R B-L F cimt - Mot-clé - LymeDisease
RÉSEAU sur la Borréliose de Lyme en France, ses Co-Infections et les Maladies vectorielles à Tiques
Construction collaborative d'une information critique contre le déni
2024-03-29T06:55:13+01:00
reseau borréliose france
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Ouverture à Lyme dans le British Medical Journal: so important!
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jeudi, juillet 14 2016
jeudi, juillet 14 2016
Rédaction RBLF
MÉDICALYME
ArticleControverseInfectiologieLymeDiseaseMaladies vectorielles à tiquesPerronneRevue médicaleSanté publique
<h3>Être publié dans le <ins>British Medical Journal</ins><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/05/14/Ouverture-%C3%A0-Lyme-dans-le-British-Medical-Journal%3A-so-important%21#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup> en prônant un nouveau paradigme pour la "maladie de Lyme" équivaut à une remarquable avancée. C’est une percée dans les esprits scientifiques des lecteurs de ce journal spécialisé, les plus ouverts comme les plus dogmatiques.<br /><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Controverse/ChPerronne/.695px-Brmedj08775-0095a_s.jpg" alt="English: Saturday, June 29, 1895 edition of the British Medical Journal Source : www.ncbi.nlm.nih.gov" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="English: Saturday, June 29, 1895 edition of the British Medical Journal Source : www.ncbi.nlm.nih.gov" /></h3>
<h4>Dans ce court article <strong><a href="http://www.bmj.com/content/351/bmj.h6520" hreflang="en" title=""Lyme disease: time for a new approach?"">"Lyme disease: time for a new approach?"</a> (3 déc. 2015),</strong> le Professeur Perronne et ses confrères, L. Borgermans, R. Balicer, O. Polasek et Valérie Obsomer (responsable entre autres des enquêtes <a href="http://users.skynet.be/fa831542/" hreflang="en" title="tekentiques enquêtes">tekentiques</a>),<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/05/14/Ouverture-%C3%A0-Lyme-dans-le-British-Medical-Journal%3A-so-important%21#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup> argumentent de nouveau face à la communauté scientifique. Si, pour beaucoup, ils disent l’évidence et répètent toujours la nécessité de lutter contre la maladie, ce qui est absolument remarquable c’est que leur publication paraît dans cette très sérieuse revue médicale internationale qu’est le <ins>British Medical Journal</ins>, revue parmi les cinq plus lues dans le monde, et régulièrement citée dans les directives cliniques. Ce n’est donc pas anodin. Un seuil est franchi.<br /></h4>
<p><br /></p>
<hr />
<p>Le texte, en accès libre pour une durée limitée sur <a href="http://www.bmj.com/content/351/bmj.h6520" hreflang="en" title="British Medical Journal">BMJ</a>, a été copié dans le <a href="http://www.lymeneteurope.org/forum/viewtopic.php?t=6007">forum de Lymenet</a> compréhensible pour les anglophones. Pour ne pas laisser les francophones dans l’ignorance, nous en donnons ici la version traduite<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/05/14/Ouverture-%C3%A0-Lyme-dans-le-British-Medical-Journal%3A-so-important%21#wiki-footnote-3" id="rev-wiki-footnote-3">3</a>]</sup></p>
<hr />
<blockquote><p>La maladie de Lyme est la maladie vectorielle la plus commune en Amérique du Nord et en Europe, avec 300 000 nouveaux cas par an aux États-Unis et une estimation de 100 000 nouveaux cas en Europe chaque année. <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/.BMJ_Lyme_disease_s.png" alt="BMJ_Lyme_disease.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Ces chiffres sont susceptibles d’être sous-estimés du fait d’une déclaration des cas insignifiante et du non diagnostic de nombreuses personnes atteintes. Le changement climatique peut avoir contribué à une rapide augmentation des maladies transmises par les tiques disséminées par les oiseaux migrateurs infectés.</p></blockquote>
<blockquote><p>Notre vision habituelle de la maladie de Lyme est qu’une morsure de tique est suivie par le développement d’une éruption type (érythème migrant). Après un traitement précoce avec une relativement courte prise d’antibiotiques, la plupart des patients se rétablissent. Mais le test standard à deux paliers pour la maladie de Lyme est inadéquat dans les premiers stades, et de nombreux patients et médecins ne parviennent pas à en reconnaître les signes. Les patients qui présentent des stades avancés de la maladie peuvent également être écartés facilement parce que le test à deux paliers manque de sensibilité et ne peut pas distinguer entre les infections en cours et les infections anciennes. Dans le même temps, les raisons des échecs de traitement ne sont pas prouvées et, chez les patients avec ou sans sérologies positives, les symptômes systémiques ne sont pas déterminés. La plupart des patients se présenteront aux médecins de famille qui ont souvent peu d’alternatives lorsque le traitement initial se révèle infructueux.</p></blockquote>
