte de la médecine française ?<br />
<strong>C’est pourquoi nous soutenons sans réserve les médecins suivants, ainsi que tout autre médecin qui serait poursuivi pour les mêmes faits :</strong></p>
<p><strong>Dr Marc ARER</strong></p>
<p><strong>Dr Philippe BOTTERO</strong></p>
<p><strong>Dr Raphaël CARIO</strong></p>
<p><strong>Dr François LALLEMAND</strong></p>
<p><strong>Nous réclamons leur relaxe ou l’arrêt immédiat des poursuites et harcèlements dont ils font l’objet.’’</strong></p>Bernard Christophe, in memoriamurn:md5:86947831d3fb3ace191997cc79f3e9bdLundi, décembre 26 2016Lundi, décembre 26 2016Rédaction RBLFDU DÉNIB ChristopheLanceur d alerte <h3>Bernard CHRISTOPHE nous a quittés brutalement.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/12/26/Bernard-Christophe%2C-in-memoriam#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup> Il est parti rejoindre les étoiles.<br />
Son sourire était celui de l’homme intègre, du chercheur et du découvreur qui aidait les malades de Lyme alors que la médecine officielle les traitait de façon infâme.<br /></h3>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_RBLF/.BChristophe_m.png" alt="BChristophe.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />
C’était le sourire du citoyen responsable qui s’était toujours comporté loyalement envers les "autorités" sanitaires de ce pays mais qui ne supportait plus l’abandon dans lequel elles laissaient les milliers de malades dans leurs souffrances et leurs difficultés. Ces autorités dont la responsabilité première était pourtant d’organiser la recherche, les soins, les droits de chacun...<br />
Son intégrité assortie à sa recherche de justice et de réparations pour tous, l’aura porté à défendre les malades au-delà de ses forces et à se mettre en danger.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/12/26/Bernard-Christophe%2C-in-memoriam#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup><br /></p>
<p>Avec son courage et sa compassion pleine d’humanité, il a tout fait pour que sa science soit au service des autres.
Dès 2007, il a dénoncé au plus haut niveau les responsabilités des autorités sanitaires dans l’inefficacité des tests de dépistage conduisant à des diagnostics erronés et condamnant les malades à des traitements inappropriés et/ou à l’errance médicale.
Il a défendu, preuves à l’appui, les résultats positifs obtenus dans le traitement du Lyme chronique par l’utilisation d’un complexe de sa fabrication à base d’huiles essentielles, non chimique, non brevetable. Ce faisant son produit échappait au pouvoir des multinationales et des laboratoires pharmaceutiques dont il dérangeait les experts.
Cette accusation publique, franche et directe, leur a été insupportable, déclenchant enquêtes et harcèlement administratif qui visaient à détruire son activité professionnelle et à salir sa réputation.
Le procès intenté contre lui en 2012, l’accusant d’actes illégaux et d’enrichissement personnel aux dépends de la société en a été le point d’orgue, s’appuyant sur l’incompétence médicale et scientifique des enquêteurs et des juges chargés d’instruire le dossier.<br /></p>
<p>Jusqu’à une période récente, pour se débarrasser d’une personne gênante, les assassins avaient recours au poison, au poignard, au pistolet, méthodes plus ou moins violentes et visibles... On pouvait découvrir l’assassin, le confondre, l’accuser, le juger, le punir... Aujourd’hui, les méthodes sont discrètes... La violence à l’égard de la victime est insidieuse... Tout semble respecter la légalité... <br /></p>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Plantes/.he_lichryse_s.jpg" alt="he_lichryse.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />En ce mois de décembre, face à l’injustice de l’accusation dont il était l’objet, par accumulation de stress et d’indignation, c’est le cœur de Bernard Christophe qui a cédé.
