R B-L F cimt - Mot-clé - Conflits d intérêtsRÉSEAU sur la Borréliose de Lyme en France, ses Co-Infections et les Maladies vectorielles à Tiques
Construction collaborative d'une information critique contre le déni2024-03-29T08:18:12+01:00reseau borréliose franceurn:md5:5e68bbc0acfc5b075b8169b309849a9bDotclearQu'on leur coupe la tête! (La chasse aux médecins)urn:md5:0594e51603b5537fe14ad32356a04deaDimanche, juin 29 2014Dimanche, juin 29 2014Rédaction RBLFMÉDICALYMEAssurance maladieChronicitéConflits d intérêtsConseil de l OrdreControverseDéontologieHarcèlementMédecinsSécurité socialeTraitements <p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/LCarrollAlice/Alice_aux_Pays_des_Merveilles_La_Reine_Arthur_Rackham_3.png" title="La Reine, Arthur Rackham 1907, Alice's Adventures in Wonderland, L. Caroll, 1865"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/LCarrollAlice/.Alice_aux_Pays_des_Merveilles_La_Reine_Arthur_Rackham_3_m.jpg" alt="La Reine, Arthur Rackham 1907, Alice's Adventures in Wonderland, L. Caroll, 1865" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="La Reine, Arthur Rackham 1907, Alice's Adventures in Wonderland, L. Caroll, 1865" /></a></p>
<h2><em>Qu’on leur coupe la tête !</em> <br /></h2>
<p><strong>Ainsi ordonne, dans <ins>Alice au Pays des Merveilles</ins>, la Reine de Cœur furieuse en désignant à ses gardes les pauvres jardiniers fautifs.</strong><br />
<strong>Aujourd’hui, en France, d’autres pouvoirs poursuivent et accusent avec le même autoritarisme les médecins engagés dans le traitement d’une maladie dont la chronicité est non reconnue, la maladie de Lyme ou borréliose.</strong> <br /></p>
<p><ins>Les Aventures d’Alice au Pays des Merveilles</ins> est un roman de Lewis Caroll où violence et folie le disputent parfois au non-sens et à l’humour britannique. Dans ce passage les serviteurs repeignent en rouge des rosiers blancs afin que la Reine lors de sa visite puisse ne voir que des fleurs pavoisées à ses couleurs.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup> Déambulant dans son jardin labyrinthique elle ne souffre pas la moindre entorse à ses lois. Ne tolérant non plus aucune contradiction dans les jeux truqués dont elle est la seule gagnante, elle est l’image du déni. En cela elle nous paraît bien représentative du système de santé fermé et injuste qui domine la question de la borréliose et de sa chronicité. Néanmoins son monde n’est que château de cartes alors que ce que vivent les médecins harcelés est une réalité bien plus cruelle.<br />
<br />
On se souvient de l’affaire Tictox, début 2012, et de l’interdiction de fabriquer et vendre en France ce complexe d’HE offrant une alternative sérieuse aux médicaments allopathiques dont ne bénéficient pas les malades de borréliose...<br />
On se souvient de l’affaire Schaller qui l’a immédiatement suivie: ce laboratoire d’analyses médicales suspendu pour effectuer des sérologies spécifiques de dépistage de la maladie alors qu’aucun autre laboratoire ne les effectue...<br />
On se souvient que dès ces affaires, <strong>des médecins commencent à être inquiétés et dénoncés auprès de la police sanitaire du fait des soins qu’ils donnent à leurs patients chroniques;</strong> alors que ces traitements ou protocoles qu’ils dispensent révèlent déjà leurs succès sur des malades rejetés par la médecine officielle.<br />
<strong>Depuis, la chasse à l’homme continue et s’intensifie.</strong><br /></p>
<h3>La Chasse à l’homme-médecine</h3>
<p>Comme la Reine de Cœur, l’Assurance maladie coupe des têtes en veux-tu en voilà. Car elle ne permet pas d’aller contre ses règles inadaptées quand bien même la preuve est faite qu’elles portent atteinte aux personnes non soignées qu’elles enfoncent dans la chronicité. Le premier lanceur d’alerte, le pharmacien et herboriste Bernard Christophe le dit:</p>
<blockquote><p><strong>’’Les membres de l’IDSA ont été jugés et accusés aux USA pour conflits d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique et les caisses d’assurance maladie, falsification d’études et de documents scientifiques pour maintenir le déni de la borréliose chronique.</strong> Le Dr Waisbren qui en était membre a d’ailleurs démissionné…<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup></p></blockquote>
<p><strong>Immoral et tricheur, l’IDSA ne peut être la référence dont se prévalent les autorités sanitaires françaises.</strong> Le livre du Dr Waisbren, un fondateur de l’IDSA, a été un déclencheur pour les médecins en France en révélant la réalité de la persistance de la maladie et les fraudes entourant cette société d’infectiologie.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-3" id="rev-wiki-footnote-3">3</a>]</sup> <strong>Jusqu’à quand le Consensus émanant d’une telle association corrompue bloquant l’accès aux traitements nécessaires devra-t-il continuer à être la base de notre propre système national de Santé publique ?</strong> <br /><br /></p>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images/Ordonnance_relative_a_l__organisation_de_la_Securite_sociale_1_-_Archives_Nationales_-_19780555_art_9.jpg" title="Ordonnance du 4 octobre 1945 relative à l'organisation de la S"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images/.Ordonnance_relative_a_l__organisation_de_la_Securite_sociale_1_-_Archives_Nationales_-_19780555_art_9_s.jpg" alt="Ordonnance du 4 octobre 1945 relative à l'organisation de la S" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Ordonnance du 4 octobre 1945 relative à l'organisation de la S" /></a>En matière de responsabilité, l’Assurance Maladie est chargée du "contrôle des dépenses de santé" déléguant aux caisses en région (CRAM), la mission de « cette maîtrise médicalisée».<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-4" id="rev-wiki-footnote-4">4</a>]</sup> Chaque caisse par l’intermédiaire de ses médecins-conseils s’assure que les remboursements sont justifiés, relève fraudes et abus dans les prescriptions qui lui paraissent suspectes, comme par exemple un dépassement de délivrance d’antibiotiques ou de produits thérapeutiques interdits. Cependant, contrairement à la Reine de Cœur, Dame Sécu n’a pas besoin de lancer ses soldats sur les médecins pour leur demander des comptes; ses courtisans lui suffisent. <strong>C’est en effet sur délations de confrères, médecins mais aussi pharmaciens, que les praticiens soignant les borrélieux se voient interpellés…</strong> Car il n’y a pas de plaintes de patients...<br />
Qu’encourent-ils ? Remboursements à l’Assurance Maladie, interdiction temporaire du droit de donner des soins aux assurés sociaux, radiation du Conseil de l’Ordre, procès pour exercice illégal de la médecine, accusation de charlatanisme, fermeture de leur cabinet, interdiction définitive d’exercer.<br />
<br /></p>
<p>C’est pourtant conformément à leur Serment que ces hommes et femmes de l’art s’investissent. Confrontés à une difficulté diagnostique chez de nombreux patients présentant une symptomatologie multiple en rapport avec une borréliose chronique et les co-infections associées, ils font de leur mieux pour fournir à ceux qui souffrent le traitement le plus adapté et le plus efficace, malheureusement bridés par ces fameuses recommandations de Consensus caduques sans rapport avec la réalité de l’infection dormante et de sa persistance.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-5" id="rev-wiki-footnote-5">5</a>]</sup> Ces recommandations faisant de manière outrancière force de loi, s’inscrire en faux contre elles relève du défi que peu de praticiens se permettent en effet. La Reine Sécu les mets aux abois, comptable aveugle à l’évidence: selon elle des soins prolongés sont illégaux et coûteux. <br />
Or c’est tout le contraire comme le dit le Dr Martine Gardénal,<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-6" id="rev-wiki-footnote-6">6</a>]</sup> homéopathe aux prises avec cet organisme, poursuivie pour d’autres raisons, et accusée de charlatanisme:</p>
<blockquote><p><strong>En soignant bien mes malades, je fais faire des économies à la Sécurité Sociale !</strong><br />
<strong>Il est temps de revenir aux principes fondamentaux: cesser de harceler les médecins qui ont une pratique honnête, sans effets secondaires et efficace dans bien des domaines.</strong></p></blockquote>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/LCarrollAlice/Alice_aux_Pays_des_Merveilles_Les_jardiniers_A_Rackham.png" title="Les Jardiniers, Arthur Rackham 1907, Alice's Adventures in Wonderland, L. Caroll, 1865"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/LCarrollAlice/.Alice_aux_Pays_des_Merveilles_Les_jardiniers_A_Rackham_s.jpg" alt="Les Jardiniers, Arthur Rackham 1907, Alice's Adventures in Wonderland, L. Caroll, 1865" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Les Jardiniers, Arthur Rackham 1907, Alice's Adventures in Wonderland, L. Caroll, 1865" /></a>L’Assurance Maladie est-elle bien placée pour demander des comptes aux praticiens sur des dépenses minimes liées au traitement de la borréliose et de ses co-infections alors qu’elle est censée elle-même faire des économies suivant l’ONDAM (L’objectif national des dépenses d’assurance maladie) ? <br />
Où sont les vraies économies?<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-7" id="rev-wiki-footnote-7">7</a>]</sup> <br />
Dans des soins ciblés supportés par des médicaments génériques qui ne coûtent plus rien ?<br />
Ou dans les sommes astronomiques qui sont englouties lors de traitements anti-douleurs (fibromyalgie par exemple) ou contre la dépression ?<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-8" id="rev-wiki-footnote-8">8</a>]</sup> <br />
Et le Dr Gardénal d’ajouter :</p>
<blockquote><p><strong>(Il faut) Cesser de se référer en permanence aux "prescriptions non conformes aux données acquises de la science" (quelle science et quelles données acquises? avec soixante dix sept médicaments sous surveillance...).</strong> <br />
<strong>Quand on voit les nombreux scandales issus de la médecine, les donneurs de leçons feraient bien de reconsidérer la situation, être plus humbles, reconnaitre leurs erreurs et s’excuser auprès de ceux qui ont subis injustement leurs foudres. Ils devraient même réparer le tort causé.</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-9" id="rev-wiki-footnote-9">9</a>]</sup></p></blockquote>
<h3>Mais que fait la police?</h3>
<p> Qui sont les donneurs de leçons ? C’est forcément sur le même Serment, celui des principes de la déclaration d’Hippocrate, que le Conseil de l’Ordre s’est forgé en 1945. <br />
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/HippocraticOath.jpg" title="Serment d'Hippocrate"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/.HippocraticOath_s.jpg" alt="Serment d'Hippocrate" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Serment d'Hippocrate" /></a>Pourquoi alors les médecins pourchassés n’en appellent-ils pas à lui ? Une assemblée des pairs ne serait-elle pas le meilleur garde-fou contre la folie de la Reine ? Non, nulle aide à espérer par ici. Bien au contraire, bien que trop peu réactif et efficace suivant la Sécu et la Cour des Comptes<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-10" id="rev-wiki-footnote-10">10</a>]</sup> <strong>le Conseil de l’Ordre n’allège pas la pression; et, sur ce point précis de la chasse aux médecins qui traitent la borréliose chronique et ses co-infections, se fait son bras armé, au lieu d’aider ces mêmes médecins démunis à relever un défi médical qui les dépasse et concerne toute la profession. Nul secours à attendre de cette institution grippée qui a oublié tous ses principes</strong> qu’on peut lui renvoyer un à un :</p>
<ul>
<li><strong>l’intérêt des patients ?</strong></li>
<li><strong>une mission de service public ?</strong></li>
<li><strong>l’honneur et l’indépendance de la profession ?</strong></li>
<li><strong>fédérer l’ensemble des médecins quel que soit leur mode d’exercice ?</strong></li>
<li><strong>maintenir des principes de moralité, probité, compétence, dévouement?</strong></li>
<li><strong>respecter le code de déontologie ?</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-11" id="rev-wiki-footnote-11">11</a>]</sup></li>
<li><strong> garantir la qualité des soins ?</strong></li>
<li><strong>œuvrer pour préserver la qualité de la relation médecin-patient ?</strong></li>
</ul>
<p><strong>Et la Cour des Comptes dans son rapport de 2012 fait plus qu’épingler cet Ordre, elle l’accuse... de trop de laxisme globalement.</strong></p>
<blockquote><p>L’ordre national des médecins est composé d’instances élues par les médecins qui sont obligatoirement inscrits auprès de lui pour pouvoir exercer. Créé dans sa forme actuelle par une ordonnance du 24 septembre 1945, il a été dès l’origine qualifié par un arrêt du Conseil d’État d’organisme privé chargé d’une mission de service public dans l’intérêt des patients et de la santé publique. Il veille en effet, selon les termes de l’article L.4121-2 du code de la santé publique, «au maintien des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement indispensables à l’exercice de la profession de médecins » et assure « la défense de l’honneur et de l’indépendance de la profession médicale ».<br />
Son rôle dans l’organisation des soins et dans le respect de la déontologie médicale est ainsi majeur. C’est en particulier à ces missions que la Cour s’est intéressée en 2011, à l’occasion d’un contrôle plus général sur les comptes et la gestion du conseil national de l’ordre.<br />
L’enquête menée par la Cour fait apparaître son inégale contribution à l’organisation du système de soins (I) et la portée très limitée du contrôle du respect de la déontologie médicale qu’il exerce (II).</p></blockquote>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/LCarrollAlice/Alice_au_Pays_des_Merveilles_Les_jardiniers_J_Tenniel.png" title="Alice_au_Pays_des_Merveilles_Les_jardiniers_J_Tenniel.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/LCarrollAlice/.Alice_au_Pays_des_Merveilles_Les_jardiniers_J_Tenniel_s.jpg" alt="Alice_au_Pays_des_Merveilles_Les_jardiniers_J_Tenniel.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Cela fait terriblement désOrdre... <br />
L’Ordre des médecins en s’appuyant sur le code de déontologie est censé contrôler la profession (examen des contrats, des relations des médecins avec l’industrie) et ne le fait pas; est censé défendre les intérêts des patients, être la référence, et depuis 2009 veiller à la prise en compte des droits des malades, à la nécessité de les informer et préciser la fonction de conseil du médecin. Le code est censé également suivre "les évolutions scientifiques et techniques, l’émergence de nouvelles pratiques professionnelles..." On en est loin.<br />
<strong>Comme le remarque la Cour des Comptes: ce qui doit fonder la légitimité de cette instance n’est pas appliqué.</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-12" id="rev-wiki-footnote-12">12</a>]</sup><br />
Elle lui recommande en conclusion de s’organiser <em>de façon plus professionnelle pour remplir ses missions</em>, de faire <em>preuve d’une rigueur nettement plus exigeante et d’une vigilance sans faille en matière d’éthique, de déontologie et de conflits d’intérêt.</em></p>
<h2>Quelle résistance opposer à une telle Bastille ?<br /></h2>
<h4>Mieux vaut-il guérir empiriquement que mourir scientifiquement ? <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-13" id="rev-wiki-footnote-13">13</a>]</sup><br /></h4>
<p>Canons et baïonnettes ne sont plus de mise pour prendre ce château-fort qu’est le système de Santé, bastion gardé par tous les organismes et services qui s’en partagent les prébendes (car il doit bien y avoir quelque <a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images/Bastille_Project_Gutenberg.jpg" title="Bastille Project Gutenberg (Wikipedia)"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images/.Bastille_Project_Gutenberg_s.jpg" alt="Bastille Project Gutenberg (Wikipedia)" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Bastille Project Gutenberg (Wikipedia" />)</a> intérêt dont les assurés sociaux toujours plus ponctionnés n’ont pas idée), un système bien moins public que jamais, livré de plus en plus à des enjeux de pouvoirs, d’argent des laboratoires, enjeux peu compréhensibles au commun des mortels, surtout quand ces mortels sont des malades. Bastille d’un autre temps mais bloc inexpugnable; aucune raison même scientifique, ne semble avoir prise sur les esprits mauvais qui la gouvernent.<br /></p>
<p><strong>Les médecins accusés aujourd’hui, menacés, pourchassés partout en France sans qu’ils soient si nombreux qu’ils en deviendraient publiquement trop visibles, par qui le sont-ils vraiment ?</strong> <br />
Par des administratifs zélés de la Dame Sécu, ou ceux des caisses d’Assurance Maladie, qui voudraient faire croire à leur volonté d’une maîtrise réfléchie des dépenses de santé ? <br />
Par des chambres disciplinaires et conseillers de l’Ordre sans éthique, départementaux comme nationaux, qui chercheraient à montrer leur efficacité par une traque abusive ? <br />
Par des "spécialistes" <em>es</em> <em>Borrelia</em> ayant intérêt à ce que la borréliose reste camouflée et ne se soigne pas ?<br />
Par de gros bonnets de l’industrie pharmaceutique via quelques experts véreux, voulant contenir les preuves de leur ingérence financière et politique à un plus haut niveau ? <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-14" id="rev-wiki-footnote-14">14</a>]</sup><br />
Par de vrais compérages occultes œuvrant sans états d’âme dans l’ombre pour garder pouvoirs, carrières, fortunes ?</p>
<h3>A votre Santé!</h3>
<p><strong>Les constats, les arguments, les résultats partout dans le monde sur les dépistages, diagnostics et traitements plus efficaces que ceux qui sont imposés, n’ont pas l’heur de plaire.</strong> Tirer la sonnette d’alarme ne résonne pas dans les murs sourds et aveugles de cet édifice. Les malades sont sans force et se battent comme ils peuvent: ils n’ont de toutes façons souvent plus rien à perdre. Les médecins sont sans pouvoir et se défendent sans soutien car ils ont encore peur de perdre.<br /></p>
<p>Suivant le magazine <strong>Ouvertures</strong>:</p>
<blockquote><p>Cela pose le problème d’une justice médicale à part, contre les avis de laquelle les possibilités de recours sont inexistantes, le Conseil de l’Ordre étant juge et partie. Et la justice civile se reposant les yeux fermés sur cette instance censée décréter infailliblement le bien médical et la vérité scientifique.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-15" id="rev-wiki-footnote-15">15</a>]</sup></p></blockquote>
<p>Or cette vérité immuable est basée sur une médecine de spécialités comme nous l’explique, lors des Journées internationales sur les maladies vectorielles à tiques, à Strasbourg<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-16" id="rev-wiki-footnote-16">16</a>]</sup>, un médecin engagé dans le traitement de la borréliose :</p>
<blockquote><p>Elle ne peut entendre la complexité de pathologies multifactorielles qui demandent une pratique et une pensée intégratives.
