R B-L F cimt - Mot-clé - ExpertsRÉSEAU sur la Borréliose de Lyme en France, ses Co-Infections et les Maladies vectorielles à Tiques
Construction collaborative d'une information critique contre le déni2024-03-28T13:08:23+01:00reseau borréliose franceurn:md5:5e68bbc0acfc5b075b8169b309849a9bDotclearLe procès capital de la maladie de Lymeurn:md5:adef1b3163f332a24fbf2710083cf592Lundi, septembre 15 2014Lundi, septembre 15 2014Rédaction RBLFDROIT et StéBorréliose de LymeControverseDébatDéniEnquêtesExpertsProcès <h3>Le 23 septembre 2014 se déroulera enfin la dernière scène d’un procès aux multiples renvois qui marquera à n’en pas douter l’histoire de la borréliose de Lyme dans notre pays.</h3>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Actions/ProcesBCVS/.Logo_proce_s_s.png" alt="Logo_proce_s.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></p>
<h3>C’est devant le TGI de Strasbourg que tous les malades et leurs soutiens sont attendus pour la conclusion de ce procès capital.<br /><br /></h3>
<h4>Son issue nous promet-elle d’éliminer le déni d’un coup de marteau ?<br />
Des décennies d’aveuglement s’effaceront-elles en une séance ? <br />
Une partie campe sur des positions qui paraissent immuables. Mais les dés sont jetés.<br /></h4>
<p><br /></p>
<p>Depuis deux ans le procès avec ses nombreux reports a dépassé de très loin la simple accusation de compagnonnage entre le pharmacien Bernard Christophe et la biologiste Viviane Schaller; l’un pour fabrication et vente d’un traitement alternatif d’HE<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/14/Le-proc%C3%A8s-capital-de-la-maladie-de-Lyme#pnote-781-1" id="rev-pnote-781-1">1</a>]</sup>, le Tictox (vrai-faux « médicament » dangereux et hors AMM selon l’accusation), l’autre procédant à des sérologies efficaces et révélatrices (mais « faux positifs » selon ses accusateurs)<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/14/Le-proc%C3%A8s-capital-de-la-maladie-de-Lyme#pnote-781-2" id="rev-pnote-781-2">2</a>]</sup>. <br /></p>
<p>Il ne s’agit plus d’eux, loin de là ! <strong>En effet la demande de la Cour de Justice en septembre 2012 d’un supplément d’informations sur l’état des lieux de la maladie en France a définitivement fait basculer le procès vers un débat d’ordre scientifique</strong> révélant la complexité d’une affaire dans laquelle une chaîne de responsabilités est soudain mise sur le banc. C’est ce rapport - "État des connaissances sur l’épidémiologie, le diagnostic et le traitement de la borréliose de Lyme" - qui est tant attendu aujourd’hui dans la conclusion du procès, rapport réalisé par divers experts, spécialistes, médecins engagés, sous la responsabilité du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) dont le président est le Professeur Perronne. Mais on ne saurait préjuger d’un "Happy End" tant les puissants qui dénient la réalité de la pathologie sont influents...<br /></p>
<p>Cependant cette enquête nationale officielle est sensée, au moins dans ses objectifs initiaux, <strong>poser la réalité d’un problème de santé publique,</strong> celui que soulevait à l’origine Bernard Christophe en déposant sa plainte en novembre 2011 auprès du Procureur de la République pour "Non assistance à personne en danger", contre des experts infectiologues<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/14/Le-proc%C3%A8s-capital-de-la-maladie-de-Lyme#pnote-781-3" id="rev-pnote-781-3">3</a>]</sup>, Bio-Mérieux<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/14/Le-proc%C3%A8s-capital-de-la-maladie-de-Lyme#pnote-781-4" id="rev-pnote-781-4">4</a>]</sup>, l’AFFSAPS<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/14/Le-proc%C3%A8s-capital-de-la-maladie-de-Lyme#pnote-781-5" id="rev-pnote-781-5">5</a>]</sup>, l’Ordre des médecins<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/14/Le-proc%C3%A8s-capital-de-la-maladie-de-Lyme#pnote-781-6" id="rev-pnote-781-6">6</a>]</sup>. Depuis il a fallu 3 ans pour que la machine judiciaire s’interroge sur la borréliose (Voir notre Time-Line).<br />
<br />
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Actions/ProcesBCVS/TLineDe_f_Lyme_Proce_s_FR.png" title="TLineDe_f_Lyme_Proce_s_FR.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Actions/ProcesBCVS/.TLineDe_f_Lyme_Proce_s_FR_m.png" alt="TLineDe_f_Lyme_Proce_s_FR.png" style="display:block; margin:0 auto;" /></a>
<br />
<strong>C’est pourquoi un tel procès en France est un événement d’une importance capitale. On comprend qu’il ne concerne plus ni M. Christophe, ni Mme Schaller, ni Strasbourg ou l’Alsace.</strong> Il est devenu celui de l’ensemble des malades et celui de la maladie, de son diagnostic et de son traitement en France. Quoi qu’il advienne désormais, quand bien même la situation médicale en France ne serait pas dénoncée, il y aura un avant et un après.<br /></p>
<h4>Le 23 septembre au TGI, c’est l’ensemble des malades et leurs représentants qui demanderont sur les marches du Tribunal que justice soit rendue.<br /></h4>
<p>Toutes les associations confondues, françaises et étrangères, tous les groupes et collectifs, sont invités à appeler à une mobilisation massive devant le TGI dès 8H00 du matin, 1 quai Finkmat à Strasbourg, à en informer leurs membres, à diffuser dans leurs réseaux. Pour réclamer justice face au déni, aux souffrances, aux rejets et humiliations subis depuis tant d’années.<br />
Le 23 septembre les malades pèseront dans la balance en montrant qu’ils ne sont pas une quantité "rare" et négligeable, ou virtuelle... <br /></p>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Actions/ProcesBCVS/Proce_s_ChristopheSchaller.png" title="Proce_s_ChristopheSchaller.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Actions/ProcesBCVS/.Proce_s_ChristopheSchaller_s.png" alt="Proce_s_ChristopheSchaller.png" style="display:block; margin:0 auto;" /></a></p>
<p><br /><br /></p>
<p>Une pétition de soutien aux accusés du TGI <a href="http://www.mesopinions.com/petition/sante/borreliose-lyme-soutien-bernard-viviane-traduits/12750"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Actions/ProcesBCVS/.Pe_tition_Soutien_Proces2309_s.png" alt="Pe_tition_Soutien_Proces2309.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>de Strasbourg est en cours.<br />
La Rédaction du RBLF vous invite à la signer rapidement et la diffuser autour de vous. Merci d’avance.<br />
<br /></p>
<div class="footnotes"><h4 class="footnotes-title">Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/14/Le-proc%C3%A8s-capital-de-la-maladie-de-Lyme#rev-pnote-781-1" id="pnote-781-1">1</a>] HE :Huiles Essentielles. On se reportera à <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s">l’article sur le Tictox,</a> complexe d’HE créé par le pharmacien herboriste Bernard Christophe accusé dans ce procès.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/14/Le-proc%C3%A8s-capital-de-la-maladie-de-Lyme#rev-pnote-781-2" id="pnote-781-2">2</a>] Lire notre article <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/17/Le-laboratoire-Schaller-ferm%C3%A9-et-les-WB-termin%C3%A9s-%21">Le Laboratoire Schaller fermé et les WB terminés</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/14/Le-proc%C3%A8s-capital-de-la-maladie-de-Lyme#rev-pnote-781-3" id="pnote-781-3">3</a>] Experts qui ont été vus à la barre, accusateurs principaux de B. Christophe et V. Schaller, notamment le Pr. D. Christmann, chef du service Maladies infectieuses et tropicales du CHU de Strasbourg, le Pr. B. Jaulhac, CNR Borrelia, responsable du Laboratoire de bactériologie du CHRU de Strasbourg.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/14/Le-proc%C3%A8s-capital-de-la-maladie-de-Lyme#rev-pnote-781-4" id="pnote-781-4">4</a>] BioMérieux, leader mondial de la microbiologie, fabricant des tests Elisa de détection d’anticorps, moins performants que les tests plus récents VIDAS D-dimères bioMérieux qui sont une méthode ELISA quantitative rapide de mesure des D-dimères. Cf. <a href="http://www.clinchem.org/content/42/3/410.full.pdf+html">Clinical Chemistry</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/14/Le-proc%C3%A8s-capital-de-la-maladie-de-Lyme#rev-pnote-781-5" id="pnote-781-5">5</a>] <a href="http://www.afssaps.fr">AFFSAPS</a>, Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/14/Le-proc%C3%A8s-capital-de-la-maladie-de-Lyme#rev-pnote-781-6" id="pnote-781-6">6</a>] Lire notre article <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/06/29/Qu-on-leur-coupe-la-t%C3%AAte%21-%28La-chasse-aux-m%C3%A9decins%29">"Qu’on leur coupe la tête"</a></p></div>
Procès Christophe-Schaller: à quand Justice ?urn:md5:84626ae5be0c686e8bccff68af86adcaLundi, mars 31 2014Lundi, mars 31 2014Rédaction RBLFDROIT et StéAfssapsB. ChristopheCNR BorreliaExpertsInfectiologuesProcèsSécurité SocialeV. Schaller <p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_RBLF/.justice4_s.jpg" alt="justice4.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />
<em>Le 25 mars dernier le procès d’un pharmacien et d’une directrice de laboratoire était reporté. Pas n’importe quel procès... car il est le révélateur de la situation de la borréliose sur notre territoire. Le RBLF vous propose une synthèse de date en date pour ne pas perdre le fil.</em> <br /></p>
<p>En juin 2012 M. Bernard Christophe et Mme Viviane Schaller faisaient l’objet d’une <strong>comparution en justice pour des faits présumés d’ «escroquerie et exercice illégal de la profession de pharmacien» dans le cadre du diagnostic et du traitement de la maladie de Lyme, faits reprochés par l’AFFSAPS, la CPAM, et des spécialistes officiels de Lyme, les professeurs Christmann et Jaulhac.</strong> Depuis cette date le procès se poursuit. De débat il n’y a pas.<br />
De débat scientifique sur la borréliose il n’y en a jamais eu en France. Escamoté lors de la signature du <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme">Consensus de 2006</a> dit du "déni" sur le traitement de la pathologie, il a ensuite toujours été refusé malgré les demandes réitérées des associations. Il est pourtant essentiel pour comprendre et juger. Dès lors, <strong>amener au pénal un problème de pure science médicale est une aberration, ou un leurre.</strong> <br /></p>
<p><strong>En effet, un débat contradictoire scientifique aurait dû avoir lieu</strong> à la place de ce qui ressemble de plus en plus à une tartuferie, débat notamment avec le CNR Borrelia <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/31/Proc%C3%A8s-Christophe-Schaller%3A-%C3%A0-quand-Justice#pnote-709-1" id="rev-pnote-709-1">1</a>]</sup> actuellement dirigé par le Pr. Jaulhac et rattaché à l’hôpital de Strasbourg où siège le Pr. Christmann, tous deux signataires du "Consensus". L’accusation de deux seules personnes confrontées à la réalité de la pathologie rejaillit sur tout un système arcbouté sur sa négation.<br />
<strong>Dans les incessants reports d’un procès sans fin, on ne verra que l’extrême difficulté pour la justice de se dégager de cette impasse.</strong> Quel autre choix a-t-elle aujourd’hui que ramener le procès à sa stricte compétence juridique, en pointant des culpabilités sur des faits tangibles qui détournent de la vraie question, ces faits restant le résultat et non la cause de l’incurie des autorités de santé ? Comme par exemple le coût des analyses Western Blot supporté par la Sécurité Sociale, ou bien la non inscription de M. Christophe à l’ordre des pharmaciens. <br /></p>
<p>Dans l’attente des conclusions des experts sur la situation de la borréliose en France (Voyez l’enjeu reposant sur ce procès...) on peut d’avance prédire que la montagne accouchera d’une souris. La justice pourrait bien finir par juger la forme plutôt que le fond. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/31/Proc%C3%A8s-Christophe-Schaller%3A-%C3%A0-quand-Justice#pnote-709-2" id="rev-pnote-709-2">2</a>]</sup></p>
<ul>
<li><strong>26 juin 2012 : Ouverture du procès.</strong> Le dossier, qui <ins>n’a pas fait l’objet d’une instruction</ins>, est renvoyé à la demande de la défense. Normalement on ne peut pas amener des justiciables à la barre sans éléments d’accusation. Cette précipitation reste étonnante. <br /></li>
</ul>
<p>Elle s’inscrit dans la même ligne que celle de <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s">l’interdiction du Tictox</a> en janvier 2012 et de la <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/02/17/Le-laboratoire-Schaller-ferm%C3%A9-et-les-WB-termin%C3%A9s-%21">fermeture du laboratoire Schaller,</a> <em>manu militari</em>, en février 2012, ces deux événements suivant étrangement la plainte de B. Christophe en novembre 2011 auprès du Procureur de la République pour non assistance à personne en danger contre des experts infectiologues, Bio-Mérieux, l’AFFSAPS, l’Ordre des médecins.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/31/Proc%C3%A8s-Christophe-Schaller%3A-%C3%A0-quand-Justice#pnote-709-3" id="rev-pnote-709-3">3</a>]</sup></p>
<ul>
<li><strong>18 septembre 2012 : Procès.</strong> Les parties accusées expliquent enfin leurs positions, la complexité d’une affaire pas anodine dans laquelle une chaîne de responsabilités est soudain mise sur le banc. Le tribunal met sa décision en délibéré en attente du jugement le 28 septembre. (<a href="http://www.dna.fr/actualite/2012/09/18/deux-partisans-d-une-approche-alternative-de-la-maladie-de-lyme-juges-a-strasbourg">Dernières Nouvelles d’Alsace</a>)</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>28 septembre 2012 : procès renvoyé</strong> avec <ins>demande de "supplément d’informations".</ins> Une nouvelle audience est fixée au 14 mai 2013. A ce moment, le tribunal semble<em> a priori</em> déplacer le procès vers un débat scientifique. Les accusés repartent satisfaits. <br /></li>
</ul>
<p><em>Avec ce supplément d’informations, on reconnaît que nous ne sommes ni des charlatans, ni des escrocs,</em> déclare Bernard Christophe. Viviane Schaller, explique de son côté : <em>J’ai pris sur moi d’aller contre les habitudes. Quand un biologiste remarque une faille dans le protocole d’un diagnostic, il a le droit et le devoir de modifier ce protocole s’il le fait conformément au GBEA (guide de bonne exécution des analyses de biologie médicale). On va enfin placer ce débat sur le plan scientifique. ./. C’est une question de santé publique.</em> (<a href="http://www.associationlymesansfrontieres.com/proces-du-traitement-alternatif-de-lyme-le-tribunal-demande-des-investigations-complementaires">Lyme sans Frontières</a>.)</p>
<ul>
<li><strong>Hiver 2013: Ouverture d’une enquête du HCSP<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/31/Proc%C3%A8s-Christophe-Schaller%3A-%C3%A0-quand-Justice#pnote-709-4" id="rev-pnote-709-4">4</a>]</sup></strong> (le "supplément d’informations") sous l’autorité du Prof. Perronne, dénommée: <ins>État des connaissances sur l’épidémiologie, le diagnostic et le traitement de la borréliose de Lyme</ins>. Elle est présidée par le professeur Patrick Zylberman. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/31/Proc%C3%A8s-Christophe-Schaller%3A-%C3%A0-quand-Justice#pnote-709-5" id="rev-pnote-709-5">5</a>]</sup><br /></li>
</ul>
<p>De cette enquête rien ne filtre. (<em>Si vous voulez enterrer un problème, nommez une commission.</em> aurait dit Clémenceau). Cependant un Groupe de travail sur la Borréliose de Lyme était missionné en parallèle pour entendre les malades. Cette énième commission ministérielle n’a pas caché son hostilité à leur encontre.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/31/Proc%C3%A8s-Christophe-Schaller%3A-%C3%A0-quand-Justice#pnote-709-6" id="rev-pnote-709-6">6</a>]</sup></p>
<ul>
<li><strong>14 mai 2013 : Report.</strong> Le travail du comité d’experts est toujours "actuellement en cours". L’avocat des parties, Me Cédric Lutz-Sorg, se plaint <em>de ne toujours pas avoir eu le jugement intermédiaire</em> à la suite de la demande du "complément d’information". <em>On devrait enfin l’avoir dans les prochains jours, poursuit-il. On pourra connaître la mission des experts, leurs noms et leur impartialité.</em> (<a href="http://www.lalsace.fr/actualite/2013/05/14/maladie-de-lyme-audience-reportee-a-septembre">L’Alsace</a>). <br /></li>
</ul>
<p>En mars 2014, le "jugement intermédiaire" n’est toujours pas fourni. La liste des experts non plus.</p>
<ul>
<li><strong>24 septembre 2013 : Renvoi d’audience</strong> au 25 mars. Raison invoquée : <em>l’expert informatique en charge d’analyser les disques durs des ordinateurs du laboratoire Schaller – dont le but est de permettre à la CPAM de mesurer avec précision le montant de l’escroquerie supposée – a rencontré des difficultés techniques dans la « récupération des données ».</em> (<a href="http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2013/09/24/societe/proces-schaller-renvoi-daudience-au-25-mars-2014/">Rue89</a>)</li>