Sa mort brutale restera pour nous comme un assassinat camouflé où les procédés des assassins ont pris le masque de la recherche de la vérité. Leurs auteurs se sont eux-mêmes frappés d’ignominie.<br /></p>
<p>Bernard Christophe va rejoindre la cohorte de ceux qui ont raison trop tôt et que les tenants de l’orthodoxie brûlent sur les bûchers pour tenter de rester les maîtres. Il restera dans la mémoire des malades de Lyme comme celui qui tend sa main secourable et solide pour les sauver d’un inexorable destin. <br />
<strong>Pour cette maladie de Lyme qu’il a combattue, il demeurera ce grand lanceur d’alerte qui, contre les obstacles mis sur sa route et contre l’injustice qui l’a finalement tué, a fait avancer la cause.</strong></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/12/26/Bernard-Christophe%2C-in-memoriam#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] Bernard Christophe est décédé le 10 décembre 2016 d’un crise cardiaque à son domicile. Il était pharmacien diplômé d’État, spécialisé en herboristerie, spécialisé en phyto-aromathérapie, conférencier, chercheur obstiné es-Lyme. Considéré comme le premier lanceur d’alerte sur la borréliose.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/12/26/Bernard-Christophe%2C-in-memoriam#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] Lire notre article : <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/15/B.-Christophe%3A-le-lanceur-d-alerte-indign%C3%A9">le lanceur d’alerte indigné.</a></p></div>
Des difficultés pour connaître l'ampleur de l'infestation à Lymeurn:md5:34254e4836a3034b1a2b1a5f6d133cb7vendredi, septembre 30 2016vendredi, septembre 30 2016Rédaction RBLFPRÉVENTIONcartographieParasitologieThe Conversationtiques <p><sup><em>Résumé : Dans cet article, la chercheuse, Maître de conférences en parasitologie à la faculté de pharmacie de Nancy,<em><sup> </sup></em>relève le fait que la ML est mal diagnostiquée, que sa cartographie est liée à un environnement et un climat propice à la présence de tiques et de faune sauvage, qu’il y a des groupes à risques, que les disparités régionales sont importantes du fait des limites du Réseau Sentinelles chargé de la surveillance. Elle souligne que les études épidémiologiques donnent un chiffre important de tiques infectées et de contaminations. </em><em>Elle note que les chiffres actuels de ML sont à prendre avec prudence, les données officielles régionales étant contestées avec des tests diagnostics critiqués et contredits par le dernier rapport du HCSP. Elle finit en disant qu’aucune avancée n’est possible en l’état et que l’état ne peut faire que "tenter de limiter les risques de contamination".</em></sup></p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><img alt="The Conversation - Article : Tiques, l'Impossible cartographie de la maladie de Lyme - photo Dieter Schütz/pixelio.de" class="media" src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/TheConversation/.The_Conversation_Impossible_cartographie_ML_m.png" />
<figcaption>The Conversation - photo Dieter Schütz/pixelio.de</figcaption>
</figure>
<h1>Tiques : l’impossible cartographie de la maladie de Lyme</h1>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/sandrine-banas-271991">Sandrine Banas</a>, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/universite-de-lorraine-2158">Université de Lorraine</a></em></span></p>
<p><a href="https://theconversation.com/fr/topics/maladie-de-lyme-27432">La maladie de Lyme</a> (ou borréliose) est une maladie infectieuse liée à présence de la bactérie <em>Borrelia</em>. Elle se transmet aux oiseaux, aux mammifères sauvages ou domestiques et à l’être humain par des morsures de certaines tiques, acariens porteurs sains de la maladie.</p>
<p>Les tiques sont présentes dans les forêts et les pâtures ; s’il en existe plusieurs espèces en France, seul <em>Ixodes ricinus</em> est capable de transmettre la borréliose.</p>
<p>On estime à 27 000 le nombre de nouvelles personnes touchées chaque année dans l’Hexagone par cette maladie (<a href="https://theconversation.com/tiques-puces-la-maladie-de-lyme-une-vraie-bombe-a-retardement-58748">65 000</a> en Europe). Encore mal diagnostiquée dans notre pays et considérée comme une maladie rare, cette affection s’exprime par diverses manifestations dermatologiques, neurologiques, articulaires, et plus rarement cardiaques ou ophtalmiques plus ou moins graves (voir à ce sujet l’<a href="http://www.chru-strasbourg.fr/Les-centres-de-reference/Borrelia">étude menée</a> sur plus de 1 000 cas par le CNR entre 2006 et 2009).</p>
<h2>Surtout en forêt</h2>
<p>La cartographie de la borréliose est donc étroitement liée à celle de la population des tiques <em>Ixodes</em>, elle-même liée à celle de la faune sauvage et surtout des rongeurs. Il faut également considérer les données climatiques (températures et humidité notamment) pour rendre compte de la densité plus ou moins forte de ces acariens et des risques d’être piqué et contaminé. <a href="http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-transmission-vectorielle/Borreliose-de-lyme/Points-sur-les-connaissances">En Europe</a>, on estime qu’en moyenne 13,7 % des tiques seraient contaminées, avec de fortes variations d’une région à l’autre.</p>