Car nous sommes formés en prescripteur d’ordonnances, en saucissonnant les maladies, en réponse à des patients qui ont grandi eux-mêmes dans une idée de la pathologie unique...
C’est un véritable verrou posé sur des paradigmes anciens.</p></blockquote>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/LCarrollAlice/.Alice_aux_Pays_des_Merveilles_Noyade_J_Tenniel_s.jpg" alt="Alice_aux_Pays_des_Merveilles_Noyade_J_Tenniel.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Double blocage en fait, celui de recommandations trompeuses sur la maladie de Lyme, et celui d’un modèle de médecine qui en vérité ne tient plus. Comme le dit le Dr Gardénal, <em>La santé et la formation du corps médical doit être indépendante des laboratoires et le corps médical ne doit pas être « aux ordres ».</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-17" id="rev-wiki-footnote-17">17</a>]</sup> <strong>Pour les praticiens poursuivis il s’avère essentiel et urgent de ne plus travailler les mains liées par l’imposture du Consensus. De fait, la non-assistance à personnes en danger, dénoncée par Bernard Christophe, est une réalité.</strong> <br /></p>
<p><strong>A quand le regroupement des thérapeutes français autour de l’ILADS</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-18" id="rev-wiki-footnote-18">18</a>]</sup> <strong>dans une association à l’image de la DBG allemande</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#wiki-footnote-19" id="rev-wiki-footnote-19">19</a>]</sup> <strong>qui pourra avec force opposer une seule voix médicale à ces poursuites et ces défenses d’un autre temps ?</strong><br /></p>
<p>Pour l’instant le seul le levier est celui de la parole. Il est urgent de dévoiler la situation, d’en parler autour de soi, pour faire prendre conscience au plus grand nombre de la situation inadmissible qui se vit aujourd’hui en France, dans tous les domaines de la vie publique, économique, sociale, politique..., une situation gravement préjudiciable d’abord aux malades, et évidemment à leurs médecins, mais aussi à tous les citoyens, aux institutions de santé et à la Médecine elle-même dont le fonctionnement et les pratiques apparaissent de plus en plus obsolètes et anachroniques.<br /></p>
<p><strong>Quand ces jardiniers, en charge du jardin si précieux des arts médicaux, pourront-ils être autre chose que des cartes de jeu et relever la tête sans crainte d’être abattus ?</strong><br />
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/LCarrollAlice/Alice_aux_Pays_des_Merveilles_Sous_les_cartes_Arthur_Rackham.jpg" title="Sous les cartes, Arthur Rackham 1907, Alice's Adventures in Wonderland, L. Caroll, 1865"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/LCarrollAlice/.Alice_aux_Pays_des_Merveilles_Sous_les_cartes_Arthur_Rackham_s.jpg" alt="Sous les cartes, Arthur Rackham 1907, Alice's Adventures in Wonderland, L. Caroll, 1865" style="display:block; margin:0 auto;" title="Sous les cartes, Arthur Rackham 1907, Alice's Adventures in Wonderland, L. Caroll, 1865" /></a></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] On pourrait aller plus loin dans la comparaison, en pensant à l’IDSA et l’ILADS. La note de l’édition de référence indique ici une <em>allusion à la « Guerre des deux roses », épisode de l’histoire anglaise qui opposa les York – armoiries avec une rose blanche – aux Lancaster – armoiries avec une rose rouge – au XVème siècle.</em> Concernant Lyme et sa chronicité non acceptée, le Dr Waisbren racontait l’histoire de <ins>L’empereur nu</ins> (d’après <ins>Les Habits neufs de l’empereur</ins> (Kejserens nye Klæder en danois), conte d’Hans Christian Andersen), où l’empereur se voit vêtu d’or dans les yeux trompeurs des courtisans et nu dans ceux d’un innocent enfant.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] Commentaire de Bernard Christophe sur le blog <a href="http://lymelight.blog.lemonde.fr/a-propos-de-lauteur-de-ce-blog/">"Des tiques et des hommes"</a>, posté le 17 mai 2013. L’herboriste a d’ailleurs déposé une plainte fin 2011 auprès du procureur de la République pour "non assistance à personnes en danger". <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2014/03/15/B.-Christophe%3A-le-lanceur-d-alerte-indign%C3%A9">Lire son plaidoyer</a>. On se référera aussi au Rapport de l’Association américaine Lyme Disease: <a href="http://www.lymediseaseassociation.org/images/pdf/ConflictReport.pdf">"Conflicts of Interest in Lyme Disease:Laboratory Testing, Vaccination, and Treatment Guidelines"</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-3" id="wiki-footnote-3">3</a>] Le livre paru en janvier 2012 a fait l’objet d’un article dans le RBLF: <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/01/23/Un-membre-de-l-IDSA-d%C3%A9fend-la-chronicit%C3%A9-du-Lyme">Un membre fondateur de l’IDSA défend la chronicité du Lyme</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-4" id="wiki-footnote-4">4</a>] Portail du service public de Sécurité Sociale. <a href="http://www.securite-sociale.fr/L-organisation-de-la-Securite-sociale?type=part">"Organisation de la Sécurité sociale"</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-5" id="wiki-footnote-5">5</a>] Dictées en la matière par la <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme">Conférence de Consensus de 2006</a> sur la Borréliose de Lyme, dite « Conférence du déni ». </p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-6" id="wiki-footnote-6">6</a>] Le Dr Martine Gardénal est médecin consultant à l’Insep (Institut national des sports et de l’éducation physique), présidente de la Société des médecins homéopathes spécialistes, vice-présidente de la Société française d’homéopathie, secrétaire de l’Académie internationale de médecine homéopathique, professeur d’homéopathie à l’ISH (Institut homéopathique scientifique). Elle est aussi l’auteur de : Homéopathie, soins et conseils, aux éditions Guy Trédaniel, Guide pratique homéopathie et sports, éditions Claude Geiss (épuisé). Par ailleurs, le Dr Gardénal est présidente de la CEPS (Confédération européenne pour la préservation de la santé) qui a vu le jour à Strasbourg, confédération ayant pour mission de regrouper, en Europe, les associations de professionnels de santé et les usagers afin de défendre leur droit à utiliser les ressources de toutes les médecines. Elle s’exprime <a href="http://www.coordiap.com/press2963-caplc-martine-gardenal.htm">sur son procès</a> en 2011. Dans ce cas elle parle de médecine alternative.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-7" id="wiki-footnote-7">7</a>] <em>L’Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie (ONDAM) est le montant prévisionnel établi annuellement pour les dépenses de l’assurance maladie en France. Il est un outil de régularisation des dépenses de l’assurance maladie. Depuis 1997, l’ONDAM est voté par le Parlement pour l’année à venir, dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale.</em> Source: <a href="http://www.economie.gouv.fr/rapport-igas-igf-propositions-pour-maitriser-l-ondam-2013-2017">rapport igas-igf</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-8" id="wiki-footnote-8">8</a>] Rapport de la Cour des Comptes <a href="http://www.ccomptes.fr">Sécurité Sociale 2012</a>. La Cour des comptes publie chaque année un communiqué concernant les dépenses de la Sécurité sociale assorti de recommandations pour une meilleure gestion. Elle recommande une limitation des dépenses pour faire d’importantes économies. Elle préconise donc la diminution de l’Objectif National de Dépenses d’Assurance Maladie (ONDAM) pour que le retour à l’équilibre soit mis en place vers 2017. Le gouvernement en 2012 a rehaussé cette limitation et par conséquent, le retour à l’équilibre ne peut être mis en place qu’en 2019. La Cour des comptes propose des solutions pratiques: supprimer la prise en charge des cotisations sociales des médecins par une limitation des dépassements d’honoraires; accentuer la lutte contre les fraudes au niveau des arrêts maladie; limiter et justifier les transports sanitaires des patients.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-9" id="wiki-footnote-9">9</a>] Lire le communiqué de février 2011 du Dr Martine Gardénal sur le site de <a href="http://www.amessi.org/Les-medecins-homeopathes-sont-ils-des-charlatans#communique_du_docteur_gardenal">Amessi</a>, Article: "Les médecins homéopathes sont-ils des charlatans?</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-10" id="wiki-footnote-10">10</a>] Source Cour des Comptes: <a href="http://www.ccomptes.fr/content/download/48304/1346455/version/1/file/rapport_securite_sociale_2012_role_ordre_national_medecins_respect_deontologie_medicale.pdf">Rapport Sécurité Sociale 2012</a>. Document à visionner en pdf.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-11" id="wiki-footnote-11">11</a>] Conseil national des médecins, <a href="http://www.conseil-national.medecin.fr/sites/default/files/codedeont.pdf">code de déontologie</a>. Document pdf.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-12" id="wiki-footnote-12">12</a>] Rapport de la Cours des Comptes:Rôle de l’Ordre national des médecins: <a href="http://www.ccomptes.fr/content/download/48304/1346455/version/1/file/rapport_securite_sociale_2012_role_ordre_national_medecins_respect_deontologie_medicale.pdf">"Respect déontologie médicale"</a> </p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-13" id="wiki-footnote-13">13</a>] Le Dr Gardénal concluait son communiqué :<em>Contrairement à ce que recommande le conseil de l’Ordre, je préfère dire "il vaut mieux guérir empiriquement que mourir scientifiquement".</em> Amessi, lien cité.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-14" id="wiki-footnote-14">14</a>] Comme aux USA. Cf. le rapport de Lyme Disease Association. Lien cité.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-15" id="wiki-footnote-15">15</a>] "Les médecins homéopathes sont-ils des charlatans". <a href="http://www.ouvertures.net/les-medecins-homeopathes-sont-ils-des-charlatans/#sthash.VLAuvzV7.dpuf"><strong>Ouvertures</strong>25/02/11</a>. A noter que l’année 2011 avait été décrétée <strong>"Année des patients et de leurs droits"</strong> par le gouvernement. Cf. Ministère de la Santé, Espace <a href="http://www.sante.gouv.fr/espace-droits-des-usagers,1095.html">"droits des usagers"</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-16" id="wiki-footnote-16">16</a>] Lire l’article de présentation des JID’IMVT organisées par Lyme sans Frontières <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2014/05/20/JIMD-IMVT-%C3%A0-Strasbourg%3A-forcer-la-porte%21">"Forcer la porte"</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-17" id="wiki-footnote-17">17</a>] Dr Gardénal, février 2011, Communiqué in Amessi, lien cité.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-18" id="wiki-footnote-18">18</a>] <a href="http://www.ilads.org/">ILADS</a>.International Lyme and Associated Diseases Society. Société s’élevant contre l’IDSA.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29#rev-wiki-footnote-19" id="wiki-footnote-19">19</a>] <a href="http://www.borreliose-gesellschaft.de/">Deutsche Borréliose Gesellschaft</a>. Société scientifique allemande travaillant à la recherche des traitements et à la reconnaissance de la maladie.</p></div>
Une émission de la RTBF orientée et injurieuseurn:md5:b70e84f91e0794d204d8ef0ecd85ce5dDimanche, avril 27 2014Dimanche, avril 27 2014Rédaction RBLFMEDIASConflits d intérêtsEnquêtesInfectiologuesJournalistesPouvoirsReportageSanté publiqueVidéo <h3><strong>UNE FOIS DE PLUS DES MALADES ACCUSÉS MIS À L’INDEX; DES THÈSES DÉPASSÉES DE PARTISANS DU DÉNI PORTÉES AUX NUES; DES INTERVIEWERS INCOMPÉTENTS ET CYNIQUES ACCRÉDITANT DES PROPOS DIFFAMATOIRES. TROP C’EST TROP !</strong> <br /></h3>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/QuestionsalaUne_RTBF/.RTBF_9_AVRIL_s.jpg" alt="RTBF_9_AVRIL.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Que <strong>l’émission «Questions à la Une» programmée le 9 avril sur la RTBF</strong> n’ait rien appris de nouveau aux téléspectateurs attirés par le titre <ins><strong>La Maladie de Lyme: une épidémie?</strong></ins> n’est pas un scoop. Ils sont habitués à la paresse de nombreux journalistes qui se contentent d’aborder un sujet sans l’approfondir.<br />
<strong>Mais ce qui est très préoccupant et très grave, c’est la violence des attaques envoyées par les médecins belges</strong> pour disqualifier ceux qui ne pensent pas comme eux, malades et associations, alors que leur responsabilité sociale et leur <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/QuestionsalaUne_RTBF/Insert_Detournement_RTBF.jpg" alt="Insert_Detournement_RTBF.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />devoir moral et professionnel est de chercher les causes de leurs souffrances, de leur procurer des traitements curatifs et de les soulager au mieux. <br />
<strong>Que des médecins s’autorisent (et soient autorisés) à déborder sans retenue en propos diffamatoires sur les malades dans une émission publique de télévision n’est pas admissible.</strong><br />
Pas plus que la prise de position des réalisateur et producteur TV de "Questions à la Une" dans le différend opposant les parties, dont il faut rappeler qu’il est avant tout scientifique et médical, et qui se livrent à <strong>une manipulation intellectuelle indigne du journalisme.</strong> <br />
<strong>C’est la responsabilité d’une chaîne nationale, la RTBF, qui permet mensonges et calomnie.</strong><br /></p>
<h2>◊ Anathème contre les malades : les mots de trop<br /></h2>
<h4>*<strong><ins>Un mélange tendancieux</ins></strong><br /></h4>
<p>Très rapidement nous avons été dérangés par ce reportage incohérent: selon le propos, le sens était parfois limpide et objectif, parfois confus et tendancieux. Dissonances, images et plans désaccordés, choix discordant des questions. Pourquoi ce double jeu ? Le doute s’insinue à bon droit lorsque l’on découvre au générique que l’enquête de terrain initiale a été <ins>adaptée</ins> pour la télé belge.<br />
