R B-L F cimt - POST-TIQ...RÉSEAU sur la Borréliose de Lyme en France, ses Co-Infections et les Maladies vectorielles à Tiques
Construction collaborative d'une information critique contre le déni2024-03-29T07:47:58+01:00reseau borréliose franceurn:md5:5e68bbc0acfc5b075b8169b309849a9bDotclearMicrobiote : de son influenceurn:md5:0fa547780b180170a9323cb03a711475jeudi, septembre 7 2017jeudi, septembre 7 2017Rédaction RBLFPOST-TIQ...AutismeBactériesCerveauDépressionIntestinMicrobioteSanté <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;">
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="[object Object]" class="media" src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/.Schema_intestin_s.png" />
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<h1>Le microbiote intestinal dicte-t-il notre humeur et nos comportements ?</h1>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/guillaume-fond-368096">Guillaume Fond</a>, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/universite-pierre-et-marie-curie-upmc-sorbonne-universites-2467">Université Pierre et Marie Curie (UPMC) – Sorbonne Universités</a></em></span></p>
<p>Les scientifiques commencent seulement à prendre véritablement la mesure du rôle de notre <a href="https://theconversation.com/fr/topics/microbiote-30806">microbiote</a>, ces innombrables micro-organismes qui vivent sur et dans notre corps. Le tube digestif abrite à lui seul plus de 10 000 milliards de bactéries – majoritairement anaérobies, c’est-à-dire qui n’ont pas besoin d’oxygène pour vivre. Sans compter les virus, les levures et les champignons. L’influence du microbiote de l’intestin sur la <a href="https://www.inserm.fr/thematiques/physiopathologie-metabolisme-nutrition/dossiers-d-information/microbiote-intestinal-et-sante">régulation de nos fonctions vitales</a> aurait ainsi été considérablement sous-estimé jusqu’à la publication des travaux décisifs de ces cinq dernières années.</p>
<figure><img alt="File 20170525 23241 1kf3puq" src="https://cdn.theconversation.com/files/171033/width754/file-20170525-23241-1kf3puq.jpg" />
<figcaption>Les chercheurs étudient si les micro-organismes peuplant notre intestin pourraient jouer un rôle dans la dépression. <span class="attribution"><a class="source" href="https://unsplash.com/photos/BuNWp1bL0nc">Nik Shuliahin/Unsplash</a></span></figcaption>
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<p>La découverte la plus frappante est sans doute celle de liens entre les perturbations de cette flore intestinale et des troubles psychiatriques comme l’anxiété, la dépression, les troubles bipolaires, la schizophrénie, ou encore un trouble neurodéveloppemental comme l’autisme. Il est trop tôt, à ce stade, pour affirmer qu’il s’agit d’une cause, et non pas d’une conséquence de ces troubles. Néanmoins, l’hypothèse selon laquelle la communauté microbienne abritée par notre intestin détermine en partie notre humeur et nos comportements mérite d’être étudiée. Si elle venait à être confirmée, cela ouvrirait <a href="http://www.jle.com/en/revues/ipe/e-docs/les_traitements_ciblant_le_microbiote_intestinal_et_leurs_applications_en_psychiatrie_308666/article.phtml">des perspectives de prévention ou de traitement</a> inédites en santé mentale.</p>
<h2>Les trois premières années de la vie, période clé</h2>
<p>Le microbiote intestinal se forme au cours des trois premières années de la vie. Il reste ensuite relativement stable au cours de la vie mais peut être transitoirement modifié, par exemple par un nouveau régime alimentaire, une infection intestinale ou un traitement antibiotique. Le rôle de cet écosystème est fondamental dans la motricité intestinale, c’est-à-dire la progression des aliments dans le système digestif. Il l’est aussi dans le développement du système immunitaire, protégeant l’individu contre l’agression de certaines pathogènes. Il l’est, enfin, dans le système métabolique, participant à la digestion, influençant l’absorption et la distribution des nutriments voire, en cas de maladie, des médicaments.</p>
<p>On estime actuellement que <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26653939">90 % des maladies</a> pourraient avoir un lien avec des perturbations du microbiote, les unes causant les autres ou inversement. On parle de « dysbiose », pour des situations dans lesquelles une altération de la biodiversité du microbiote peut occasionner des effets négatifs pour l’individu. La « paucibiose » fait référence à la perturbation quantitative du microbiote, c’est-à-dire une baisse du nombre total de bactéries, indépendamment du nombre d’espèces différentes.</p>