</ul>
<ul>
<li><strong>31 octobre 2013 : Réponse du Ministère de la Santé</strong> à un député ("Questions écrites" au Sénat): <em><ins>dans le contexte de controverse actuel,</ins> la ministre des affaires sociales et de la santé a saisi le haut conseil de la santé publique (HCSP) pour obtenir un état actualisé des connaissances (...) ainsi que les axes de recherche éventuels.</em>. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/31/Proc%C3%A8s-Christophe-Schaller%3A-%C3%A0-quand-Justice#pnote-709-7" id="rev-pnote-709-7">7</a>]</sup></li>
</ul>
<ul>
<li><strong>25 mars 2014 : Renvoi.</strong> Le tribunal est toujours en attente du "supplément d’informations" demandé un an et demi auparavant. Procès renvoyé au 25 septembre (2014).</li>
</ul>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/31/Proc%C3%A8s-Christophe-Schaller%3A-%C3%A0-quand-Justice#rev-pnote-709-1" id="pnote-709-1">1</a>] Centre national de référence sur la borréliose de Strasbourg.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/31/Proc%C3%A8s-Christophe-Schaller%3A-%C3%A0-quand-Justice#rev-pnote-709-2" id="pnote-709-2">2</a>] Accusation de M. Christophe: pour non inscription à l’ordre des pharmaciens; non agrément du laboratoire par l’AFFSAPS; non AMM du TicTox; complicité d’escroquerie à la CPAM. Accusateurs : Sécurité Sociale, AFSSAPS, conseil de l’ordre des pharmaciens. Accusation de Mme Schaller, biologiste, gérante du Laboratoire d’analyses médicales V-Schaller, pour non mise aux normes du laboratoire; non respect des seuils dans les tests pour la borréliose non avalisés par l’ARS; complicité d’escroquerie à la CPAM. Accusateurs : Sécurité Sociale, ARS.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/31/Proc%C3%A8s-Christophe-Schaller%3A-%C3%A0-quand-Justice#rev-pnote-709-3" id="pnote-709-3">3</a>] Lire de B. Christophe, <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2014/03/15/B.-Christophe%3A-le-lanceur-d-alerte-indign%C3%A9">Lettre à mes détracteurs.</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/31/Proc%C3%A8s-Christophe-Schaller%3A-%C3%A0-quand-Justice#rev-pnote-709-4" id="pnote-709-4">4</a>] HCSP: Haut Conseil de la Santé Publique, missionné par le Ministère de la Santé.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/31/Proc%C3%A8s-Christophe-Schaller%3A-%C3%A0-quand-Justice#rev-pnote-709-5" id="pnote-709-5">5</a>] Le professeur Patrick Zylberman a fait partie de la commission spécialisée sur les maladies infectieuses émergentes en 2009. Accès direct au <a href="http://fr.calameo.com/read/00114463798fdb90f2049">rapport HCSP</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/31/Proc%C3%A8s-Christophe-Schaller%3A-%C3%A0-quand-Justice#rev-pnote-709-6" id="pnote-709-6">6</a>] Cf. <a href="http://francelyme.fr/audition-haut-conseil-de-la-sante-publique-23-mai-2013/">Audition</a> par le HSCP le 23/05/2013. Commission demandée par la Ministre de la Santé, dont le but selon France Lyme était de <em>réviser le consensus médical de 2006 sur la maladie de Lyme et d’autre part d’auditionner et de prendre en compte les demandes des associations de malades.</em></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/31/Proc%C3%A8s-Christophe-Schaller%3A-%C3%A0-quand-Justice#rev-pnote-709-7" id="pnote-709-7">7</a>] C’est nous qui soulignons. cf. Questions écrites au <a href="http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130305133.html">Sénat</a>. Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 31/10/2013 - page 3146 en réponse à une question écrite du député de l’Aveyron, A Fauconnier, du 7/03/13.- Extrait : <em>La symptomatologie, le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme sont bien documentés en cas de morsure récente. Par contre en cas de morsure ancienne et devant des symptômes non spécifiques, les attitudes diagnostiques et thérapeutiques ainsi que les aspects nosologiques méritent d’être reprécisés. Ainsi, dans le contexte de controverse actuel, la ministre des affaires sociales et de la santé a saisi le haut conseil de la santé publique (HCSP) pour obtenir un état actualisé des connaissances sur l’épidémiologie, les techniques diagnostiques et les orientations de traitement de cette affection ainsi que les axes de recherche éventuels.</em> </p></div>
Le Consensus français de 2006 sur la Borréliose de Lymeurn:md5:3c055a783583128a4436efa0a74c7673vendredi, octobre 18 2013vendredi, octobre 18 2013Rédaction RBLFDU DÉNIConsensusExpertsRecommandationsSPLIF <h5><strong>Le Consensus français de 2006 est le texte qui rend impossible l’évolution de la situation: copié sur des <em>Guidelines</em> américaines, il impose le repérage d’un type de symptômes spécifique et un cadre de traitement étroit fixé à partir d’une pathologie précise. Outre le fait qu’il fait se durcir les positions de ses rédacteurs totalement sourds au débat contradictoire médical réclamé sans effet, il plonge dans le néant ceux qui ont besoin d’être soigné. Attitudes irrationnelles de scientifiques que tout aujourd’hui décrédibilise. Isolement des médecins devant la réalité de la pathologie. Désespoir des victimes. </strong><br /></h5>
<p>Pour comprendre en détail l’arrivée des <em>Guidelines</em> sur le sol européen, on pourra lire l’article complet du RBLF: <ins>Comment une bactérie peut-elle diviser le monde scientifique ? <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29">Partie V- "IDSA over the World".</a></ins>
<del></del>-<br /></p>
<h3>Qu’est-ce qu’un Consensus ?<br /></h3>
<p>Ce terme n’est pas spécifique au domaine médical. Il existe des Consensus informatiques par exemple. Le but en est la recherche d’une validation technique experte. On y trouve donc des experts...<br />
En l’occurrence pour la Borréliose, le Consensus est une étape possible dans les recommandations professionnelles scientifiques françaises:</p>
<ul>
<li><strong>La recommandation pour la pratique clinique</strong>, méthode la plus souvent utilisée;</li>
<li><strong>Le Consensus formalisé d’experts</strong>, moins connu, mis en place par la HAS en janvier 2006 (publié en mars 2006), en l’absence de données de fort niveau de preuves;</li>
<li><strong>La Conférence de Consensus</strong>, destinée à produire des recommandations en définissant, <ins>au terme d’un débat public</ins>, une position consensuelle dans une controverse portant sur les modalités d’une prise en charge de santé. <ins>Une audition publique, réunissant experts, professionnels de santé et usagers</ins>, peut avoir lieu lorsque des questions de santé publique sont en jeu. Elle présente un rapport d’orientation définissant d’abord l’état des connaissances et proposant des orientations en santé publique, des recommandations, etc…</li>
</ul>
<p>De ces trois démarches labellisables par la HAS, c’est sans aucun doute le Consensus qui possède la plus grande garantie pour les médecins, puisque qu’il constitue un « standard or » avec valeur juridique opposable en cas de procédure juridique pour faute professionnelle. La Conférence de Consensus est naturellement plus ouverte et normalement n’a pas valeur obligataire. <br /></p>
<h4>Une Conférence de Consensus pour quoi faire ?<br /></h4>
<p>Les explications qui vont suivre donnent le cadre professionnel d’une Conférence.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup></p>
<ul>
<li><em>« Une Conférence de Consensus vise à dégager au sein de la communauté concernée les points d’accord et de divergences relatifs à une intervention de santé, qu’il s’agisse d’une procédure diagnostique ou d’une stratégie thérapeutique ou d’aspects liés à l’organisation du système de santé dans notre pays ».</em></li>
<li><em>« La conférence se déroule sur 3 jours 1/2. La première partie est consacrée à la réunion d’un forum public ouvert à toutes les personnes concernées. Durant cette réunion, les experts exposent les données de la littérature et leur expérience personnelle, et les discutent avec le jury et le public. »</em></li>
<li><em>« Le jury : 8 à 16 membres choisis par le comité d’organisation, multidisciplinaire (médecins, chercheurs, méthodologistes, représentants des domaines éthique, économique ou législatif et représentant du grand public), expert dans le domaine, sans position connue sur le sujet traité, informé de la méthodologie par le comité, informé sur le thème par la bibliographie et le texte des experts, pouvant acquérir des informations supplémentaires auprès des experts, élabore les recommandations à huis clos, distingue ce qui relève de la présomption de ce qui est établi scientifiquement, tient compte avec objectivité des mentalités et des différents avis exprimés par les experts et le public. »</em></li>
</ul>
<h4>L’indéboulonnable Conférence de Consensus de la Borréliose de Lyme...<br /></h4>
<p><strong>La 16e Conférence de Consensus en thérapie anti-infectieuse a pour titre: «Borréliose de Lyme: démarches diagnostiques, thérapeutiques et préventives». C’est une première. Elle a lieu le 13 décembre 2006 à l’Institut Pasteur de Paris et est réalisée sur l’instigation de la SPILF (Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française)<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup> et de son président: Jean-Paul Stahl.</strong><br />
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/16eConfStrasb/16eConf_p2.png" title="16eConf_p2.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/16eConfStrasb/.16eConf_p2_m.jpg" alt="16eConf_p2.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Elle se compose comme suit :<br /></p>
<ul>
<li><strong>Président du Comité d’organisation: Daniel Christmann</strong> (CHU de Strasbourg, Médecine interne);</li>
<li><strong>Membres du Comité d’organisation:</strong> O. Chosidow, P. Clavelou, B. Jaulhac, JL Kuntz;</li>
<li><strong>Président du Jury : Patrick Choutet</strong> (CHU Infectiologie de Tours), Membre du groupe anti-infectieux de l’AFFSAPS, Membre de la commission qualité et diffusion de l’information médicale de la HAS, Médecin national de la MSA, Président de l’institut national de médecine agricole;</li>
<li><strong>Membres du Jury</strong>: P. Bernard (Hôpital de Reims); P. Couratier (CHU de Limoges); R. Dhöte (Hôpital de Bobigny); C. Francès (Hôpital de Tenon, Paris); J. Jourdan (Nîmes); M. Kopp (Illkirsch); J. Malaval (Pleaux); B. Quinet (Paris) ; J. Sibila (Hautepierre, Strasbourg) ; C. Tranchant (CHU de Strasbourg); P. Zachary (Biologiste, Altkirch).</li>
</ul>
<p><br /></p>
<p>Cette assemblée va signer le premier Consensus français concernant le diagnostic et le traitement de la Borréliose <strong>en avalisant pratiquement toute la directive de l’IDSA.</strong> (les <em>Guidelines</em> de février 2006, publiées en novembre de la même année.) <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#wiki-footnote-3" id="rev-wiki-footnote-3">3</a>]</sup>. Depuis 2006, ce texte n’a pas bougé d’un iota, malgré la mise en examen de l’IDSA en 2008 et la reconnaissance officielle, le 1er mai de la même année, des conflits d’intérêts de la plupart des signataires de cette dernière. <br /></p>
<h4>Les mystères d’un consensus unilatéral<br /></h4>
<p>On remarque que cette Conférence est organisée par la SPILF seulement <strong>dix mois après l’élaboration des "Guidelines" de l’IDSA (février 2006) et un mois après leur parution officielle</strong>. Une conférence de consensus demandant normalement au préalable des mois de préparation, des questions surgissent. <br /></p>
<ul>
<li><strong>Quel est le rapport entre le cadre officiel professionnel d’une Conférence de Consensus et le déroulement de cette étrange 16e conférence ?</strong></li>
<li><strong>Pourquoi cette Conférence de Consensus aboutit-elle à un copié-collé du texte de l’IDSA ?</strong> (la conférence n’a duré qu’un seul jour...)</li>
<li><strong>Pourquoi les experts français n’ont-ils pas été convoqués, notamment ceux qui appliquaient les directives de l’ILADS ?</strong></li>
<li><strong>Pourquoi n’y a t–il pas eu de débat public ?</strong></li>
<li><strong>Où se situe l’impérieuse nécessité d’une conférence et de son consensus, dès lors que, 6 années plus tard, la Borréliose, cette "petite infection", est toujours et encore "rare"?</strong><br /></li>
</ul>
<h4>Scientifique, pas scientifique ?</h4>
<p><strong>Quelle est l’échelle de niveaux de preuves scientifiques appliquée aux Consensus en France ?</strong> La HAS définit 4 niveaux depuis "Preuve scientifique faible" jusqu’à "Preuve scientifique établie".<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#wiki-footnote-4" id="rev-wiki-footnote-4">4</a>]</sup> Mais rien n’a percé d’une quelconque attribution de grade pour ce qui réglemente les recommandations qui en sont issues. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#wiki-footnote-5" id="rev-wiki-footnote-5">5</a>]</sup><br />
<strong>On peut alors se demander si un tel texte de Conférence possède une valeur réglementaire.</strong> De fait, si cette Conférence de Consensus a appliqué la méthodologie réglementaire de l’ancienne <em>ANAES</em> (Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé)<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#wiki-footnote-6" id="rev-wiki-footnote-6">6</a>]</sup> aujourd’hui HAS (Haute Autorité de Santé), et si la validation du processus a été effectuée, cela lui confère de bonnes garanties et le texte n’est pas démuni de valeur pratique. <strong>Cela conduit à ce que le médecin outrepassant ce Consensus doit être en mesure de prouver que des traitements différents de ses recommandations le sont dans l’intérêt du patient.</strong> C’est ainsi que le risque existe bel et bien de prolonger la prescription d’antibiotiques au-delà des 28 jours recommandés. D’où les rappels du Conseil de l’Ordre, convocations et amendes à l’encontre des "charlatans", les praticiens qui traitent les malades chroniques.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#wiki-footnote-7" id="rev-wiki-footnote-7">7</a>]</sup> <br /></p>
<hr />
<h5><strong>Le Consensus français de 2006 est le texte qui rend impossible l’évolution de la situation: copié sur des <em>Guidelines</em> américaines, il impose le repérage d’un type de symptômes spécifique et un cadre de traitement étroit fixé à partir d’une pathologie précise. Outre le fait qu’il fait se durcir les positions de ses rédacteurs totalement sourds au débat contradictoire médical réclamé sans effet, il plonge dans le néant ceux qui ont besoin d’être soigné. Attitudes irrationnelles de scientifiques que tout aujourd’hui décrédibilise. Isolement des médecins devant la réalité de la pathologie. Désespoir des victimes. </strong><br /></h5>
<p>Pour comprendre en détail l’arrivée des <em>Guidelines</em> sur le sol européen, on pourra lire l’article complet du RBLF: <ins>Comment une bactérie peut-elle diviser le monde scientifique ? <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29">Partie V- "IDSA over the World".</a></ins></p>
<p><code>MAJ 11/08/17</code></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] Conférence de consensus, en France. Source <a href="http://www.repere-medical.com/article-325.html">Site "Repère médical"</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] SPILF, Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française. cf. <a href="http://www.infectiologie.com/site/index.php">site de la SPLIF</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-wiki-footnote-3" id="wiki-footnote-3">3</a>] Texte court de La <a href="http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/2006-Lyme_court.pdf">Conférence de consensus</a> de 2006 et <a href="http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/2006-lyme-long.pdf">version longue</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-wiki-footnote-4" id="wiki-footnote-4">4</a>] Source: Collège national des gynécologues et obstétriciens français <a href="http://www.cngof.asso.fr/D_PAGE/PUNP_02.HTM">(Cngof)</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-wiki-footnote-5" id="wiki-footnote-5">5</a>] A la différence de l’Allemagne concernant le diagnostic et le traitement de la Borréliose où les exigences des recommandations sont faibles. Les médecins outre-Rhin ont plus de latitude que les médecins français à qui l’on a imposé d’emblée et rapidement des restrictions beaucoup plus radicales.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-wiki-footnote-6" id="wiki-footnote-6">6</a>] ANAES : Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé. Organisme public d’Etat fondé en 1996 sous le nom d’ANDEM, puis ANAES, absorbé par la HAS (Haute Autorité de Santé), créée le 13 août 2004; Le terme «accréditation» a été remplacé par «certification» en application de la loi du 13 août 2004.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/18/LE-Consensus-fran%C3%A7ais-de-2006-sur-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-wiki-footnote-7" id="wiki-footnote-7">7</a>] Ecouter à ce propos ce que dit un médecin généraliste interviewé dans <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2013/05/15/Lyme%2C-la-Grande-Imitatrice%2C-enfin-LE-documentaire%212">le film d’Adrien Dumont ++La Grande Imitatrice</a>++.</p></div>