<blockquote><p>Récemment, la communauté médicale a été collectivement poussée hors de ses certitudes sur Lyme par l’augmentation de preuves de la complexité de cette maladie multi-systémique. Pour compliquer les choses, certains patients développent des symptômes sur le long terme. La complexité est essentiellement liée soit à un manque de compréhension de la maladie soit à des éléments contradictoires. Beaucoup de questions attendent des réponses précises. Le témoignage de ces réponses - et en particulier celles qui éclairent l’interdépendance des différents paramètres -, pourrait engager dans la nécessité de reconsidérer le paradigme.<br />
Des données récentes, mettant en lumière la façon dont les spirochètes du genre <em>Borrelia</em> échappent aux défenses immunitaires de leurs hôtes et survivent aux attaques d’antibiotiques, menacent les assurances actuelles sur la non-persistance de l’infection, un des points de discorde les plus importants dans la communauté médicale. La possibilité d’une infection chronique a des implications importantes pour le diagnostic, le traitement et les relations médecin-patient.</p></blockquote>
<blockquote><p>Nous avons besoin de plus de débats, nationaux et internationaux, sur la maladie de Lyme, appuyés sur un programme de recherche solide et un objectif de technologies biologiques de pointe. L’adoption de diverses stratégies de santé publique visant à accroître l’information sur les risques de la maladie de Lyme et l’accent mis sur les mesures préventives sont également importants. Pour conduire ce débat, les médecins de famille peuvent agir en tant que partenaires primordiaux aux côtés de spécialistes des maladies infectieuses et d’autres intervenants. Les discussions devraient inclure sociétés médicales nationales, médecins, groupes de défense de patients, institutions internationales de la santé, compagnies d’assurance, avocats, gouvernements, secteur médical privé, et revues scientifiques. Il faut des représentants de nombreux points de vue différents, prêts à montrer leur ouverture d’esprit.</p></blockquote>
<blockquote><p>Dans l’histoire médicale, des précédents, telle la reconnaissance tardive du rôle de ’Helicobacter pylori’ dans la "maladie de l’Estomac", ont montré les conséquences d’ignorer les résultats qui contredisent nos croyances sur une maladie.
À une époque où l’attention aux patients est considérée comme la pierre angulaire d’une médecine intégrée de haute qualité, nous ne pouvons pas nous permettre de répéter les mêmes erreurs que dans le passé au détriment de nos patients.</p></blockquote>
<blockquote><p><strong> La souffrance de beaucoup patients affectés nous oblige à en apprendre davantage sur cette maladie, et vite.</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/05/14/Ouverture-%C3%A0-Lyme-dans-le-British-Medical-Journal%3A-so-important%21#wiki-footnote-4" id="rev-wiki-footnote-4">4</a>]</sup></p></blockquote>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/05/14/Ouverture-%C3%A0-Lyme-dans-le-British-Medical-Journal%3A-so-important%21#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] BMJ dont on lira la profession de foi sur le site de la revue: http://www.bmj.com/about-bmj)</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/05/14/Ouverture-%C3%A0-Lyme-dans-le-British-Medical-Journal%3A-so-important%21#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] Author information: Borgermans L, Department of Family Medicine and Chronic Care, Faculty of Medicine and Pharmacy, Vrije Universiteit Brussel, Brussels, Belgium liesbeth.borgermans@vub.ac.be.- Perronne C, Infectious Diseases Unit, Hôpitaux Universitaires Paris-Ile de France-Ouest, Saint Quentin en Yvelines, France. - Balicer R, Epidemiology Department, Faculty of Health Sciences, Ben-Gurion University of the Negev, Israel.- Polasek O, Department of Public Health and Croatian Centre for Global Health, University of Split, Croatia Centre for Global Health Research, Usher Institute of Population Health Sciences and Informatics, Edinburgh, UK. Obsomer V, Agriculture, Environment, Natural Resources and Environmental Risk Management, Public Service of Wallonia, Namur, Belgium.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/05/14/Ouverture-%C3%A0-Lyme-dans-le-British-Medical-Journal%3A-so-important%21#rev-wiki-footnote-3" id="wiki-footnote-3">3</a>] Traduction RBLF (CC) BY. Vous en excuserez les maladresses en vous référant au <a href="http://www.bmj.com/content/351/bmj.h6520" hreflang="en" title="British Medical Journal">texte original</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2016/05/14/Ouverture-%C3%A0-Lyme-dans-le-British-Medical-Journal%3A-so-important%21#rev-wiki-footnote-4" id="wiki-footnote-4">4</a>] C’est nous qui soulignons.</p></div>
LES DOUZE années de déni scientifique de l’IDSA !