Jusqu’à quel point le sujet «La Maladie de Lyme: une épidémie?» a-t-il été pensé et écrit ? Quel objectif poursuivaient ces journalistes et notamment le responsable Bruno Clément ? Ayant eu connaissance du travail d’investigation (très sérieux) de la réalisatrice Chantal Perrin (dont on sait aujourd’hui qu’il a été honteusement dénaturé),<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#pnote-717-1" id="rev-pnote-717-1">1</a>]</sup> on s’interroge sur les visées de ce monsieur. Et quelles sortes de rapports la télé publique peut-elle entretenir avec les autorités de Santé de son pays pour promouvoir ce discours ?<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#pnote-717-2" id="rev-pnote-717-2">2</a>]</sup> Quoi qu’il en soit, le résultat est scandaleux.<br /></p>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/QuestionsalaUne_RTBF/Emission_Q__a_la_Une.png" title="Emission_Q__a_la_Une.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/QuestionsalaUne_RTBF/.Emission_Q__a_la_Une_s.jpg" alt="Emission_Q__a_la_Une.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Le chapeau de l’émission de la RTBF fait d’ailleurs d’emblée fortement douter du sérieux de l’entreprise : "poil à gratter", "pied dans la porte"...? Qu’un sujet aussi complexe et difficile ait été abordé légèrement, et par le petit bout de la lorgnette médiatique rêvant scandale et audimat, laisse perplexe et en dit long sur la société du spectacle. <strong>Les réalisateurs en ont-ils été conscients ou pas, sont-ils incapables de réflexion ou délibérément responsables ? Ont-ils réellement un instant cherché à comprendre ce dont il s’agissait ? Combien de temps ont-ils passé à leur sujet, visiblement survolé et traité avec inconséquence et amateurisme ?</strong><br /></p>
<p>Pour accréditer leur reportage "poil à gratter", les responsables de l’émission « Questions à la Une » prennent pour argent comptant les paroles des <em>spécialistes belges</em> qu’ils sont allés chercher et se font l’écho, sans recul, de leurs assertions et accusations: .<strong>’’..des traitements longs</strong> {antibiotiques} <strong>qualifiés de dangereux... portés par des activistes’’</strong> (sic). Car c’est, sans réserve aucune, le mot repris de la bouche même de ce Chef de clinique interniste de Liège, le Pr Philippe Léonard, spécialiste inconnu de la borréliose <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#pnote-717-3" id="rev-pnote-717-3">3</a>]</sup>, lâchant catégorique: <strong><em>…il existe une communauté révisionniste animée par beaucoup d’activistes qui sont très actifs sur internet</em></strong> (sic).<br /></p>
<h4>*<strong><ins>De la diffamation !</ins></strong><br /></h4>
<p><strong><em>Communauté révisionniste</em></strong>..., des <strong><em>activistes</em></strong>...? <br />
Mais de quoi et de qui parle-t-on ? Se rend-on compte de la portée de telles accusations ? Les mots de ce monsieur Léonard relèvent de la diffamation. Qui est le négateur ici ? Qui nie la réalité ? <strong>Retourner l’accusation de déni contre des experts alors que ce sont ces médecins là qui luttent contre le déni est indigne d’un scientifique.</strong> Calomnier ainsi des malades, les professeurs qui s’en occupent, les chercheurs qui travaillent autour d’eux, parler ainsi sans conscience est méprisable et passible de poursuites pénales. Cet individu détiendra longtemps la palme de l’arrogance, de l’incompétence et de la suffisance bornées, du mépris des malades et de leur calvaire. <strong>Mais ces mots de trop l’accusent définitivement.</strong><br /></p>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Controverse/AntiScience_Auwaeter_Lancet2011.png" title="AntiScience_Auwaeter_Lancet2011.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Controverse/.AntiScience_Auwaeter_Lancet2011_s.jpg" alt="AntiScience_Auwaeter_Lancet2011.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Depuis des années les borrélieux américains, après les sidaïques, ont été accusés d’être des militants (c’est le mot anglais : <em>activist</em>), détournant leur juste demande de reconnaissance en une agitation dérangeant l’ordre public et médical. De la même façon les spécialistes qui divergent de la doctrine officielle sont-ils traités de charlatans. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#pnote-717-4" id="rev-pnote-717-4">4</a>]</sup> Mais l’emploi français d’« activistes » est autrement grave avec son indéniable connotation d’extrémisme. <br /></p>
<p>« Communauté révisionniste », « activistes »… Comment un « médecin » ose-t-il proférer de telles insanités à l’encontre des malades ? Accuser les plus faibles ? De surcroît à la télévision publique et à une heure de grande écoute ? Réellement, peut-on se prévaloir d’Hippocrate ? <br />
De tragique mémoire il y a bien eu des individus affublés du titre de «médecins». Nous avons vu aussi le sinistre Dr Hünerfeld faire passer son discours ignorant pour de la haute médecine et recevoir le prix du meilleur reportage scientifique allemand en 2012, doté de plus financièrement ! <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#pnote-717-5" id="rev-pnote-717-5">5</a>]</sup>. Minimisera-t-on de tels propos ? <strong>Dans une société où la désinvolture devient une vertu peut-on attendre excuses, réparations, justice ?</strong> <br /></p>
<p><ins>- Activisme</ins>: <em>Mouvement des Flamingants partisans de l’action en faveur de la langue flamande qui soutenaient l’occupation allemande en 1916-1918. Doctrine qui préconise l’action violente en politique</em> (Petit Robert).<br /></p>
<p><ins>- Activiste</ins>: <em>Partisan de l’action directe; propagandiste d’un mouvement politique ou syndical; extrémiste, notamment en parlant des membres d’organisations d’extrême droite</em> (cnrtl). En anglais, <em>Activist</em> est le terme qui désigne le militant (syndical, politique). Dans les "années Sida" on parle d<em>’activists</em> pour montrer du doigt ceux qui font des actions d’éclat pour rendre visibles leur désarroi, leurs souffrances, le déni de leur maladie ou le cantonnement erroné à l’homosexualité. Mais l’émission de la RTBF interroge des locuteurs francophones connaissant parfaitement le sens des mots français. Ce détournement n’est pas anodin (ndlr). <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#pnote-717-6" id="rev-pnote-717-6">6</a>]</sup> D’ailleurs, paradoxalement, accuser aujourd’hui les borrélieux d’activistes (façon américaine), c’est les rapprocher d’une cause juste: la défense des droits des malades.<br /></p>
<p><ins>- Révisionnisme</ins>: (1985) <em>Position idéologique tendant à minimiser le génocide des juifs par les nazis, notamment en niant l’existence des chambres à gaz dans les camps d’extermination. Voir négationnisme</em> (Petit Robert). Ceux qui refusent la chronicité renvoient de manière inique l’accusation de révisionnisme à ceux qui luttent contre son déni (ndlr).<br /></p>
<h2>◊ Une construction vicieuse<br /></h2>
<p><strong>Les journalistes de "Questions à la Une" ont diffusé un travail non maîtrisé.</strong> Désireux de se parer d’une auréole d’objectivité, ils ont réussi à faire un anti-reportage. <strong>Grâce à leurs commentaires orientés, les champions de l’info "poil à gratter" ont contribué à la confusion et à l’erreur plutôt qu’à une information objective des téléspectateurs.</strong><br /></p>
<h4>*<ins><strong>L’impossible débat</strong></ins><br /></h4>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/QuestionsalaUne_RTBF/.Congres_Lyme_s.jpg" alt="Congres Lyme" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Congres Lyme" />Ainsi, dans ce reportage, entre enquêtes de terrain, témoignages et prises de positions médicales et/ou administratives, <strong>les oppositions de points de vue ont-elles été disposées de façon à ce que la cause qu’ils souhaitent enfoncer ne soit pas discutée.</strong> Pour faire pencher la balance dans le sens de la pensée officielle (le déni de l’existence de la Maladie de Lyme chronique), plusieurs procédés sont utilisés. <br /></p>
<ul>
<li><ins>La présentation anodine :’"En Belgique, <strong>tous les spécialistes</strong></ins> que nous avons rencontrés critiquent très sévèrement..." tend à faire accroire que les médecins belges qui s’expriment sont des spécialistes reconnus de la maladie: il n’en est rien; <br /></li>
</ul>
<ul>
<li><ins>L’émission évacue totalement la confrontation des points de vue opposés.</ins> Les discours sont juxtaposés. D’un côté les explications des spécialistes proches de l’ILADS et de l’autre les prises de positions non discutables des personnalités locales suivant mot à mot le discours de l’IDSA. Pas de dialogue possible.<br /></li>
</ul>
<ul>
<li>Dans cette juxtaposition facile, l’interviewer laisse une grande place aux témoignages qui parlent en faveur d’une borréliose chronique <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/QuestionsalaUne_RTBF/.Labo_analyses_biologiques_s.jpg" alt="Labo analyses biologiques" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Labo analyses biologiques" />et d’une épidémie, pour mieux en <ins>éradiquer l’idée avec quelques phrases péremptoires</ins> dont Mme Quoilin se fait une spécialité. Les propos pondérés et clairs des vrais spécialistes sont encadrés par des affirmations sèches et définitives (erronées de surcroît) de la chef Infectiologue officielle, membre du réseau international Pasteur, responsable du blocage des diagnostics par l’Elisa test. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#pnote-717-7" id="rev-pnote-717-7">7</a>]</sup><br /></li>
</ul>
<ul>
<li><ins>La salve abjecte contre les "activistes" et la "communauté révisionniste" est jetée du haut de la médecine officielle hospitalière</ins> et achève de porter le discrédit sur les malades et les leurs. Les téléspectateurs ont l’impression que l’idée, portée par ces gens apparemment sympathiques et relativement nombreux, est certainement fausse, puisqu’ils sont si peu recommandables que des autorités médicales de leur pays les assimilent à des groupes politiques dangereux.<br /></li>
</ul>
<p><strong>Là se trouve la manipulation qui interrompt toute explication intelligente par des formules cassantes que le journaliste jamais ne relève ou ne vérifie. Un peu comme quand on laisse parler quelqu’un et qu’on conclut par : "C’est n’importe quoi".</strong><br /></p>
<h4>*<ins><strong>Brouillage d’informations</strong></ins><br /></h4>
<p>Les journalistes de "Questions à la Une" sont arrivés à brouiller les informations recueillies tant auprès des malades que des experts de terrain compétents: la chercheuse Valérie Obsomer, spécialiste de la biologie des tiques <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#pnote-717-8" id="rev-pnote-717-8">8</a>]</sup>; le grand spécialiste américain, directeur de l’important centre de traitement de la borréliose à New-York, le Docteur Horowitz <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#pnote-717-9" id="rev-pnote-717-9">9</a>]</sup>; le Président de la Haute autorité française de Santé Publique, responsable infectiologue de l’Hôpital de Garches, le Professeur Perronne.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#pnote-717-10" id="rev-pnote-717-10">10</a>]</sup><br />
<br /></p>
<ul>
<li><ins><strong>Manipulation en minimisant les risques encourus</strong></ins> <a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_RBLF/Belgique_Tiques_c_Geotheque.png" title="Fond de carte de http://geotheque.org/"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_RBLF/.Belgique_Tiques_c_Geotheque_s.jpg" alt="Fond de carte de http://geotheque.org/" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Fond de carte de http://geotheque.org/" /></a>par chacun et en étouffant les menaces réelles d’épidémie, en décrédibilisant les malades, leurs associations, les médecins, soignants, et thérapeutes qui les aident. Le journaliste et les autorités de santé belge ont retourné les propositions : lorsque le Dr Horowitz souligne la mondialisation de la maladie<strong> le commentaire dénonce cette <em>analyse très menaçante désapprouvée par les autorités de santé</em> (belges). Ce n’est plus la maladie qui est menaçante mais son affirmation par un médecin expérimenté !</strong> <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/QuestionsalaUne_RTBF/.Obsomer_Collecte_tiques_s.jpg" alt="Obsomer Collecte tiques" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Obsomer Collecte tiques" />De même toutes les analyses pertinentes comme les études de la chercheuse de l’UCL Valérie Obsomer deviennent quantité négligeables, dérangeant l’état des lieux officiel belge, <strong>remettant en cause les dites autorités qui non seulement faillissent à leur devoir de prévention, mais bloquent sciemment toute avancée scientifique et médicale sur le problème.</strong> Qui met le "pied dans la porte" ?<br /></li>
</ul>
<ul>
<li><ins><strong>Confusion en ne distinguant pas les médecins interviewés</strong></ins>; en parlant de <em>la grande majorité des spécialistes de Lyme</em>, et de <em><ins>tous</ins> les spécialistes belges</em>; en évacuant leur appartenance à la doctrine dominante de l’IDSA et à son déni de la maladie pour des raisons externes à celle-ci (jeux de pouvoirs, lobbying, conflits d’intérêts entre autres), l’émission démontre immédiatement l’ignorance abyssale du réalisateur. <strong>L’argument de l’autorité est utilisé comme une évidence.</strong> Le docteur Quoilin, membre infectiologue de Pasteur international, confirme la valeur des tests diagnostics de... Pasteur (Elisa-Bio-Mérieux) reconnus pourtant comme non fiables, en cite des chiffres de dépistages quasi parfaits. Ses propos sans corrections ni questionnements de la part de l’interviewer ne font que renforcer le flou de cette position. <br /></li>
</ul>
<ul>
<li><ins><strong>Erreur grossière en accréditant les thèses officielles</strong></ins> et en les faisant passer pour exactes sans vérifier leurs sources. Quand le Pr. Massip balaie l’idée même de chronicité possible d’un revers de main c’est sans l’ombre d’une argumentation médicale: <em>On ne peut pas aujourd’hui accepter que la maladie de Lyme soit considérée comme une maladie chronique...</em> et avec une moue condescendante il ajoute: <em>...il peut y avoir quelques séquelles... probablement... articulaires voire neurologiques... c’est possible</em> (air dubitatif)<em>… au bout d’un certain temps... le microbe est mort... et c’est fini!... par contre le microbe a pu faire quelques dégâts... et ces dégâts peuvent peut-être donner quelques séquelles... voilà en tous cas.. ma façon de voir les choses</em>. «Quelques», "quelques", "quelques"... situe l’indifférence de ce contempteur du déni aux souffrances multiformes et incessantes des malades, mais surtout démontre une ignorance étonnante de la littérature scientifique sérieuse.<br /></li>
</ul>
<ul>