La vraie science: une ignorance qui se saiturn:md5:cd6f9c9c7ae9bfb236497f49bf7b02f2Dimanche, décembre 2 2012Dimanche, décembre 2 2012GeP /ReBLDROIT et StéBorréliose de LymeColloqueEtienne KleinExpertsFrance CultureMédecinsRechercheScientifiques <p style="margin-top: 0;">Pendant que l’alpiniste "Dod" parcourait en parapente le tour de la
France en suivant à un mètre près ses frontières, s’ouvrait à Bordeaux
le <a href="http://www.univ-bordeauxsegalen.fr/fr/campus/la-culture/l-actualite-culturelle/colloque-savoir-ignorer.html">colloque
<strong>"Savoir ignorer"</strong></a> proposant une réflexion sur une dialectique peu commune: la connaissance de l’ignorance.</p>
<p style="margin-top: 0;"><strong><em>Savoir ignorer ce n’est pas ignorer le savoir mais savoir ce que le savoir oublie ou ne contient pas</em></strong><em>,</em> résume le physicien Etienne Klein qui se fait le rapporteur de ses rencontres dans un billet rafraîchissant d’intelligence sur <a href="http://www.franceculture.fr/podcast/4488591">France Culture</a> (22/11/12). C’est grâce aux approches de savants quelque peu funambules, que l’horizon de la connaissance se reconfigure. Apprendre c’est aussi désapprendre !</p>
<blockquote><p>L’ignorance n’a pas bonne image. Dans le pire des cas, elle est associée à l’obscurantisme, dans le meilleur, elle est considérée comme le premier pas vers la connaissance. (cf. <a href="http://www.univ-bordeauxsegalen.fr/fr/campus/la-culture/l-actualite-culturelle/colloque-savoir-ignorer.html">colloque</a>.)</p>
</blockquote>
<p style="margin-top: 0;">Il faut écouter ce "Tour de la question" sur les liaisons entre ces deux mondes indissociables où se baladent quelques heureux scientifiques. Les "experts" de la Borréliose de Lyme comme les médecins "ignorants" seraient bien inspirés d’explorer ces frontières plutôt que de construire des murs....</p>
<iframe src="http://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=4539513" width="481" frameborder="0" scrolling="no" height="139"></iframe><blockquote><p>La vraie science est une ignorance qui se sait.</p>(Montaigne)
</blockquote>Prix du Journalisme pour le reportage d'Arte sur Lyme !urn:md5:5766b51dd3bafe5386c932ebdb0e1ffbDimanche, septembre 23 2012Dimanche, septembre 23 2012Rédaction RBLFMEDIASDésinformationEnquêtesEuropeExpertsHünerfeldMediasNeurologiePresseReportageSanté <p><strong>Nul besoin d’être fin lettré pour comprendre qui aura diligenté et orchestré le magistral reportage de SWR/ARTE sur la borréliose de Lyme, sous la houlette du sieur Patrick Hünerfeld.</strong> Tout s’explique.</p>
<h3>Le Prix du Journalisme de la Société Allemande de Neurologie est décerné pour l’année 2012 à... Patrick Hünerfeld.</h3>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Lymo/Lauriers_pr_dinosaures.jpg" title="Lauriers pour dinosaures"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Lymo/.Lauriers_pr_dinosaures_s.jpg" alt="Lauriers pour dinosaures" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Lauriers pour dinosaures" /></a>Le Prix du Journalisme a couronné cette année <strong>une recherche sur les doutes en matière de diagnostic et d’éthique. (<em>Forschung mit ethischen Zweifeln und zweifelhafte Diagnosen</em>)</strong>. Et c’est Monsieur Hünerfeld qui en est l’un des heureux lauréats.<br />
<br />
Suivant le site <strong>"Juraforum Nachrichten"</strong> (Les Nouvelles du Forum du Droit) qui publiait l’information le 20 septembre, les organisateurs se sont réjouis que, pour la première fois, ce soit des médecins en activité qui l’aient reçu... (Hünerfeld. Médecin...). L’article de <strong>Juraforum</strong> précise que le prix, dont le jury est composé de journalistes et de neurologues réputés, <em>reconnaît les auteurs des articles journalistiques grand public qui se caractérisent par <ins>une recherche en profondeur</ins> d’une part, <ins>par leur expertise journalistique et leur créativité</ins> d’autre part .</em> (C’est nous qui soulignons). <br />
<br />
<strong>On se souvient du scandale retentissant du documentaire diffusé sur Arte (/SWR) en mai dernier,</strong> qui concluait par le discours dominant de l’hypocondrie et du charlatanisme <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/22/Prix-du-Journalisme-pour-le-reportage-d-Arte-sur-Lyme-%21#pnote-488-1" id="rev-pnote-488-1">1</a>]</sup>. Hünerfeld le Carabin est donc remercié vivement (1 500 €) pour ce <em>travail sur le parcours de vrais malades de Lyme comparés à des patients avec de faux diagnostic de neuroborréliose.</em> (sic) <br />
"profondeur", "expertise", "créativité". Le RBLF lui aurait plutôt décerné une bulle comme on l’a vu <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/22/Prix-du-Journalisme-pour-le-reportage-d-Arte-sur-Lyme-%21#pnote-488-2" id="rev-pnote-488-2">2</a>]</sup>. <br />
D’ailleurs Hünerfeld semble avoir un souvenir cuisant de la volée de bois vert qu’il s’est pris sur la tête venant de ceux mettant en doute sa qualité de docteur <em>es-</em>borréliose. (<em>il a dû faire face, après la diffusion,</em> dit l’article de <ins>Juraforum</ins>, <em>à la colère ouverte de certaines parties prenantes, à la diffamation extrême sur Internet.</em> "<em>Cette réponse massive m’a frappé personnellement plus fort que prévu</em> "<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/22/Prix-du-Journalisme-pour-le-reportage-d-Arte-sur-Lyme-%21#pnote-488-3" id="rev-pnote-488-3">3</a>]</sup>) Que les menteurs paient leurs mensonges n’est que justice pourtant.<br />
<br />
<strong>Mais Hünerfeld obtient sa consolation! et dit son bonheur de recevoir la reconnaissance de son travail par la Société allemande de Neurologie.</strong> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/22/Prix-du-Journalisme-pour-le-reportage-d-Arte-sur-Lyme-%21#pnote-488-4" id="rev-pnote-488-4">4</a>]</sup><br />
Car, en effet, l’organisateur du Prix n’est rien moins que la <strong>Deutschen Gesellschaft für Neurologie</strong>, puissante association influente dans la science, la recherche, l’enseignement, la formation et l’éducation en neurologie, qui semble avoir pignon sur rue et son mot à dire dans la discussion sur les politiques de santé. Comme les intervenants dans le pseudo-documentaire, membres de ce sérail, la société allemande de neurologues constitue la vieille garde universitaire européenne rigide et dogmatique sous la coupe de l’IDSA made in USA. Elle est signataire de l’une des 3 <em>"Richtlinie zur Diagnose und Behandlung"</em> (Les "Directives pour l’Allemagne de diagnostic et traitement" de la Borréliose <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/22/Prix-du-Journalisme-pour-le-reportage-d-Arte-sur-Lyme-%21#pnote-488-5" id="rev-pnote-488-5">5</a>]</sup>.) qui écartent la persistance de la maladie.<br />
Faire bouger les lignes ne paraît pas simple avec de tels dinosaures. Toutefois, nous avons un avantage, nous savons qu’ils ont disparu (les dinosaures).<br /></p>
<p>La remise des prix aura lieu le 27 septembre lors de la cérémonie d’ouverture du 85ème congrès de la Deutsche Gesellschaft für Neurologie à Hamburg.<br /></p>
<p>Pour plus de dėtails, consultez le site de <a href="http://www.juraforum.de/wissenschaft/die-gewinner-des-deutschen-journalistenpreises-neurologie-412914">juraforum.de</a></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/22/Prix-du-Journalisme-pour-le-reportage-d-Arte-sur-Lyme-%21#rev-pnote-488-1" id="pnote-488-1">1</a>] Lire l’article du RBLF: <ins><a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/05/31/Arte-couvre-le-documentaire-sur-Lyme%3A-temp%C3%AAte-%21">Arte couvre le documentaire sur Lyme: Tempête !</a></ins></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/22/Prix-du-Journalisme-pour-le-reportage-d-Arte-sur-Lyme-%21#rev-pnote-488-2" id="pnote-488-2">2</a>] Lire l’article du RBLF: <ins><a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/05/21/Reportage-Lyme-sur-Arte-%3A-Les-Fourberies-de-Carabin">Les Fourberies de Carabin</a></ins></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/22/Prix-du-Journalisme-pour-le-reportage-d-Arte-sur-Lyme-%21#rev-pnote-488-3" id="pnote-488-3">3</a>] <em>Hinzu kommt, dass Hünerfeld sich nach der Sendung der offenen Wut einiger Betroffener ausgesetzt sah, bis hin zu extremen Diffamierungen im Internet. „ Diese massive Reaktion hat mich persönlich stärker getroffen als vorhersehbar...</em> (Source <a href="http://www.juraforum.de/wissenschaft/die-gewinner-des-deutschen-journalistenpreises-neurologie-412914">Juraforum</a>)</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/22/Prix-du-Journalisme-pour-le-reportage-d-Arte-sur-Lyme-%21#rev-pnote-488-4" id="pnote-488-4">4</a>] <em>...daher freut mich die Anerkennung dieser Arbeit durch die Deutsche Gesellschaft für Neurologie ganz besonders.</em> (Source <a href="http://www.juraforum.de/wissenschaft/die-gewinner-des-deutschen-journalistenpreises-neurologie-412914">Juraforum</a>)</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/22/Prix-du-Journalisme-pour-le-reportage-d-Arte-sur-Lyme-%21#rev-pnote-488-5" id="pnote-488-5">5</a>] Lire l’article du RBLF "Comment une bactérie peut-elle diviser le monde scientifique ? (V- "IDSA over the World")", spécialement la partie sur <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29">les Recommandations allemandes</a></p></div>
Inquisitiourn:md5:513487f755a13cf2bcc1e733167ed3a4mardi, juillet 24 2012mardi, juillet 24 2012Lymo /ReBLMÉDICALYMEExpertsHumour <p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Lymo/Lymo_Inquisitio4.jpg" title="Inquisitio"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Lymo/.Lymo_Inquisitio4_m.jpg" alt="Inquisitio" style="display:block; margin:0 auto;" title="Inquisitio" /></a></p>Comment une bactérie peut-elle diviser le monde scientifique ? (V- "IDSA over the World")urn:md5:9691911a3dbe634ba331ef5ab21ecb73Lundi, mai 14 2012Lundi, mai 14 2012ELS /ReBLCHRONIQUESBorreliaComités médicauxconférenceControverseEuropeExpertsGuidelinesHistoireIDSAILADSMaladie de LymePouvoirsRévision des ProtocolesUSA <h2>Partie V : Les "Guidelines" 2006 de l’IDSA traversent l’Atlantique</h2>
<p><em>le samedi, mars 10 2012, 19 :50 - mise à jour du 7 mai</em></p>
<blockquote><p>’’<strong><a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/11/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-diviser-le-monde-scientifique" title="Comment une bactérie peut diviser le monde scientifique ?">Dans la partie I</a></strong>, nous avons évoqué la façon dont avait débuté <ins>la grande imposture concernant la « maladie de Lyme »</ins> et comment quelques scientifiques de l’Université de Yale avec appui du CDC ont pu en définir à jamais les critères diagnostiques.<br />
Dans la <strong><a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/01/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28II.-Les-conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29" title="Bactérie et business">partie II</a></strong>, il a été question des malheureuses conséquences des <ins>définitions de critères de cas et de diagnostics imposés par le Dr Steere</ins> et son équipe au monde entier, versant la majeure partie des patients dans la chronicité.<br />
Dans la <strong><a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29" title="Les Guidelines de l'IDSA">partie III</a></strong>, nous sommes revenus sur le début des directives de diagnostic et traitement élaborées tant par l’IDSA que par l’ILADS avec comme point d’orgue <ins>les Guidelines IDSA de 2006: l’arme fatale !</ins><br />
Dans la <strong><a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/04/20/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28Part-IV-Les-Conflits-d-int%C3%A9r%C3%AAts%29" title="Les conflits d'intérêts">partie IV</a></strong>, nous avons fait le triste constat qu’en matière de science tout comme dans d’autres domaines <ins>les intérêts privés surpassent aussi les intérêts publics</ins>.’’</p></blockquote>
<h3>A – La «guerre de Lyme» s’intensifie</h3>
<p>Très tôt, bien avant la diffusion des secondes <em>"Guidelines"</em> de l’IDSA en 2006, de nombreux médecins américains avaient déjà eu maille à partir avec l’administration, l’Ordre des médecins ou les compagnies d’assurances. Rappelons que le <strong>Dr Joseph J. Burrascano</strong> déjà en 1993, tout jeune médecin, n’avait pas mâché ses mots à l’audience avec le sénateur Edward Kennedy (<a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/02/11/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-diviser-le-monde-scientifique">voir partie I</a>). Toute sa vie est jalonnée de plaintes, de dénonciations, d’audiences et de procès. Pourtant en 2001, il fut acquitté des 37 chefs d’accusations le concernant.<br />
Inlassablement, il remet le doigt sur la plaie et met en garde sur le fait qu’un différend d’ordre scientifique se doit d’être résolu par un débat de fond et ne peut en aucun cas être réglé ni par le <em>Medical Board</em> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup>, ni par des avocats et des juges, ni par l’OPMC<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup>.<br /></p>
<h4>1– Les médecins deviennent des suspects !</h4>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/Guidelines/IDSA_Guidelines2006.png" title="IDSA_Guidelines2006.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/Guidelines/.IDSA_Guidelines2006_s.jpg" alt="IDSA_Guidelines2006.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Maintenant que l’IDSA a bien validé et positionné ses recommandations de diagnostic et traitement, la chasse aux sorcières s’intensifie. Ce ne seront plus les seuls malades qui se retrouveront abandonnés, mais bel et bien tous les praticiens qui n’en suivent pas le raisonnement et la pratique.<br /></p>
<p><strong>Le <ins>Dr Joseph Jemsek</ins>, infectiologue, faisant partie de l’IDSA, ferme la porte de son cabinet situé à Charlotte en Caroline du Nord en <ins>juin</ins> <ins>2006</ins>: il est convoqué à une audition par le <em>Medical Board (1)</em> à Raleigh. Il est « redevable » d’un million de dollars US que deux grandes sociétés d’assurance maladie lui réclament. Les griefs écrits stipulent « conduite inappropriée » car il « aurait » en supplément des dépenses occasionnées aux compagnies d’assurance, outrepassé les recommandations de traitement validées par l’ IDSA, «obligatoires» dans l’Etat de Caroline du Nord.</strong><br />
Obligatoires ? Les <em>"Guidelines"</em> de l’IDSA sont des « recommandations » pour diagnostic et traitement de la borréliose de Lyme, à suivre « volontairement », sans obligation.<br />
Ce médecin n’est pas n’importe lequel. Il est, depuis les années 80, le plus grand spécialiste en ce qui concerne le virus HIV de tout le sud américain. Il traite également des patients atteints de borréliose et a adopté les recommandations thérapeutiques de l’ILADS (<em>International Lyme And Associated Diseases Society</em>) de 2004. <br />
Douze représentants du <em>Medical Board</em> le questionnent dans une petite salle contenant à peine une soixantaine de personnes, alors que dehors sous la pluie, plus d’une centaine de ses patients attendent la fin de l’interrogatoire.<br />
Il comparaît une nouvelle fois en juillet, pour une audition qui se termine par un an de sursis avec obligation de contrôle pour sa clinique. <br />
Début 2007, après avoir licencié ses 45 collègues, son cabinet va être vendu aux enchères. Le Dr Jemsek est personnellement et professionnellement en faillite et pourtant la chasse aux sorcières va se poursuivre jusqu’en en avril 2008, alors qu’il a repris une activité médicale en Caroline du Sud. Ce n’est qu’en décembre 2011, qu’il ouvre de nouveau son cabinet à Washington.<br />
Durant cette période, rien qu’à New York plus de 17 médecins furent ainsi soumis à des interrogatoires. La chasse aux médecins acceptant de traiter des patients atteints de borréliose chronique, s’intensifia tellement que certains états votèrent des lois afin de protéger ces médecins contre toute action juridique, mesure encore envisagée aujourd’hui par d’autres états. Les cas connus, très médiatisés, ne représentent que le sommet émergé de l’iceberg. De nombreux médecins en ont tiré des conclusions silencieuses : soit se plier aux conditions du <em>Medical Board,</em> soit ne plus accepter de patients atteints de borréliose chronique.<br /></p>