<p>Les effets de telles perturbations sur les comportements ont été mis en évidence, pour l’instant, par des études sur des modèles animaux. Ainsi <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21054680">des chercheurs ont fait naître des rats par césarienne, dans des conditions stériles</a>, pour qu’ils aient le moins de contacts possible avec des micro-organismes présents chez leur mère ou dans l’environnement. Ces rongeurs développent rapidement des troubles comportementaux évoquant des maladies psychiatriques : le repli sur soi, une perte de poids, des troubles du sommeil, de l’anxiété, la perte de l’hygiène voire des automutilations.</p>
<p>Or ces troubles s’avèrent réversibles si on administre à ces mêmes rats des probiotiques (des bactéries bonnes pour leur santé) au cours des six premières semaines de leur vie. Au-delà, les troubles deviennent irréversibles, suggérant que le microbiote joue un rôle crucial dans la période de développement du système nerveux central.</p>
<h2>Comment le microbiote influence le cerveau</h2>
<p>Qu’en est-il chez l’homme ? Notre microbiote peut influencer notre cerveau par plusieurs voies. Il peut modifier la perméabilité intestinale (c’est-à-dire le passage des molécules à travers la paroi de l’intestin vers la circulation sanguine et de là vers le cerveau), moduler l’inflammation au niveau de l’intestin et dans le sang, l’absorption de nutriments bénéfiques ou essentiels pour le cerveau, et influencer le système nerveux autonome responsable des réactions d’éveil et de fuite. Ces phénomènes semblent être à l’œuvre dans plusieurs types de troubles.</p>
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<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="[object Object]" class="media" src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/.Dialogue_intestin_cerveau_s.png" />
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<p>À ce jour, les chercheurs ont surtout étudié le lien entre la perturbation du microbiote intestinal et l’autisme, un trouble neurodéveloppemental caractérisé par la diminution des interactions sociales et de la communication, avec des comportements stéréotypés et répétitifs. L’autisme s’accompagne très fréquemment de troubles digestifs. Les enfants autistes, comparés aux non-autistes, auraient dix fois plus de bactéries de type Clostridium, une <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28222761">augmentation des Bacteroidetes et Desulfovibrio, et une diminution des Firmicutes et Bifidobacterium</a>.</p>
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<p>Une augmentation de la perméabilité intestinale (l’intestin jouant moins bien son rôle de filtre retenant les pathogènes) a <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28222761">également été décrite dans l’autisme</a>, ainsi qu’une élévation de marqueurs d’inflammation dans le sang. De nombreuses autres anomalies au niveau de la paroi de l’intestin et de la composition des selles chez ces enfants <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24130822">ont également été rapportées</a>.</p>
<h2>Le syndrome de l’intestin irritable associé à l’anxiété</h2>
<p>À l’inverse, des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, comme le <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=FOND+G+irritable">syndrome de l’intestin irritable</a>, sont associées à des taux très élevés d’anxiété et de dépression. De tels taux ne sont pas retrouvés dans d’autres maladies chroniques non-inflammatoires pourtant tout aussi difficiles à vivre au quotidien.</p>
<figure class="align-right "><img alt="" src="https://cdn.theconversation.com/files/136087/width237/image-20160831-30786-1riajwz.png" />
<figcaption><span class="caption">Schéma de l’intestin.</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Schema_intestin.png">William Crochot/Wikimedia</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/">CC BY-SA</a></span></figcaption>
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<p>Chez les patients souffrant de troubles dépressifs majeurs, une <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18422970">faible sécrétion d’acide gastrique a été rapportée</a>. Cette diminution de l’acidité gastrique a été associée à la croissance (réversible) du microbiote au niveau de l’intestin grêle, ce qui peut entraîner des troubles digestifs, une augmentation de la perméabilité intestinale, de la malabsorption des nutriments, des épisodes de diarrhée ou de constipation.</p>