<li><ins><strong>Confusion de la borréliose au stade précoce et au stade avancé.</strong></ins> Se basant sur la maladie dans sa première manifestation <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/QuestionsalaUne_RTBF/.Erytheme_migrant_s.jpg" alt="Erytheme migrant" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Erytheme migrant" />et de sa guérison possible, le journaliste extrapole sur la facilité du diagnostic où il suit le Dr Quoilin : <em>...inutile de sombrer dans la psychose ; les probabilités de se faire infecter sont basses….la majorité des patients développent un érythème…</em>.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#pnote-717-11" id="rev-pnote-717-11">11</a>]</sup> De même extrapole-t-il sur la simplicité du traitement en général. Il laisse dans le non-dit les cas pour lesquels la piqûre n’est pas récente, pas connue et pas reconnue, la maladie telle qu’elle se présente au bout de plusieurs mois et années lorsqu’elle est finalement dépistée. <strong>Est ainsi laissé également de côté le fait qu’un grand nombre de malades ignorent l’existence même de la maladie, des tiques et de leur dangerosité; le fait que les médecins généralistes sont maintenus dans l’ignorance de la gravité de cette pathologie et de son évolution par les services de santé qui devraient les former.</strong></li>
</ul>
<h2>◊ Résultat : minimiser les dangers, décrédibiliser malades et praticiens !<br /></h2>
<p><br />
Quel est alors l’objectif réel des réalisateurs d’un tel reportage malmené, mal monté ?<br />
Juxtaposant séquences informatives sérieuses avec des commentaires et prises de positions tendancieuses, nous l’avons dit, cette émission, digne de collégiens repiquant ici et là sur internet des informations sans réflexion, puis copiant-collant le <strong>patchwork</strong> au hasard (mais à destination du public belge), diffuse un sentiment de malaise persistant au point qu’il est même étonnant d’imaginer qu’un seul auteur ait pu la concocter.<br />
Musique sans chef d’orchestre ? À plusieurs voix ? Pourquoi ? <strong>De cette cacophonie sort à la fois un parti pris affligeant et une méconnaissance totale de la question, le journaliste paraissant mener des interviews sans en saisir le sens.</strong><br />
<strong>L’absence de mise en perspective de la question par les responsables de l’émission, le manque d’analyse journalistique à défaut d’être scientifique, la dichotomie facile entre bons et méchants, n’apportent pas au citoyen belge une réelle compréhension du problème. Il sort de ce concert sourd à l’essentiel mais assuré que son pays s’occupe de lui. </strong><br /></p>
<p><strong>Le résultat de cette confusion s’affiche, scandaleux :</strong><br /></p>
<ul>
<li><ins><strong>minimiser les dangers individuels et collectifs dont la borréliose de Lyme est porteuse</strong></ins> (La maladie s’est arrêtée aux frontières de la Belgique comme le nuage de Tchernobyl...) <br /></li>
<li><ins><strong>et diaboliser la communauté des malades et médecins dits "activistes" auprès du grand public.</strong></ins><br /></li>
</ul>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/QuestionsalaUne_RTBF/.Dr_Horowitz_s.jpg" alt="Dr Horowitz" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Dr Horowitz" />
La moindre des choses eût été de s’entourer des personnes les mieux informées pour s’intéresser au débat en cours et en faire un vrai sujet. La moindre des choses eût été l’objectivité. <br />
<strong>Des procédés particulièrement vils, bien loin de ce que prétendent être les déontologies scientifique, médicale et journalistique !</strong><br /></p>
<p>La méthode qui consiste à déguiser en diable celui qui ne se plie pas à la pensée dominante d’une époque est vieille comme le monde... et traverse tous les siècles.<br />
William Harvey, le découvreur de la circulation sanguine se heurta au dictat des partisans de la saignée comme panacée des soins médicaux au XVIIe siècle.<br />
<strong>Au XXIe, médias et partisans de l’obscurantisme s’accordent encore très bien pour refuser la réalité. Mais ne leur en déplaise, les faits sont têtus. La réalité a toujours le dernier mot ! </strong><br />
<br />
<strong>Les puissants ont intérêt à ce que le doute perdure; les doctrinaires ont intérêt à écraser les velléités de pensées divergentes.</strong><br />
<strong>Les journalistes ont intérêt à retrouver leur esprit critique ou à se cantonner dans la rubrique des chiens écrasés dans laquelle souvent certains excellent.</strong></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#rev-pnote-717-1" id="pnote-717-1">1</a>] <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/day/2014/05/06/La-maladie-de-Lyme-Quand-les-tiques-attaquent-!-sur-France-5">Voir le documentaire</a> de Chantal Perrin, sorti intégralement cette fois et sans caviardage, sur France 5 le 20 mai. Il prouve magistralement comment une adaptation illicite telle celle de la RTBF via "Questions à la Une" peut arriver à faire dire le contraire du propos initial.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#rev-pnote-717-2" id="pnote-717-2">2</a>] Nous apprendrons après coup que l’enquête initiale a bel et bien été détournée à l’insu de son auteur, la réalisatrice Chantal Perrin, et à l’insu de son producteur qui avait vendu le documentaire en toute confiance à la RTBF. Pratique de dévoiement étonnante de la part d’une chaîne de télévision publique. S/ces de Santé belges, Infectiologie, IDSA en sous-main ?</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#rev-pnote-717-3" id="pnote-717-3">3</a>] Pr. Ph.Leonard. Chef de clinique - médecine interne et maladies infectieuses <a href="http://www.chu.ulg.ac.be/jcms/c_554871/home">CHU de Liège</a>. Sur le site du CHU, on ne lit rien sur la borréliose. On trouve un article de Ph. Léonard sur la maladie de Lyme, sur <a href="http://orbi.ulg.ac.be/handle/2268/157257">orbi.ulg.ac.be</a> en accès privé.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#rev-pnote-717-4" id="pnote-717-4">4</a>] Article <a href="http://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099%2811%2970034-2/fulltext">"Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease."</a> Auwaerter PG, Bakken JS, Dattwyler RJ, et al., The Lancet Infect Dis, sept. 2011- 11: 713–19 - Les auteurs parlent de antiscience movement, d’activists, de pseudoscientific practitioners (charlatans), et de threat to public health (menace pour la santé publique). - Et réponse de C. Perronne in The Lancet Infectious Diseases, May 2012, Volume 12, Issue 5, Pages 361 - 362. Les infectiologues français reprendront souvent ces termes. Autrefois les doctrinaires et le pouvoir religieux accusaient d’hérésie ceux qui n’allaient pas dans "le droit chemin" et leur jetaient des anathèmes; aujourd’hui pleuvent les accusations infondées des médias et celles des lobbying médicaux officiels. Mais qui sont réellement les charlatans ? <em>Anathème: Sentence de malédiction à l’encontre d’une doctrine ou d’une personne jugée hérétique; peine ecclésiastique qui consiste à retrancher publiquement quelqu’un pour cause d’hérésie de la communauté des fidèles, à l’excommunier en le maudissant : − P. ext. Condamnation, réprobation énergique, blâme sévère à l’adresse d’une personne, d’un acte, d’une opinion, etc.; malédiction</em> (cnrtl).</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#rev-pnote-717-5" id="pnote-717-5">5</a>] Lire les articles du RBLF : <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/05/21/Reportage-Lyme-sur-Arte-%3A-Les-Fourberies-de-Carabin">Les Fourberies de Carabin</a>, également : <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/05/31/Arte-couvre-le-documentaire-sur-Lyme%3A-temp%C3%AAte-%21">Arte couvre le documentaire sur Lyme : tempête</a> et enfin sur le <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/09/22/Prix-du-Journalisme-pour-le-reportage-d-Arte-sur-Lyme-%21">Prix du journalisme</a> scientifique 2012 décerné par la Sté allemande de neurologie.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#rev-pnote-717-6" id="pnote-717-6">6</a>] On trouve ce parallèle utilisé en décembre 2005 par le Dr Steven E. Phillips, le président de l’ILADS, dans la conclusion d’un article expliquant la maladie et qui se demande si les malades en viendraient un jour à revendiquer comme les militants (<em>activists</em>) du SIDA pour se faire entendre. <em>In the early days of the AIDS epidemic, activists screamed for attention to get medical care. We hope Lyme patients are not forced to follow the same path, but we will not be content until Lyme disease is yesterday’s news.</em> In <ins>ILADS president roept op tot gezamenlijke actie</ins> ("Le pdt de l’ILADS appelle à une action commune") Cap-Code Journal, 2 XII 2005. Cité dans le forum de <a href="http://www.lymenet.nl/forum/viewtopic.php?f=18&t=1253">Lymenet Nederland</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#rev-pnote-717-7" id="pnote-717-7">7</a>] Dr Sophie Quoilin, Responsable du service épidémiologique et maladies infectieuses <a href="http://www.ulb.be/">Institut de Santé Publique de Belgique</a>. Membre du <a href="http://ecdc.europa.eu/en/epiet/institutes/Pages/IPH.aspx?MasterPage=1">’’Scientific Institue of Public Health’’</a>. L’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP) est Pasteur International (Cf. <a href="http://www.pasteur-international.org/ip/resource/filecenter/document/01s-000044-02j/110210-organigramme-scientifique-wiv-isp-fr.pdf">organigramme Pasteur International</a>. <a href="https://www.wiv-isp.be/news/Pages/ZoomSurMaladieDeLyme.aspx">Page sur la maladie de Lyme de Pasteur-International</a> dont sont issus essentiellement les propos des infectiologues de l’émission.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#rev-pnote-717-8" id="pnote-717-8">8</a>] Valérie Obsomer, chercheuse à l’UCL, <a href="https://www.uclouvain.be/eli-tekentiques.html">Université catholique de Louvain</a> coordonne l’étude qui remet en question la salubrité des forêts belges; se reporter au site de l’enquête <a href="http://www.tekentiques.net/">Teckentiques</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#rev-pnote-717-9" id="pnote-717-9">9</a>] Dr Horowitz, N-Y, spécialiste de la borréliose, cf article RBLF : <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2014/03/24/Journ%C3%A9e-d-%C3%89tude-MSIDS-avec-le-Dr-Horowitz">Journée d’étude avec le Dr Horowitz</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#rev-pnote-717-10" id="pnote-717-10">10</a>] Le Pr. Perronne, chef du service des maladies infectieuses de l’Hôpital Raymond-Poincaré de Garches. Lire sa <a href="http://www.associationlymesansfrontieres.com/pr-christian-perronne-les-methodes-diagnostiques-dans-la-maladie-de-lyme">dernière intervention</a> dans le cadre du colloque sur la borréliose des 14 et 15 mars à Lille.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/04/18/Une-%C3%A9mission-de-la-RTBF-orient%C3%A9e-et-injurieuse#rev-pnote-717-11" id="pnote-717-11">11</a>] Fausse affirmation. La fourchette officielle fluctue de 40 à 80%. <strong>Pour être détecter c’est <em>jouer à pile ou face</em> dit le Dr Horowitz.</strong></p></div>
Comment une bactérie peut-elle diviser le monde scientifique? (Part IV Les Conflits d'intérêts)urn:md5:8050ba6aa5de8a8e17dac035776696aavendredi, avril 20 2012vendredi, avril 20 2012ELS /ReBLCHRONIQUESConflits d intérêtsEpidémieEuropeIndustrie pharmaLabosPolitiquePouvoirsScientifiquesUSAVeille sanitaire <p><em>Dans la partie I, nous avons évoqué la façon dont avait débuté la grande imposture concernant la "maladie de Lyme" et comment quelques scientifiques de l’Université de Yale avec l’appui du CDC (Center of Disease Control) ont pu en définir à jamais les critères diagnostiques. La partie II a mis en évidence la naissance des conflits d’intérêts entre recherche de brevets et course aux vaccins. La 3ème partie décrivait la controverse sur les fameux "Guidelines" de l’IDSA fondés sur "The Evidence" (les preuves), controverse issue de ses critères réfutés par l’ILADS et ayant pour enjeu les malades dont est refusée la chronicité. Ce 4e chapitre présente les auteurs des "Guidelines" de l’IDSA et les relations qu’ils entretiennent avec laboratoires et industries pharmaceutiques.</em></p>
<h4>L’honneur perdu</h4>
<ul>
<li><strong>Mais qui sont les auteurs de ces "Guidelines" sur lesquelles les médecins du monde entier se basent en déclarant à leurs patients atteints de chronicité que leur traitement de 4 semaines est largement suffisant ?</strong></li>
<li><strong>Pourquoi ces mêmes auteurs de l’IDSA écrivent-ils que les tests sérologiques sont fiables ?</strong></li>
<li><strong>Pourquoi s’opposent-ils entre eux si farouchement comme si c’était une dernière arme contre le nombre croissant de sceptiques, les critiques et les infidèles qui ne veulent plus suivre les recommandations de l’IDSA ?</strong></li>
</ul>
<p>Afin de nous faire notre propre opinion, revenons sur le cas de quelques-uns d’entre eux, en commençant par leur président.<br /></p>
<h5>Gary P Wormser :</h5>
<p>Né de parents ayant fui l’Allemagne à la fin des années 30, il débutera sa vie active au <em>Country Medical Center</em> où comme il l’a précisé lui-même, il jonglera entre SIDA et borréliose de Lyme.<br />
Il définit son cheminement vers la recherche sur la borréliose ainsi :</p>
<blockquote><p><em>Nous avons besoin de plus amples informations sur la borréliose de Lyme et quelques-uns de mes collègues m’ont dit : Si ce n’est pas toi, qui le fera sinon ?</em></p></blockquote>
<p>Le Dr Wormser, très rompu en affaires tout comme son collègue Steere, reconnaît parfaitement le potentiel commercial de la borréliose. En complément de bien d’autres subventions diverses, il perçoit des honoraires des firmes pharmaceutiques Pfizer et Merck, collabore en tant que « conseiller » avec les compagnies d’assurances maladie Aetna et possède des parts du marché du groupe pharmaceutique Abbot. Il fut co-fondateur de la firme Diaspex qui, d’après ses propos, ne propose ni produits, ni services. Cependant on retrouvera, sous l’adresse Diaspex, une filiale Cenogenics Corp., fabricant de produits de diagnostic y compris des réactifs sérologiques d’ELISA pour la maladie de Lyme ainsi que pour sa parente la syphilis. Cenogenics Corp. a également breveté un peptide pouvant jouer un rôle dans des vaccins. Le co-découvreur de ce peptide est l’un des autres auteurs des "Guidelines" de l’IDSA: Leonard Sigal.<br />
En compagnie d’un pédiatre, un autre co-auteur des "Guidelines" de l’ IDSA, le Dr Eugene D. Shapiro, le Dr Wormser n’a aucunement honte de supposer des causes plutôt psychiques chez les femmes atteintes de borréliose chronique. Et ensemble ils étudient la haute probabilité chez les patients atteints de borréliose chronique (Tiens! Elle existerait donc ?) que la grande majorité soit des femmes!<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/20/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28Part-IV-Les-Conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-381-1" id="rev-pnote-381-1">1</a>]</sup> Une « étude » qui aura encore coûté à l’état américain, plusieurs centaines de milliers de dollars US!