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samedi, septembre 29 2012
samedi, septembre 29 2012
ELS /ReBL
DU DÉNI
ConsensusDéniDésinformationEmbersEtudesKlempnerLymeDisease
<p><strong>À quoi joue t-on lorsqu’on s’amuse avec la santé de milliers de malades ?</strong><br />
<strong>De quel droit induit-on des médecins en erreur ?</strong><br />
<em>À plusieurs reprises dans la controverse IDSA/ILADS sont apparus en cette année 2012 les noms de Klempner et d’Embers, de même que la référence à des études anciennes sur les singes rhésus. Une partie importante du problème du déni se joue là. Explications.</em><br /></p>
<p><ins>En 1996 débutait une étude dite "<strong>Klempner</strong>",</ins> du nom du scientifique qui en était responsable. Elle devait se poursuivre pendant 4 ans. Elle sera publiée le 12 juin 2001 <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/29/LES-DOUZE-ann%C3%A9es-de-d%C3%A9ni-scientifique-de-l%E2%80%99IDSA-%21#pnote-489-1" id="rev-pnote-489-1">1</a>]</sup>. C’est cette étude qui reste jusqu’à ce jour <strong>l’axe central des "Guidelines" de l’IDSA</strong> et de leurs fervents adeptes, en servant de base et <strong>preuve</strong> pour les recommandations sur la maladie de Lyme, son traitement, et le refus d’en voir la persistance. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/29/LES-DOUZE-ann%C3%A9es-de-d%C3%A9ni-scientifique-de-l%E2%80%99IDSA-%21#pnote-489-2" id="rev-pnote-489-2">2</a>]</sup><br />
<ins>En 1998, une étude, dite « d’accompagnement », servant "d’étude de contrôle"</ins> à la précédente, est réalisée sur les macaques rhésus <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/29/LES-DOUZE-ann%C3%A9es-de-d%C3%A9ni-scientifique-de-l%E2%80%99IDSA-%21#pnote-489-3" id="rev-pnote-489-3">3</a>]</sup> par une autre équipe, dirigée par <strong>Embers</strong> (1998-1999). <strong>Elle démontre la résistante de la bactérie <em>Borrelia burgdorferi</em> aux antibiotiques...</strong> confirmant une chronicité de la borréliose même après traitement.<br />
Ces deux études furent commanditées par le NIH et coordonnées par le Dr. Phil Baker, aujourd’hui à la retraite.<br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images/.fish-timeline-revised-cropped-copy_m.jpg" alt="fish timeline revised cropped ©2012 lbJohnson" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="fish timeline revised cropped ©2012 lbJohnson" />Or, la parution des <em>Guidelines</em> de l’IDSA sur la maladie de Lyme a lieu en 2006. S’appuyant étrangement sur l’unique étude Klempers, elle ne tient pas compte de l’étude Embers... ou plutôt de façon détournée.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/29/LES-DOUZE-ann%C3%A9es-de-d%C3%A9ni-scientifique-de-l%E2%80%99IDSA-%21#pnote-489-4" id="rev-pnote-489-4">4</a>]</sup><br />
En conséquence, le Consensus français sur le diagnostic et le traitement de la Borréliose de Lyme, du 13 décembre 2006, copie de l’IDSA, n’en tient pas plus compte... <br /><br /></p>
<p><strong>Ce n’est qu’en 2012 que cette étude, qui bat en brèche les positions jusqu’alors inflexibles de l’IDSA, est publiée dans son intégralité et sort enfin de l’ombre.</strong> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/29/LES-DOUZE-ann%C3%A9es-de-d%C3%A9ni-scientifique-de-l%E2%80%99IDSA-%21#pnote-489-5" id="rev-pnote-489-5">5</a>]</sup><br /></p>
<p><strong>Ainsi douze années se sont écoulées</strong> entre la publication de l’étude Klempner, celle-là même tant citée en référence par les auteurs des <em>Guidelines</em> de l’IDSA et consorts, et celle de l’étude Embers qui l’accompagnait. Douze années durant lesquelles on a affirmé aux patients que la maladie ne pouvait en aucun cas devenir chronique et que la borréliose persistante n’existait pas. Douze années durant lesquelles de nombreux médecins ont dû faire face à beaucoup de difficultés administratives dès lors qu’ils avaient diagnostiqué et traité leurs patients pour une infection persistante !<br />