<p><strong>Le <ins>Dr Charles Ray Jones</ins> est médecin dans la ville de Hamden. Souvenons-nous de ce très jeune pédiatre que nous avons croisé dans la partie II de la <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/12/06/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie">«Renaissance d’une bactérie»</a>: Il soigne de nombreux enfants dont 80 % d’après lui sont fortement handicapés par une forme chronique de l’infection à <em>Borrelia</em> et dont 75 % sont stabilisés après traitement et restent asymptomatiques.</strong><br />
Fin de l’année 2005, un père divorcé se plaint auprès de l’administration de santé du Connecticut par rapport à sa trop importante participation aux frais thérapeutiques de ses deux enfants. Cette administration transmet le dossier au <em>Medical Board</em> avec cette annotation : prescription inappropriée d’antibiotiques.<br />
Comme dans toute administration il est de rigueur de ne pas précipiter les choses, ce dossier traîne quelque peu. Justement suffisamment pour que le <em>Medical Board</em> puisse dans sa réponse (fin 2006), invoquer l’appui des "Guidelines" de l’IDSA (février 2006) et son magistral argument : la borréliose chronique n’existe pas ! <br />
Une offre lui est faite : «Vous rendez votre autorisation de pratiquer et nous oublions tout». A 77 ans, le Dr Jones n’a nul besoin de subir encore cela, mais il persévère : par conviction et pour les enfants qu’il soigne. Le 19 avril 2007 il se présente devant le comité d’audition. A nouveau Yale entre dans le « jeu » : cette fois ci, ce sera le tour du conseiller des caisses d’assurance et co-auteur des <em>"Guidelines"</em>: Eugene Shapiro.<br />
Le Dr Jones n’en démord pas : les thèses de l’IDSA sont fausses, la borréliose est une infection qui tend facilement à la chronicisation. Toute l’année 2007, les audiences se poursuivent. En janvier 2009, arrive une seconde vague d’audiences, cette fois-ci, ce sera par rapport au diagnostic d’une babésiose<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-3" id="rev-wiki-footnote-3">3</a>]</sup>. Entre temps, il continue de pratiquer. Sur la totalité de ces années de harcèlement, d’audience en audience, d’avocat en avocat, il lui en aura coûté la modique somme de 100 000 dollars dont il ne dispose pas. S’il a pu et peut encore continuer de tenir c’est grâce aux dons ; un récent appel date de décembre 2011.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-4" id="rev-wiki-footnote-4">4</a>]</sup><br />
Pendant que le <em>Medical Board</em> du Connecticut instruit contre le Dr Charles Ray Jones, le nombre de cas reconnus dans le Connecticut a augmenté officiellement de 118 % ; leur nombre réel serait de 12 fois plus !<br /></p>
<p><strong>Le <ins>Dr Raphael Stricker</ins>, alors président de l’ILADS reçoit à <ins>l’été 2006</ins> un appel téléphonique de Wasghinton D.C. (<em>District of Columbia</em>) qui le rend très nerveux.</strong> <em>Ce fut un appel très singulier, j’en suis devenu quelque peu "paranoïde"</em> expliquera-t-il plus tard à un journal américain. Il répondit à de nombreuses questions de son interlocuteur inconnu, en particulier sur les meilleures alternatives de thérapies. Un an plus tard, les médias publièrent que le président George W. Bush avait été atteint de borréliose et traité avec succès<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-5" id="rev-wiki-footnote-5">5</a>]</sup>. Pour le spécialiste es borréliose, il ne faisait plus de doute du pourquoi de ce mystérieux appel.<br /></p>
<h4>2- L’ILADS demande des comptes et publie ses propres "Guidelines" !</h4>
<p><strong>L’ILADS publie le <ins>25 octobre 2006</ins> une demande officielle de retrait des <em>"Guidelines"</em> de l’IDSA dans un courrier qui dénonce la position de cette société d’experts, son manque de compétence, qui analyse les points litigieux, soulève le problème des sources univoques et les conclusions faussées. </strong><br />
Ce document requiert le <em>Retrait de l’évaluation clinique, le traitement et la prévention de la maladie de Lyme, de l’anaplasmose granulocytaire humaine, et de la babésiose; et de la pratique clinique des lignes directrices par l’Infectious Diseases Society of America.</em> <br /></p>
<p><strong>Lettre au rédacteur en chef de clinique des maladies infectieuses</strong> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-6" id="rev-wiki-footnote-6">6</a>]</sup> (extraits traduits par l’auteur de cet article) :
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/Guidelines/ILADS_Demde_Retractation_IDSA.png" title="ILADS_Demde_Retractation_IDSA.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/Guidelines/.ILADS_Demde_Retractation_IDSA_s.jpg" alt="ILADS_Demde_Retractation_IDSA.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a><br /></p>
<ul>
<li><em>./. Récemment l’IDSA a publié ses lignes directives révisées sur la maladie de Lyme par voie électronique dans le journal médical <ins>Clinical Infectious Diseases</ins>. L’IDSA soutient depuis toujours la position que la maladie de Lyme est difficile à attraper et facile à diagnostiquer en présentant le fameux Erythème Migrant ; qu’elle est facile à traiter, et peut en principe guérir après moins d’un mois d’antibiotique ; que la chronicité n’existe pas et que la propagation de cette infection dans les Etats du Sud n’existe pas non plus. </em></li>
<li><em>Et pourquoi ne pas avoir de telles croyances? Après tout, leur conseil d’administration est plus composé d’employés du gouvernement et d’universitaires issus des plus importantes universités médicales que de médecins de terrain s’occupant de la maladie au contact de leurs patients.</em></li>
<li><em>On trouvera ci-joint... ./. l’analyse des points clés de la directive qui démontre que les auteurs de l’article ont émis des déclarations se basant sur une sélection de données publiées par eux et ont ignoré la preuve de certaines publications en conflit avec leurs opinions. Cela n’est nulle part plus évident que dans l’analyse effectuée par le Dr Klempner sur les trois études sur la maladie de Lyme, financées par le NIH, </em>National Institute of Health<em> (Institut national de la santé aux USA), dont les conclusions ne s’appuient que sur une seule étude, tout en rejetant les résultats des deux autres qui sont en contradiction avec la sienne.</em></li>
<li><em>Bien que les lignes directrices concernant la maladie de Lyme disposent de références, nombre de références contradictoires sont soit passées sous silence soit ignorées dans le texte. En outre, à partir de la date de publication des directives sur la maladie de Lyme, 18 537 articles à ce sujet figuraient sur </em>Medline<em> (le portail en ligne de références médicales), de sorte que les articles mentionnés ne représentent que 2% de la littérature disponible. Les 98% restant sont souvent opposés ou contradictoires aux thèses énoncées. Ce qui rend la sélection par les auteurs encore plus factuelle…</em></li>
<li><em>Nous sommes conscients que le retrait de publications médicales est généralement réservé aux articles de recherche qui violent les principes de l’intégrité scientifique. L’intégrité scientifique a été définie comme «engagement à la vérité, responsabilité personnelle et rigoureux respect des normes de conduite professionnelle (par exemple, l’exactitude, l’équité, la collégialité, la transparence)». Un guide clinique et thérapeutique d’une société aussi puissante que l’IDSA est généralement accepté comme exact, équitable, transparent et collégial, et devient rapidement la norme de soins médicaux dans notre pays… Nous pensons que les mêmes principes d’intégrité scientifique qui s’appliquent à la recherche médicale devraient également s’appliquer aux lignes directrices de pratique. À notre avis, les lignes directrices sur la maladie de Lyme ne reflètent ni l’exactitude, ni l’équité, ni la collégialité, ni la transparence et devraient, de par ce fait, être retirées.</em></li>
</ul>
<p>Cinq propositions de reformulation des <em>«Guidelines»</em> ainsi qu’un tableau de comparaison, point par point, sur les nombreuses divergences suivront ce courrier.<br />
<br />
<strong>Le <ins>1er novembre 2006</ins>, l’ILADS publie ses propres recommandations sur la maladie, celles qui avaient été formulées en 2004 (<a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/04/07/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28III-Les-Guidelines-%29">voir partie III</a>) sous le titre de <em>Lyme Disease Treatment Guidelines</em>, revues et mises à jour: <em>Evidence-based Guidelines for the management of Lyme disease</em></strong> (Directives pour la gestion de la maladie de Lyme fondées sur des preuves).</p>
<p>Les principales différences avec la version de l’IDSA se définissent comme suit :<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/Guidelines/ILADS_Guidelines.png" title="ILADS_Guidelines.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/Guidelines/.ILADS_Guidelines_s.jpg" alt="ILADS_Guidelines.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a></p>
<ul>
<li>•La possibilité de “guérison spontanée” est exclue;</li>
<li>•L’antibiothérapie prolongée est conseillée dans certains cas;</li>
<li>•La prise en compte « individuelle » lors de borréliose persistante et chronique, est préconisée car elle est dépendante de la sévérité de l’infection et des formes de thérapies ayant précédé;</li>
<li>•La définition d’un quelconque « syndrome Post Lyme » est rejeté;</li>
<li>•Les diagnostics et thérapies se doivent d’être flexibles et individuels, quelquefois non limités;</li>
<li>•Les définitions de co-infections compliquées entrent en ligne de compte;</li>
<li>•Les thérapies doivent se révéler « globales » incluant vitamines, minéraux, probiotiques, biorésonance, homéopathie et phytothérapie, et les problèmes de toxines etc….</li>
</ul>
<h3>B – Les <em>«Guidelines»</em> de l’IDSA atterrissent en Europe</h3>
<p>Revenons en Europe et particulièrement en France.<br />
Autant fut-il aisé tant pour le rédacteur que pour le lecteur dans les quatre parties précédentes de cette aventure de rester le plus souvent aux Etats-Unis, là d’où viennent toutes les querelles, autant à présent, afin de conserver un ordre chronologique, il nous faudra «voyager» quelque peu !</p>
<h4>1– France-Allemagne, l’Europe divisée</h4>
<h5>France: la 16ème conférence de consensus en thérapie anti-infectieuse</h5>
<p><strong>Cette première conférence en la matière a pour titre: «Borréliose de Lyme: démarches diagnostiques, thérapeutiques et préventives». Elle a lieu le 13 décembre 2006 à l’Institut Pasteur de Paris et est réalisée sur l’instigation de la SPILF (Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française)<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-7" id="rev-wiki-footnote-7">7</a>]</sup> et de son président: Jean-Paul Stahl.</strong><br /></p>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/16eConfStrasb/16eConf_p2.png" title="16eConf_p2.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/16eConfStrasb/.16eConf_p2_s.jpg" alt="16eConf_p2.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Elle se compose comme suit :<br /></p>
<ul>
<li><strong>Président</strong> : Daniel Christmann (CHU de Strasbourg, Médecine interne)</li>
<li><strong>Président du Jury</strong> : Patrick. Choutet (CHU Infectiologie de Tours)</li>
</ul>
<p>Membre du groupe anti-infectieux de l’AFFSAPS, Membre de la commission qualité et diffusion de l’information médicale de la HAS, Médecin national de la MSA, Président de l’institut national de médecine agricole.</p>
<ul>
<li><strong>Membres du Jury</strong>: P. Bernard (Hôpital de Reims); P. Couratier (CHU de Limoges); R. Dhöte (Hôpital de Bobigny); C. Francès (Hôpital de Tenon, Paris); J. Jourdan (Nîmes); M. Kopp (Illkirsch); J. Malaval (Pleaux); B. Quinet (Paris) ; J. Sibila (Hautepierre, Strasbourg) ; C. Tranchant (CHU de Strasbourg); P. Zachary (Altkirch).</li>
</ul>
<p><br />
<strong>Cette assemblée valide et signe le premier consensus français concernant le diagnostic et le traitement de la Borréliose. Ce consensus avalise pratiquement toute la directive de l’IDSA</strong> (<em>"Guidelines"</em> II de février 2006, publiées en novembre de la même année.) dans le texte court
et le texte long<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-8" id="rev-wiki-footnote-8">8</a>]</sup> portés à la connaissance des médecins et du public et qui, à ce jour, n’a pas bougé d’un iota, malgré la mise en examen de l’IDSA en 2008 et la reconnaissance officielle, le 1er mai de la même année, des conflits d’intérêts de la plupart des signataires de cette dernière. <br /></p>
<p><strong>Dix mois après l’élaboration des <em>"Guidelines"</em> de l’IDSA (février 2006), un mois après leur parution officielle, la SPILF organise une conférence multidisciplinaire. Question: </strong><br />
<strong>Quelle urgence y avait-il ? Pourquoi tant de hâte ?</strong> <br />
Une conférence de consensus demandant au préalable des mois de préparation, on est forcé de constater que même pour la France (et l’Europe), la date de février 2006 aux Etats-Unis et les <em>«Guidelines»</em> de l’IDSA sont le point de départ de tout. <br />
Rappelons ici quelques extraits de ce qui définit une <strong>Conférence de consensus</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-9" id="rev-wiki-footnote-9">9</a>]</sup> en France : <br /></p>
<ul>
<li><em>« Une conférence de consensus vise à dégager au sein de la communauté concernée les points d’accord et de <a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/16eConfStrasb/16eConf_p6.png" title="16eConf_p6.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/16eConfStrasb/.16eConf_p6_s.jpg" alt="16eConf_p6.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>divergence relatifs à une intervention de santé, qu’il s’agisse d’une procédure diagnostique ou d’une stratégie thérapeutique ou d’aspects liés à l’organisation du système de santé dans notre pays ».</em></li>
<li><em>« La conférence se déroule sur 3 jours 1/2. La première partie est consacrée à la réunion d’un forum public ouvert à toutes les personnes concernées. Durant cette réunion, les experts exposent les données de la littérature et leur expérience personnelle, et les discutent avec le jury et le public. »</em></li>
<li><em>« Le jury : 8 à 16 membres choisis par le comité d’organisation, multidisciplinaire (médecins, chercheurs, méthodologistes, représentants des domaines éthique, économique ou législatif et représentant du grand public), expert dans le domaine, sans position connue sur le sujet traité, informé de la méthodologie par le comité, informé sur le thème par la bibliographie et le texte des experts, pouvant acquérir des informations supplémentaires aux (AUPRES DES ?) experts, élabore les recommandations à huis clos, distingue ce qui relève de la présomption de ce qui est établi scientifiquement, tient compte avec objectivité des mentalités et des différents avis exprimés par les experts et le public. »</em></li>
</ul>
<h5>Les faibles exigences des recommandations allemandes</h5>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/Guidelines/Leitlinie_AWMF_013_044001.jpg" title="Leitlinie AWMF"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/Guidelines/.Leitlinie_AWMF_013_044001_s.jpg" alt="Leitlinie AWMF" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Leitlinie AWMF" /></a>A ce jour de mai 2012, l’Allemagne n’a pas encore de « consensus » multidisciplinaire en ce qui concerne la Borréliose. Il n’existe que deux «<em>Leitlinien</em>» (recommandations de conduites) bien distinctes :</p>
<ul>
<li>celle de la <em>Deutsche Gesellschaft für Neurologie</em> (société allemande de neurologie) portant le thème «<em>Leitlinie für Neuroborreliose</em>» (recommandations pour la Neuroborréliose) modifiant en octobre 2008 un texte de 2004 et valable jusqu’en 2013 déclaré à l’AWMF (Ass° des S/tés médicales) <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-10" id="rev-wiki-footnote-10">10</a>]</sup> sous le n° de directive AWMF 030/071, et,</li>
<li>celle de la <em>Deutsche Dermatologische Gesellschaft</em> (société allemande de dermatologie) portant le thème «<em>Kutanmanifestationen der Lyme Borreliose</em>» (manifestations cutanées de la Borréliose de Lyme); texte de février 2009 mis à jour en 2011 et déclaré à l’<em>AWMF</em> sous le n° de directive AWMF 013/44.</li>
</ul>
<p>Ces deux directives sont classées «S1». Ce qui représente un degré de « preuves » 1 sur 3 suivant le classement de cet organisme, c’est-à-dire bas, ce qui revient à conclure, toujours par rapport aux définitions de classification du même organisme, que l’ensemble des demandes de <em>légitimation scientifique; légitimation de mise en pratique</em> et d<em>’investissement</em> demeure faible.<br />