</p>
<h5>Robert B. Nadelman :</h5>
<p>Ce spécialiste en médecine interne et maladies infectieuses travaille en collaboration avec Wormser depuis de très longues années. Il appartient également au comité validant les directives.<br />
Son credo :</p>
<blockquote><p><em>De nombreuses personnes sont persuadées de subir une rechute de borréliose, alors qu’en réalité elles souffrent d’une réinfection</em>.</p></blockquote>
<p>En octobre 2007, il expliquera devant un public médusé les résultats de son étude ainsi :</p>
<blockquote><p><em>Il est étonnant de constater qu’il y ait tant de réinfections. Les résultats de nos études sont basées sur des preuves cliniques qu’un surprenant grand nombre de patients souffrent plus d’une fois de la borréliose de Lyme, de telle sorte qu’il devient impossible de recadrer sur l’infection initiale.</em></p></blockquote>
<p>Dans son étude avec Wormser, il semble même confirmer qu’en définitive les personnes infectées en soient elles-mêmes responsables. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/20/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28Part-IV-Les-Conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-381-2" id="rev-pnote-381-2">2</a>]</sup>
Croit-il vraiment ce qu’il dit ? C’est également Nadelman, toujours en collégialité avec Wormser, qui dans une étude parue dans <ins>American Journal of Medecine</ins>, affirmera avoir isolé des spirochètes dans le sérum de 7 patients, 4 mois encore après une antibiothérapie.<br />
Ces deux-là semblent former un magnifique tandem ! En mai 2003, ils apporteront aux assurances de santé de quoi se réjouir lorsqu’ils publieront le résultat de leur étude dans les <ins>Annals of Internal Medecine</ins>: <em>« Duration of Antibiotic Therapy for Early Lyme Disease »</em>(Durée du traitement antibiotique pour la maladie de Lyme précoce). <br />
Il est certain que depuis des décennies des études ont été menées concernant la borréliose précoce, la plus facile à traiter (si elle l’est assez rapidement). Et les deux compères affirment :</p>
<blockquote><p><em>Il n’est nul besoin de 28, ni 21 jours de traitement, 10 jours de doxycycline suffisent amplement</em>.</p></blockquote>
<h5>Raymond Dattwyler :</h5>
<p>Il est certainement parmi les contemporains de Steere, l’un des plus influents des auteurs des "Guidelines" de l’IDSA : consultant auprès du CDC pour les maladies vectorielles; membre d’une équipe auprès de la FDA, spécialisé dans les autorisations de mises sur le marché de vaccins; membre d’un comité d’études au sein du NIH qui vérifie la répartition de moyens d’études sur un plan mondial de la recherche biomédicale; et consultant de l’OMS pour la maladie de Lyme.<br />
Durant 17 années, il est à la tête de la firme Brooks Biotechnologies Inc. qu’il a créée en compagnie du Prof. Benjamin Luft. En 2001, il fonde Biopeptides Corp. Avec des confrères, il développe un kit de test et travaille sur un vaccin vétérinaire qui devrait endiguer la prolifération des borrélies. Les résultats de cette étude semblent être attendus pour cette année 2012. Il dépose un brevet mondial <em>Groups of ’Borrelia burgdorferi’ and ’Borrelia afzelii’ that cause Lyme Disease in Human</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/20/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28Part-IV-Les-Conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-381-3" id="rev-pnote-381-3">3</a>]</sup> et est recensé en tant qu’expert auprès des cabinets d’assurances maladie.<br /></p>
<h5>Durland Fish :</h5>
<p>Microbiologiste, il connaît ses collègues Steere, Klempner et Barbour du bon vieux temps passé au EIS (<em>Epidemic Intelligence Service</em>) du CDC.<br />
Le 3 mars 1995, Durlan Fish envoie un courriel à Edward McSweegan, directeur du programme borréliose au NIH :</p>
<blockquote><p><em>Ed, que pouvons-nous faire avec tous ces fanatiques de Lyme qui exploitent la pression (……) je pense que nous devrions entreprendre quelque chose. (…) Je pourrais écrire quelques courriers, mais il nous faut autre chose que des rumeurs, pour pouvoir attaquer (…).</em></p></blockquote>
<p>Le microbiologiste Edward McSweegan s’est plaint en juillet 2003 auprès de la reporter de la chaîne de télévision <ins>CBS Evening News</ins>. Depuis mars 1996 il aurait été payé par l’administration du NIH pour ne pratiquement rien faire ! Et d’ailleurs, en réalité, il ne serait pas le directeur du programme « maladie de Lyme » au sein de cette institution.<br />
McSweegan pense que tout aurait débuté en 1995, lorsqu’il avait fait des réflexions à l’encontre de son "employeur" : le CDC en disant que <em>de fausses informations sur la maladie de Lyme étaient dispatchées à partir du CDC</em>. Très rapidement il perdit son job ainsi que les fonds de recherche. Durant 7 années, il aurait juste été présent pour faire les cafés et distribuer quelques courriers pour le modique salaire annuel de 100 000 dollars US….L’histoire ne s’arrête pas là… mais c’est assurément une autre histoire.<br />
Une année après la publication des "Guidelines" de l’IDSA, Durland Fish, quant à lui, résuma sa participation à l’élaboration de ce document dans une interview donné à une journaliste :</p>
<blockquote><p><em>Je ne suis pas médecin. Je n’ai pas suivi de formations pour m’exprimer sur la recommandation de thérapies et dans une certaine mesure restreinte sur celles du diagnostic. Mais je comprends la science et également ce qu’est la bonne ou la mauvaise science.</em></p></blockquote>
<p>Pense-t-il sincèrement que sa qualification soit optimale pour être membre d’une commission scientifique validant des recommandations de diagnostic et thérapie concernant une maladie infectieuse telle que la borréliose ?</p>
<h5>Eugene Shapiro :</h5>
<p>Autre membre de cette commission des "Guidelines", Eugene Shapiro appartient, comme Steere, à l’université de Yale.<br />
Pour lui, la borréliose chronique n’existe pas. Dans une parution de la <ins>Yale Medical School</ins>, à l’été 2007, il écrira :</p>
<blockquote><p><em>La peur est tout aussi grande que le problème et même plus grande; que la maladie de Lyme elle-même. Il existe dans les parutions de la presse «laïque» ou dans l’Internet, une foule d’informations «erronées». Les faux diagnostics foisonnent.</em>
Plus loin, il écrira : <em>J’ai, en tant que pédiatre, un problème supplémentaire, parce que cette pathologie est la maladie parfaite pour les parents paranoïaques.</em></p></blockquote>
<p>Dans une interview au magasine <ins>Newsweek</ins>, il déclare :</p>
<blockquote><p><em>Plus vous lirez sur la borréliose, plus vous serez convaincus d’en posséder les symptômes. Le meilleur traitement est chirurgical : "Internet Ektomie" !</em></p></blockquote>
<p>Ce qui revient à dire : ablation de l’internet ! <br />
Shapiro intervient dans de nombreux procès en tant qu’expert contre des collègues médecins traitant « trop longtemps » leurs patients. Il « vérifie » les demandes de patients atteints de borréliose chronique pour le consortium d’assurances et d’investissements Metropolitan Life Insurance et est inscrit sur la liste des honoraires des groupes pharmaceutiques Merck et Sanofi-Aventis.<br /></p>
<h5>Linda K. Bockenstedt :</h5>
<p>Rhumatologue, elle termina ses études à Harward avant de rejoindre le groupe de Yale.<br />
Ses intérêts de recherches se situent en priorité dans le domaine de la multiphoto-microscopie. En 2009, elle obtiendra des moyens de recherche pour son projet sur les souris.<br />
Pourrions-nous avoir des doutes sur son expérience en matière de diagnostic et de traitement pour les patients atteints de borréliose ?<br />
</p>
<h5>Allen C. Steere :</h5>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_RBLF/EIS_Division_ELSPart_IV.png" title="l'EIS Pouvoir tentaculaire"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_RBLF/.EIS_Division_ELSPart_IV_m.jpg" alt="l'EIS Pouvoir tentaculaire" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="l'EIS Pouvoir tentaculaire" /></a>À l’origine sa vocation était une carrière de violoniste. Excellent musicien, Steere se produit avec Itzhak Perlman. Mais très vite, son destin bascule lors d’un match de basket où il se blesse un tendon. Il étudie donc la médecine à la Colombia University et ses dernières années d’études se poursuivent au Libéria, là où les infections sont nombreuses.<br />
Plus tard, il travaillera pour le CDC (<em>Centers of Disease Control and Prevention</em>). Au sein de cette institution, il appartiendra, tout comme autrefois son confrère, David Snydman, à l<em>’Epidemic Intelligence Service</em> (EIS), un service de renseignements secret, à l’époque quasi militaire, qui a vu le jour en 1950 lors du début de la guerre de Corée, (les armes biologiques ne sont interdites qu’en 1970). Là, il ne fut plus question de recherche d’agents pathogènes, mais bel et bien de conduite d’une guerre biologique. Les premiers officiers de ce service furent formés en 1951. Avec deux années de préparation (d’entraînement) dans ce service, ils possèderont les clefs pour se positionner auprès des instances de santé, de l’industrie, des médias, du WHO (<em>World Health Organization</em>, l’OMS) et des universités.<br />
En 1994, le Dr Steere a témoigné contre un de ses collègues médecins qui traitait nombre de ses patients par perfusions d’antibiotiques. Ce médecin perdit pendant 6 mois l’agrément pour son cabinet et fut accusé d’escroqueries envers les assurances maladie et de mauvais traitements médicaux sur ses patients. Plus tard, ainsi que le relate le <ins>New York Times</ins>, Steere affirma ne jamais avoir regretté son rôle dans cette affaire !<br />
En juin 2000, à l’occasion du 25ème anniversaire de la « découverte « de la borréliose fêté par Steere, la radio <ins>ABC-News</ins> fit un reportage de l’évènement. Des manifestants, portant des pancartes «À bas Steere!» s’étaient massés devant la porte de son hôtel et lançaient aux reporters présents que Steere était à l’avant-garde dans la communauté médicale pour banaliser les effets à long terme de l’infection chronique. Malgré des demandes, Steere n’accorda pas d’interview à cette chaîne sous le motif qu’il aurait <em>recueilli suffisamment d’attention publique en ce jour anniversaire.</em>
</p>
<h5>John J. Halperin :</h5>
<p>Neurologue, le Dr Halperin se prononce aisément et souvent contre des études sur la borréliose : <em>enough is enough</em> - trop c’est trop - est son leitmotiv.<br />
Il concède bien que quelquefois, il puisse y avoir une infection persistante, mais que cela est très, très rare. Dans une de ses réponses dans le journal spécialisé <ins>Neurology</ins>, concernant la directive propre des neurologues sur la borréliose - très proche de celle de l’IDSA - Halperin écrit :</p>
<blockquote><p><em>L’exemple que j’aimerai bien citer est celui-ci : si j’ai une maladie de Lyme et que je suis renversé par un camion, alors la cause de ma jambe fracturée n’est pas la maladie de Lyme</em>.</p></blockquote>
<p>Le Dr Halperin possède des parts du consortium pharmaceutique Abbott, Bristol Myers Squibb et Johnson&Johnson.<br />
De nombreux adeptes des thèses de l’IDSA ne se sont point gênés de coller une étiquette psychiatrique à des patients atteints de borréliose chronique; plus particulièrement à ceux qui prétendaient "ne pas aller mieux" après la sacro-sainte thérapie de 3 à 4 semaines.<br />
Malheureusement ces verdicts ont rarement émané de psychiatres, ceux-là justement spécialisés es matière, mais de médecins ne possédant pas cette pertinence des connaissances spécialisées : les neurologues en premier lieu.<br />
</p>
<h5>Leonard Sigal :</h5>
<p>Le Dr Sigal est rhumatologue. Il adore par-dessus tout la psychologisation.<br />
D’après lui, les publications scientifiques contradictoires ainsi que les fausses informations véhiculées par des médias non scientifiques entraînent des paniques et ont créé un tout nouveau syndrome : la borréliose chronique.<br />
Dans la même veine, en 2000, il a publié avec ses collaborateurs dans <ins>Arthritis & Rheumatism </ins> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/20/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28Part-IV-Les-Conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-381-4" id="rev-pnote-381-4">4</a>]</sup> : "<em>The role of catastrophizing in the paint and depression of women with fibromyalgia syndrome.</em>" ("Rôle du catastrophisme dans la douleur et la dépression des femmes ayant un syndrome de fibromyalgie")<br /></p>
<blockquote><p><em>Des facteurs cognitifs tels que le catastrophisme et la dépression, ont un rôle plus prononcé dans la douleur auto-déclarée de patients atteints de FMS (Fibromyalgia Syndrom) que chez les patients atteints de RA (Rheumatoid arthritis). Cliniquement, cela indique qu’au traitement de la douleur et de la dépression dans le syndrome fibromyalgique devrait s’ajouter une thérapie cognitive et d’adaptation des éléments de compétences à un programme de traitement complet peut améliorer les résultats obtenus avec les interventions pharmacologiques.</em></p></blockquote>
<p>Et surtout chez les femmes ! Dernièrement, cet apprenti psychiatre pensait fermement que lors d’une borréliose chronique la psychothérapie représenterait également un très bon traitement. <br />
D’après des statistiques d’experts, d’ici 2016 le marché mondial des médicaments pour la fibromyalgie aura quadruplé et atteindra 2 milliards de dollars US. En admettant un nombre de patients potentiels de 2 à 4 % de la population mondiale à qui l’on aura diagnostiqué une fibromyalgie, cela parait raisonnable. Comme aucun cas de guérison de ce syndrome n’a été recensé jusqu’à ce jour, cela représente aussi un potentiel de gain conséquent en Europe. Pour soulager uniquement les symptômes de ce syndrome, dont la cause est de plus en plus souvent mise en relation avec <em>Borrelia burgorferi</em>, le marché européen de « médicaments pour fibro » est estimé à 406,3 millions de dollars US à l’horizon 2013.<br />
Sigal, non seulement adore coller des étiquettes « psychiques » aux patients, mais est aussi un fervent défenseur de la fibromyalgie. Il travaille pour le consortium Bio-Pharma : Bristol-Myers Squibb. La firme commercialise l’aripiprazole, sous la marque Abilify®, qui est le sixième, et le plus récent, des neuroleptiques antipsychotiques atypiques, très prisé par les prescripteurs pour les fribromyalgiques.<br />
Sigal ne devrait pas souffrir de privations, car son salaire horaire de conseiller pour les assurances Prudential, Aetna, Anthem MetLife et autres, dans les demandes de remboursements de soins de patients atteints de borréliose, se situerait à 500 dollars US.</p>
<h5>Mark S. Klempner:</h5>
<p>De son étude incontournable et citée maintes fois, nous avons déjà rendu compte: dans les années 1992 et 1993, le Dr Mark Klempner publie dans le <ins>Journal of Infections Diseases</ins> deux articles documentant la façon dont les spirochètes peuvent survivre malgré un traitement antibiotique.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/20/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28Part-IV-Les-Conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-381-5" id="rev-pnote-381-5">5</a>]</sup><br />
Lui aussi, comme tant d’autres, a contredit ses propres études en validant les "Guidelines" de l’IDSA.<br />