<strong>Les tenants et aboutissants de ce retard ahurissant ne sont pas clairs:</strong> silence maintenu par le responsable au NIH de l’étude Embers et levé après son départ en retraite ? Manœuvres ou pressions politiques ? Impossibilité de dévoiler une note contradictoire à l’importante étude Klempner, surtout après 2006 ? Selon Lorraine Johnson directrice générale de l’association américaine <a href="http://lymedisease.org">LymeDisease</a>, qui a mis en ligne un important dossier sur le sujet dont est issue, avec son accord gracieux, l’illustration explicite de notre article, cette publication aujourd’hui prouverait le courage des auteurs. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/29/LES-DOUZE-ann%C3%A9es-de-d%C3%A9ni-scientifique-de-l%E2%80%99IDSA-%21#pnote-489-6" id="rev-pnote-489-6">6</a>]</sup> Peut-être aussi doit-on percevoir un changement "d’ambiance" dans le milieu médical international, de plus en plus défavorable à l’IDSA...<br />
Nous donnons le court résumé de l’équipe Embers, extrait du Journal d’information scientifique en ligne PLOS ONE. <br /></p>
<blockquote><p>ABSTRACT: The persistence of symptoms in Lyme disease patients following antibiotic therapy, and their causes, continue to be a matter of intense controversy. The studies presented here explore antibiotic efficacy using nonhuman primates. ./. <br />
<strong>Résumé :</strong> « La persistance des symptômes chez les patients atteints de la maladie de Lyme suite à un traitement antibiotique et leurs causes, continuent d’être un sujet de controverse intense. Les études présentées ici explorent l’efficacité antibiotique sur des primates non humains. Les macaques rhésus ont été infectés avec "B. Burgdorferi" et une partie d’entre eux a bénéficié de 4 à 6 mois de traitement antibiotique agressif par la suite. Plusieurs méthodes ont été utilisées pour la détection d’organismes résiduels, y compris l’alimentation des tiques élevées en laboratoire sur les singes (positif), immunofluorescence, la culture et la PCR. Les réponses anticorps pour le peptide diagnostique spécifique de "B. C6 Burgdorferi" ont été mesurées longitudinalement et diminués chez tous les animaux traités. L’antigène "B. Burgdorferi", l’ADN et l’ARN ont été détectés dans les tissus des animaux traités. Enfin, un petit nombre de spirochètes intacts a été récupéré par xénodiagnostic sur les singes traités. Ces résultats démontrent que "B. Burgdorferi" peut résister à un traitement antibiotique, administré post-dissémination, dans un hôte primate. Bien que "B. Burgdorferi" ne semble pas posséder de mécanisme de résistance et est sensible aux standards antibiotiques (doxycycline, ceftriaxone) in vitro, elle apparaît devenir plus tolérante post-dissémination dans l’hôte primate (in vivo). Ce constat soulève d’importantes questions concernant la pathogénicité des maladies chroniques résistant aux antibiotiques et leur pouvoir de contribution au traitement des symptômes. »</p></blockquote>
<p>Quelques temps après le dévoilement au grand jour de cette étude sur les macaques, l’IDSA ne peut en rester là et, dès juillet, en critique les conclusions et réitère ses propres recommandations: <ins>Critical Analysis of Treatment Trials of Rhesus Macaques Infected with Borrelia burgdorferi Reveals Important Flaws in Experimental Design </ins> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/29/LES-DOUZE-ann%C3%A9es-de-d%C3%A9ni-scientifique-de-l%E2%80%99IDSA-%21#pnote-489-7" id="rev-pnote-489-7">7</a>]</sup><br /></p>
<blockquote><p>ABSTRACT : A critical analysis of two treatment trials of Chinese rhesus macaques infected with Borrelia burgdorferi ../. <br />
<strong>Résumé :</strong> « Une analyse critique des deux essais de traitement sur des macaques rhésus chinois infectés par "Borrelia burgdorferi" indique qu’une attention insuffisante a été portée sur la documentation des taux sanguins, pharmaco-cinétique et paramètres pharmaco-dynamiques des antibiotiques utilisés dans cet hôte. Par conséquent, il est impossible de conclure que les résultats ont une validité pour juger de l’efficacité de la doxycycline ou ceftriaxone pour le traitement de <em>Borrelia burgdorferi</em> dans ce modèle animal. »</p></blockquote>