<p>Une autre observation plaide en faveur du rôle du microbiote intestinal dans la régulation ou le déclenchement des troubles anxio-dépressifs. Des bactéries <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25468489">sécrètent des substances qui sont aussi des neurotransmetteurs</a>, c’est à dire des composés chimiques produits par les neurones pour agir comme messager en direction des autres neurones. Ainsi, certaines souches de <em>Lactobacillus</em> et de <em>Bifidobacterium</em> produisent de l’acide gamma-amino-butyrique (GABA). Les genres <em>Escherichia</em>, <em>Bacillus</em>, et <em>Saccharomyces</em> produisent de la noradrénaline ; <em>Candida</em>, <em>Streptococcus</em>, <em>Escherichia</em>, et <em>Enterococcus</em> produisent de la sérotonine ; alors que <em>Bacillus</em> et <em>Serratia</em> peuvent produire de la dopamine. Tous ces neurotransmetteurs jouent un rôle majeur dans les mécanismes de la dépression.</p>
<p>La schizophrénie et les troubles bipolaires, des maladies psychiatriques chroniques sévères, ont également fait l’objet de travaux. <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23746484">Une étude récente</a> s’est intéressée aux marqueurs de translocation bactérienne anormale, des molécules qui, en temps normal, doivent être trouvées seulement à l’intérieur de l’intestin. Quand ces molécules sont trouvées dans le sang, cela peut être le signe d’une augmentation de la perméabilité de l’intestin. Ce phénomène a précisément été observé chez des personnes touchées par ces deux maladies.</p>
<p>La recherche sur le rôle du microbiote et son influence sur nos comportements en est à ses balbutiements. Ce champ de recherche apparaît aujourd’hui comme un possible chaînon manquant pour expliquer comment se déclenchent ou perdurent certaines maladies mentales. Des probiotiques, des prébiotiques (des substrats favorisant la croissance de souches de bactéries bénéfiques) et des approches nutritionnelles spécifiques sont utilisés actuellement dans certaines pathologies intestinales. Pourraient-ils trouver, un jour, une utilité dans le domaine de la santé mentale ? De nouvelles études seront nécessaires avant de pouvoir confirmer, ou infirmer, l’efficacité de telles interventions.</p>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/guillaume-fond-368096">Guillaume Fond</a>, Psychiatre, intervenant, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/universite-pierre-et-marie-curie-upmc-sorbonne-universites-2467">Université Pierre et Marie Curie (UPMC) – Sorbonne Universités</a></em></span></p>
<p>La <a href="https://theconversation.com/le-microbiote-intestinal-dicte-t-il-notre-humeur-et-nos-comportements-76876">version originale</a> de cet article a été publiée sur <a href="http://theconversation.com">The Conversation</a>. (CC) BY ND</p>
<p>En complément, lire l’article sur l’ouvrage de <a class="ref-post" href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/01/Ces-microbes-qui-construisent-les-plantes%2C-les-animaux-et-les-civilisations">Marc-André Selosse, <u>"Jamais seul".</u></a></p>Le mercure: un poison mortelurn:md5:6ab994ef7ad45831f5f7113c7e388067Dimanche, août 20 2017Dimanche, août 20 2017Rédaction RBLFPOST-TIQ...EmpoisonnementMétaux lourdsToxicité <h3>Le mercure est un métal lourd dangereux pour la santé. <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/Mercure/.Methylmercury_poison_s.png" alt="Methylmercury_poison.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /><br /></h3>
<p>Il est naturellement présent sur terre, et non destructible. Le <ins>mercure métallique</ins> Hg° et ses composés comme le <ins>méthylmercure</ins> (CH3Hg) sont toxiques voire mortels pour les organismes vivants. Ingéré ou inhalé à fortes doses ou en continu, c’est un vrai poison pour l’organisme.<br />
<strong>Le professeur Picot, éminent chimiste expert européen en toxicologie tire la sonnerie d’alarme depuis plusieurs années.</strong> On peut consulter en ligne son résumé sur les <a href="http://www.hyperactif.net/images/Picot_le_trio_des_toxiques.pdf">propriétés toxiques du trio: mercure, plomb, cadmium</a>.<br />
<br />
<strong>Dans le cas de maladies chroniques, la charge en métaux lourds, et notamment en mercure, est considérée comme un élément aggravant et bloquant les traitements ou les améliorations. Le problème est soulevé entre autres chez les médecins tels que Klinghardt, Horowitz, Campbell-McBride. Ce sont les amalgames dentaires les principaux incriminés.</strong> <br />
<br />
La prise de conscience de la dangerosité du métal a été réactivée par la catastrophe de Minamata (Japon) où, entre 1932 et 1968, une usine a déversé des déchets concentrés en méthyle mercure dans l’eau, intoxiquant des milliers de famille consommant les produits de la baie.<br />