Depuis 2003, cet ancien officier EIS est le chef du laboratoire d’armes biologiques (enveloppe de 1.6 Milliards de dollars US) à l’Université de Boston. Hasard ou non, là il se trouve en confiance en compagnie de deux collègues chercheurs ayant travaillé sur la borréliose : Alan G. Barbour et Duane J. Gubler.<br />
De mauvaises langues se demandent aujourd’hui ce qui qualifiait ces trois chercheurs pour s’être impliqués durant de longues années dans la recherche "d’une toute simple infection".<br /> </p>
<h4>"Guidelines" IDSA: des recommandations sur la Borréliose qui éliminent les malades de Borréliose...<br /></h4>
<p>Des recommandations médicales de diagnostic et traitement, c’est à dire un instrument qui prétend améliorer le prise en charge des patients, sont corrompues et dévalorisées. <strong>L’on pourrait peut-être juste hausser les épaules et convenir que « le monde est mauvais », si ces directives, et leur emploi justement, ne changeaient pas le destin des patients en tragédie.</strong><br />
Ces "Guidelines" ont en effet un caractère d’obligation de démarches diagnostique et thérapeutique pour les médecins et de plus se parent d’une pertinence juridique. Il est très difficile et pratiquement impossible de reprocher aux médecins qui suivent ces "Guidelines" une quelconque erreur de diagnostic ou de traitement.<br />
<strong>Le problème se pose ainsi : de nombreux malades chroniques ne guérissent pas après cette thérapie courte recommandée. <ins>Ils restent ’’guidelinement malades",</ins> malades à cause des "Guidelines". Et le scandale est là.</strong><br />
<br />
Le « vieux maître », le Dr Willy Burgdorfer en tire un bilan amer :</p>
<blockquote><p><em><strong>La controverse en ce qui concerne la recherche dans la Borréliose de Lyme est une affaire honteuse. Et je dis cela, parce que toute l’histoire est corrompue par la politique. L’argent va à des personnes qui durant 30 années ont toujours produit la même chose, à savoir : RIEN !</strong></em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/20/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28Part-IV-Les-Conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-381-6" id="rev-pnote-381-6">6</a>]</sup></p></blockquote>
<p><br />
<em>Partie V à venir: France.</em></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/20/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28Part-IV-Les-Conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-381-1" id="pnote-381-1">1</a>] Wormser, GP, Shapiro, Ed : Implications of gender in chronic Lyme disease, Journal of Womens Health, 12.06.2009, 18(6),S.831-834</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/20/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28Part-IV-Les-Conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-381-2" id="pnote-381-2">2</a>] http://cid.oxfordjournals.org/content/45/8/1032.full.pdf</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/20/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28Part-IV-Les-Conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-381-3" id="pnote-381-3">3</a>] "Groups of ’Borrelia burgdorferi’ and ’Borrelia afzelii’ that cause Lyme Disease in Humans" : Groupes des <em>B. burgdorferi</em> et <em>B. Afzelii</em> qui causent la maladie de Lyme chez les humains.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/20/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28Part-IV-Les-Conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-381-4" id="pnote-381-4">4</a>] 11.200, Volume 43, Issue 11,S.2493-2500</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/20/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28Part-IV-Les-Conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-381-5" id="pnote-381-5">5</a>] cf. Part I <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/02/11/Comment-une-bactérie-peut-diviser-le-monde-scientifique">Comment une bactérie peut-elle diviser le monde scientifique?</a>, citant <ins>Journal of Infections Diseases</ins>, 1992; 166(2) :440-4 et 1993; 167 :1074-1081</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/20/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28Part-IV-Les-Conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-381-6" id="pnote-381-6">6</a>] Source: "Lyme Discoverer Willy Burgdorfer Breaks SIlence on Heated Controversy", Le découvreur de Lyme, W. Burgdorfer, rompt le silence de la brûlante controverse, site <ins><a href="http://www.underourskin.com/news/lyme-discoverer-willy-burgdorfer-breaks-silence-heated-controversy">Under our Skin</a></ins></p></div>
Comment une bactérie peut-elle diviser le monde scientifique ? (III. Les ''Guidelines'')urn:md5:cd2e13f9767c7987654c19ce3571f6eesamedi, avril 7 2012samedi, avril 7 2012ELS /ReBLCHRONIQUESBorrélioseConflits d intérêtsControverseGuidelinesHistoireIDSAILADS <p><em>Dans la partie I, nous avons évoqué la façon dont avait débuté la grande imposture concernant la "maladie de Lyme" et comment quelques scientifiques de l’Université de Yale avec appui du CDC (Center of Disease Control) ont pu en définir à jamais les critères diagnostiques. Le précédent chapitre a décrit la naissance des conflits d’intérêts entre recherche de brevets et course aux vaccins. Cette partie présente la controverse sur les fameux "Guidelines" de l’IDSA fondés sur "The Evidence" (les preuves)</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#pnote-348-1" id="rev-pnote-348-1">1</a>]</sup>, <em>controverse issue de ses critères réfutés par l’ILADS et ayant pour enjeu les malades dont est refusée la chronicité.</em></p>
<h3>Partie III - Les "Guidelines"</h3>
<h4>1– les premières "Directives" (Guidelines)<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#pnote-348-2" id="rev-pnote-348-2">2</a>]</sup></h4>
<h5>- Critères de diagnostic divergents</h5>
<p><ins>En 1997</ins>, le <strong>Dr Burrascano</strong> publie une directive dans <ins>Conn’s Current Therapy</ins> dans laquelle <strong>pour la première fois est évoqué le problème de chronicité et de borréliose réfractaire à la thérapie.</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#pnote-348-3" id="rev-pnote-348-3">3</a>]</sup><br /></p>
<p><ins>En 2001</ins> <a href="http://www.idsociety.org/">l’IDSA</a> (The Infectious Diseases Society of America) publie ses premières directives, formulées en 2000 : <strong>“Pratice guidelines for the treatment of Lyme disease."</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#pnote-348-4" id="rev-pnote-348-4">4</a>]</sup><br /></p>
<p>Ses critères de diagnostic sont officiellement repris par le CDC :</p>
<ul>
<li>les tests sérologiques sont à valoriser uniquement dans une forme très restreinte;</li>
<li>une thérapie standard de maximum 2 à 4 semaines est uniquement tolérée;</li>
<li>après cette thérapie standard, les symptômes qui perdurent sont à considérer et à traiter en tant que « Post-Lyme-Syndrome » tels que : maladies auto-immunes, fibromyalgie, stress, maladies psychiques ou syndrome de fatigue chronique et non de borréliose.</li>
</ul>
<p><ins>Au printemps 2004</ins> sera publié : <strong>"Lyme Disease Treatment Guidelines"</strong>, émanant de <a href="http://www.ilads.org/">L’ILADS</a> (l’International Lyme and associated Diseases Society),<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#pnote-348-5" id="rev-pnote-348-5">5</a>]</sup> où l’on retrouve enfin des critères quelque peu plus adaptés à <em>The Evidence</em>:</p>
<ul>
<li>la clinique des malades atteints de borréliose chronique existe du fait de la non fiabilité des tests sérologiques qui sont mis en première instance du diagnostic;</li>
<li>la persistance des symptômes après une thérapie dite standard, signifie une infection non guérie (par diagnostic ou traitement trop tardif par exemple.);</li>
<li>une forme de traitement plus long est recommandée chez les malades atteints de chronicité, de récidives ou lors de borréliose réfractaire à cette thérapie.<br /></li>
</ul>
<h5>- Pourquoi deux directives concurrentes?</h5>
<p>L’IDSA ayant été la première société à publier des directives basées sur <em>The Evidence</em>, proposa qu’en principe une seule et unique thérapie très courte était suffisante pour les patients en phase primaire. La plupart des patients atteints de borréliose pourraient être guéris après 2-4 semaines d’antibiothérapie, surtout après un diagnostic précoce et avec des symptômes précis.<br />
Cette directive s’appuie surtout sur une notion de « symptômes majeurs » comme méningite, méningo encéphalopathie, carditis et attaques récurrentes de douleurs articulaires (supérieures à 2 semaines !).
Pour l’IDSA, la thérapie est considérée comme un «succès» dès lors que ces symptômes majeurs ont disparu. Une partie importante de ces patients traités avec cette thérapie « standard » ne se retrouve pourtant pas sans symptômes, mais ceux-ci sont alors définis comme « mineurs »: douleurs articulaires, fatigue chronique , douleurs musculaires, symptômes encéphalopathiques, d’autres syndromes de douleurs généralisées, etc. Ces patients ne sont pas pris en compte par la directive IDSA et sont laissés sur le carreau. <strong>Ce sont ces derniers, abandonnés par les directives de l’IDSA, qui échouent chez divers médecins spécialistes.</strong><br /></p>
<p><strong>Cette situation conduira l’ILADS à élaborer et publier ses propres directives début 2004.</strong> Elle considère que les directives publiées ne doivent pas rester statiques, mais qu’au contraire, elles devront évoluer avec le temps, l’expérience et les études. Elle énonce également que les traitements devront être adaptés et améliorés.<br /></p>
<p>C’est le début des profondes divergences entre les médecins:<br /></p>
<ul>
<li>L’interprétation positive des symptômes persistants ou « apparition des suites » de l’infection, qui affectent la plupart des patients, est litigieuse autant dans le domaine médical que social. Des auteurs, le plus souvent médecins, qui adhèrent plutôt aux thèses IDSA, ne voient dans ces « symptômes mineurs » que des indications pour traitements « symptômatiques ». Et plus..., ils ne reconnaissent dans cette symptômatologie aucune raison valable pour continuer une antibiothérapie.</li>
<li>L’autre groupe de praticiens, considère cette enveloppe de « symptômes mineurs » délaissés, preuve d’infection chronique, sans aucun doute. D’après leurs expériences, une antibiothérapie prolongée ou renouvelée parle en faveur d’une guérison.<br /></li>
</ul>
<h4>2 – La guerre de Lyme : ILADS-IDSA, la "controverse"</h4>
<p><ins>En février 2005</ins>, Lorraine Johnson, directrice de l’exécutif de l’Association Maladie de Lyme CALDA (California Lyme Disease Association) publie un article « The Two Standards of Care » (Les deux normes de soins)<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#pnote-348-6" id="rev-pnote-348-6">6</a>]</sup>
qui dit en substance ceci :</p>
<blockquote><p>Les avis, au sein de la communauté médicale sont profondément divisés en ce qui concerne la meilleure approche pour le traitement de la maladie de Lyme, en particulier pour la forme persistante qui n’est pas guérie avec les protocoles à court terme. Cette division donne lieu à deux niveaux de soins. Certains médecins traitent les patients durant 30 jours et considèrent que les autres symptômes reflètent une auto perpétuation de réponse auto-immune. D’autres médecins, acceptent le principe que la persistance des symptômes reflète une infection en cours et mesurent la durée du traitement à la réponse clinique individuelle. Ces médecins estiment que la preuve est insuffisante à ce stade pour adopter un protocole de traitement standard.</p></blockquote>
<p><ins>En avril 2005</ins> paraît dans une revue d’infectiologie un texte de R. Stricker, A. Lautin et J. Burrascano : « The Lyme Wars ILADS IDSA".<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#pnote-348-7" id="rev-pnote-348-7">7</a>]</sup><br />
Extraits (c’est Els, l’auteur de cet article, qui traduit):</p>
<blockquote><p>Comment est-il possible que l’opinion de 2% de la communauté médicale aux USA domine les croyances et les pratiques de la majorité des médecins pratiquants ? Les quelques personnes ayant le pouvoir d’influencer nos gouvernements ainsi que les institutions universitaires le font en utilisant et en abusant de leur position pour promouvoir et propager leurs opinions. La bataille politique sur la maladie de Lyme est dotée de deux camps polarisés sur leur avis médical. : le camp « principal » soutient que l’infection est "difficile à attraper et facile à soigner, qu’une infection chronique à Borrelia est extrêmement rare ou inexistante ». Le camp adverse voit cette infection comme "une menace croissante, infection qui ne répond pas souvent à une antibiothérapie standard dont résulte une infection chronique qui exige un traitement antibiotique prolongé ». Cette différence d’opinion a donné lieu à de fréquents refus de traitement pour les patients souffrant de maladie chronique ainsi qu’aux poursuites (judiciaires) des fournisseurs de soins de santé qui traitent ces patients. Que soutient cette controverse ? Il est important de souligner que la « science » concernant la maladie de Lyme souffre de deux problèmes majeurs : premièrement ; il n’existe pas de test actuellement performant et disponible prouvant l’éradication de la bactérie du corps humain. En revanche, il est de plus en plus évident qu’à long terme, existe une persistance de la bactérie dans les modèles animaux et humains, malgré un traitement prétendument adéquat pour la maladie de 2 à 4 semaines.</p></blockquote>
<h4>3 – L’arme fatale contre tous les patients de la terre</h4>
<p><ins>Février 2006,</ins> c’est la publication des lignes directives révisées de l’IDSA: Guidelines II<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#pnote-348-8" id="rev-pnote-348-8">8</a>]</sup>.<br /></p>
<p>Les changements les plus significatifs dans la version mise à jour comprennent:
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/IDSA_2006_page_1.jpg" title="IDSA 2006 p.1"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/.IDSA_2006_page_1_m.jpg" alt="IDSA 2006 p.1" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="IDSA 2006 p.1" /></a></p>
<ul>
<li>l’ajout d’informations sur l’anaplasmose granulocytaire (HGA) et de la babésiose, deux maladies transmises par la tique;</li>
<li>les recommandations d’une dose unique d’un antibiotique pour certains patients à haut risque qui ont été mordues par une tique, mais n’ont pas de symptômes de la maladie de Lyme;</li>
<li>le débat élargi sur la définition de ce qu’on appelle «chronique» ou syndromes post-Lyme;</li>
<li>la mention de l’inutilité d’une thérapie prolongée, car la borréliose « chronique » n’existe pas;</li>
<li>la mention de l’inutilité d’une thérapie prolongée du fait que les symptômes restants disparaissent avec le temps (option guérison spontanée);</li>
<li>une unique exception pour « les arthrites de Lyme » : sont autorisés des traitements multiples de 4 semaines antibiotiques oraux ou perfusions ceftriaxone 2 à 4 semaines;</li>
<li>la définition plus draconienne du « post-Lyme-Syndrome » après traitement standard.</li>
</ul>