<p><em>Ixodes ricinus</em> est présent sur tout le territoire français, à l’exception du pourtour méditerranéen, essentiellement dans les forêts, plus que dans les espaces ouverts comme les prairies. Les facteurs influençant leur densité sont l’hygrométrie, la température (entre 7 et 25 °C), la présence de végétaux et la diversité animale. Dans l’Hexagone, leur période d’activité s’étend de mai à octobre, avec un dynamisme plus faible en été.</p>
<p>Les tiques ont développé des systèmes pour détecter la présence d’un hôte (gaz carbonique, vibrations, température), et se postent à l’affût au sommet d’une brindille pour s’attacher à leur proie afin d’effectuer leur repas sanguin.</p>
<h2>Les seniors… et les enfants</h2>
<p>Les forestiers et les chasseurs sont les principaux groupes à risque. Les adultes de 50-65 ans sont principalement concernés, car ils fréquentent davantage les milieux forestiers. Les 5-9 ans constituent une nouvelle cible : les habitations récemment construites à proximité des forêts induisent un risque inédit pour ces enfants non avertis et qui, devenant autonomes pour la toilette, échappent à l’inspection quotidienne de leurs parents.</p>
<p>Des données expérimentales européennes et cliniques ont montré que le <a href="http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3571459">risque de transmission</a> de la borréliose est réel dès 24 heures d’attachement. Il est maximal à partir de 72 heures de fixation de la tique. À noter que ces données ont été observées pour <em>Ixodes scapularis</em>, une tique présente sur le continent nord-américain.</p>
<h2>Les régions de l’Est sont les plus touchées</h2>
<p>Pour la période allant de 2009-2011, l’<a href="http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-transmission-vectorielle/Borreliose-de-lyme">estimation annuelle</a> de l’incidence nationale de la borréliose de Lyme était en moyenne de 43 cas pour 100 000 habitants (soit 27 000 cas par an) ; ce chiffre est demeuré stable au cours des trois années. Le nombre moyen d’hospitalisations par an est estimé à 1,5/100 000, soit environ 1000 cas annuels en France.</p>
<p>Il existe <a href="http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-transmission-vectorielle/Borreliose-de-lyme">des disparités régionales</a> importantes : plus de 100 cas/100 000 pour l’Alsace et la Meuse, 50-100/100 000 pour la Champagne-Ardenne, l’Auvergne, la Franche-Comté, le Limousin, la région Rhône-Alpes, moins de 50/100 000 pour le Centre, la Basse-Normandie et l’Aquitaine.</p>
<figure class="align-center zoomable"><a href="https://62e528761d0685343e1c-f3d1b99a743ffa4142d9d7f1978d9686.ssl.cf2.rackcdn.com/files/138598/area14mp/image-20160921-21687-uteuck.jpg"><img alt="" height="406" src="https://62e528761d0685343e1c-f3d1b99a743ffa4142d9d7f1978d9686.ssl.cf2.rackcdn.com/files/138598/width754/image-20160921-21687-uteuck.jpg" width="485" /></a>
<figcaption><span class="caption">Estimation de l’incidence annuelle moyenne de la borréliose de Lyme par région, France, 2009-2011.</span> <span class="attribution"><a class="source" href="http://invs.santepubliquefrance.fr//Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-transmission-vectorielle/Borreliose-de-lyme/Donnees-epidemiologiques">Réseau Sentinelles</a>, <span class="license">Author provided</span></span></figcaption>
</figure>
<p>Cette disparité est liée au climat qui varie selon les régions, à la présence plus ou moins importante de milieu boisé et au mode de vie des habitants. Il faut également souligner que le <a href="https://websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb/?page=maladies&mal=18">Réseau Sentinelles</a> – qui récolte les données – est plus ou moins bien renseigné d’une région à l’autre.</p>
<p>Une <a href="http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8699470">étude</a> réalisée par l’Institut Pasteur de Paris indique d’autre part que 12,4 % des nymphes sont infectées par les borrélies dans les forêts de Fontainebleau et Rambouillet. <a href="http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9476828">D’autres travaux épidémiologiques</a>, toujours conduits par l’Institut Pasteur, sur 211 forestiers (une population à fort risque de contamination) d’Île-de-France indique une séroprévalence de 15,2 %. C’est-à-dire qu’environ 15 % de ces travailleurs ont été en contact avec les borrélies et possèdent des anticorps dirigés contre cette bactérie. Aucune forme clinique visible de la maladie n’a été observée durant l’étude.</p>
<h2>Des chiffres à prendre avec des pincettes</h2>
<p>Il existe, si l’on compare à ce qui se fait chez nos voisins européens ou nord-américains, peu d’études épidémiologiques en France sur la maladie de Lyme. Les seules informations disponibles ont été obtenues par le <a href="https://websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb/">Réseau Sentinelles</a> et le Cire puis mises en ligne par l’<a href="http://invs.santepubliquefrance.fr/">InVS</a>.</p>