Après bien des réunions pendant de longues années, <strong>la Convention de Minamata est entrée en vigueur le 16 août 2017, imposant aux gouvernements signataires de <em>prendre plusieurs mesures, en particulier pour la réduction des émissions atmosphériques de mercure et pour l’abandon de certains produits contenant du mercure.</em> (dont les amalgames)</strong> (<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/18/Une-Convention-pour-en-finir-avec-ce-poison-de-mercure">Lire notre article</a>).<br /></p>
<center><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/STdFWpZmKhs" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></center>
<p><br />
L’OMS avait édité en mars 2017 un <a href="http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs361/fr/">Aide-mémoire N°361</a> dressant l’historique de la question et en rappelant les méfaits. <br />
Extraits : <br /></p>
<ul>
<li><em>L’exposition au mercure, même à de petites quantités, peut causer de graves problèmes de santé et constitue une menace pour le développement de l’enfant</em> in utero<em> et à un âge précoce.</em></li>
<li><em>Le mercure peut avoir des effets toxiques sur les systèmes nerveux, digestif et immunitaire, et sur les poumons, les reins, la peau et les yeux.</em></li>
<li><em>Le mercure est considéré par l’OMS comme l’un des dix produits chimiques ou groupes de produits chimiques extrêmement préoccupants pour la santé publique.</em></li>
</ul>
<p><br />
<em>De nombreux produits contiennent du mercure, notamment:</em></p>
<ul>
<li><em>les piles et les batteries;</em></li>
<li><em>certains appareils de mesure comme les thermomètres et les baromètres;</em></li>
<li><em>les commutateurs et les relais électriques dans les équipements;</em></li>
<li><em>certaines lampes (y compris certains types d’ampoules électriques);</em></li>
<li><em>les amalgames dentaires (plombages);</em></li>
<li><em>certains produits éclaircissants pour la peau et d’autres cosmétiques; et</em></li>
<li><em>certains produits pharmaceutiques.</em>’’</li>
</ul>
<p>Cependant l’OMS indique que l’<ins>éthylmercure</ins> (thiomersal) diffère du méthylmercure. Utilisé comme conservateur dans certains vaccins et produits pharmaceutiques, celui-ci "ne représente aucun risque pour la santé. ./. ne s’accumulant pas dans l’organisme."<br /></p>Qu'est-ce que la symbiose ?urn:md5:a384b96a7a440b33209173a111778ff4mardi, août 1 2017mardi, août 1 2017Rédaction RBLFPOST-TIQ...BactériesSymbiose <h3>La symbiose est l’Association durable entre deux ou plusieurs organismes et profitable à chacun d’eux. Symbiose bactérienne, microbienne.<em> Un lichen est la symbiose d’une algue et d’un champignon </em>(Ac.1935). <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_RBLF/.Lichen_s.jpg" alt="Lichen.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /> (CNRTL)<br /></h3>
<p>On lit dans la revue scientifique internationale <a href="http://www.nature.com/nature/journal/v464/n7285/full/nature08821.html?foxtrotcallback=true" hreflang="en">Nature</a> cité dans Wikipedia <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/01/Qu-est-ce-que-la-symbiose#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup> que l’intestin humain contient entre 1000 et 1150 espèces de bactéries comme<em> Escherichia coli.</em> Ainsi cette microflore <em>représente chez un adulte plus d’un kilogramme de biomasse. Elles ont un rôle favorable dans la digestion, dans la régulation du système immunitaire et empêchent la colonisation par des organismes pathogènes.</em><br />
Marc-André Selosse, professeur du Muséum national d’histoire naturelle, explique en deux mots dans cette courte vidéo le principe de la symbiose.</p>
<center><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/S3z6oStU578" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></center>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/01/Qu-est-ce-que-la-symbiose#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] <em>A human gut microbial gene catalogue established by metagenomic sequencing</em>, Nature 464, 59-65 (4 March 2010</p></div>
Les "Infections froides"urn:md5:9c2c6bb609f03d4792856623c878c481vendredi, octobre 26 2012vendredi, octobre 26 2012Rédaction RBLFPOST-TIQ...Borréliose de LymeDr Dominique RueffDr Philipppe BotteroDr Philipppe RaymondInfections chroniquesInfections froidesJean-Claude AmeisenPr Luc MontagnierStress oxydatif <p><strong>INFECTIONS FROIDES : infections qui restent tapies dans l’organisme, silencieuses, jusqu’à leur éventuelle explosion. Dites aussi "infections à bas bruit" ou "infections dormantes". </strong><br /></p>