<strong>Ce constat n’est certes pas très glorieux, mais l’on comprend dès lors que les médecins outre-Rhin ont plus de latitude que les médecins français à qui l’on a imposé d’emblée et rapidement des restrictions beaucoup plus radicales.</strong> Bien joué !<br /></p>
<p>Voilà ce que Monsieur Jauhlac, professeur biologiste au CHU de Strasbourg et président du CNR <em>Borrelia</em> (Centre national de Référence des <em>Borrelia</em>) <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-11" id="rev-wiki-footnote-11">11</a>]</sup>, eut dû répondre dans la vidéo versée sur le site d’Arte, en mai 2012, au journaliste qui lui demandait entre autres choses quelle était la différence entre la France et l’Allemagne concernant le diagnostic et le traitement de la Borréliose.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-12" id="rev-wiki-footnote-12">12</a>]</sup>.<br /></p>
<h4>2- Pourquoi un consensus français ? Des questions sans réponses ?</h4>
<p><strong>Concernant les recommandations professionnelles scientifiques françaises dans leur ensemble plusieurs démarches sont possibles :</strong></p>
<ul>
<li>•<strong>La recommandation pour la pratique clinique</strong>, méthode la plus souvent utilisée;</li>
<li>•<strong>Le consensus formalisé d’experts</strong>, moins connu, mis en place par la HAS en janvier 2006 (publié en mars 2006), en l’absence de données de fort niveau de preuves;</li>
<li>•<strong>La conférence de consensus</strong>, destinée à réaliser des recommandations en définissant, au terme d’un débat public, une position consensuelle dans une controverse portant sur les modalités d’une prise en charge de santé.</li>
</ul>
<p>Une audition publique, réunissant experts, professionnels de santé et usagers, peut avoir lieu lorsque des questions de santé publique sont en jeu. Elle donne lieu à un rapport d’orientation définissant en premier lieu l’état des connaissances et proposant des orientations en santé publique, des recommandations, etc…<br /></p>
<p>De ces trois démarches labellisables par la HAS, c’est sans aucun doute le consensus qui possède la plus grande garantie pour les médecins, puisque qu’elle constitue un « standard or » avec valeur juridique opposable en cas de procédure juridique pour faute professionnelle. <br /></p>
<p><strong>Ce sont plusieurs questions qui surgissent :</strong> <br />
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/Guidelines/ConsensusLymep1_SPLIF.png" title="ConsensusLymep1_SPLIF.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/Guidelines/.ConsensusLymep1_SPLIF_s.jpg" alt="ConsensusLymep1_SPLIF.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>- <strong>Question: Un texte de conférence possède t-il une valeur réglementaire ?</strong> <br />
D’après les recherches de l’auteur de cet article, il semblerait que non, ni réglementaire et encore moins légal. Mais si cette conférence de consensus a appliqué la méthodologie réglementaire de l’ancienne <em>ANAES</em> (Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé)<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-13" id="rev-wiki-footnote-13">13</a>]</sup> maintenant la HAS, et si la validation du processus a été effectuée, cela lui confère de bonnes garanties et le texte n’est pas démuni de valeur pratique.<br />
Le médecin outrepassant ces recommandations devra donc être en mesure de prouver que des traitements différents de ces recommandations le sont dans l’intérêt individuel du patient.<br />
- <strong>Question: Quelle est d’ailleurs l’échelle de niveaux de preuves scientifiques appliquée aux consensus et recommandations en France ?</strong><br />
Toujours d’après la <em>HAS (Haute Autorité de Santé)</em>, il existerait 4 niveaux :</p>
<ul>
<li>•Niveau 3 et 4 : Classe « C » : faible niveau de preuves.</li>
<li>•Niveau 2 : Classe « B » : Présomption scientifique.</li>
<li>•Niveau 1 : Classe « A » : Preuve scientifique établie.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-14" id="rev-wiki-footnote-14">14</a>]</sup></li>
</ul>
<p>Des recherches effectués par l’auteur de cet article n’ont pas permis de trouver les preuves de la validation du consensus "Borréliose de Lyme" du 13 décembre 2006 par la HAS, (mais laissent supposer qu’elle le fut du fait de la présence de son président du jury, membre de cet organisme), ni d’une quelconque attribution de grade de recommandations.<br />
-<strong>Question: Où se situe l’impérieuse nécessité d’une conférence et de son consensus, dès lors que, 6 années plus tard, la Borréliose, cette "petite infection", est toujours et encore "rare"?</strong><br />
-<strong>Question : Est-il réellement question de la France dans ce débat sur le diagnostic et la stratégie thérapeutique ?</strong><br />
-<strong>Question : Pourquoi la conférence n’a-t-elle duré qu’un seul jour ?</strong><br />
-<strong>Question : Pourquoi n’y a t–il pas eu de débat public ?</strong><br />
-<strong>Question : Pourquoi n’avoir pas fait citer en tant qu’experts ceux-là même qui appliquaient déjà les directives de l’ILADS en France?</strong><br />
-<strong>Et l’ultime questionnement : <ins>A quoi sert une conférence de consensus dès lors que le résultat équivaut à un simple exercice de traduction de texte ?</ins></strong><br /></p>
<h3>C – Science, Pouvoir, Argent ? Faites vos jeux, rien ne va plus !</h3>
<p>Le « prix Nobel » de physique, Max Planck (1858-1947) écrivait dans son autobiographie:</p>
<blockquote><p><em>Une vérité nouvelle en science n’arrive jamais à triompher en convainquant les adversaires et en les amenant à voir la lumière, mais plutôt parce que finalement ces adversaires meurent et qu’une nouvelle génération grandit, à qui cette vérité est familière.</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-15" id="rev-wiki-footnote-15">15</a>]</sup></p></blockquote>
<h4>1– La pieuvre médiatique se déploie</h4>
<p>Aux Etats-Unis, en Europe, puis dans le monde entier, les médias favorisent l’expansion des thèses de l’IDSA.<br />
<strong>En <ins>2007 et 2008</ins>, aux Etats-Unis, les docteurs Steere et Krause, tous les deux auteurs des <em>"Guidelines"</em> de l’IDSA, participent à des conférences dans de nombreuses universités, conférences retransmises par télévision. Ils expliquent ainsi à tous les étudiants que la Borréliose de Lyme se guérit avec un maximum d’une trentaine de jours de traitement.</strong><br />
<strong>Il en est de même en Europe et évidemment en France</strong>. <br />
Les informations pleuvent par centaines comme de la manne céleste. Mais toujours et encore en faisant fi des études et publications de la «partie adverse» - celle des renégats, des charlatans, de ceux qui auraient trouvé « le filon » de leurs activités lucratives ! (sic).<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-16" id="rev-wiki-footnote-16">16</a>]</sup> Chacun a son mot à dire, chacun fait ses conférences, ses débats, ses symposiums même dans les plus petits villages reculés comme en Alsace. Chacun publie, chacun veut rester dans l’<strong>Histoire</strong> de la Borréliose de Lyme et dans tous les domaines : infectiologie, rhumatologie, neurologie, biologie, pharmacologie, etc. jusque dans les pays limitrophes. <a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/DocLyme_Orphanet_der.png" title="DocLyme_Orphanet_der.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/.DocLyme_Orphanet_der_s.jpg" alt="DocLyme_Orphanet_der.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>A se demander comment tous ces spécialistes promus «experts de Lyme», œuvrant pratiquement tous à des postes clés de notre système de santé fonctionnarisé, trouvent le temps pour toutes ces démarches. <br />
Seraient-ils des «surhommes» ? Seraient-ils tant impliqués dans la grande cause des malades de la Borréliose qu’ils ne compteraient pas leurs efforts ? <br />
Ou alors, sous-jacent, existerait-il un moteur moins noble comme c’est le cas aux Etats-Unis ?<br /></p>
<p>En <ins>mars 2008</ins>, parait sur le site <a href="http://www.orpha.net">« Orphanet «</a> (portail internet des maladies rares) un document réalisé avec le président de la conférence de consensus française, le Professeur Daniel Christmann<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-17" id="rev-wiki-footnote-17">17</a>]</sup>, document d’information et de prévention minimaliste, pour le grand public, dans lequel l’on retrouvera des erreurs, et qui s’appuie toujours sur la base du fameux consensus du 13 décembre 2006.<br /></p>
<h4>2– L’ILADS se renforce, l’IDSA se défend</h4>
<p><strong>Pendant ce temps, aux Etats-Unis, la bataille continue et la reconnaissance officielle de conflits d’intérêts parmi les membres de l’IDSA par <em>l’Attorney général</em> du Connecticut est rendue publique le 1er mai 2008.</strong><br />
Un nouveau jury doit être constitué en vue de révision des "<em>Guidelines</em>" 2006 de l’IDSA hors de la présence des signataires précédents suivant le communiqué de presse du procureur Blumenthal.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-18" id="rev-wiki-footnote-18">18</a>]</sup><br />
Entre <ins>mai à septembre 2008</ins>, en Allemagne, La DBG (<em>Deutsche Borreliose Gesellschaft</em>)<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-19" id="rev-wiki-footnote-19">19</a>]</sup> publie ses premières directives : <em>«Diagnostic et traitement de la borréliose de Lyme»</em>, qui seront traduites en français.<br />
<strong>Ces directives seront mises à jour en 2010 et publiées en allemand et en anglais. Cette assemblée de scientifiques pluridisciplinaire est composée pour la plupart d’entre eux de médecins de terrain, mais également de chercheurs en relation avec des confrères du monde entier. Leurs diagnostics et traitement se basent sur les <em>"Guidelines"</em> de l’ILADS .</strong><br />
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Traitements/LymeDisease_JBurrascano2008.png" title="LymeDisease_JBurrascano2008.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Traitements/.LymeDisease_JBurrascano2008_s.jpg" alt="LymeDisease_JBurrascano2008.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>En septembre de la même année, le docteur Joseph J. Burrascano, éminent membre du Conseil de l’ILADS, publie : <em>“Diagnostics Hints and Treatment Guidelines for Lyme and other Tick Borne Illnesses”</em> (“Conseils de diagnostic et recommandations de traitement pour la maladie de Lyme et autres maladies transmises par les tiques) <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-20" id="rev-wiki-footnote-20">20</a>]</sup>. Au cours de ses années comme interniste à East Hampton, NY - une hyper zone d’endémie de la maladie de Lyme -, le docteur Burrascano a traité plus de 11 000 patients de 46 états et de 16 pays.<br /></p>
<p>En <ins>janvier 2009,</ins> un accord est signé entre le procureur général du Connecticut et l’IDSA, comme il est de pratique dans les juridictions outre-Atlantique.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-21" id="rev-wiki-footnote-21">21</a>]</sup><br />
Ceci amènera l’IDSA à publier qu’elle a <em>volontairement</em> pris la décision de constituer une commission «indépendante» afin d’expertiser ses <em>"Guidelines"</em>.<br />
Malgré cela, aucun des médecins soignant des Borrélioses sur une durée supérieure à celle préconisée par l’IDSA n’est prévu dans cette participation. <br />
<strong>Les médecins soignants <em>plus d’un patient atteint de Borréliose par semaine</em> sont d’emblée exclus de cette commission pour le motif de «<em>Bias</em>», terme anglais que l’on peut traduire par <em>partialité.</em> Ainsi seront exclus tous ceux qui ne traitent pas suivant les recommandations de l’IDSA.</strong><br />
Dans leur accord, l’IDSA demande également que ne participent à cette commission que des « chercheurs académiques » ayant des connaissances dans la formulation de "<em>Guidelines</em>" et leurs procédures. Le coup réussit. Comment ? Difficile à prouver ! L’IDSA réceptionne cinquante candidatures. Vingt émanent de scientifiques approuvant une thérapie prolongée : aucune de celles-ci ne sera sélectionnée.<br /></p>
<p>Comme cité plus haut, l’accord conclu avec la justice stipulait qu’aucun des membres signataires de 2006 ne pouvait être présent dans cette commission de vérification.<br />
Qu’à cela ne tienne, l’IDSA proposa Arthur Weinstein, bras droit de Wormser et un des signataires des "<em>Guidelines</em>" 2000 ! Après des débats houleux, cette candidature (spontanée) fut refusée. Ce qui ne change pas grand-chose à l’affaire, puisqu’à sa place fut nommée la Dr Carol Baker, ancienne présidente de l’IDSA et auteur des directives pédiatriques sur la Borréliose !<br /></p>
<p>Le <ins>24 février 2009</ins>, l’IDSA propose que chaque membre de la commission ne devrait examiner et vérifier que 5 pages du document déposé. 5 pages pour un document résultant de 3 années d’études et de compilation depuis 2006 avec les nouveaux éléments venant s’ajouter aux documents ignorés lors de l’élaboration des <em>"Guidelines"</em>! Après de nombreuses récriminations de tous bords, l’IDSA accorda un bonus : ce seront 10 pages !<br />
<ins>Fin mars</ins>, l’IDSA fixe l’audition au 27 avril 2009, en omettant de rendre public, un mois auparavant, le lieu et les participants potentiels. Ce qui repoussera cette audition au mois de juillet.<br /></p>
<p>Au <ins>mois d’avril 2009</ins>, l’IDSA distribue copieusement et gratuitement à la grande assemblée des médecins traitants américains une brochure « d’information sur la borréliose » co-écrite par les auteurs des <em>"Guidelines"</em> 2006. <br />
Ce même mois, elle publie la date et le lieu de l’audition en la réduisant sur une journée – suffisante lors de débats sur les preuves – et accorde à deux représentants d’associations de patients un temps de parole de 15 minutes. <br /></p>
<h4>3- L’apothéose provisoire» du drame - l’IDSA au-dessus des lois</h4>
<p><strong>C’est le <ins>23 avril 2009</ins> que les médecins de l’ILADS transmettent à la commission un rapport de plus de 3 000 pages d’analyses accompagné d’études. Environ 300 pages seulement corroborent l’analyse originale de l’IDSA.</strong><br />
Une audition publique de spécialistes de la maladie de Lyme sélectionnés pour donner leur avis sur les directives de l’IDSA 2006, sera retransmise en direct sur internet, durant 9 heures, le <ins>30 juillet 2009</ins>.<br />
De très nombreux scientifiques, malades et associations de malades sont devant leur ordinateur, tout comme l’auteur de cet article. C’est un processus historique, sans précédent.<br />
Il s’agit de la remise en cause d’une «directive» sur laquelle se basent les médecins et spécialistes du monde entier, dont également les français, ceux qui soignent leurs patients en bonne conscience «guidelinique», sans même présager (ou peut-être se soucier ?) de l’impact que cela pourrait avoir. <br />
Comment se fait-il d’ailleurs qu’un ministre de la Justice américaine se doive d’intervenir, dès lors qu’il s’agit de diagnostic et de traitement d’une infection ? <br />
<strong>Comment se fait-il d’ailleurs, que constamment de notre côté de l’Atlantique, il soit fait référence aux études américaines, aux influents experts américains, aux administrations de santé américaines ?</strong><br />
<strong>La réponse est simple et peut s’appliquer à tous les pays européens : «Parce qu’il n’y a pas plus d’études sérieuses chez eux que chez nous». Les chaires de recherche sont orphelines !</strong><br />
Peut-être existe-t-il également un déficit du « savoir faire » dans la recherche pour les maladies infectieuses en Europe? Auquel cas, il est très tentant de s’octroyer comme credo national des directives d’outre-Atlantique. En plus, l’Europe est, dans ce monde d’argent, un pays lilliputien par rapport aux Etats-Unis.<br />
Par ailleurs, pour l’industrie pharmaceutique aussi, la Borréliose reste un « rossignol », un invendu.<br /></p>
<p>En ce qui concerne la contre-expertise, le processus de vote se déroule le <ins>5 février 2010</ins> différemment de ce qui avait été conclu avec le ministère de la Justice du Connecticut. Des «violations de procédures» en retardent le développement.<br />
<strong>En <ins>avril 2010</ins>, la commission de l’IDSA publie une information stipulant que la contre-expertise de leurs <em></em>Guidelines<em></em> n’apporte en fait que peu de différences par rapport à l’original; l’on n’en attendait pas moins !</strong><br />
Aucun motif valable n’a pu être validé pour la «refonte» du document; cependant qu’une mise à jour est prévue régulièrement suivant l’évolution des connaissances scientifiques (effectivement stipulée à ce jour sur le portail de l’IDSA).<br />
Pouvait-on logiquement s’attendre à autre chose ? <br />
<strong>Sur les 69 recommandations de l’IDSA, la Commission d’examen de cette même IDSA en a validé d’un commun accord 68 en faveur de sa conservation: un Consensus complet dans tout son questionnement scientifique.</strong> Epoustouflant !<br /></p>
