R B-L F cimt - Mot-clé - IntestinRÉSEAU sur la Borréliose de Lyme en France, ses Co-Infections et les Maladies vectorielles à Tiques
Construction collaborative d'une information critique contre le déni2024-03-29T09:45:39+01:00reseau borréliose franceurn:md5:5e68bbc0acfc5b075b8169b309849a9bDotclearMicrobiote : de son influenceurn:md5:0fa547780b180170a9323cb03a711475jeudi, septembre 7 2017jeudi, septembre 7 2017Rédaction RBLFPOST-TIQ...AutismeBactériesCerveauDépressionIntestinMicrobioteSanté <figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;">
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="[object Object]" class="media" src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/.Schema_intestin_s.png" />
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<h1>Le microbiote intestinal dicte-t-il notre humeur et nos comportements ?</h1>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/guillaume-fond-368096">Guillaume Fond</a>, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/universite-pierre-et-marie-curie-upmc-sorbonne-universites-2467">Université Pierre et Marie Curie (UPMC) – Sorbonne Universités</a></em></span></p>
<p>Les scientifiques commencent seulement à prendre véritablement la mesure du rôle de notre <a href="https://theconversation.com/fr/topics/microbiote-30806">microbiote</a>, ces innombrables micro-organismes qui vivent sur et dans notre corps. Le tube digestif abrite à lui seul plus de 10 000 milliards de bactéries – majoritairement anaérobies, c’est-à-dire qui n’ont pas besoin d’oxygène pour vivre. Sans compter les virus, les levures et les champignons. L’influence du microbiote de l’intestin sur la <a href="https://www.inserm.fr/thematiques/physiopathologie-metabolisme-nutrition/dossiers-d-information/microbiote-intestinal-et-sante">régulation de nos fonctions vitales</a> aurait ainsi été considérablement sous-estimé jusqu’à la publication des travaux décisifs de ces cinq dernières années.</p>
<figure><img alt="File 20170525 23241 1kf3puq" src="https://cdn.theconversation.com/files/171033/width754/file-20170525-23241-1kf3puq.jpg" />
<figcaption>Les chercheurs étudient si les micro-organismes peuplant notre intestin pourraient jouer un rôle dans la dépression. <span class="attribution"><a class="source" href="https://unsplash.com/photos/BuNWp1bL0nc">Nik Shuliahin/Unsplash</a></span></figcaption>
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<p>La découverte la plus frappante est sans doute celle de liens entre les perturbations de cette flore intestinale et des troubles psychiatriques comme l’anxiété, la dépression, les troubles bipolaires, la schizophrénie, ou encore un trouble neurodéveloppemental comme l’autisme. Il est trop tôt, à ce stade, pour affirmer qu’il s’agit d’une cause, et non pas d’une conséquence de ces troubles. Néanmoins, l’hypothèse selon laquelle la communauté microbienne abritée par notre intestin détermine en partie notre humeur et nos comportements mérite d’être étudiée. Si elle venait à être confirmée, cela ouvrirait <a href="http://www.jle.com/en/revues/ipe/e-docs/les_traitements_ciblant_le_microbiote_intestinal_et_leurs_applications_en_psychiatrie_308666/article.phtml">des perspectives de prévention ou de traitement</a> inédites en santé mentale.</p>
<h2>Les trois premières années de la vie, période clé</h2>
<p>Le microbiote intestinal se forme au cours des trois premières années de la vie. Il reste ensuite relativement stable au cours de la vie mais peut être transitoirement modifié, par exemple par un nouveau régime alimentaire, une infection intestinale ou un traitement antibiotique. Le rôle de cet écosystème est fondamental dans la motricité intestinale, c’est-à-dire la progression des aliments dans le système digestif. Il l’est aussi dans le développement du système immunitaire, protégeant l’individu contre l’agression de certaines pathogènes. Il l’est, enfin, dans le système métabolique, participant à la digestion, influençant l’absorption et la distribution des nutriments voire, en cas de maladie, des médicaments.</p>