<h4>4- Monopole de l’IDSA: <em>Evidence-based Guidelines</em> ou bien "Insurance-based Guidelines"?<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#pnote-348-9" id="rev-pnote-348-9">9</a>]</sup></h4>
<p>Ce sont, sans aucun doute, les <em>Guidelines</em> IDSA qui assurent la responsabilité de la non-guérison des patients atteins de borréliose. Pire, du fait qu’ils les versent dans la phase tardive; une phase tardive dans laquelle le traitement devient beaucoup plus complexe et plus coûteux et naturellement sans promesse de guérison.<br />
Ce sont les <em>Guidelines</em> IDSA qui :</p>
<ul>
<li>se révèlent être des "colliers d’étranglement" pour les médecins traitants leurs patients jusqu’à une nette amélioration;</li>
<li>sont restrictifs en ne renvoyant qu’à 405 références prises dans la littérature correspondant au sujet.</li>
</ul>
<p>Qui veut comprendre, doit savoir que ces 405 références ne représentent que 2% des plus de 18 000 articles de la base de données Medline<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#pnote-348-10" id="rev-pnote-348-10">10</a>]</sup>
publiés sur le thème jusqu’en cette année 2006. La majeure partie des 98% de ces articles et compte-rendus d’études, passée sous silence, est principalement celle en désaccord avec les thèses IDSA.<br />
Richard Blumenthal, ministre de la Justice de l’Etat fédéral du Connecticut à l’époque, accusa les auteurs des<em> Guidelines</em> IDSA, d’avoir utilisé leur position de monopole et d’avoir délibérément et systématiquement rejeté tous les autres résultats d’études.<br /></p>
<p>Un groupe d’auteurs canadiens ainsi qu’une commission de la FDA enquêteront ultérieurement sur la relation des auteurs de ces Guidelines avec l’industrie pharmaceutique. Plus de 80 % d’entre eux avaient des relations financières directes avec cette industrie, 60 % d’entre eux en furent "alimentés" pour leurs recherches et 40 % figuraient sur leurs listes de salariés.<br />
C’est ce que nous commenterons dans la partie suivante.<br />
’’Nota : la majeure partie des renseignements de cet article provient du livre de <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/09/11/l-%C3%A9pid%C3%A9mie-silencieuse%2C-le-livre-qui-d%C3%A9nonce-le-scandale-chez-nos-voisins-allemands-%21">Birgit Jürschik-Busbach : ++Die verschwiegene Epidemie++</a> avec son aimable accord, ainsi que des documents de la <a href="http://www.reseauborreliose.fr/http://www.bfbd.de">BFBD</a>.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#rev-pnote-348-1" id="pnote-348-1">1</a>] Le terme "Evidence’’ peut être traduit par l’idée de symptômes-preuve en français</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#rev-pnote-348-2" id="pnote-348-2">2</a>] Le terme de Guidelines se traduit par "directives". On trouve quelquefois le mot "recommandations".</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#rev-pnote-348-3" id="pnote-348-3">3</a>] Source: Burrascano JJ. Lyme disease. WB Saunders Compagny, PA, USA 140-143.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#rev-pnote-348-4" id="pnote-348-4">4</a>] Source: (PDF) Clin Infect Dis 31 (Suppl 1) : 1-14; Wormser GP, Nadelman RB, Dattwyler RJ,Dennis DT, Shapiro ED, Sterre AC, Rush TJ, Rahn DW, Coyle PK, Persing DH, Fisch D, Luft BJ (2000).</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#rev-pnote-348-5" id="pnote-348-5">5</a>] « Lyme Disease Treatment Guidelines » est co-signé par les membres de l’ILADS, soit Daniel Cameron, MD, MPH; Andrea Gaito, MD; Nick Harris, PhD; Gregory Bach, DO; Sabra Bellovin, MD; Kenneth Bock, MD; Steven Bock, MD; Joseph Burrascano, MD;Constance Dickey, RN; Richard Horowitz, MD; Steven Phillips, MD; Laurence Meer-Scherrer,MD; Bernard Raxlen, MD; Virginia Scherr, MD; Harold Smith, MD; Pat Smith;Raphael Stricker, MD, in <a href="http://www.ilads.org/files/ILADS_Guidelines.pdf">Guideline.gov</a> (pdf).</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#rev-pnote-348-6" id="pnote-348-6">6</a>] Lorraine Johnson JD, MBA Executive Director, CALDA Source <a href="http://www.ilads.org/lyme_research/lyme_articles4.html">ILADS</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#rev-pnote-348-7" id="pnote-348-7">7</a>] « The Lyme Wars ILADS IDSA. Publié dans : expert anti Rev Infect Ther, Avril 2005 Vol 3, N°2, Pgs 155-156 Ther. Source <a href="http://www.expert-reviews.com/">Futur Drugs</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#rev-pnote-348-8" id="pnote-348-8">8</a>] Alexandria (Virginie); publication par voie électronique dans le Journal médical <ins><a href="http://www.journals.uchicago.edu/CID/journal/issues/v31nS1">Clinical Infectious Diseases</a></ins></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#rev-pnote-348-9" id="pnote-348-9">9</a>] NDLR: jeu de mots. L’anglais <em>Insurance</em> sera traduisible pour les francophones par Assureurs ou Sociétés d’Assurances.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29#rev-pnote-348-10" id="pnote-348-10">10</a>] Medline est une banque de données bibliographique officielle, couvrant tous les domaines médicaux, créée en 1966.</p></div>
Comment une bactérie peut-elle diviser le monde scientifique? (II. "Business")urn:md5:30b3ee9f15bf4e7f65eb378bd5ab7784Dimanche, avril 1 2012Dimanche, avril 1 2012ELS /ReBLCHRONIQUESBorreliaConflits d intérêtsDr SteereDéontologieIndustrie pharmaSanté publiqueUSA <p><em>Dans la partie I, nous avons évoqué la façon dont avait débuté la grande imposture concernant la « maladie de Lyme » et comment quelques scientifiques de l’Université de Yale avec appui du CDC ont pu en définir à jamais les critères diagnostiques. Ce nouveau chapitre de l’histoire tentera de faire comprendre la naissance des conflits d’intérêts. Il sera suivi d’autres parties tout aussi étonnantes.</em></p>
<h2>Partie II : Un mensonge, suffisamment proféré, deviendrait-il vérité ?</h2>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Images_medicales/.Handelsuebliches_lichtmikroskop_der_marke_bresser_s.jpg" alt="Microscope by Mark192 (Travail personnel) [CC-BY-SA-2.5 (www.creativecommons.org/licenses/by-sa/2.5)], via Wikimedia Commons" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Microscope by Mark192 (Travail personnel) [CC-BY-SA-2.5 (www.creativecommons.org/licenses/by-sa/2.5)], via Wikimedia Commons" />Plus de 76 millions de dollars US seraient revenus aux auteurs des Guidelines IDSA, aux fins de recherches étatiques sur la borréliose<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-344-1" id="rev-pnote-344-1">1</a>]</sup>.<br />
<strong>Qu’elle est donc l’utilité de ces recherches intensives dès lors que cette infection est guérissable dans tous les cas avec un traitement de quatre semaines,</strong> comme le martèlent, sans se fatiguer les auteurs de ces mêmes Guidelines ?<br />
Depuis la re-découverte de la bactérie en 1982 par Burgdorfer, deux choses ont énormément pris de l’ampleur : le nombre croissant de malades (chroniques) et la guerre exaspérante à tous les niveaux et sous tous les aspects de l’infection.<br /></p>
<h4>1 - 1995 : Première victime officielle de la chasse aux sorcières</h4>
<p><ins>(L’Etat de New-York contre le Dr John Bleiweiss)</ins><br />
Le Dr Bleiweiss est certainement la première victime de "<em>l’inquisition</em>". Atteint lui-même de borréliose, il se consacre désormais au diagnostic et à la thérapie de cette infection. Il soigne plus de 2 000 patients. Toujours et encore, il constate que le standard thérapeutique de l’IDSA et du CDC (<em>Centers for Disease Control and prevention</em>, Dearborn) est inefficace et que ses patients ne sont pas guéris par ce schéma thérapeutique.<br />
<strong>Au lieu donc d’administrer des traitements sans succès, il fait ce que bon nombre de bons médecins, confrontés à ce dilemme, font : il fait des essais thérapeutiques</strong> avec différents antibiotiques et dans des cas isolés, il prolonge la durée du traitement et combine différents antibiotiques accompagnés par des probiotiques, vitamines, conseils de nutrition, etc.<br />
Il choisit chaque thérapie adaptée à chaque patient individuellement en fonction de ses connaissances et de sa pratique. N’est-ce pas ce que ferait tout médecin, <em>a fortiori</em> si la santé de son patient s’avérait profondément atteinte?<br />
Sept années durant, il sera soumis à des attaques et poussé au bord de la ruine.<br />
Au mois d’août 1995, le <ins>Medical Bord de New-York</ins> le menace de lui retirer sa patente de médecin : <em>Sept de ses patients ne présenteraient pas de sérologie positive à "Borrelia burgorferi".</em>
Le 12 août 1995 le journal <ins>Trenton Times</ins> publie qu’une enquête est en cours contre lui.
Le lendemain, le Dr Bleiweiss met fin à ses jours par arme à feu.<br /></p>
<h4>2 – Vaccins et Big Business</h4>
<h5>L’argent d’abord</h5>
<p>Cinq mois avant la conférence de Dearborn<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-344-2" id="rev-pnote-344-2">2</a>]</sup> (toujours elle!) en 1994 (année très prolifique en échanges et réunions), des responsables du laboratoire SKB (<em>SmithKline Beecham</em>)<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-344-3" id="rev-pnote-344-3">3</a>]</sup>, du CDC et de la FDA (<em>Food and Drug Administration</em>)<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-344-4" id="rev-pnote-344-4">4</a>]</sup> se sont réunis afin de se mettre d’accord sur les exigences de la définition de cas de la maladie de Lyme. La LDA (<em>Lyme Disease</em> <em>Association</em>) cite un médecin du laboratoire SKB , qui affirme que cette réunion était effectivement centrée sur la définition de cas de la Maladie de Lyme, qui à ce moment (5 mois avant Dearborn), n’était pas suffisante pour une étude clinique.
<br />
<strong>Cependant qu’en octobre 1994 les critères de Dearborn sont débattus, le laboratoire SKB, avec l’accord de la FDA et du CDC, a déjà pu utiliser le diagnostic standard établi par cette même conférence... aux fins d’études cliniques.</strong> On croit rêver !<br />
En 1994 encore, la phase II des études avait seulement débuté. Début 1995, l’on commença seulement la phase III, phase décisive : la phase d’incidence dont les résultats ne seront connus qu’en fin 1995.<br /></p>
<h5>Chercheurs, brevets et marchés...</h5>
<p>Revenons quelque peu en arrière. En Allemagne durant l’année 1988, trois scientifiques, Markus Simon, Rainer Wallich et Michael Kramer travaillent à Freiburg et Heidelberg à l’élaboration d’un vaccin pour borréliose humaine. Vaccin devant ultérieurement être fabriqué et commercialisé aux Etats-Unis. Plusieurs équipes cependant travaillent sur cette recherche; les trois allemands seront manifestement les plus rapides. En 1989, ils découvrent la protéine OspA qui – comme ils le constatent - stimule considérablement la production d’anticorps chez leurs souris infectées à <em>Borrelia burgdorferi</em>. La même année, cette équipe déposera son premier brevet sur cette découverte: <em>N° de brevet : EP643974B.</em><br />
L’industrie pharmaceutique allemande n’est pas intéressée. Le groupe pharmaceutique anglais SmithKline Beecham (SKB) quant à lui, l’est d’autant plus. Il rachète au trio de chercheurs l’option sur le brevet pour quelques centaines de millions de marks. Une coopération de six années débute. Parallèlement, ce laboratoire envisage également la production d’un vaccin spécifique à l’Europe. Le vaccin devant être élaboré à partir de cette découverte concernant l’OspA, protéine extrêmement variable d’une espèce à l’autre, mais également d’une souche à l’autre , pose cependant problème. <strong>Il est bel et bien sensé protéger contre l’infection ultérieure par une souche de <em>B. burgdorferi sensu stricto</em></strong> dont la protéine OspA est très proche de celle de la souche utilisée pour le vaccin, <strong>mais pas contre <em>B. garinii</em>, ou <em>B. afzelii</em> (découvertes en Europe).</strong> Il serait donc efficace aux Etats Unis où la seule espèce pathogène est <em>B. burgdorferi sensu stricto</em>. Il fut donc décidé de débuter par le marché américain.<br /></p>
<h4>3- La course des laboratoires</h4>
<p><ins>1996</ins>: Aux Etats-Unis, une manne incommensurable de dollars s’est abattue sur les laboratoires dès la mise en route de « tests sérologiques fiables » et dès la décision prise de produire un vaccin.<br />
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_RBLF/Vaccin_et_Borrelia.png" title="Vaccin et Borrelia: toute une histoire"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_RBLF/.Vaccin_et_Borrelia_m.jpg" alt="Vaccin et Borrelia: toute une histoire" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Vaccin et Borrelia: toute une histoire" /></a>Immédiatement après la conférence décisive de Deaborn, les deux firmes pharmaceutiques <em>Smithkline Beecham</em> (SKB) à Philadelphie et <em>Pasteur Mérieux Connaught</em> (PMC) basé en Pennsylvanie<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-344-5" id="rev-pnote-344-5">5</a>]</sup> ont décidé de poursuivre la mise au point d’un vaccin qu’elles pensent commercialiser très tôt. <br />
La société SKB semble nettement plus pressée. Leurs études ne sont pas encore - et de loin - terminées, ne sont pas encore évaluées, ni validées par les experts ; cela ne dérange nullement la SKB de proposer son vaccin aux 15 000 patients qui, jusqu’à présent, ne recevaient que du <em>placebo</em>. <em>Les motifs d’offre faite par le groupe d’investissement</em>, expliquera plus tard lors d’une audition le laboratoire SKB, <em>se portaient sur la remise du "vaccin".</em> Certains jugeront cette approche extrêmement audacieuse.<br />
<strong>Par cette observation, le laboratoire reconnaît par conséquent, que la remise du vaccin a été effectuée afin de toucher « l’enveloppe », au mépris de sa fiabilité puisque non encore expérimenté par les études</strong>. En somme, « le temps, c’est de l’argent ! ».<br />
Les premières injections du vaccin sur des volontaires et aux fins d’étude ont débuté entre le 1er mars et le 30 avril 1994. La seconde injection a été faite environ 1 mois plus tard entre avril et le 30 mai 1994, donc bien avant la Conférence de Dearborn (27-28 novembre 1994) !<br />
Pourtant, rien n’est simple. Le caméléon <em>Borrelia burgdorferi</em>, qui en permanence peut modifier sa surface et sa forme, reste encore à ce jour, un très mauvais candidat pour un vaccin. (cf. encadré)<br />
<strong>Malgré toutes ces incertitudes, le vaccin se base donc sur la protéine OspA.</strong><br /></p>
<h4>4-La mise sur le marché</h4>
<h5>Les critères de Steere et le marché</h5>
<p>De quelle façon un produit peut-il donc passer au travers d’une autorisation aussi compliquée et restrictive de mise sur le marché par la FDA ( Food and Drug Administration), agence fédérale américaine des produits et médicaments ?<br /></p>
<p>C’est là qu’interviennent les nouveaux critères définis par Steere à la conférence de Dearborn, qui arrangent considérablement les deux laboratoires travaillant à l’époque sur le vaccin et ceci pour deux raisons :<br />
a) <ins>Critères de définition de cas de la « maladie de Lyme » :</ins> <br /></p>
<ul>
<li>symptômes cliniques avec Erythème Migrant validés par un médecin;</li>
<li>arthrite « auto-immune » localisée dans un seul genou de préférence.</li>
</ul>
<p>b) <ins>Critères de diagnostic :</ins><br /></p>