<p>Des données, collectées entre 2009 et 2011 par le Réseau Sentinelles et diffusées par l’InVS, ont ainsi permis de calculer une incidence moyenne par région (voir la carte ci-dessus).</p>
<figure class="align-center zoomable"><a href="https://62e528761d0685343e1c-f3d1b99a743ffa4142d9d7f1978d9686.ssl.cf2.rackcdn.com/files/138599/area14mp/image-20160921-21674-mqwfcb.jpg"><img alt="" height="363" src="https://62e528761d0685343e1c-f3d1b99a743ffa4142d9d7f1978d9686.ssl.cf2.rackcdn.com/files/138599/width754/image-20160921-21674-mqwfcb.jpg" width="495" /></a>
<figcaption><span class="caption">Estimation des incidences départementales, France, 2000-2012.</span> <span class="attribution"><a class="source" href="http://invs.santepubliquefrance.fr//Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-transmission-vectorielle/Borreliose-de-lyme/Donnees-epidemiologiques">Réseau Sentinelles et études InVS/Cire</a>, <span class="license">Author provided</span></span></figcaption>
</figure>
<p>Ces chiffres sont cependant à prendre avec prudence. Prenons un exemple : en Lorraine, l’incidence (c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas par an) serait de <a href="http://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-transmission-vectorielle/Borreliose-de-lyme/Donnees-epidemiologiques">23/100 000 habitants</a>, soit une estimation de 540 personnes contaminées chaque année en Lorraine. Mais le <a href="http://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=465">rapport du HCSP</a> indique pour sa part que les départements lorrains comme la Meuse et les Vosges seraient fortement impactés, avec des incidences de l’ordre de 200/100 000 habitants, représentant pour ces deux départements (sur les quatre que compte la région), environ 1 130 personnes contaminées par an.</p>
<p><strong>Les estimations à notre disposition montrent une grande hétérogénéité et ne peuvent donc donner qu’une idée de la contamination.</strong></p>
<p>Ces données régionales – calculées à partir d’un nombre de cas officiels enregistrés chez des médecins du Réseau Sentinelles – sont aujourd’hui contestées. Car les cas positifs ont été identifiés avec des tests diagnostics critiqués par le corps médical, qui s’accorde à dire que ces derniers ne sont pas assez sensibles pour détecter tous les malades.</p>
<h2>En attendant de nouvelles études</h2>
<p>Le risque d’être contaminé par la maladie de Lyme après une morsure de tique infectée est, au vu des données disponibles, très difficile à établir pour l’instant. On l’a vu, il est également très variable d’une région à l’autre, les données climatiques, géographiques et sociétales devant être prises en compte dans l’évaluation.</p>
<p><a href="http://www.ars.alsace-champagne-ardenne-lorraine.sante.fr/Tiques-et-maladies-transmises.172525.0.html">Des études demandées par l’ARS</a> dans les différentes régions françaises, et en Alsace plus particulièrement, devraient permettre dans les mois à venir de mieux cartographier la maladie de Lyme.</p>
<p>Les outils utilisés pour qualifier un cas de positif (qui se basent sur une réponse immunitaire du malade) ne permettent pas de détecter les formes chroniques de la maladie, lorsque le système immunitaire est lui-même diminué. Les avancées et les connaissances sur Lyme ne seront ainsi obtenues que lorsque les médecins disposeront de méthodes de détection correcte, <a href="http://www.maladie-lyme-traitements.com/professeur-perrone.html">comme le souligne Christian Perronne</a>.</p>
<p>En attendant ces nécessaires avancées, des <a href="http://www.ars.alsace-champagne-ardenne-lorraine.sante.fr/Une-campagne-de-communication.191130.0.html">outils de prévention</a> ont été mis en place par l’ARS pour informer au mieux la population et tenter de limiter les risques de contamination.</p>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/sandrine-banas-271991">Sandrine Banas</a>, Maître de conférences en parasitologie à la faculté de pharmacie de Nancy, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/universite-de-lorraine-2158">Université de Lorraine</a></em></span></p>
<p>La <a href="https://theconversation.com/tiques-limpossible-cartographie-de-la-maladie-de-lyme-60810">version originale</a> de cet article a été publiée sur <a href="http://theconversation.com">The Conversation</a>, le 28 septembre 2016. (CC) BY SA.</p>2e conférence internationale de chronimed Beneluxurn:md5:4a59a80b112e0914f696ff52d66d39e7jeudi, septembre 22 2016jeudi, septembre 22 2016Rédaction RBLFACTIONSChronimedréunions médicales <h3>Le groupe Chronimed BENELUX montre une activité débordante.<br /></h3>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Conf_etc/ALBL/FRConferenceLyme24OCT2016v03.pdf"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Conf_etc/ALBL/.Conf_chronimed_Benelux_24oct16_s.png" alt="Conf_chronimed_Benelux_24oct16.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a></p>
<h4>Avec l’ALBL il lance sa 2e conférence internationale <strong>en Belgique à Louvain-La-Neuve le 24 octobre prochain.</strong>!<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/22/2e-conf%C3%A9rence-internationale-de-chronimed-Benelux#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup> <br /></h4>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Conf_etc/ALBL/.Logo_chronimed_t.png" alt="Logo_chronimed.png" style="display:table; margin:0 auto;" /><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Conf_etc/ALBL/.logo_ALBL_sq.png" alt="logo_ALBL.png" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>