<h4>4– L’impact de l’IDSA : puissance et hégémonie</h4>
<p><strong>En <ins>février 2010</ins>, aux Etats-Unis, le ministère de la Justice du Connecticut exprime dans un courrier à l’IDSA des craintes à propos du processus de vote sur les lignes directrices, processus qui aurait pu être impropre et manipulé.</strong><br />
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/EUCALB_Autorship.png" title="EUCALB_Autorship.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/.EUCALB_Autorship_s.jpg" alt="EUCALB_Autorship.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>L’IDSA n’en a cure. Elle persiste à essaimer ses directives à travers toutes les spécialités médicales : les internistes au travers de l’ACP (<em>American College of Physicians</em>), les neurologues par l’AAN (<em>American Academy of Neurology</em>), les rhumatologues par l’ACR (<em>American College of Rheumatology</em>). Dans chacune de ces institutions se trouve, à un poste influent, l’un des membres signataires des <em>"Guidelines"</em> 2006.<br />
L’IDSA ira même jusqu’à influencer l’EUCALB (Action concertée de l’Union Européenne sur la Borréliose de Lyme)<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-22" id="rev-wiki-footnote-22">22</a>]</sup> par l’intermédiaire de sa fondation ALDF (<em>American Lyme Disease Fondation</em>) en lui faisant parvenir le <ins>5 janvier 2010</ins> un document récapitulatif laissant entendre que des experts es Borréliose complètement indépendants avaient été amenés par «pur hasard» aux mêmes conclusions sur les <em>"Guidelines"</em> qu’eux-mêmes. <br />
Ce qu’il faut pourtant connaître, c’est qu’à l’époque l’EUCALB était «entretenue financièrement» par les docteurs Stanek et Strle <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-23" id="rev-wiki-footnote-23">23</a>]</sup>. <br /></p>
<blockquote><p><strong>«<em>Durant toutes ces trois années d’investigation sur ces "</em>Guidelines<em>" de l’IDSA, cette société de « savants » n’a montré aucune volonté de reconnaître et de corriger l’impropriété et la manipulation des bases scientifiques de ces recommandations</em> », écrira le ministère de la Justice américain.</strong></p></blockquote>
<p><strong>Cela restera dans les annales comme une « leçon magistrale » pour qui veut comprendre comment une poignée de scientifiques a pris le contrôle du diagnostic et de la thérapie des patients.</strong><br /></p>
<p>La borréliose est une infection bactérienne et pour une telle infection dès lors qu’elle est diagnostiquée précocement, le patient échappe rarement à l’antibiothérapie. Mais qu’il s’agisse d’amoxicilline, de pénicilline ou pour la grande majorité, d’autres antibiotiques, les brevets sont, depuis belle lurette, périmés et des produits dérivés sont sur le marché à bas prix. Certains antibiotiques, débarrassés de leur brevet à la longue, sont même si peu onéreux, qu’ils ne valent même pas la production et l’exploitation d’un générique.<br />
L’encéphalite à tiques en revanche est plus prometteuse pour l’industrie pharmaceutique, car à l’horizon se pointe l’usufruit d’un bon vaccin !<br />
<br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Parutions/.Rentchnick_Ces_malades_t.jpg" alt="Dr Rentchnick et P. Accoce : Ces malades qui nous gouvernent" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Dr Rentchnick et P. Accoce : Ces malades qui nous gouvernent" />Celle ou celui de nos lecteurs qui a un certain âge ou un âge certain se souviendra peut-être d’un ouvrage qui avait fait sensation en 1978, du Dr Pierre Rentchnick et de Pierre Accoce, <ins>Ces malades qui nous gouvernent</ins>. Les auteurs y analysaient dans le détail les pathologies qui ont miné la vie des grands dirigeants présents au partage du monde de Yalta après la seconde guerre mondiale, pathologies qui en ont largement influencé l’issue. Et ils se demandaient si notre monde était entre de bonnes mains...<br /></p>
<ul>
<li><strong>Et notre médecine ? Est-elle entre de bonnes mains ?</strong> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#wiki-footnote-24" id="rev-wiki-footnote-24">24</a>]</sup></li>
</ul>
<p><br />
<br /></p>
<p>Nota : <em>Une partie des renseignements de cet article provient du livre de Birgit Jürschik-Busbach : <ins><a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/09/11/l-%C3%A9pid%C3%A9mie-silencieuse%2C-le-livre-qui-d%C3%A9nonce-le-scandale-chez-nos-voisins-allemands-%21">Die verschwiegene Epidemie</a></ins>, avec son aimable accord ainsi que des archives de l’association allemande des malades : le <a href="http://www.bfbd.de/de/bund/1.html" hreflang="de">Borreliose und FSME Bund Deutschland e.V.</a></em></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] Le <em>Medical Board</em> pourrait être assimilé à ce que nous connaissons en France en tant que « Conseil de l’Ordre des médecins ». Il en existe un dans chaque Etat des USA.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] Aux USA, l’OPCM (<em>Office of Professional Misconduct</em>) enquête sur des professionnels de la santé qui font l’objet d’ordonnances de la Commission d’État pour la déontologie médicale. Cette section fournit une liste de tous les médecins, auxiliaires médicaux et assistants spécialisés qui ont été sanctionnés depuis 1990, ou qui sont soumis à une ordonnance du Conseil non disciplinaire, ou contre qui ont été déposées des accusations d’inconduite pour lesquelles le Conseil va prendre ses décisions dans un proche avenir.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-3" id="wiki-footnote-3">3</a>] La Babésiose est une des co-infections possible de la borréliose, mais peut se présenter également en tant qu’infection unique. </p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-4" id="wiki-footnote-4">4</a>] Source: <a href="http://www.drjoneskids.com/" hreflang="en">http://www.drjoneskids.com/</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-5" id="wiki-footnote-5">5</a>] Source: <a href="http://www.capitolhillblue.com/node/3111" hreflang="en">http://www.capitolhillblue.com/node/3111</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-6" id="wiki-footnote-6">6</a>] Sherwood Gorbach, MD, rédacteur en chef, Clinical Infectious Diseases, Tufts University School of Medicine 200 Harrison Avenue Boston, Massachusetts 02111; cf. <a href="http://www.ilads.org/files/press_release_10_25_06.pdf" hreflang="en">courrier de l’ILADS</a> en téléchargement.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-7" id="wiki-footnote-7">7</a>] SPILF, Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française. cf. <a href="http://www.infectiologie.com/site/index.php">site de la SPLIF</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-8" id="wiki-footnote-8">8</a>] Texte court de La <a href="http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/2006-Lyme_court.pdf">Conférence de consensus</a> de 2006 et <a href="http://www.infectiologie.com/site/medias/_documents/consensus/2006-lyme-long.pdf">version longue</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-9" id="wiki-footnote-9">9</a>] Source <a href="http://www.repere-medical.com/article-325.html">Site "Repère médical"</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-10" id="wiki-footnote-10">10</a>] AWMF, <em>Arbeitsgemeinschaft der Wissenschaftlichen Medizinischen Fachgesellschaften</em>, Groupe de travail (ou association de travail) des sociétés médicales scientifiques.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-11" id="wiki-footnote-11">11</a>] <a href="http://www.pasteur.fr/ip/easysite/pasteur/fr/sante/centres-nationaux-de-reference-et-centres-collaborateurs-de-l-oms/cnr-et-ccoms/cnr-des-borrelia/identite-et-coordonnees">CNR <em>Borrelia</em></a>, Centre National de Référence des <em>Borrelia</em>. Depuis janvier 2012, installé à Strasbourg, où le Laboratoire de Bactériologie est dirigé par le Pr. Benoît Jaulhac.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-12" id="wiki-footnote-12">12</a>] Voir la video sur le site d’ARTE, dans son dossier Maladie de Lyme, <a href="http://www.arte.tv/fr/Web-Plus---La-situation-en-France/6629650.html">"Situation en France"</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-13" id="wiki-footnote-13">13</a>] ANAES : Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé. Organisme public d’Etat fondé en 1996 sous le nom d’ANDEM, puis ANAES, absorbé par la HAS (Haute Autorité de Santé), créée le 13 août 2004 ;Le terme «accréditation» a été remplacé par «certification» en application de la loi du 13 août 2004.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-14" id="wiki-footnote-14">14</a>] Source: Collège national des gynécologues et obstétriciens français <a href="http://www.cngof.asso.fr/D_PAGE/PUNP_02.HTM">(Cngof)</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-15" id="wiki-footnote-15">15</a>] Max Planck, <ins>Autobiographie scientifique et derniers écrits</ins>, introduction, traduction <ins><em>Wissenschaftliche Selbstbiographie</em></ins>, Leipzig, 1948, et notes d’André Georges, Paris, Éditions Albin Michel (Les savants et le monde), 1960, pp. 84-85.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-16" id="wiki-footnote-16">16</a>] Ce sont les termes exacts que l’auteur de cet article a entendus avec témoin de la bouche de deux auteurs de ce consensus</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-17" id="wiki-footnote-17">17</a>] Document <ins>Maladie de Lyme</ins>, Orphanet, "Encyclopédie Grand Public", avec la collaboration du Pr. Christmann, Service des maladies infectieuses et tropicales, CHU Hôpital Civil - Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Document téléchargeable sur le site de <a href="http://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/Lyme-FRfrPub12159.pdf">l’Orphanet</a>. Lire notamment l’article du RBLF : <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/10/20/Pas-net-Orphanet-%28portail-des-maladies-rares%29">"Pas net l’Orphanet"</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-18" id="wiki-footnote-18">18</a>] Source : <a href="http://www.ct.gov/ag/cwp/view.asp?a=2795" hreflang="en">http://www.ct.gov/ag/cwp/view.asp?a=2795</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-19" id="wiki-footnote-19">19</a>] La <a href="http://www.borreliose-gesellschaft.de/" hreflang="de">DBG</a> (<em>Deutsche Borreliose Gesellschaft</em>), association allemande de scientifiques, est un organisme sans but lucratif, enregistré, financé par les cotisations et les dons déductibles du revenu imposable. A été formé en association en 2004 par la conversion d’un organisme existant depuis 2001, et a actuellement environ 270 membres, y compris leur membre honoraire le Dr Willy Burgdorfer.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-20" id="wiki-footnote-20">20</a>] Source: ILADS, Lyme Disease B/Guidelines, 2008, <a href="http://www.ilads.org/lyme_disease/B_guidelines_12_17_08.pdf" hreflang="en">document en téléchargement</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-21" id="wiki-footnote-21">21</a>] Source : ct. gov IDSA agreement, <a href="http://www.ct.gov/ag/lib/ag/health/idsaagreement.pdf" hreflang="en">document en téléchargement</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-22" id="wiki-footnote-22">22</a>] EUCALB : <em>European Union Concerted Action on Lyme Borreliosis</em>, Action concertée de l’Union Européenne sur la borréliose de Lyme. Le site est créé en 1997 pour fournir des informations sur ses activités.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-23" id="wiki-footnote-23">23</a>] EUCALB n’est plus financée par l’U.E. La fonction actuelle du site est de fournir des renseignements à jour sur la maladie de Lyme en Europe (sous la forme de brèves critiques) et les dernières publications, et aussi pour servir de panneau d’affichage pour les réunions pertinentes des scientifiques. En outre, l’Encéphalite à tiques et la Babésiose zoonotique qui sont transmises par le même vecteur sont maintenant incluses. Bien qu’à la disposition du public en général, les principales cibles du site sont des professionnels de santé, scientifiques et étudiants. Pour les membres du public visitant le site il convient de noter que l’information fournie vise à appuyer, et non remplacer, la relation qui existe entre un patient et son /sa professionnel(le) de santé. Ce site est actuellement basé à Vienne en Autriche, tout comme le Dr Gerold Stanek (signataire des <em>Guidelines</em> de l’IDSA 2006) qui en semble maintenant le propriétaire. Pour ne citer qu’eux, d’éminents défenseurs des thèses de l’IDSA font partie du Conseil Consultatif de ce site et en particulier le Prof. Volker Fingerle, président du NRZ (<em>Nationales Referezzentrum für Borreliose</em> = Centre National de Références pour la Borréliose) en Allemagne, le Dr Franc Strle, maintenant à Ljubljana en Slovénie (lui aussi également co-signataire des "<em>’Guidelines</em>" de l’IDSA) ainsi que le Prof. Benoît Jaulhac du CNR <em>Borrelia</em> de Strasbourg (co-auteur du consensus du 13 décembre 2006). Source: http://meduni09.edis.at/eucalb/cms/index.php?option=com_content&task=view&id=95&Itemid=107</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/05/14/Comment-une-bact%C3%A9rie-peut-elle-diviser-le-monde-scientifique-%28V-IDSA-over-the-World%29#rev-wiki-footnote-24" id="wiki-footnote-24">24</a>] <strong>L’information est-elle, elle aussi, entre de bonnes mains ?</strong></p></div>
Le Tictox au banc des accusésurn:md5:a565f6212f1c783bacb5dd495383672fmercredi, février 8 2012mercredi, février 8 2012Rédaction RBLFDROIT et StéAfssapsDéniExpertsIndustrie pharmaLabosMédicamentsOrdre des MédecinsSanté publiqueSécurité Sociale <h2>"Ils ont retiré le Tictox" !</h2>
<h4>Le couperet sur Nutrivital</h4>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Traitements/.flaconTictox_t.jpg" alt="flaconTictox.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Dans le monde des malades de Lyme le mot s’abat : "Ils ont retiré le Tictox !"... Un vrai séisme à la mesure de l’importance que revêt pour la communauté des "chroniques", ces rejetés de la médecine qui <ins>n’ont pas d’autres choix de traitement,</ins> ce complexe d’huiles essentielles dont on ne compte plus les effets bénéfiques. <strong>C’est en même temps un véritable scandale aux multiples facettes qui soulève les questions du rôle et de la compétence des autorités sanitaires, du coût des homologations, des priorités de santé publique, de la médecine dite "alternative".</strong> Questionnements en cascade. <br />
Des centaines de personnes, voire des milliers, en France mais pas seulement, se retrouvent perdues. Comment cette affaire est-elle possible ? <br /></p>
<h4>Suspendu par l’AFSSAPS</h4>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Traitements/AfssapsTictox.png" title="AfssapsTictox.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Traitements/.AfssapsTictox_s.jpg" alt="AfssapsTictox.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>C’est vendredi dernier, 27 janvier 2012, que paraissait au Journal Officiel (voir en annexe) la "décision de police sanitaire"<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-1" id="rev-pnote-231-1">1</a>]</sup> de l’Afssaps, l’Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé, en date du 2 janvier 2012, interdisant la vente du TicTox aux motifs qu’il s’agissait d’un produit présenté comme thérapeutique alors qu’il n’avait pas d’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché); qu’il présentait des risques de neuro-toxicité dus à la thuyone entrant dans sa composition; que le laboratoire producteur, Nutrivital, n’avait pas l’agrément pharmaceutique pour fabriquer ou distribuer son produit, par conséquent : </p>
<blockquote><p><strong>"Par conséquent, la fabrication, la distribution en gros, la mise sur le marché à titre gratuit ou onéreux, la publicité, l’utilisation, la prescription, la délivrance du produit dénommé Tic Tox, par la société Nutrivital, sont suspendues".</strong></p></blockquote>
<p>"Arguments montés de toute pièce", s’insurge M. Bernard Christophe, le directeur de la société accusée, dans un texte de défense qu’il a mis en ligne le 6 février dernier.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-2" id="rev-pnote-231-2">2</a>]</sup>. La décision a été relayée par la suite sur très peu de media<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-3" id="rev-pnote-231-3">3</a>]</sup>.<br />
<strong>Retentissement public quasi nul pour un sujet si important pour les malades de Lyme.</strong></p>
<h4>"Ils ont voulu me faire taire"</h4>