<ul>
<li>Elisa <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-344-6" id="rev-pnote-344-6">6</a>]</sup>, qui est basé sur la reconnaissance de plusieurs antigènes spécifiques à <em>Borrelia burgdorferi</em>, positif entre le deuxième et le sixième mois du début de l’infection;</li>
<li>Western-Blot (synonyme d’immuno-empreinte et de Immunoblot) est plus spécifique, elle permet d’obtenir des résultats diversifiés (taille et nombre des fragments révélés par les anticorps), elle est surtout utilisée pour confirmer le test ELISA positif.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-344-7" id="rev-pnote-344-7">7</a>]</sup><br /></li>
</ul>
<p>Sans définition très stricte de cas, Steere et le CDC n’auraient certainement jamais pu faire passer leurs études à travers les exigences de l’administration de la FDA.<br />
<strong>Si cette même définition de cas avait été plus « élargie » (s’entend à la Borréliose persistante, c’est à dire pas d’érythème migrant, avec évidemment plus de 6 mois d’infection, et une sérologie Elisa négative, bien sûr non suivi d’un WB), les examinateurs du FDA, n’auraient pas pu statuer sur qui était définitivement atteint de Borréliose ou non. A tout moment, leurs données dans ce cas auraient pu être contestées par des Western Blot positifs, malgré absence d’arthrite et Elisa négatif.</strong><br />
En supplément, avec l’élimination dans le diagnostic sérologique des protéines OspA et OspB (pratiquement absentes en stade précoce de l’infection, mais plus présentes en cas de Borréliose chronique), il était parié d’avance que les générations du premier et second vaccin à venir, justement basés sur la protéine OspA puis OspB, ne produiraient que des résultats sérologiques négatifs !<br /></p>
<h5>Maladie de Lyme et conflits d’intérêts !</h5>
<p>En <ins>mai 1998,</ins> se situe l’audience préliminaire d’approbation du vaccin "Lymerix" de la société SKB par la FDA. <br />
Il semblerait qu’à cette époque, cette administration possédait une curieuse façon de concevoir ce que sont des conflits d’intérêts. Le directeur des études sur le vaccin du laboratoire SKB, rémunéré par le même laboratoire SKB, appartient en même temps à l’équipe des experts de la FDA qui doit prendre la décision concernant son autorisation de mise sur la marché. Il se nomme : <strong>Allen C. Steere.</strong><br />
En <ins>juin 98</ins>, le directeur de recherche de Pasteur Merieux Connaught, le Dr Leonard Sigal, stoppe quant à lui la recherche sur leur vaccin "Imulyme" juste avant l’autorisation de mise sur le marché. Selon son avis, trop d’effets secondaires risquent de se présenter<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-344-8" id="rev-pnote-344-8">8</a>]</sup>. "Imulyme" ne sera jamais commercialisé.<br />
<strong>Cela ne dérange nullement M. Steere et le 21 décembre 1998, l’autorisation de mise sur le marché de "Lymerix" est accordée</strong> (la seule différence avec "ImuLyme" étant l’absence de l’adjuvant : l’hydroxyde d’aluminium).<br />
Les vaccinations « définitives « commencèrent donc en janvier 1999. <br />
Des chapitres entiers pourraient être écrits sur cette facette «vaccin»; concernant déjà l’établissement scientifique de celui-ci; l’enveloppe de plus 500 millions de dollars, manne distribuée aux uns et refusée à d’autres n’entrant pas dans la « démarche Steere »; les conflits d’intérêts de plusieurs membres de l’équipe « Yale » et plus...<br />
<br />
En <ins>juin 2000</ins>, la première plainte d’un patient contre le laboratoire SKB fut déposée<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-344-9" id="rev-pnote-344-9">9</a>]</sup>.<br />
En <ins>février 2002</ins>, la société SmithKline Beecham devenue entre temps « Glaxo SmithKline » retire son vaccin du marché prétextant un déficit commercial par rapport aux estimations.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-344-10" id="rev-pnote-344-10">10</a>]</sup>.<br />
Entre décembre 1998 et juillet 2000, plus de 1,4 millions de doses ont été distribuées. 905 effets secondaires ont été signalés durant cette période dont 7,4 % qualifiés de sévères (potentiellement mortels, nécessitant une hospitalisation ou une intervention, ou suivi d’une incapacité permanente ou même de décès). 56 % de ces effets sont apparus juste après l’injection de la première dose.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#pnote-344-11" id="rev-pnote-344-11">11</a>]</sup><br />
<br />
<br />
<br /></p>
<p><em>Nota : la majeure partie des renseignements de cet article provient du livre de <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/09/11/l-%C3%A9pid%C3%A9mie-silencieuse%2C-le-livre-qui-d%C3%A9nonce-le-scandale-chez-nos-voisins-allemands-%21">Birgit Jürschik-Busbach : ++Die verschwiegene Epidemie++</a> avec son aimable accord ainsi que du document : <ins>Lyme Disease Association : Conflits of Interest in Lyme Disease 2001</ins>.</em></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-344-1" id="pnote-344-1">1</a>] Source : <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/09/11/l-%C3%A9pid%C3%A9mie-silencieuse%2C-le-livre-qui-d%C3%A9nonce-le-scandale-chez-nos-voisins-allemands-%21">« Die verschwiegene Epidemie“ de Birgit Jürschik-Busbach.</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-344-2" id="pnote-344-2">2</a>] 2ème Conférence nationale sur la borréliose de Lyme (27-28 novembre 1994) où furent définis et validés les «critères standards » symptomatologiques et diagnostics de la pathologie.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-344-3" id="pnote-344-3">3</a>] <em>SmithKline</em> <em>Beecham</em>, entreprise pharmaceutique britannique basée à Philadelphie</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-344-4" id="pnote-344-4">4</a>] Agence Fédérale des Produits et Médicaments qui possède entre autre le mandat d’autoriser la commercialisation des médicaments sur tout le territoire US.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-344-5" id="pnote-344-5">5</a>] Avec le rachat du groupe canadien Connaught Laboratories, en 1989, l’entreprise est renommée Pasteur Mérieux Connaught en 1996.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-344-6" id="pnote-344-6">6</a>] Elisa ou Enzyme-Linked ImmunoSorbent Assay</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-344-7" id="pnote-344-7">7</a>] Algorithme du diagnostic sérologique de la maladie de Lyme. (Center for Disease Control CDC Atlanta, 1997). Dépistage : IFI ou ELISA. Confirmation en Western Blot si résultat + ou douteux. (IgG et/ou IgM spécifiques). Sérologie considérée comme + : -Présence d’AC type IgG contre au moins 5 des 10 protéines : 18-21-28-30-39-41-45-58-66-93 kDa; -et/ou présence d’AC type IgM contre au moins 2 des 3 protéines : 24-39-41 kDa. IgM : recherche en WB : utile dans les phases I, symptomatologie atypique (ex : absence d’ECM, 5-20% des cas). utile dans les formes tardives.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-344-8" id="pnote-344-8">8</a>] "ImuLyme" de Pasteur Mérieux Connaught a été rigoureusement testé par le Dr Leonard Sigal, directeur du Centre de la maladie de Lyme à l’Université de médecine et de dentisterie du New Jersey-Robert Wood Johnson Medical School, dans une étude de trois ans. "ImuLyme" diffère de LYMErix en ce qu’il ne se compose pas d’alun en tant qu’adjuvant, considéré par beaucoup dans la communauté médicale comme un avantage possible. Les motifs « officiels » invoqués pour ne pas poursuivre la délivrance de permis de ImuLyme ont été les questions techniques dans les essais cliniques de phase III, les questions des redevances concernant les brevets avec GSK et une évaluation du marché potentiel pour le vaccin contre la maladie de Lyme.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-344-9" id="pnote-344-9">9</a>] Avant que le vaccin n’ait été approuvé, au moins quatre plaintes ont été déposées par des personnes qui avaient participé à des essais de vaccins - très inhabituel puisque les participants signent un consentement éclairé. Trois ont été déposées contre Connaught, l’autre a été déposée contre SmithKline.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-344-10" id="pnote-344-10">10</a>] Thèses officielles <a href="http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2870557/" hreflang="en">NCBI NIH</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29#rev-pnote-344-11" id="pnote-344-11">11</a>] Source : <a href="http://www.u-bordeaux2-medtrop.org/doc/Soutenances/CIFV/CIFV2011_Braibant%20G_Memoire.pdf">Soutenances Université Bordeaux 2</a></p></div>
Le Formindep Interpelle les candidats sur la transparence et l'indépendance de notre système de santéurn:md5:b5b7121c5a27952a48cc82bc05012f00vendredi, mars 23 2012vendredi, mars 23 2012SpeedRocket /ReBLSANTÉ PUBLIQUEConflits d intérêtsDroitsDéontologieIndustrie pharmaPolitiqueSanté publique <p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Logos/.logo Formindep_s.jpg" alt="logo Formindep.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Le <strong>Formindep, association pour une formation et une information médicales indépendantes,</strong> organe unique en son genre (avec la revue <strong>prescrire</strong> bien sûr), reconnu par ceux qui ont un besoin de justice, rigueur et honnêteté en la matière, a rédigé une <a href="http://www.formindep.org/Cinq-questions-du-Formindep-aux.html">Lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle</a>.<br />
Parue le 1er mars, celle-ci revendique les droits du malade à la transparence et l’indépendance d’un système de santé qui ne va pas bien, c’est le moins que l’on puisse dire. <strong>Formindep</strong> rappelle en passant le cas d’école qu’a été <em>le fiasco de la gestion de l’épidémie de grippe H1N1 en 2009 </em>(qui)<em> trouve sa source dans des décisions fondées sur des données biaisées, manipulées par des intérêts autres que la santé des patients.</em><br /></p>
<p>L’interpellation des candidats ne s’embarrasse pas de litotes et périphrases; droit au but et coups de poings sur la table : <br /></p>
<blockquote><p><em>Les influences exercées sur notre système de santé par des intérêts industriels et commerciaux créent des conflits d’intérêts chez les soignants, les autorités sanitaires et leurs experts, les usagers. Ces pratiques favorisent des soins inutiles et dangereux, augmentent les coûts, creusent les déficits sociaux.</em></p></blockquote>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Barus/Barus006.jpg" title="Barus: Tu fais pas l'poids coco !"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Barus/.Barus006_s.jpg" alt="Barus: Tu fais pas l'poids coco !" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Barus: Tu fais pas l'poids coco !" /></a>Dans son adresse, qui est, soit dit en passant, un modèle du genre, le <strong>Formindep</strong> rappelle ses actions de lanceur d’alertes, notamment pour faire appliquer la loi sur la déclaration publique obligatoire de conflits d’intérêts. Il note que malgré la loi, le risque d’impartialité n’est pas pour autant supprimé. Les liaisons dangereuses et occultes perdurent chez les professionnels qui ne sont pas libérés des influences des firmes pharmaceutiques, et cela jamais pour le bien-être des patients. C’est dans l’optique d’une nouvelle alerte en cette période de choix décisif que 5 questions sont adressées aux candidats: <em>Cinq questions pour améliorer la transparence et l’indépendance de notre système de santé, et réduire le risque sanitaire lié aux influences industrielles et commerciales.</em></p>
<p>Les candidats répondront-ils au-delà d’une langue de bois qui est une maladie commune et transmissible dans ce monde-là et qui ne berne plus les électeurs justement éclairés ? <br />
Pour le cas où les présidentiables seraient hésitants quant à leur réponse, le <strong>Formindep</strong> appuie encore dans sa conclusion en forme de programme social : <br /></p>
<blockquote><p><em>Au delà des évidents enjeux sanitaires et économiques, vous aurez perçu qu’il s’agit surtout de l’existence d’une démocratie sanitaire active ayant l’intérêt général comme unique objectif.</em></p></blockquote>
<p>Nous citons les points soulevés par le <strong>Formindep</strong> dont nous avons extrait, par raccourcis, les questions posées. On lira toutes les analyses qui argumentent ces demandes sur le site de l’association où l’on pourra télécharger la <ins>Lettre ouverte</ins>, pour une diffusion maximale autour de soi.<br /></p>
<p>Il est évident pour les malades de Borréliose que le déni dont fait l’objet leur maladie depuis de si longues années - l’absence de volonté médicale de les sortir de l’errance et de l’enfer où ils ont été plongés, le vide des réponses inefficaces concernant le dépistage, le diagnostic, les traitements, l’impossible reconnaissance à laquelle ils se cognent comme à un mur - pose des questions du même ordre. Quel est l’intérêt, les intérêts, de laisser une population dans cet état, sans assistance, et en danger ?<br />
On ne saurait trop remercier cet intransigeant <strong>Formindep</strong> de savoir parfaitement poser les questions qui fâchent.<br /></p>
<ul>
<li><strong><em>1- La transparence de l’information et des liens des professions de santé</em></strong></li>
</ul>
<p><em>Quelles mesures comptez-vous prendre pour rendre efficace et opérationnelle pour les citoyens la transparence des liens d’intérêts ? Quelles mesures comptez-vous prendre pour que cette transparence soit appliquée réellement, dans la formation médicale initiale et continue des médecins, dans les medias grand public ?</em></p>
<ul>
<li><strong><em>2 - L’indépendance de l’expertise et l’impartialité des décisions d’ordre sanitaire</em></strong></li>
</ul>
<p><em>Comptez-vous mettre en place un Corps d’experts sanitaires publics contrôlé par une Autorité indépendante, seul à même de garantir une expertise dégagée des intérêts des firmes pharmaceutiques ?</em><br /></p>
<ul>
<li><strong><em>3 - La protection des lanceurs d’alerte</em></strong></li>
</ul>
<p><em>Comptez-vous créer un véritable statut des lanceurs d’alerte en France, incitatif et protecteur ?</em></p>
<ul>
<li><strong><em>4 - La remise en question des actions de santé publique qui ne reposent pas sur des données fiables, influencées par des conflits d’intérêts, et susceptibles de nuire à la qualité de l’information et des soins : l’exemple du dépistage systématique du cancer du sein par mammographie.</em></strong></li>
</ul>
<p><em>De façon générale, comment comptez-vous renforcer la prise de décisions sanitaires fondées sur des données scientifiques fiables et indépendantes, sans conflits d’intérêts, dans le seul intérêt de la santé de la population ?</em></p>
<ul>
<li><strong><em>5 - Le renforcement de la protection de l’Agence européenne du médicament contre l’intrusion des intérêts industriels et commerciaux</em></strong></li>
</ul>
<p><em>Quelles initiatives comptez-vous prendre au niveau européen, pour renforcer l’indépendance et la transparence des instances sanitaires européennes comme l’EMA, et les soustraire à l’influence des firmes et des lobbies, pour le bénéfice de la santé publique au lieu de celui des intérêts industriels ?</em><br /></p>
<p>Les malades de Borréliose seront bien attentifs aux réponses... et aux actes, citoyens.</p>