<blockquote><p>Certaines formes microbiennes, notamment les bactéries intracellulaires, ont la capacité de persister de nombreuses années dans l’organisme, et de déclencher, si le système immunitaire devient moins performant, des pathologies avec atteinte générale, qui deviennent chroniques car la cause infectieuse passe souvent inaperçue. (Dr Bottero) <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#pnote-506-1" id="rev-pnote-506-1">1</a>]</sup></p></blockquote>
<p>Ces <em>infections parfois très anciennes, sans signe clinique évident, peuvent se réveiller à la faveur d’un stress, d’une autre infection ou de toute autre cause. <ins>Ces infections sont souvent asymptomatiques parce que le germe est dans les cellules</ins>.</em> (Dr Rueff) <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#pnote-506-2" id="rev-pnote-506-2">2</a>]</sup><br />
<em>Mais le sujet est bien plus vaste puisque <ins>de nombreux patients « passent à la chronicité », et ces pathologies évoluent sournoisement pendant de nombreuses années.</ins></em> (Dr Raymond) <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#pnote-506-3" id="rev-pnote-506-3">3</a>]</sup><br />
Ce type d’infection concerne la Borréliose. Elle peut se déclarer sans que rien ne le laisse prévoir. Mais elle peut tout aussi bien ne pas se déclarer chez une personne montrant pourtant une sérologie positive. L’infection en sommeil peut aussi se manifester par des poussées de formes variables et dans divers endroits du corps, parfois inflammatoires douloureuses, sans que la cause en soit comprise.<br />
<em>Devant <ins>certains états de fatigue inexpliquée,</ins> de douleurs articulaires ou musculaires, quand les bilans protéomiques montrent la présence d’une inflammation ou une baisse du système immunitaire, il est souvent intéressant de rechercher (ces) infections dites « froides ». </em>(Dr Rueff) <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#pnote-506-4" id="rev-pnote-506-4">4</a>]</sup><br />
Bien souvent une infection froide telle que la Borréliose fait partie d’<ins>un tout <em>qui dérègle et le système immunitaire et d’autres métabolismes</em>, aggravant <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/10/02/Le-stress-oxydatif">les stress oxydatifs</a></ins> (Pr. Montagnier) <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#pnote-506-5" id="rev-pnote-506-5">5</a>]</sup>, qu’il faut traiter d’une manière globale," intégrative". <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#pnote-506-6" id="rev-pnote-506-6">6</a>]</sup><br /></p>
<p><em>La persistance bactérienne à bas bruit est déjà bien connue dans certains cas : maladie de Lyme par ’"Borrelia Burgdorferi’", fièvre Q par "Coxiella Burnetii", infection génitale chronique par "Chlamydia Trachomatis".</em> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#pnote-506-7" id="rev-pnote-506-7">7</a>]</sup><br />
<em><ins>Plusieurs auteurs ont montré qu’il existait des formes dormantes de ces bactéries, un peu comme les formes sporulées des levures, expliquant non seulement la chronicité de l’infection, mais aussi la moindre virulence, la résistance aux traitements antibiotiques courts, et les rechutes tardives.</ins> Si les formes kystiques des </em>Borreliae<em> sont bien connues, il existe bien d’autres formes dormantes.</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#pnote-506-8" id="rev-pnote-506-8">8</a>]</sup><br />
En somme, il s’agit tout simplement de petites bombes à retardement...<br /></p>
<p><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong><strong></strong>__<br /></p>
<h5><em>Nota bene</em>, pour bien comprendre le principe de formes dormantes :</h5>
<p>Le phénomène de mise en veille n’est pas nouveau. Tout autour de nous, la nature donne une multitude d’exemples que nous ne voyons plus. Les arbres, les plantes cessent de croître en hiver. Les graines pendant cette période entrent en dormance et ne "renaissent" qu’au printemps. Courante dans le monde animal, chez les vertébrés comme les invertébrés, la "diapause embryonnaire" est aussi un arrêt temporaire ou un ralentissement du développement de l’embryogenèse pendant les frimas. Le processus pourra aboutir à une naissance, dans une saison plus clémente. <br />
Pour les bactéries, bien qu’il ne s’agisse pas de ce cycle vital, on comprend quelle puissance est la leur pour arriver à émerger de leur longue nuit. Le médecin et chercheur Jean-Claude Ameisen, spécialiste de l’apoptose (mort cellulaire), l’exprime très bien ici:</p>