<h3>Lyme & maladies chroniques : où en est-on ?<br /></h3>
<p>Après un peu plus de deux ans d’existence, et après de nombreuses réunions d’informations en Belgique, au Luxembourg, au Pays-Bas, le groupe <strong><a href="https://sites.google.com/site/lymeconferences/rsvp-and-guest-book">chronimed Benelux</a> se renforce</strong> et, au fil des rencontres mensuelles qu’il organise, rassemble de plus en plus de médecins sensibilisés qui ont besoin de comprendre et d’obtenir de vrais contenus scientifiques.<br />
Le groupe Benelux, émanation du groupe français informel, est constitués de 67 praticiens, <strong>un record d’engagement pour ces petits pays réunis !</strong> Et il grossit chaque mois de nouveaux renforts. Un modèle du genre! Il est vrai que la création de groupes en provinces consolide l’assise.<br />
<br />
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Conf_etc/ALBL/FRFormationNICOLAUS24OCT2016.png" title="FRFormationNICOLAUS24OCT2016.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Conf_etc/ALBL/.FRFormationNICOLAUS24OCT2016_s.png" alt="FRFormationNICOLAUS24OCT2016.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Afin d’ancrer la conférence dans les réalités de terrain et pour répondre à une demande forte, elle sera doublée par une formation médicale, proposition qui a déjà fait ses preuves en France et ailleurs.<br />
Valérie Obsomer, docteur biologiste spécialiste des maladies vectorielles, présidente du groupe chronimed Benelux et organisatrice de cette journée<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/22/2e-conf%C3%A9rence-internationale-de-chronimed-Benelux#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup>, et Sofia Araujo, présidente de l’<a href="http://www.albl.lu/">ALBL</a>, ont <strong>invité cette fois le Dr Nicolaus, directeur de la clinique BCA d’Augsbourg</strong> bien connue des malades, à venir former les médecins. L’an passé le Dr Horowitz était arrivé de son fief d’Amérique pour assurer la formation. On voit là le haut niveau proposé. Les questions en débat seront approfondies: co-infections, outils de diagnostic et protocoles notamment.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/22/2e-conf%C3%A9rence-internationale-de-chronimed-Benelux#wiki-footnote-3" id="rev-wiki-footnote-3">3</a>]</sup><br />
<br />
Quant à la conférence elle-même déployée en deux temps sur la journée entière, elle réunit <strong>encore un exceptionnel plateau d’experts internationaux</strong> dont vous aurez le détail sur le document joint en haut d’article. Le matin avec Valéry Obsomer, le Prof. Borgermans et le Dr. Green interviendront pour donner l’état de la recherche et ce sera également un temps pour les associations. L’après-midi, avec le Dr Nicolaus, on retrouvera les Prof. Perronne, Miklossy, les Dr Green; Savely, Saedeleer, Boucher, et Alonso-Canal pour des communications abordant les nombreux problèmes de la maladie de Lyme et des maladies associées. Les sujets dont l’origine infectieuse est de plus en plus souvent évoquée seront abordés: maladie d’Alzheimer, autisme, fatigue chronique, fibromyalgie. <br />
Chronimed Benelux se bouge et c’est tant mieux pour les malades.</p>
<hr />
<p>A noter que chronimed Benelux a créé un <a href="https://www.facebook.com/groups/1705118789723669/?fref=ts">groupe Facebook</a> : <em>Tekentiques & Chronimed Benelux, contre l’épidémie actuelle de Lyme et maladies chroniques associées, pour identifier les zones à risque, réduire le nombre de morsures de tiques, augmenter le nombre de médecins traitant Lyme et proposer des actions stratégiques aux politiques.</em></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/22/2e-conf%C3%A9rence-internationale-de-chronimed-Benelux#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] <a href="https://sites.google.com/site/lymeconferences/rsvp-and-guest-book">Chronimed Benelux</a>: le groupe de médecins et professionnels de la santé qui soignent le Lyme chronique en Belgique.<a href="http://www.albl.lu/"> ALBL</a>: Association Luxembourgeoise pour la Borréliose de Lyme</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/22/2e-conf%C3%A9rence-internationale-de-chronimed-Benelux#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] Bioengineer and phD in vector-borne diseases. Expert in disaster/epidemic risk assessment. Chief organiser of Chronimed Benelux. Head scientist at <a href="http://www.tekentiques.net">tekentiques</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/22/2e-conf%C3%A9rence-internationale-de-chronimed-Benelux#rev-wiki-footnote-3" id="wiki-footnote-3">3</a>] Formation ouverte aux seuls médecins sur inscription. Voir les informations sur <a href="https://sites.google.com/site/lymeconferences/conference-publique">le site de chronimed Benelux.</a></p></div>