<p>Il semble que depuis longtemps les autorités de santé, mais aussi des personnages influents du milieu médical, aient eu le laboratoire Nutrivital dans le colimateur. Bernard Christophe s’en explique sur son site.<br />
Les événements se sont succédés. Sommé de s’expliquer l’an passé sur son produit, le <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Logos/.logo Nutrivital_t.jpg" alt="logo Nutrivital.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />pharmacien de Mundolsheim n’a sans doute pas obtempéré assez vite, puis a donné des informations qui n’ont pas eu l’heur de satisfaire l’Afssaps, alors même qu’il se pliait à leur demande en corrigeant la formule du Tictox. Goutte d’eau qui fait déborder le vase, <strong>c’est, comme il l’explique lui-même, suite à sa plainte auprès du Procureur de la République "pour non assistance à personnes en danger" que la décision de suspension est tombée. <ins>En effet il pointait du doigt tout le système officiel du déni, experts en tête !</ins></strong><br /></p>
<blockquote><p><strong><em>Ces « experts » ont pris, au lieu de chercher à collaborer dans l’intérêt de la santé Publique, des mesures, càd dénonciation auprès de la Sécurité Sociale, l’Afssaps, l’Ordre des Médecins</em></strong> écrit Bernard Christophe sur son site.</p></blockquote>
<p>La réponse de l’Afssaps n’a pas tardé ! l’AFSSAPS, on s’en souvient, c’est le nouveau visage de l’autorité chargée de surveiller les médicaments, en clair, c’est l’ex-agence du médicament qui surveillait comme on sait le laboratoire Servier. Cependant, le scandale du Mediator avait eu lieu avant qu’elle ne se refasse une vertu... Vertu, vertu ? Car suite au nouveau scandale des prothèses PIP, on sera bien inspiré de chercher la définition du mot "surveiller". Sa "police sanitaire" se borne en effet à la vérification de la fabrication dans les normes d’un produit. La thérapeutique n’est pas son problème. Pour le Dr Dupagne, d’atoute.org, limiter la surveillance au seul process est d’emblée "une aberration".<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-4" id="rev-pnote-231-4">4</a>]</sup><br />
<strong>Mais l’Afssaps, vertueusement, "protégeant" le consommateur ignorant et les fabricants honnêtes de médicaments, condamne le laboratoire Nutrivital et son poison.</strong></p>
<h2>Une affaire cousue de fils blancs</h2>
<h4>"Qui a de la sauge en son jardin n’a pas besoin de médecin...?"</h4>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/.Wikipedia_Salvia_officinalis_p1150381_s.jpg" alt="Wikipedia_Salvia_officinalis_p1150381.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Le problème de prime abord serait la recette du Tictox. Après des années de secret de fabrication bien gardé, du moins auprès des clients de Nutrivital, les analyses de l’Afssaps faites sur le tictox ont extrait de sa composition la sauge officinale, "Salva officinalis’’. <br />
<em>Une huile essentielle peut renfermer jusqu’à plusieurs centaines de sortes de molécules, chacune ayant des propriétés particulières (antiseptique, bactéricide, immunostimulante, décongestionnante, etc.)</em> lit-on dans Passeport Santé<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-5" id="rev-pnote-231-5">5</a>]</sup>.<br />
Dans <em>S. Officinalis</em>, le composant incriminé est le thuyone qu’on trouve également dans la molécule aromatique de l’absinthe.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-6" id="rev-pnote-231-6">6</a>]</sup> Bien des molécules ne sont pas d’usage anodin. <em>Une fois que l’on connaît les propriétés des chémotypes ainsi que leur concentration dans une huile essentielle, on peut déterminer quels seront les effets de celle-ci, bienfaisants ou dangereux.</em> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-7" id="rev-pnote-231-7">7</a>]</sup> <br />
<strong>Il ne suffit donc pas de la présence d’un élément dans une composition mais de dosage pour confirmer la toxicité effective d’un produit,</strong> ce que Bernard Christophe explique parfaitement dans le détail dans son plaidoyer de spécialiste des plantes.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-8" id="rev-pnote-231-8">8</a>]</sup>.<br />
Or il n’apparaît pas dans le travail de l’Afssaps, et du reste ce ne semble pas être sa mission, qu’elle ait procédé à des analyses fiables. <br /></p>
<blockquote><p><strong>"Ce qui est particulièrement scandaleux c’est que cet organisme, qui devrait être d’une rigueur irréprochable, se trompe dans des analyses, invoque une bibliographie fantaisiste sans la citer, et affirme haut et fort une toxicité qui n’existe pas"</strong> dit le pharmacien.</p></blockquote>
<p>Et de s’exclamer : "En 15 ans de commercialisation du Tictox, il n’y a jamais eu de cas d’intoxication".<br />
<br />
<strong>On ajouterait volontiers qu’à aucun moment non plus, l’Afssaps n’a vérifié les effets bénéfiques de la prise du Tictox sur les malades et le Conseil de l’Ordre n’a évidemment pas procédé à une audition des praticiens de terrain ou à un interrogatoire des patients qui ont été, sinon guéris, du moins soulagés.</strong> <br />
En somme, l’AFSAPS condamne des centaines de personnes souffrantes et délaissées par la médecine, en condamnant, via le laboratoire Nutrivital, une préparation qui les soigne...</p>
<h4>L’AMM qu’on aime...</h4>
<p>Autre accusation de l’Afssaps, l’HE de Sauge officinale est délivrable en pharmacie uniquement sur prescription. On suppose que les médecins ne peuvent pas prescrire le Tictox (avec sa Sauge), parce que le laboratoire Nutrivital n’a ni l’autorisation de vente ni l’agrément pour le Tictox en tant que médicament. Imparable... Sauf que, normalement les produits phytothérapiques ne sont pas des médicaments... Et c’était bien l’objet de la directive européenne THMPD, si controversée<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-9" id="rev-pnote-231-9">9</a>]</sup>, d’impliquer les laboratoires dans la commercialisation et une nouvelle homologation, plus légère que l’AMM (réservée à l’allopathie) pour des <a href="http://www.santelog.com/modules/connaissances/actualite-sante-phytotheacuterapie-traditionnelle-leurope-met-fin-agrave-7-ans-de-reacuteflexion_5219_lirelasuite.htm#lirelasuite">produits naturels</a> auparavant distribués librement. Et d’ailleurs B. Christophe se défend d’avoir créé un médicament :</p>
<blockquote><p><em>ce sont des thérapeutes et vétérinaires, dit-il, en constatant ses effets par voie interne, qui "ont commencé à le prescrire ou le conseiller, les autres traitements n’ayant pas donné les résultats attendus. De fait ils en ont fait un « médicament » par définition…</em></p></blockquote>
<p>Il est difficile pour le quidam de comprendre cette demande d’AMM pour un produit qui n’en relèverait pas.<br />
<br />
Pourquoi alors n’avoir pas pu obtenir cet agrément ?<br />
C’est tout d’abord que ça coûte cher, trop cher pour des petites entreprises. Il faut demander à de plus grosses structures l’aide nécessaire pour procéder aux tests.<br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Logos/logo%20Afssaps.png" alt="logo Afssaps.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Et là c’est le blocage total de la part des experts en infectiologie ou en bactériologie:</p>
<blockquote><p><strong><em>j’ai été gentiment éconduit avec le refus de tester le produit puisque je ne représentais pas un laboratoire pharmaceutique agréé, ayant les moyens financiers pour payer ces « experts » dans le cadre d’une étude en vue d’une AMM.</em></strong></p></blockquote>
<p>...Terrible impasse pour le petit spécialiste phytothérapeute; et qui tendrait à démontrer que les interrogations sur la directive THMPD <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-10" id="rev-pnote-231-10">10</a>]</sup> n’étaient pas infondées.<br />
En demandant la "mise en conformité", l’Afssaps condamne définitivement le petit laboratoire.<br /> Sur atoute.org on trouve une réponse pince-sans-rire du Dr Dupagne à quelqu’un qui souhaitait homologuer un patch vitaminé: <em>La complexité d’une demande de dossier d’AMM est énorme, et le coût est gigantesque. Je vous conseille de l’importer comme étiquette décorative, en expliquant qu’il ne faut pas la coller sur la peau car elle contient des vitamines qui pourraient diminuer l’envie de fumer.C’est un peu tordu mais ça pourrait marcher. Tant qu’à prendre les gens pour des imbéciles, autant y aller à fond.</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-11" id="rev-pnote-231-11">11</a>]</sup> <br />
<br />
L’OMS précise cependant : <em>Comme ce système est coûteux et exige une main-d’œuvre abondante, la meilleure façon de procéder est de le mettre en place par étapes.</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-12" id="rev-pnote-231-12">12</a>]</sup> Mais évidemment les étapes restent encore trop coûteuses pour le labo lambda Nutrivital.Par contre, il faut croire que le laboratoire concurrent, le savoyard Jema, est assez fort financièrement et bien épaulé scientifiquement pour réussir tous ces sauts d’obstacles et faire homologuer son HE thérapeutique "Aromatic" puis la commercialiser en fin 2010. Il est vrai que les "élaborations" de la Jema-BJHSA sarl, comme elle le dit sur son site, <em>sont issues de recherches supervisées par (son) équipe scientifique constituée de médecins, de professeurs de faculté et praticiens de santé des Universités de Rouen, Strasbourg et Shangaï.</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-13" id="rev-pnote-231-13">13</a>]</sup> Du solide face au minuscule Nutrivital qui ne possède pas de tels appuis.</p>
<h4>Le choix français et la Réforme du Médicament à réformer</h4>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Logos/.logo_OMS_s.jpg" alt="logo_OMS.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Si l’on en juge toujours par le site de l’OMS, en France le choix a été fait de laisser les procédures d’homologation aux laboratoires titulaires alors ’’même que l’OMS précise :</p>
<blockquote><p>Diverses options s’offrent à l’autorité de réglementation. Elle peut procéder elle-même à l’évaluation de la qualité, l’innocuité et l’efficacité du produit à partir des informations soumises par le demandeur’’.</p></blockquote>
<p>Bien dommage que ce choix n’aie pas été fait; on ne s’étonne pas que <strong>la Revue <ins>Prescrire</ins> pose la question d’une recherche indépendante des firmes et plus proche des patients.</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-14" id="rev-pnote-231-14">14</a>]</sup><br />
En clair, quasiment seuls les industriels de la pharmacie peuvent se permettre de tels mises de fond et encore renoncent-ils lorsqu’il s’agit de procéder à des extensions de prescription, c’est à dire à compléter par de nouvelles études et comparatifs les bénéfices déjà évalués du médicament princeps.
Aujourd’hui ce système, non pris en charge par l’agence du médicament, entraîne très vite la frilosité face à toute recherche et l’abandon d’anciens médicaments. <br />
De leur côté, les prescriptions hors AMM, sont elles-mêmes encadrées de manière drastique, mais pas pour le bénéfice d’un meilleur soin du patient. On parle toujours de produits, de coûts, d’investissements, de rentabilité. La Réforme du Médicament (juin 2011) renforce les exigences de l’AMM et, pour comble, encadre encore plus le hors cadre.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#pnote-231-15" id="rev-pnote-231-15">15</a>]</sup><br />
Que l’Afssaps se réveille à propos du Tictox au moment où le ministre impose sa Réforme du Médicament et donne un tour de vis aux AMM et "hors AMM" ne devrait pas non plus étonner, encore moins si on pense que la directive THMPD est aussi passée par là, en force. Il semble que la nouvelle réglementation sur ces médecines naturelles donnera plus de pouvoir (sinon tous) aux multinationales pharmaceutiques bientôt seules à même d’homologuer leurs plantes et préparations via des experts pro-domo.<br />
<strong>AFSSAPS, AMM, BJHSA, THMPD... Dans ces conditions, y avait-il quelque chance pour que Tictox passe à travers les mailles ?</strong></p>
<h2>Chasse à l’homme ?</h2>
<h4>"...nous étions des charlatans..."</h4>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Wikipedia_Poison.JPG" alt="Wikipedia_Poison.JPG" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Mais tout cela n’est pas qu’une affaire de pharmacopée. Qu’en est-il en effet de ces fameux pousse-au-crime que sont ces prescripteurs qui empoisonnent les patients ? Car il faut bien le dire, si le Tictox est toxique, alors les médecins aveugles et tous ceux qui promeuvent un tel poison le sont tout autant. Boomerang ! <br />
Après la chasse au sorcier de Nutrivital, voici la chasse à l’homme-médecine. Certains praticiens auraient été convoqué l’an passé devant les instances de la Sécurité Sociale au motif officiel qu’ils ordonnaient peu d’antibiotiques dans le cadre de la borréliose...? Étrange alors qu’en s’en tenant au consensus, ces médecins ne devraient de toutes façons <a href="http://www.reseauborreliose.fr/redaction/index/post/2012/01/22/Une-bombe%3A-un-haut-membre-de-l-IDSA-avoue-la-chronicit%C3%A9-de-la-Borr%C3%A9liose">pas dépasser 28 jours</a> de ce traitement... Tout et son contraire... <br />
De son côté, il semblerait que le Conseil de l’Ordre enfonce le clou: ces médecins prescrivaient peut-être l’anti-tiques incriminé...? Le Conseil de l’Ordre, habilité à sanctionner toutes les déviances, pourraient bien sanctionner dès lors les "charlatans", prescripteurs et promoteurs de Tictox et dans la même charrette, le laboratoire d’analyses strasbourgeois Schaller qui donne des cauchemars aux infectiologues jaloux (?) de voir apparaître des <em>Borrelia</em> de toutes espèces là où eux ne les voient pas et surtout ne veulent pas les chercher...:<br /></p>
<blockquote><p><em>J’ai également mis le doigt sur un autre sujet, écrit le directeur de Nutrivital, qui a beaucoup dérangé ces « experts », à savoir les sérologies inefficientes concernant le diagnostic de cette maladie,++ préconisant dans un premier temps un questionnaire d’aide au diagnostic de Lyme puis des sérologies allemandes beaucoup plus performantes que ces « experts » ont également refusé de comparer aux françaises, étant eux-mêmes inféodés à un laboratoire français. C’est l’origine des ennuis du LAM-Schaller à Strasbourg qui pratique ces analyses allemandes..</em></p></blockquote>
<p>Edifiant ! Mais que fait la police ?</p>
<h4>Alternatives à quoi ? </h4>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/.Wikipedia_Pasti_t.jpg" alt="Wikipedia_Pasti.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Se pose clairement non seulement la question des thérapies "alternatives" mais la question des thérapies tout court. Car les "Alternatives" ne sont alternatives à rien souvent puisque bien des patients n’ont même pas eu l’accès aux premiers traitements, à savoir une antibiothérapie de base. Les malades ont le choix de quoi ?<br />
<strong>La police sanitaire, missionnée pour vérifier l’utilisation à bon escient des médicaments, ne devrait-elle pas se réjouir de voir d’autres solutions...? de les aider à émerger ? Les médecins et experts ne devraient-ils pas plutôt les encourager ?</strong><br />
Sur le site canadien de <a href="http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=references_phytotherapie_rp">Passeport Santé</a> on relève cette courte citation de l’OMS, sans doute plus valable pour les pays developpés : <em>L’OMS encourage les pays à fournir des approches et des remèdes traditionnels sûrs et efficaces au sein de leurs systèmes de santé publics et privés.</em><br />
L’Afssaps et le Conseil de l’Ordre se préoccupent-ils réellement du sort des personnes traitées avec le Tictox et de leur devenir ?<br />
<strong>L’Afssaps et tout un système de santé portent l’entière responsabilité du sort des malades</strong>, ces malades rejetés par la médecine faute de diagnostic ( impossibilité d’être reconnu donc traité), délaissés faute de résultats sur le long terme (impossibilité de prescriptions d’antibiotiques au-delà des 28 jours des recommandations de l’IDSA), et maintenant privés du Tictox et contraints de trouver encore tout seuls de nouvelles issues (impossibilité de suivi par des médecins non informés ou apeurés).<br />
<strong>Qu’adviendra-t-il de cette souffrance ? Concrètement que va-t-on faire de ces malades ? Et question cruciale que fait-on de plus pour vaincre la maladie ?</strong><br /></p>
<p>Il aurait été plus utile, efficace et responsable pour l’Afssaps et ses commanditaires de s’occuper du PIP et autres dangers publics que de chercher la petite bête au directeur du laboratoire Nutrivital. Et il serait plus intelligent de s’occuper de Borréliose, <ins>réellement et sérieusement</ins>. <br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Traitements/.flaconTictox_t.jpg" alt="flaconTictox.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /><strong>Qui sont les "charlatans" ?</strong><br />