<blockquote><p>Dans de nombreuses espèces bactériennes, lorsque l’environnement devient défavorable, une partie de la colonie se transforme en spores - l’équivalent de graines -, protégées par une paroi épaisse... Vies suspendues, prêtes à renaître des années plus tard, des centaines d’années plus tard, comme ces spores découvertes dans l’ambre, et que des chercheurs, après les avoir plongées dans un environnement favorable, ont rapporté avoir tirées de leur long sommeil, leur permettant de reprendre le cours de leur vie... <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#pnote-506-9" id="rev-pnote-506-9">9</a>]</sup></p></blockquote>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#rev-pnote-506-1" id="pnote-506-1">1</a>] Dr Philippe Bottero, <ins>Pathologies chroniques associées à la persistance d’agents infectieux essentiellement bactériens.</ins>, cf. ADNO, Actes du Congrès "Stress oxydant et infections chroniques froides dans les pathologies neurodégénératives, le syndrome de fatigue chronique et l’autisme", nov. 2009 in <a href="http://www.filariane.org/publication-et-recherche.html">site filariane.</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#rev-pnote-506-2" id="pnote-506-2">2</a>] Dr Dominique Rueff, <ins>La médecine intégrative permet de reprendre sa santé en main</ins>, Interview à <a href="http://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/se-soigner/dr-dominique-rueff-la-medecine-integrative-permet-de-reprendre-sa-sante-en-main.html">La Nutrition.fr</a>)</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#rev-pnote-506-3" id="pnote-506-3">3</a>] Dr Philippe Raymond, <ins>Infections chroniques à <em>Chlamydiae pneumoniae</em>, <em>Trachomatis</em> et <em>Mycoplasma pneumoniae</em></ins>, cf. ADNO op. cité in <a href="http://www.filariane.org/publication-et-recherche.html">site filariane.</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#rev-pnote-506-4" id="pnote-506-4">4</a>] Dr Rueff, interview op. cité.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#rev-pnote-506-5" id="pnote-506-5">5</a>] Pr. Luc Montagnier, présentation à l’Académie de Médecine, 20 mars 2012; et <ins>Les combats de la vie</ins> , février 2008</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#rev-pnote-506-6" id="pnote-506-6">6</a>] Concernant la médecine intégrative, cf. site du <a href="http://dr-rueff.com/portfolio/mieux-que-guerir-les-benefices-de-la-medecine-integrative">Dr Rueff</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#rev-pnote-506-7" id="pnote-506-7">7</a>] <em>Mais il s’avère que d’autres pathogènes possèdent les mêmes propriétés (de persistance à bas bruit) : "Chlamydophila Pneumoniae" (appelée communément "Chlamydia Pneumoniae"), le genre "Mycoplasma" ("Pneumoniae, Hominis, Ureaplasma, Génitalum, Penetrans, Fermentans..."), le genre "Rickettsia" ( "Typhi, Conorii, Prowasecki..."), "Bartonella, Babesia, Ehrlichia," et aussi d’autres espèces de "Borreliae".</em> (Dr Raymond, Conf. ADNO op. cité).</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#rev-pnote-506-8" id="pnote-506-8">8</a>] La littérature cite :,les formes dormantes des Rickettsies : « les corps homogènes » (Pr Giroud); les « formes cryptiques » de <em>Chlamydia Psittaci</em> (Moulder); les « cryptic body » des <em>Chlamydophila Pneumoniae</em> (Pr Charles Stratton et ses associés de Vanderbilt University, USA); la capacité des Mycoplasmes à engendrer une infection chronique par le biais des nanoparticules (Pr Luc Montagnier); les « biofilms » dont certaines bactéries s’enveloppent pour se protéger du système immunitaire (Kim Lewis (USA), Anju Usman (USA). (cf. Dr Raymond. in Conf. ADNO, op. cité)</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/24/Les-Infections-froides#rev-pnote-506-9" id="pnote-506-9">9</a>] J-C Ameisen, <ins>Dans la lumière et les ombres, Darwin ou le bouleversement du monde</ins>, 2008; <a href="http://www.franceculture.fr/oeuvre-dans-la-lumiere-et-les-ombres-darwin-et-le-bouleversement-du-monde-de-jean-claude-ameisen">En savoir plus.</a></p></div>
Co-infections et Borréliose de Lymeurn:md5:1d17fc09ec8b56e8cdd9dde557da2711Lundi, octobre 1 2012Lundi, octobre 1 2012Rédaction RBLFPOST-TIQ...BorrélioseBorréliose de LymechronicitéCo-infectionsDéfinitionEtudesHorowitzLymeStress oxydatif <p><strong>CO-INFECTION: Infection simultanée d’un organisme ou d’une cellule par la présence de deux ou plusieurs agents pathogènes différents pouvant accentuer la sévérité et la durée des effets morbides de chacun ou de tous.</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/03/Co-infections-et-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#pnote-493-1" id="rev-pnote-493-1">1</a>]</sup><br />