Lyme: des moyens existent pour se protéger des tiquesurn:md5:147b5b180115f140b19e8523e1c78cf0mardi, septembre 20 2016mardi, septembre 20 2016Rédaction RBLFSANTÉ PUBLIQUEMuriel VaissierPrévention <h1>Lyme: des moyens existent pour se protéger des tiques</h1>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/muriel-vayssier-taussat-300767">Muriel Vayssier-Taussat</a>, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/inra-2182">INRA</a></em></span></p>
<p>Le moyen le plus efficace pour ne pas se faire piquer par les tiques, susceptibles de provoquer la <a href="https://theconversation.com/tiques-puces-la-maladie-de-lyme-une-vraie-bombe-a-retardement-58748">maladie de Lyme</a>, est d’éviter leur contact. De ce fait, il est recommandé de limiter les promenades dans les herbes hautes, les bois, les jardins – en particulier s’ils sont proches de la nature et visités par des animaux sauvages, les pâtures des animaux d’élevage. Et ce, spécialement durant les saisons où l’activité des tiques est maximale, l’automne et le printemps – on peut toutefois rencontrer des tiques en hiver et en été, hors des périodes de températures extrêmes.</p>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;">
<p style="text-align: left;"><img alt="Pour enlever une tique fixée sur la peau, il est recommandé d'utiliser un tire-tique, vendu en pharmacie. Otom/Wikimedia, CC BY-SA, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6647041" class="media" src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/.Otom_Wikimedia_CC_BY_SA_s.png" /><br />
<sup>Otom/Wikimedia - CC BY-SA</sup></p>
</figure>
<p>Avec l’arrivée de l’automne, de la cueillette des champignons, et à l’occasion de la <a href="http://www.academie-medecine.fr/mardi-20-septembre-2016-seance-a-14h30/">séance de l’Académie de Médecine</a> dédiée à la maladie de Lyme, le 20 septembre, je me propose de passer en revue dans cet article les moyens de prévention qui ont fait leurs preuves.</p>
<p>La densité des tiques varie en effet selon le type de végétation, le taux d’humidité dans l’air, les cycles saisonniers et la diversité de leurs hôtes que sont les oiseaux, les mammifères ou les reptiles. Lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables, les tiques entrent en « diapause », un état caractérisé par une chute du métabolisme et un développement retardé. Celles de l’espèce <em>Ixodes ricinus</em>, les <a href="http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Biologie-animale/Tous-les-dossiers/Tactiques-anti-tiques">plus répandues en Europe</a>, sont actives entre 7 et 25 °C, alors qu’elles sont quasiment inactives à des températures inférieures, ou encore lorsque la chaleur est intense et que l’hygrométrie est basse. En France, leur période d’activité s’étend de mai à octobre, avec un ralentissement en juillet et en août. Elles sont présentes sur tout le territoire à l’exception du proche pourtour méditerranéen (<em>Ixodes ricinus</em> est en effet détectée à l’intérieur des terres dans l’Hérault et le Var).</p>
<h2>À l’affût au sommet d’une brindille</h2>
<p>Les tiques passent plus de 90 % de leur temps en liberté dans la nature. Elles ont développé un système de détection sensible à des stimuli divers indiquant la présence d’un hôte tels que les gaz produits par les ruminants, les vibrations de l’air, la variation de température associée à la présence d’un animal à sang chaud – ou d’un être humain. Après avoir décelé l’existence d’un hôte potentiel, elles se postent à l’affût au sommet d’une brindille. Lors du passage de l’hôte, elles s’attachent à ce dernier afin d’effectuer leur repas sanguin.</p>
<p>Une fois sur l’hôte, la tique se déplace afin de trouver une zone fortement vascularisée, puis s’ancre solidement à l’aide de son hypostome, sorte de harpon. Lorsque la tique se prépare à insérer l’hypostome dans la peau de l’hôte, un flux de salive est produit. Du cément entre dans la plaie. Il durcit très rapidement et permet aux pièces buccales de la tique d’être fermement fixées à la peau. Afin d’éviter toute réaction de défense de l’hôte, la tique a développé des mécanismes d’adaptation lui permettant de dissimuler sa présence. Elle se fixe généralement dans un endroit discret et de façon indolore. Ses chélicères (des appendices terminés par des dents) sont capables de couper l’épiderme sans douleur, sa salive peut digérer progressivement les tissus de l’hôte et ouvrir graduellement la voie à la pénétration de l’hypostome dans la peau, sans éveiller l’attention.</p>
<figure><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="260" src="https://www.youtube.com/embed/QJWfTGWrgH0?wmode=transparent&start=0" width="440"></iframe></figure>
<p>Pour les personnes qui ne peuvent éviter les lieux propices aux tiques, il est recommandé de porter des vêtements couvrants, éventuellement imprégnés de répulsifs, et de s’inspecter après chaque sortie en forêt ou dans les pâtures, en particulier dans les régions fortement infestées. Si une tique est retrouvée non fixée à la peau, il n’y a aucun risque de transmission d’agents pathogènes et donc de développer la <a href="http://invs.santepubliquefrance.fr//fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-transmission-vectorielle/Borreliose-de-lyme">maladie de Lyme</a> ou d’autres infections. Si la tique est retrouvée fixée, il faut l’enlever avec un tire-tique (sorte de pied de biche miniature vendu en pharmacie), puis désinfecter le site de piqûre. On doit tourner patiemment la tique dans un sens et dans l’autre, comme pour la dévisser, jusqu’à ce qu’elle se détache toute seule – en évitant de l’arracher.</p>