<p>On estime actuellement que <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26653939">90 % des maladies</a> pourraient avoir un lien avec des perturbations du microbiote, les unes causant les autres ou inversement. On parle de « dysbiose », pour des situations dans lesquelles une altération de la biodiversité du microbiote peut occasionner des effets négatifs pour l’individu. La « paucibiose » fait référence à la perturbation quantitative du microbiote, c’est-à-dire une baisse du nombre total de bactéries, indépendamment du nombre d’espèces différentes.</p>
<p>Les effets de telles perturbations sur les comportements ont été mis en évidence, pour l’instant, par des études sur des modèles animaux. Ainsi <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21054680">des chercheurs ont fait naître des rats par césarienne, dans des conditions stériles</a>, pour qu’ils aient le moins de contacts possible avec des micro-organismes présents chez leur mère ou dans l’environnement. Ces rongeurs développent rapidement des troubles comportementaux évoquant des maladies psychiatriques : le repli sur soi, une perte de poids, des troubles du sommeil, de l’anxiété, la perte de l’hygiène voire des automutilations.</p>
<p>Or ces troubles s’avèrent réversibles si on administre à ces mêmes rats des probiotiques (des bactéries bonnes pour leur santé) au cours des six premières semaines de leur vie. Au-delà, les troubles deviennent irréversibles, suggérant que le microbiote joue un rôle crucial dans la période de développement du système nerveux central.</p>
<h2>Comment le microbiote influence le cerveau</h2>
<p>Qu’en est-il chez l’homme ? Notre microbiote peut influencer notre cerveau par plusieurs voies. Il peut modifier la perméabilité intestinale (c’est-à-dire le passage des molécules à travers la paroi de l’intestin vers la circulation sanguine et de là vers le cerveau), moduler l’inflammation au niveau de l’intestin et dans le sang, l’absorption de nutriments bénéfiques ou essentiels pour le cerveau, et influencer le système nerveux autonome responsable des réactions d’éveil et de fuite. Ces phénomènes semblent être à l’œuvre dans plusieurs types de troubles.</p>
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<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="[object Object]" class="media" src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/.Dialogue_intestin_cerveau_s.png" />
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<p>À ce jour, les chercheurs ont surtout étudié le lien entre la perturbation du microbiote intestinal et l’autisme, un trouble neurodéveloppemental caractérisé par la diminution des interactions sociales et de la communication, avec des comportements stéréotypés et répétitifs. L’autisme s’accompagne très fréquemment de troubles digestifs. Les enfants autistes, comparés aux non-autistes, auraient dix fois plus de bactéries de type Clostridium, une <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28222761">augmentation des Bacteroidetes et Desulfovibrio, et une diminution des Firmicutes et Bifidobacterium</a>.</p>
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<p>Une augmentation de la perméabilité intestinale (l’intestin jouant moins bien son rôle de filtre retenant les pathogènes) a <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28222761">également été décrite dans l’autisme</a>, ainsi qu’une élévation de marqueurs d’inflammation dans le sang. De nombreuses autres anomalies au niveau de la paroi de l’intestin et de la composition des selles chez ces enfants <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24130822">ont également été rapportées</a>.</p>
<h2>Le syndrome de l’intestin irritable associé à l’anxiété</h2>
<p>À l’inverse, des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, comme le <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=FOND+G+irritable">syndrome de l’intestin irritable</a>, sont associées à des taux très élevés d’anxiété et de dépression. De tels taux ne sont pas retrouvés dans d’autres maladies chroniques non-inflammatoires pourtant tout aussi difficiles à vivre au quotidien.</p>
<figure class="align-right "><img alt="" src="https://cdn.theconversation.com/files/136087/width237/image-20160831-30786-1riajwz.png" />
<figcaption><span class="caption">Schéma de l’intestin.</span> <span class="attribution"><a class="source" href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Schema_intestin.png">William Crochot/Wikimedia</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/">CC BY-SA</a></span></figcaption>