L’infection initiale, dans un organisme au système immunitaire affaibli, peut amener de nouvelles co-infections "extérieures", comme en révéler certaines autres, dormantes. Virus, bactéries, mycoses, et toutes espèces de parasites cohabitent pour le meilleur comme pour le pire. <br />
Dans un article du <ins>Journal of Clinical Microbiology (JCM)</ins><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/03/Co-infections-et-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#pnote-493-2" id="rev-pnote-493-2">2</a>]</sup> les auteurs soulignent en 1996 que <strong>les co-infections sont susceptibles de rendre compréhensibles <em>les manifestations et les signes cliniques variables observés chez certains patients atteints de maladies vectorielles à tiques.</em></strong> (Voir le résumé plus bas.)<br />
Le <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/04/29/Le-docteur-Horowitz%2C-sp%C3%A9cialiste-de-la-borr%C3%A9liose%2C-soutient-les-malades-fran%C3%A7ais">Dr Horowitz</a>, membre fondateur de l’ILADS, propose dès 2000 d’entendre la Maladie de Lyme chronique comme un <strong>"Syndrome de Maladie Chronique à Multi-infections" (MCIDS)</strong>; les foyers pathogènes concomitants expliquant la <ins>résistance aux traitements qui ne ciblent qu’une seule et même cause.</ins><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/03/Co-infections-et-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#pnote-493-3" id="rev-pnote-493-3">3</a>]</sup><br />
La borréliose de Lyme chronique est donc une <ins>maladie complexe du fait de ces co-facteurs générant des <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/10/02/Le-stress-oxydatif">stress oxydatifs</a> cellulaires très divers</ins>, aussi différents que la consommation de tabac, l’exposition aux métaux lourds, l’alimentation, le stress psychique ou la présence de foyers infectieux dans le corps.<br />
La réponse symptomatologique n’en est que plus éclectique. Le traitement ne peut être qu’individualisé et sur le long terme.<br />.
<br />
Article du JCM à consulter : <strong>Preuves Immunosérologiques de co-infections par <em>Borrelia burgdorferi, Babesia microti, Ehrlichia...</em>.</strong> etc. <a href="http://jcm.asm.org/content/34/3/724.abstract?sid=2173cd2c-f13e-43ce-9166-b273c4185986">Mitchell PD. et al.</a>.</p>
<blockquote><p><strong>Résumé</strong>: Dans le Wisconsin et le Minnesota, "Ixodes scapularis (Ixodes dammini)" sont les vecteurs de trois micro-organismes qui peuvent provoquer des maladies graves chez l’homme et les mammifères inférieurs. Ces maladies comprennent la maladie de Lyme, qui est causée par "Borrelia burgdorferi", la babésiose, qui est causée par "Babesia microti", et l’ehrlichiose granulocytaire humaine (EGH), qui est causée par une espèce apparemment nouvelles dans le genre "Ehrlichia". Les essais immunosérologiques ont été effectués sur des sérums de patients ayant un diagnostic de l’une de ces maladies afin de déterminer s’il y avait des preuves de co-infection avec un ou plusieurs autres agents. Sur les 96 patients atteints de la maladie de Lyme, 9 (9,4%) ont montré des preuves immunosérologiques de co-infection: 5 (5,2%) avec l’agent de l’EGH, 2 (2,1%) par "B. microti" et 2 (2,1%) avec les deux micro-organismes. Parmi les 19 patients diagnostiqués avec HGE, 3 (15,8%) présentaient des signes immunosérologiques de co-infection: 1 (5,3%) par "B. burgdorferi", 1 (5,3%) par "B. microti", et 1 (5,3%) avec les deux micro-organismes. Un patient diagnostiqué avec la babésiose est également séropositifs pour l’ehrlichiose. <ins>Ces résultats fournissent une preuve que la co-infection peut expliquer les manifestations et les réponses cliniques variables observés chez certains patients atteints de maladies transmises par les tiques.</ins> Dans certains milieux cliniques, les tests de laboratoire pour la co-infection sont indiqués afin de s’assurer que le traitement antimicrobien approprié est donné.</p></blockquote>
<p>Lire une autre enquête, cette fois plus récente, de 2011, et en Europe: <strong>Diversité et Coexistence de plusieurs agents pathogènes dans la tique en Allemagne.</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/03/Co-infections-et-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#pnote-493-4" id="rev-pnote-493-4">4</a>]</sup></p>