<p>Il faut ensuite surveiller l’<a href="http://www.foretwallonne.be/images/stories/pdffolder/Foret%E2%80%A2Nature.pdf">apparition d’un érythème migrant</a>, une large tache rouge centrée sur le point de morsure qui se déplace au fil des jours et finit par disparaître, ou de symptômes semblables à ceux de la grippe. Si de tels symptômes apparaissent, il est recommandé de consulter son généraliste. Toutefois, toutes les piqûres de tiques ne sont pas à l’origine de maladies – seulement 1 % des piqûres par des tiques infectées entraînent une infection.</p>
<p>Plus la tique est enlevée tôt après le début de la piqûre, moins le risque de transmission d’agents pathogènes est élevé. Une fois retirée, la tique peut être jetée. Toutefois nous recommandons de conserver le spécimen au réfrigérateur à 4° dans un pilulier, ou au congélateur. Ainsi, il pourra faire l’objet d’une identification ultérieure.</p>
<h2>Apprendre à recueillir les tiques</h2>
<p>Dans l’idée d’un partage des savoirs, l’INRA prépare actuellement un projet de science participative baptisé Citicks. Ce projet, qui a déjà <a href="https://twitter.com/ci_ticks">son compte Twitter</a>, a pour objectif de proposer des stages scientifiques pour un large public : chercheurs, <a href="http://francelyme.fr/">patients</a>, naturalistes, chasseurs, randonneurs et forestiers. Ces formations permettront d’apprendre à se familiariser avec la démarche scientifique, à recueillir et reconnaître les différentes espèces de tiques, et à caractériser les agents pathogènes qu’elles véhiculent.</p>
<script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<p>Par ailleurs, une application smartphone sera développée, qui permettra aux personnes mordues par des tiques d’indiquer quand et où elles l’ont été. Elle existe déjà en Suisse, et devrait être adaptée à la France par l’Inra. Les données seront automatiquement analysées et permettront de générer en temps réel une cartographie des risques par les utilisateurs de l’application. Les tiques elles-mêmes pourront être envoyées pour examen à un laboratoire. L’application proposera également une surveillance des signes cliniques pour les personnes mordues, en collaboration avec les professionnels de la santé.</p>
<p>Toutefois, la prévention ne repose pas seulement sur des précautions individuelles. Ainsi, les animaux sauvages constituent les réservoirs majeurs des agents pathogènes transmis par les tiques et ils sont aussi la source de nourriture des tiques. Une gestion contrôlée de leur nombre est, de ce fait, directement en lien avec la densité de tiques dans l’environnement.</p>
<p>Autre piste, des actions pour réduire la contamination des animaux (soit par les tiques, soit par les agents pathogènes que celles-ci transmettent) sont à l’essai. À titre d’exemple, aux États-Unis, des chercheurs étudient la possibilité de vacciner les rongeurs contre l’agent responsable de la maladie de Lyme. Dans certains parcs américains, des systèmes pour nourrir les cervidés sont installés de telle sorte que les animaux doivent, pour se nourrir, passer leur tête dans une cavité recouverte d’une substance acaricide.</p>
<h2>Des panneaux inexistants en forêt de Sénart</h2>
<p>À titre collectif, la prévention doit impérativement s’accompagner de campagnes d’information. Celles-ci ne sont pas encore totalement efficaces en France, par comparaison avec d’autres pays. Aux États-Unis et dans de nombreux pays d’Europe, des panneaux avertissant du risque lié aux tiques et rappelant les gestes simples à réaliser après une promenade sont présents dans de nombreux lieux publics. En France, l’installation de tels panneaux est laissée au bon vouloir des municipalités et ce n’est pas là où ils seraient les plus utiles qu’on les trouve…</p>
<p>Par exemple, ils sont présents à l’entrée de tous les espaces verts à Paris, où le risque lié aux piqûres de tiques, même s’il existe, est relativement bas. Alors qu’on n’en trouve pas aux abords de la forêt de Sénart, au sud de l’île-de-France, qui est la forêt plus visitée de France et où les densités de tiques infectées sont élevées. Le plan ministériel contre les maladies à tiques <a href="http://social-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/maladie-de-lyme-un-plan-d-action-national-presente-aux-associations-en">qui sera présenté très prochainement</a> devrait permettre d’améliorer la situation.</p>
<p><img alt="The Conversation" height="1" src="https://counter.theconversation.edu.au/content/65677/count.gif" width="1" /></p>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/muriel-vayssier-taussat-300767">Muriel Vayssier-Taussat</a>, Microbiologiste, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/inra-2182">INRA</a></em></span></p>