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<p>Chez les patients souffrant de troubles dépressifs majeurs, une <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18422970">faible sécrétion d’acide gastrique a été rapportée</a>. Cette diminution de l’acidité gastrique a été associée à la croissance (réversible) du microbiote au niveau de l’intestin grêle, ce qui peut entraîner des troubles digestifs, une augmentation de la perméabilité intestinale, de la malabsorption des nutriments, des épisodes de diarrhée ou de constipation.</p>
<p>Une autre observation plaide en faveur du rôle du microbiote intestinal dans la régulation ou le déclenchement des troubles anxio-dépressifs. Des bactéries <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25468489">sécrètent des substances qui sont aussi des neurotransmetteurs</a>, c’est à dire des composés chimiques produits par les neurones pour agir comme messager en direction des autres neurones. Ainsi, certaines souches de <em>Lactobacillus</em> et de <em>Bifidobacterium</em> produisent de l’acide gamma-amino-butyrique (GABA). Les genres <em>Escherichia</em>, <em>Bacillus</em>, et <em>Saccharomyces</em> produisent de la noradrénaline ; <em>Candida</em>, <em>Streptococcus</em>, <em>Escherichia</em>, et <em>Enterococcus</em> produisent de la sérotonine ; alors que <em>Bacillus</em> et <em>Serratia</em> peuvent produire de la dopamine. Tous ces neurotransmetteurs jouent un rôle majeur dans les mécanismes de la dépression.</p>
<p>La schizophrénie et les troubles bipolaires, des maladies psychiatriques chroniques sévères, ont également fait l’objet de travaux. <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23746484">Une étude récente</a> s’est intéressée aux marqueurs de translocation bactérienne anormale, des molécules qui, en temps normal, doivent être trouvées seulement à l’intérieur de l’intestin. Quand ces molécules sont trouvées dans le sang, cela peut être le signe d’une augmentation de la perméabilité de l’intestin. Ce phénomène a précisément été observé chez des personnes touchées par ces deux maladies.</p>
<p>La recherche sur le rôle du microbiote et son influence sur nos comportements en est à ses balbutiements. Ce champ de recherche apparaît aujourd’hui comme un possible chaînon manquant pour expliquer comment se déclenchent ou perdurent certaines maladies mentales. Des probiotiques, des prébiotiques (des substrats favorisant la croissance de souches de bactéries bénéfiques) et des approches nutritionnelles spécifiques sont utilisés actuellement dans certaines pathologies intestinales. Pourraient-ils trouver, un jour, une utilité dans le domaine de la santé mentale ? De nouvelles études seront nécessaires avant de pouvoir confirmer, ou infirmer, l’efficacité de telles interventions.</p>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/guillaume-fond-368096">Guillaume Fond</a>, Psychiatre, intervenant, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/universite-pierre-et-marie-curie-upmc-sorbonne-universites-2467">Université Pierre et Marie Curie (UPMC) – Sorbonne Universités</a></em></span></p>
<p>La <a href="https://theconversation.com/le-microbiote-intestinal-dicte-t-il-notre-humeur-et-nos-comportements-76876">version originale</a> de cet article a été publiée sur <a href="http://theconversation.com">The Conversation</a>. (CC) BY ND</p>
<p>En complément, lire l’article sur l’ouvrage de <a class="ref-post" href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/01/Ces-microbes-qui-construisent-les-plantes%2C-les-animaux-et-les-civilisations">Marc-André Selosse, <u>"Jamais seul".</u></a></p>Le "microbiote" gère notre santéurn:md5:65b4e08c52ec7a5a4a671a5bcd20e907jeudi, janvier 9 2014jeudi, janvier 9 2014Rédaction RBLFMÉDICALYMEBactériologieBiologistesChronicitéconférenceDocumentaireIntestinMicrobioteVidéo <p>Depuis peu d’années les biologistes bactériologues sont attelés à un sujet fondamental qui intéresse tout le vivant, <em>a fortiori</em> les êtres humains et qui était resté jusqu’alors <em>Terra incognita</em>: </p>
<h4>le microbiote !</h4>