<blockquote><p><strong>Résumé</strong>: Au total, 1 000 tiques de l’espèce <em>Ixodes ricinus L.</em> ont été capturées dans une aire de loisir forestière dans le centre de l’Allemagne (Thuringe) et on a recherché la présence de <em>Borrelia spp., Babesia spp., spp Anaplasma, Rickettsia spp., Coxiella burnetii, Francisella tularensis</em>. Dans l’ensemble, 43,6 % des tiques étaient infectées par au moins un agent pathogène. Dans 8,4 % des tiques des co-infections ont été détectées, et 1,6 % contenaient plus de deux agents pathogènes. Dans cette étude, nous présentons des données sur la coexistence des pathogènes établis et émergents sur des nymphes et des tiques adultes dans une zone de loisirs en Allemagne centrale, montrant la nécessité d’études plus poussées pour une évaluation fiable des risques.</p></blockquote>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/03/Co-infections-et-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-pnote-493-1" id="pnote-493-1">1</a>] Suivant l’ensemble des dictionnaires médicaux. Pour d’autres sources et le rapport à la maladie de Lyme voir aussi la courte explication (mais juste) sur le Wikipedia.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/03/Co-infections-et-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-pnote-493-2" id="pnote-493-2">2</a>] J. Clin. Microbiol. March 1996 vol. 34 no. 3 724-727, Mitchell PD et al., <a href="http://jcm.asm.org/content/34/3/724.abstract?sid=2173cd2c-f13e-43ce-9166-b273c4185986">co-infections</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/03/Co-infections-et-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-pnote-493-3" id="pnote-493-3">3</a>] Se reporter à l’article cité sur <a href="http://chronimed.over-blog.com/article-dr-richard-horowitz-babeliose-chronique-81977103.html">chronimed</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/03/Co-infections-et-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-pnote-493-4" id="pnote-493-4">4</a>] Journal of Medical Entomology 48(3):651-655. 2011 <a href="http://www.bioone.org/doi/abs/10.1603/ME10254">JME</a></p></div>
Le stress oxydatifurn:md5:b71115377fb08b54915fba29f1ede17fLundi, octobre 1 2012Lundi, octobre 1 2012Rédaction RBLFPOST-TIQ...BorrélioseBorréliose de LymeChronicitéDr RueffInfections froidesStress oxydatif <p><strong>STRESS OXYDATIF: oxydation due aux radicaux libres, éléments nocifs de notre environnement, portant atteinte à l’intégrité de nos cellules.</strong><br /></p>
<blockquote><p>Dans "stress oxydatif" il s’agit d’une agression chimique oxydative ./. une oxydation des constituants de notre organisme, due à un excès de molécules particulièrement nocives que l’on appelle les radicaux libres et qui viennent de l’oxygène que nous respirons pour vivre. Cette oxydation dénature nos protéines, nos lipides, nos sucres et même notre ADN, et par là nos membranes cellulaires et nos cellules. (Dr D. Rueff.) <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/02/Le-stress-oxydatif#pnote-492-1" id="rev-pnote-492-1">1</a>]</sup></p></blockquote>
<p>Dans les infections comme la Borréliose de Lyme, l’organisme fragilisé, aux défenses immunitaires faibles, subit particulièrement les effets du stress oxydant. <br />
Beaucoup d’éléments peuvent créer ce stress chimique qui attaque notre corps. Aussi bien le tabagisme qu’un choc psychologique. Une inflammation sourde, comme dans le cas de la Borreliose, le génère. Dominique Rueff précise : <br /></p>
<blockquote><p>L’inflammation est un phénomène de défense physiologique contre les infections. Elle est nécessaire à la vie. Lorsqu’elle est prolongée du fait d’une cause inconnue, surtout non diagnostiquée, comme une infection chronique ancienne et symptomatique (infection froide), elle met en jeu nos défenses cellulaires et humorales créant une perturbation biologique génératrice de stress oxydant.</p></blockquote>
<p>Pour tout savoir sur le stress oxydant, visitez</p>
<ul>
<li>le site du Dr Brack, spécialiste de la question. <a href="http://www.stress-oxydatif.com/">Sress oxydatif.com</a></li>
<li>le site de <a href="http://www.filariane.org/publication-et-recherche.html" title="Association Ariane">l’association Ariane</a>, spécialisée dans l’approche biomédicale de l’autisme, et consultez ses documents en ligne : le schéma des "infections froides et pathologies chroniques" ou les Actes du congrès de novembre 2009.</li>
</ul>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/10/02/Le-stress-oxydatif#rev-pnote-492-1" id="pnote-492-1">1</a>] D. Rueff, <ins>Mieux que guérir, les bénéfices de la médecine intégrative"</ins>, Ed° Lyon, 2011. Se reporter à <a href="http://dr-rueff.com/">son site</a>.</p></div>