<p>La <a href="https://theconversation.com/lyme-des-moyens-existent-pour-se-proteger-des-tiques-65677">version originale</a> de cet article a été publiée sur <a href="http://theconversation.com">The Conversation</a>. 20/09/16.</p>Face à l'académie de médecineurn:md5:a70ce531623868b9010678fb4d4eeb88mardi, septembre 20 2016mardi, septembre 20 2016Rédaction RBLFMÉDICALYMEConsensusDébat <h3>Deux partis se font face de nouveau aujourd’hui, mais cette fois dans le cadre très professionnel de l’Académie Nationale de Médecine: le parti des tenants du déni enfermés dans leur savoir dépassé et le parti des défenseurs de l’ouverture et de l’évolution des mentalités scientifiques. <br /><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Controverse/Lyme_a_l_academie_de_medecine.png" title="Lyme_a_l_academie_de_medecine.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Controverse/.Lyme_a_l_academie_de_medecine_s.png" alt="Lyme_a_l_academie_de_medecine.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a></h3>
<h4>Le consensus caduc imposé en France a 10 ans... <br /></h4>
<p>Ce mardi 20 septembre, à l’invitation du Pr François Bricaire, infectiologue à la Pitié-Salpêtrière, <strong>les médecins devront convaincre</strong> par des arguments scientifiquement pesés afin d’approfondir la question. Nous ne sommes pas dans un prétoire ni dans un forum.<br />
Les professeurs strasbourgeois D. Christmann <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/20/Face-%C3%A0-l-acad%C3%A9mie-de-m%C3%A9decine#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup>, sous la responsabilité duquel ce consensus a été validé en 2006, et B. Jaulhac, chef du CNR Borrelia<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/20/Face-%C3%A0-l-acad%C3%A9mie-de-m%C3%A9decine#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup>, seront à l’académie. Face à leurs interventions, les deux communications de Muriel Vayssier, chercheuse à l’INRA<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/20/Face-%C3%A0-l-acad%C3%A9mie-de-m%C3%A9decine#wiki-footnote-3" id="rev-wiki-footnote-3">3</a>]</sup> et du professeur Perronne, responsable du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/20/Face-%C3%A0-l-acad%C3%A9mie-de-m%C3%A9decine#wiki-footnote-4" id="rev-wiki-footnote-4">4</a>]</sup><br />
Le détail de leurs présentations est accessible sur la <a href="http://www.academie-medecine.fr/mardi-20-septembre-2016-seance-a-14h30/">page dédiée du site de l’académie</a>.
Le prof. Perronne explique dans le journal <a href="http://www.rue89strasbourg.com/maladie-de-lyme-debat-academie-de-medecine-111684">rue 89</a> en quoi ce moment dans cette enceinte prestigieuse est important.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/20/Face-%C3%A0-l-acad%C3%A9mie-de-m%C3%A9decine#wiki-footnote-5" id="rev-wiki-footnote-5">5</a>]</sup></p>
<blockquote><p><strong>Cette session est importante, car la littérature scientifique sur la maladie de Lyme a beaucoup évolué après des années d’obscurantisme. Sauf en France malheureusement, où on reste attaché à une fable qui devient chaque année plus ridicule. Il est urgent que les états d’esprit évoluent, les infectiologues sont en attente de positions officielles claires. Mais surtout, de nombreux patients sont en errance et ce ne sont pas trois semaines d’antibiotiques qui peuvent les soigner…</strong></p></blockquote>
<p>La séance est publique sur réservation par le biais d’un courrier électronique à accueil at academie-medecine.fr.<br /></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/20/Face-%C3%A0-l-acad%C3%A9mie-de-m%C3%A9decine#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] D. Christmann. ex-responsable du service des Maladies Infectieuses et Tropicales du Nouvel Hôpital Civil de Strasbourg.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/20/Face-%C3%A0-l-acad%C3%A9mie-de-m%C3%A9decine#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] B. Jaulhac. CNR des Borrelia-Borreliella et EA 7290, Faculté de Médecine et Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Plateau Technique de Microbiologie, Strasbourg.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/20/Face-%C3%A0-l-acad%C3%A9mie-de-m%C3%A9decine#rev-wiki-footnote-3" id="wiki-footnote-3">3</a>] M. Vayssier, INRA, UMR BIPAR, Anses. École nationale vétérinaire d’Alfort</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/20/Face-%C3%A0-l-acad%C3%A9mie-de-m%C3%A9decine#rev-wiki-footnote-4" id="wiki-footnote-4">4</a>] C. Perronne. Infectiologie, Hôpitaux universitaires Paris – Ile de France – Ouest Assistance publique – Hôpitaux de Paris, Université de Versailles Saint Quentin, Paris-Saclay – Garches.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/09/20/Face-%C3%A0-l-acad%C3%A9mie-de-m%C3%A9decine#rev-wiki-footnote-5" id="wiki-footnote-5">5</a>] Pour mémoire, un article récent dans un journal médical important faisait déjà état d’une belle percée dans les esprits scientifiques. Cf. <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/05/14/Ouverture-%C3%A0-Lyme-dans-le-British-Medical-Journal%3A-so-important%21">Ouverture Lyme dans le British Medical Journal</a>.</p></div>