<strong>Non, il ne semble pas qu’il faille mettre le Tictox au banc des accusés, mais plutôt qu’il faille y mettre tous ceux qui l’y ont conduit.</strong><br /></p>
<blockquote><p><em><strong>J’ai porté plainte "pour non assistance à personne en danger</strong></em> écrit simplement monsieur Christophe.</p></blockquote>
<p>C’est dit. Que d’autres suivent !<br />
<strong>Bernard Christophe continuera sans doute ses conférences. On ne le fera pas taire, pas plus que tous ceux qui dénoncent le déni.</strong><br />
<br />
<em>RBLF remercie les contributeurs qui ont alimenté cet article.</em><br /></p>
<pre></pre>
<p>Le double Procès Tictox-LAM Schaller fait l’objet de reports incessants pour compléments d’enquête. Cf. Les informations dans <a href="http://www.reseauborreliose.fr/dotclear/admin/plugin.php?p=eventHandler&part=event&id=474&upd=1">l’agenda du RBLF.</a></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-1" id="pnote-231-1">1</a>] Décision sanitaire en téléchargement sur le <a href="http://www.afssaps.fr/Infos-de-securite/Decisions-de-police-sanitaire">site de l’AFSSAPS</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-2" id="pnote-231-2">2</a>] Toutes les citations de M. Christophe sont extraites de la page spéciale de <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/[sur sa page en ligne">Nutrivital</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-3" id="pnote-231-3">3</a>] Voir l’annonce sur <a href="http://www.romandie.com/news/n/_Interdiction_de_Tic_Tox_vendu_comme_remede_contre_les_morsures_de_tiques270120121501.asp">romandie.com</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-4" id="pnote-231-4">4</a>] Cf. <a href="http://www.atoute.org/n/article104.html">Atoute.org</a> "Ajout du 26 janvier 2012 à propos des prothèses mammaires PIP "....à aucun moment, ni dans les agences de régulation, ni chez les sociétés d’audit qualité, personne n’a eu l’idée ./. d’en analyser les caractéristiques et la composition. En se contentant de contrôler les process de fabrication, on a permis au fabricant de tromper tout le monde. ./. C’est une aberration. La qualité se mesure aussi sur le produit final. J’aimerais être sûr que ces contrôles sont réalisés sur les médicaments et notamment les génériques. ./. Ce sont les chirurgiens, et notamment ceux qui ont alerté en vain pendant deux ans sur les défauts de ces prothèses, qui ont décidé de prendre les choses en main et de pratiquer eux-mêmes des contrôles sur les produits finis."</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-5" id="pnote-231-5">5</a>] extrait du site de Passeport santé : les <a href="http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=sauge_ps">HE, ’’Salva officinalis’’</a> - "Des composés chimiques complexes" - Une huile essentielle peut renfermer jusqu’à plusieurs centaines de sortes de molécules, chacune ayant des propriétés particulières (antiseptique, bactéricide, immunostimulante, décongestionnante, etc.). ./.L’huile essentielle de sauge sclarée (Salvia sclarea), par exemple, contient 250 molécules différentes, dont 75 % issues de la famille des esters, et 15 % de celle des monoterpénols. Les molécules travaillent en synergie, ce qui explique la polyvalence des huiles essentielles et leur vaste spectre d’action. Une fois que l’on connaît les propriétés des chémotypes ainsi que leur concentration dans une huile essentielle, on peut déterminer quels seront les effets de celle-ci, bienfaisants ou dangereux." ./. "comme pour tout médicament, il importe de bien se conformer aux recommandations d’utilisation."</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-6" id="pnote-231-6">6</a>] Cf. Dossier sur l’absinthe sur <a href="http://www.vallon.tv/thuyone-absinthe.htm">le site du Val de Vert</a>. Egalement à consulter sur la thuyone, le <a href="http://labelblue.canalblog.com/archives/2005/10/09/879816.html">site de LabelBlue</a> </p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-7" id="pnote-231-7">7</a>] idem Passeport Santé</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-8" id="pnote-231-8">8</a>] cf. toujours le <a href="http://www.nutrivital.eu/">texte de défense</a> sur la page Nutrivital</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-9" id="pnote-231-9">9</a>] Aujourd’hui la veille sur la directive THMPD est portée par <a href="http://institut-protection-sante-naturelle.eu/newsletter/31-aout-2011-votre-mobilisation-massive/">l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle</a>. </p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-10" id="pnote-231-10">10</a>] Pour faire le tour de la question THMPD voir : l’OMS et la <a href="http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs134/fr/">médecine traditionnelle</a>; Passeport-Santé : <a href="http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=references_phytotherapie_rp">rôle des commissions et organisations</a> au sujet du choix des médicaments naturels commercialisables(inocuité, efficacité, rapport risque/bénéfice); mémo explicite de <a href="http://europa.eu/rapid/pressReleasesAction.do?reference=MEMO/11/71&format=HTML&aged=0&language=en">la directive THMPD</a> (Traditional Health Medical Products Directive ou directive 2004/24/EC) sur le site officiel de l’Union Européenne; Le site santélog dresse <a href="http://www.santelog.com/modules/connaissances/actualite-sante-phytotheacuterapie-traditionnelle-leurope-met-fin-agrave-7-ans-de-reacuteflexion_5219_lirelasuite.htm#lirelasuite">l’historique de la directive incriminée et l’analyse</a>: en somme, la THMPD est une procédure simplifiée d’enregistrement des médicaments traditionnels; créée pour faciliter l’intégration des "bonnes plantes" sur le marché des soins et éviter les charlatans. Mais cela comporte un risque pour les petits producteurs.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-11" id="pnote-231-11">11</a>] atoute.org sur <a href="http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=98738">le patch vitaminé</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-12" id="pnote-231-12">12</a>] OMS Sur le site de <a href="http://apps.who.int/medicinedocs/fr/d/Js5409f/5.5.4.html#Js5409f.5.5.4">l’organisation mondiale pour la santé</a>, les principes en sont expliqués. "Le système d’homologation des médicaments est un élément central de la législation et de la réglementation nationales, et sa gestion constitue l’une des fonctions essentielles de l’autorité de réglementation. Comme ce système est coûteux et exige une main-d’œuvre abondante, la meilleure façon de procéder est de le mettre en place par étapes. Diverses procédures d’homologation exigent différents niveaux de compétences et de moyens techniques. Les pays peuvent suivre les procédures ci-dessous pour mettre en place par étapes un système d’homologation des médicaments.> "Diverses options s’offrent à l’autorité de réglementation:• Elle peut procéder elle-même à l’évaluation de la qualité, l’innocuité et l’efficacité du produit à partir des informations soumises par le demandeur."</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-13" id="pnote-231-13">13</a>] Informations extraites du site de la sarl <a href="http://www.bjhsa.com/cgi-bin/migc_preview.pl?page=2&lg=1"">Jema BJHSA</a> </p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-14" id="pnote-231-14">14</a>] Cf. en ligne la <a href="http://www.prescrire.org/fr/3/31/47698/0/NewsDetails.aspx">Revue ++Prescrire++</a> et la question d’une recherche indépendante des firmes.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accus%C3%A9s#rev-pnote-231-15" id="pnote-231-15">15</a>] Sur la réforme de santé en général, on se référera aux analyses éclairantes du Dr Dupagne, et spécialement sur atoute.org sur la <a href="http://www.atoute.org/n/article217.html">réforme de l’AMM</a></p></div>
La Recherche au long cours : le mirage des projets Cirad, Cnev et du "groupe Tiques"urn:md5:1cf50ea2e3fcf0aaa750eb82e86ab94cmardi, janvier 17 2012mardi, janvier 17 2012SpeedRocket /ReBLSANTÉ PUBLIQUEExpertsPréventionRechercheSanté publiqueTiques <h5>Le <a href="http://www.cirad.fr">Cirad</a> est l’institut de Recherche agronomique pour le développement. Parmi tous ses axes de recherche, il a un objectif prioritaire d’étude de la "santé animale et des maladies émergentes". Maladies émergentes dîtes-vous ?<br /></h5>
<p>Le désarroi des populations, l’impuissance et l’affolement gouvernementaux concernant l’apparition de zoonoses comme le virus H1N1 ou la bactérie <em>Escherichia coli</em>, qui ont pris nos systèmes de santé hautement moderne en défaut, ont conduit a accélérer la nécessité de trouver des solutions, sachant - nerf de la guerre - que toutes ces épidémies ont en effet des "conséquences économiques majeures" (sic), évidemment.<br />
Sur son site internet, le Cirad met à jour en ce début janvier 2012, sa <strong><a href="http://www.cirad.fr/nos-recherches/axes-prioritaires/sante-animale-et-maladies-emergentes/questions-de-recherches">présentation de l’action</a> "maladies émergentes"</strong>. Les objectifs sont donnés : comprendre comment toutes ces maladies se diffusent, repérer leurs agents pathogènes, étudier les facteurs de risques et les réponses immunitaires.<br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/.Cnev_s.jpg" alt="Cnev" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Cnev" />Au chapitre <a href="http://www.cirad.fr/actualites/toutes-les-actualites/communiques-de-presse/2011/maladies-infectieuses">"Actualités"</a> on retiendra le dernier communiqué de presse annonçant que <strong>la France se dote d’une structure d’expertise dédiée aux différents aspects de la lutte anti-vectorielle</strong>, le Cnev (Centre national d’expertise sur les vecteurs). Cette création est l’aboutissement des conclusions d’expertise de l’IRD <strong>de 2009</strong>... 2009..., il n’est jamais trop tard pour bien faire ni pour pointer la gravité d’une situation : <br /></p>
<blockquote><p>"Chikungunya, dengue, fièvre catarrhale ovine, fièvre du Nil occidental, paludisme, <ins>maladie de Lyme</ins>, maladie de chagas… Ces affections ont la particularité d’être transmises en France ultramarine et métropolitaine par des insectes ou des tiques. Ces maladies infectieuses sont une <ins>préoccupation majeure de santé publique</ins> humaine et vétérinaire. "<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-1" id="rev-pnote-144-1">1</a>]</sup></p></blockquote>
<p>Le Cnev épaulé de l’ANSES <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-2" id="rev-pnote-144-2">2</a>]</sup> et d’une multitude d’experts <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-3" id="rev-pnote-144-3">3</a>]</sup> devrait notamment surveiller les tiques (sic). En lisant les comptes-rendus de l’assemblée générale du Cnev, on note la présence du <a href="http://gemi.mpl.ird.fr/TMT/index_TMT.htm">groupe "Tiques et maladies à tiques"</a>, fonctionnant depuis 2004 (cf. <a href="http://www5.inra.fr/reid/les_groupes/Tiques-et-maladies-a-tiques">REID</a>) dont le travail d’éthologie (et d’étiologie) est incontournable. Il avait émis <strong>une saisine en 2009 (via la direction générale de la santé) afin d’élaborer des recommandations de prévention de la maladie de Lyme</strong> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-4" id="rev-pnote-144-4">4</a>]</sup> à l’attention du grand public et des professionnels de santé. Ces recommandations, pas plus que d’autres (INVS, CEE , etc,) n’ont <strong>jamais été suivie d’effets.</strong> Qui l’eût cru ?<br /></p>
<p>Du coup, remettre en avant le "groupe T&MT" pour ce qui concerne la prévention relève au mieux de la croyance au père Noël, au pire de la boutade (voire de la malhonnêteté, au choix de l’humeur du lecteur), plus vraisemblablement du marketing d’annonce, aux fins d’endormir, tel l’anesthésiant inoculé par les tiques, le grand corps débile des malades.<br />
On est étonné en effet <strong>de ses projets de vulgarisation dont on n’a toujours pas vu la couleur.</strong>
Sur quoi se pencherait de nouveau le "groupe Tiques" ?<br /></p>
<ul>
<li><strong>vulgarisation par l’intermédiaire de l’association de malades "Lyme France" (association <ins>inconnue</ins>...);</strong></li>
<li><strong>formations sur les tiques et maladies associées (aucune formation <ins>officielle</ins> à ce jour</strong> (Hormis la <a href="http://www.crvoi.org/spip.php?article64">formation sur les tiques</a> concernant la Région Océan Indien...<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-5" id="rev-pnote-144-5">5</a>]</sup>), que ce soit par le biais des Formations Médicales Continues ou par une action ministérielle, même si l’on note ici et là quelques initiatives privées ou des conférences évoquant la maladie sans que cela en soit le sujet direct.);</li>
<li><strong>enfin le projet de livre "Tiques et maladies à tiques", projet fumeux perdu dans les cartons sans doute ?</strong> ou distribué secrètement à un public d’élite ?<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-6" id="rev-pnote-144-6">6</a>]</sup><br /></li>
</ul>
<p>Bonnes résolutions sans lendemain. Car qui cela intéresse-t-il ? L’impact économique sur le pays en est mineur. Ainsi, l’installation d’une structure d’expertise <ins>aujourd’hui</ins> pour émettre des avis<ins> demain</ins> sur des actions à prévoir <ins>dans un futur indéterminé</ins>, laisse, par expérience, plus que dubitatif. <br />
Les services de Santé publique compétents ne peuvent-ils pas commencer simplement par afficher quelques notices et recommandations dans les pharmacies ? Ou faut-il continuer à compter uniquement sur les entreprises privées et les réclames de quelques vendeurs de tire-tiques ou de laboratoires de produits phyto-sanitaires, de spray et autres colliers pour animaux de compagnie ?<br /></p>
<p>En conclusion, tout ce mouvement est peu crédible. Le fossé est trop visible entre les paroles et les actes; les projets et la réalité. Il ne faut certes pas de la précipitation à la Recherche mais il lui faut aussi des priorités, des urgences, une vraie politique de santé publique, des moyens. Et elle prend son temps, un temps qui n’est pas celui des malades, surtout quand on sait que d’autres problèmes passent avant, plus grand public, plus porteurs, plus rémunérateurs... <br />
Jusqu’au jour où l’épidémie ne pourra plus être masquée ?<br />
La Recherche au long cours court toujours.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-1" id="pnote-144-1">1</a>] NDLR C’est nous qui soulignons.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-2" id="pnote-144-2">2</a>] ANSES, agence pour l’évaluation, la prévention et la protection des risques pour les citoyens, issue de l’union des ex-AFSSA + AFSSET. Cf. article de <a href="http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-l-anses-une-nouvelle-agence-de-sante-au-service-de-la-democratie-sanitaire-25667.php">Pour la Science</a> à ce propos.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-3" id="pnote-144-3">3</a>] cf. Page <a href="http://www.mivegec.ird.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=269%3Apartenaires&catid=46&Itemid=232&lang=fr">Partenaires</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-4" id="pnote-144-4">4</a>] On remarque la réticence française à nommer convenablement cette pathologie</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-5" id="pnote-144-5">5</a>] Cours pratique et théorique sur les tiques et maladies transmises par les tiques (XI 2009) - Sainte Clotilde ; Ile de La Réunion par Le Centre de Recherche et de Veille sur les Maladies Emergentes dans l’Océan Indien (CRVOI), dans le cadre du programme InterregIIIB, en partenariat avec le CNRS, l’Institut Pasteur, l’Institut Pasteur de Madagascar, l’Université de la Réunion et la Commission de l’Océan Indien. "Ce cours international, délivrera un enseignement théorique et pratique sur les tiques et les maladies transmises par les tiques, avec un intérêt particulier pour les vecteurs et pathogènes en circulation dans la zone Océan Indien. À l’issue de la formation, les participants auront acquis des connaissances sur l’écologie, la phylogénie, la génétique des populations et la diagnose des tiques. Le diagnostic moléculaire des pathogènes transmis par les tiques ainsi que leur impact médical et vétérinaire dans la région seront également traités."</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-6" id="pnote-144-6">6</a>] NDLR À ce jour, on rappelle qu’il existe un superbe album de Prévention à destination des enfants qui cherche toujours sa concrétisation papier et que tout éditeur ou imprimeur potentiel peut feuilleter en ligne sur le RBLF sur demande. Intérêt des autorités ou associations pour cet album ? aucun. </p></div>