<p>Ce monde assez mystérieux qui vient d’être mis en lumière en 2010 est un ensemble de bactéries logeant dans notre ventre, gérant notre santé et, par là, notre immunité<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/01/08/Le-microbiote-g%C3%A8re-notre-sant%C3%A9#pnote-682-1" id="rev-pnote-682-1">1</a>]</sup>, en fait un écosystème "intelligent" dont nul ne soupçonnait encore l’existence. <br />
En janvier 2014, le Dr Werckman livrera quelques explications sur ce pas important de la science dans une conférence, "La flore intestinale joue avec notre mental, Le cerveau sous influence"<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/01/08/Le-microbiote-g%C3%A8re-notre-sant%C3%A9#pnote-682-2" id="rev-pnote-682-2">2</a>]</sup> :</p>
<blockquote><p>Les scientifiques viennent de découvrir un nouvel organe. Un organe non pas composé de cellules humaines, mais de bactéries. Cette découverte bouleverse la perception que l’on avait du corps humain et ouvre la porte à la compréhension de maladies <em>a priori</em> aussi éloignées l’une de l’autre que l’obésité et l’autisme, dit-il.</p>
</blockquote>
<h4>Les bactéries c’est la vie</h4>
<p>Pour comprendre un peu mieux cette "révolution", la chaîne de la Radio-Télévision suisse rts proposait il y a un an un reportage fort intéressant: "Le microbiote, ces bactéries qui nous gouvernent".<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/01/08/Le-microbiote-g%C3%A8re-notre-sant%C3%A9#pnote-682-3" id="rev-pnote-682-3">3</a>]</sup> Où l’on voit qu’intestin et cerveau communiquent ! <a href="http://www.rts.ch/video/emissions/36-9/4600581-microbiote-ces-bacteries-qui-nous-gouvernent.html"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/.emission_rts_Le_microbiote_m.jpg" alt="emission_rts_Le_microbiote.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a></p>
<blockquote><p><em>Notre tube digestif héberge en moyenne 200 espèces de bactéries. On les sait indispensables à la digestion, on les découvre essentielles à la maturation de notre système immunitaire. Plus surprenant encore, elles seraient capables d’interagir avec notre cortex.</em>(rts)</p>
</blockquote>
<p>Ce sujet, poursuit le Dr Werckman, avait été traité en 2012 sur trois pleines pages dans une édition spéciale du journal <ins>le Monde</ins>.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/01/08/Le-microbiote-g%C3%A8re-notre-sant%C3%A9#pnote-682-4" id="rev-pnote-682-4">4</a>]</sup>. Depuis lors, de nombreuses revues scientifiques ont publié sur ce thème : « Intestin, deuxième cerveau », et on ne compte plus les articles de vulgarisation dans les magazines ou sur internet l’exposant au grand public.</p>
<blockquote><p>Chaque être humain héberge dans son intestin un écosystème composé de dix fois plus de bactéries que notre corps ne contient de cellules. L’ensemble des génomes de ces microorganismes constitue ce que les biologistes appellent le métagénome intestinal humain. Objet d’intenses recherches, il a été la vedette du congrès international MetaHIT, qui a réuni 600 chercheurs à Paris du 19 au 21 mars 2012.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/01/08/Le-microbiote-g%C3%A8re-notre-sant%C3%A9#pnote-682-5" id="rev-pnote-682-5">5</a>]</sup></p>
</blockquote>
<h4>La médecine devra intégrer ce nouveau monde dans ses pratiques de soin</h4>
<p>Mais ’’Quelles sont les nouvelles découvertes scientifiques dans ce domaine, comment comprendre cette part encore mystérieuse de nous même, que désigne t-on par le terme de microbiote, à quoi correspond ce nouvel organe encore ignoré dans les pratiques de santé au quotidien ?" demande le Dr Werckman qui explique :</p>
<blockquote><p>L’importance du microbiote, patiemment défendu par une poignée de médecins pionniers d’avant-garde<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/01/08/Le-microbiote-g%C3%A8re-notre-sant%C3%A9#pnote-682-6" id="rev-pnote-682-6">6</a>]</sup> s’inscrit dans une démarche en phase avec une pratique médicale holistique. Cette perspective a d’abord fait sourire puis rencontré beaucoup d’opposition. La médecine conventionnelle se l’approprie depuis peu ignorant que les recherches les plus modernes et innovantes rejoignent ici les sagesses et les médecines traditionnelles. A l’heure où on annonce que l’ « espérance de vie en bonne santé est en baisse », où se multiplient les maladies chroniques et les affections neuro dégénératives et que s’embrase l’épidémie du cancer, le Collège européen de neuropsychopharmacologie<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/01/08/Le-microbiote-g%C3%A8re-notre-sant%C3%A9#pnote-682-7" id="rev-pnote-682-7">7</a>]</sup> affirme qu’en Europe, 38,2% de la population (de 2 ans à plus de 80 ans) souffre de maladie mentale. Anxiété, dépression, dépendance, insomnie, démence, hyperactivité… soit près de 165 millions de personnes touchées, confirmant ainsi que les maladies mentales sont largement majoritaires devant les cancers et les maladies cardiovasculaires.</p>
</blockquote>
<h4>Prendre en main sa santé... microbiotique</h4>
<p>Le médecin réaffirme ce <em>credo</em> essentiel: il faut absolument "Prendre sa santé en main". Et c’est dit-il une "Bonne nouvelle : car des réponses existent, notamment en termes de prévention…" :</p>
<blockquote><p>Elles sont individuelles et sociales. Elles peuvent mobiliser notre enthousiasme créatif et permettre l’approfondissement d’un vrai lien de solidarité entre les hommes et avec les différents règnes de la nature. Un problème aussi vaste devrait localement s’inscrire au cœur de la démarche de « nouvelles ruralités » pour faire de notre bocage un « ilot de culture et d’humanité ».</p>
</blockquote>
<p>Mais cela implique avant tout de chercher à comprendre ce qu’il en est de l’homme et de sa santé et d’accepter de prendre en compte l’impact de l’environnement.</p>
<pre>-</pre>
<p>En lien : Conférence "La flore intestinale joue avec notre mental, Le cerveau sous influence", 14 janvier, Bourbon L’Archambault.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/01/08/Le-microbiote-g%C3%A8re-notre-sant%C3%A9#rev-pnote-682-1" id="pnote-682-1">1</a>] ’’L’immunologiste Gérard Eberl, chef de l’unité de développement des tissus lymphoïdes de l’Institut Pasteur, à Paris, a proposé, dans la revue <ins>Mucosal Immunity</ins> (septembre 2010), une théorie de l’immunité répondant à cette nouvelle donne née de la découverte de l’importance physiologique du microbiote. « Le système immunitaire n’est pas un tueur combattant ses ennemis, mais une force qui équilibre l’environnement microbiologique pour permettre à l’organisme de se développer dans les meilleures conditions »... <a href="http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/11/18/le-microbiote-un-element-protecteur-essentiel_3515742_1650684.html">Le Monde, 18 11 2013</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/01/08/Le-microbiote-g%C3%A8re-notre-sant%C3%A9#rev-pnote-682-2" id="pnote-682-2">2</a>] Se reporter à la page des événements.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/01/08/Le-microbiote-g%C3%A8re-notre-sant%C3%A9#rev-pnote-682-3" id="pnote-682-3">3</a>] Radio-Télévision suisse rts: <a href="http://www.rts.ch/video/emissions/36-9/4600581-microbiote-ces-bacteries-qui-nous-gouvernent.html">"Le microbiote, ces bactéries qui nous gouvernent"</a>.), 23 janvier 2013.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/01/08/Le-microbiote-g%C3%A8re-notre-sant%C3%A9#rev-pnote-682-4" id="pnote-682-4">4</a>] C. article du Monde, "Flore intestinale Le cerveau sous influence", 24 03 2012. <ins><a href="http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=1186561&xtmc=intestin_cerveau&xtcr=1">Le Monde</a></ins>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/01/08/Le-microbiote-g%C3%A8re-notre-sant%C3%A9#rev-pnote-682-5" id="pnote-682-5">5</a>] op. cité: <ins>Le Monde</ins>, 24 mars 2012.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/01/08/Le-microbiote-g%C3%A8re-notre-sant%C3%A9#rev-pnote-682-6" id="pnote-682-6">6</a>] Pionniers de cette vision des choses: le professeur Henry Joyeux, le Dr Catherine Kousmine, le Pr Jean Seignalet, etc.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/01/08/Le-microbiote-g%C3%A8re-notre-sant%C3%A9#rev-pnote-682-7" id="pnote-682-7">7</a>] Cf. le site du <a href="http://www.ecnp.eu/">Collège européen de neuropsychopharmacologie</a> et sa <a href="http://www.ecnp.eu/~/media/Files/congress/Press/Press%20releases/110427%20Le%20College%20Europeen%20de%20Neuropsychopharmacologie%20F.pdf">présentation</a> en français.</p>
</div>