<p>À noter cependant que d’une part l’acception "Maladie de Lyme" en Amérique du Nord ne concerne que l’infection de la <em>B. burgdorferi</em>, et que d’autre part l’étude Embers ne porte que sur cette <em>Borrelia</em>. À noter aussi qu’il faut alléguer d’un grand nombre d’études et d’expertises scientifiques pour obtenir gain de cause. <br />
<strong>On peut néanmoins considérer que les raisonnements de l’IDSA semblent devoir bel et bien commencer à s’effondrer avec cette publication, et qu’en chaîne, des travaux anciens devraient être reconsidérés et de nouvelles études arriver à s’imposer. </strong></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/29/LES-DOUZE-ann%C3%A9es-de-d%C3%A9ni-scientifique-de-l%E2%80%99IDSA-%21#rev-pnote-489-1" id="pnote-489-1">1</a>] National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) contract to Mark S. Klempner, M.D., of Boston University School of Medicine: <a href="http://www.nih.gov/news/pr/jun2001/niaid-12.htm">NIH News Release</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/29/LES-DOUZE-ann%C3%A9es-de-d%C3%A9ni-scientifique-de-l%E2%80%99IDSA-%21#rev-pnote-489-2" id="pnote-489-2">2</a>] L’ILADS note en avril 2003 (in <ins>Evaluation of Antibiotic Treatment in Patients with Persistent Symptoms of Lyme Disease</ins>) : <em>The recent article by Klempner et al. amplified the dispute between widely differing medical factions and prompted the current analysis.</em> cf. <a href="http://www.ilads.org/about_ILADS/position_papers2.html">ILADS</a>. Lire les articles du RBLF sur les <em>Guidelines</em> de l’IDSA.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/29/LES-DOUZE-ann%C3%A9es-de-d%C3%A9ni-scientifique-de-l%E2%80%99IDSA-%21#rev-pnote-489-3" id="pnote-489-3">3</a>] Pour comprendre l’intérêt du modèle primate non humain en recherche biomédicale et l’utilisation privilégiée du singe Macaque rhésus, <em>Macaca mulatta</em>, dans l’expérimentation médicale, lire le paragraphe du Larousse encyclopédique sur "<a href="http://www.larousse.fr/encyclopedie/vie-sauvage/macaque/178187">les macaques et la recherche médicale</a>". On se réfèrera également au document de synthèse du Pr Desfontis, Ecole vétérinaire de Nantes, Unité de physiopathologie animale et Pharmacologie fonctionnelle : <a href="http://bioethics.agrocampus-ouest.eu/pdf2009/Modeles_animaux_en_experimentation_JC-Desfontis.pdf">Modèles animaux en expérimentation</a>. Pour approfondir le sujet, se reporter au site de l’Union européenne sur la Santé publique: "<a href="http://ec.europa.eu/health/opinions/fr/primates-non-humains/index.html">Primates non humains dans la recherche et l’expérimentation</a> (fr)</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/29/LES-DOUZE-ann%C3%A9es-de-d%C3%A9ni-scientifique-de-l%E2%80%99IDSA-%21#rev-pnote-489-4" id="pnote-489-4">4</a>] Du détournement de l’étude de contrôle Embers, nous parlerons dans un prochain article.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/29/LES-DOUZE-ann%C3%A9es-de-d%C3%A9ni-scientifique-de-l%E2%80%99IDSA-%21#rev-pnote-489-5" id="pnote-489-5">5</a>] Embers ME, Barthold SW, Borda JT, Bowers L, Doyle L, Hodzic E, et al., <ins>Persistence of Borrelia burgdorferi in Rhesus Macaques following Antibiotic Treatment of Disseminated Infection.</ins> <a href="http://www.plosone.org/article/info:doi/10.1371/journal.pone.0029914">PLoS ONE. 2012;7(1):e29914.</a> (+ <a href="http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3322176">correction</a> des mêmes, avril 2012.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/29/LES-DOUZE-ann%C3%A9es-de-d%C3%A9ni-scientifique-de-l%E2%80%99IDSA-%21#rev-pnote-489-6" id="pnote-489-6">6</a>] Nous renvoyons au blog de Lorraine Johnson: <ins>Lyme Policy Wonk</ins> et notamment à son article <a href="http://lymedisease.org/news/lymepolicywonk/lymepolicywonk-was-this-important-lyme-study-hidden-for-12-years.html" hreflang="en">’’Was this important Lyme study hidden for 12 years?’’</a> et à la discussion en commentaires. Illustration de notre article <em>By Courtesy of</em> Lorraine Johnson, LymeDisease-LymePolicyWonk ©2012 lbjohnson</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/09/29/LES-DOUZE-ann%C3%A9es-de-d%C3%A9ni-scientifique-de-l%E2%80%99IDSA-%21#rev-pnote-489-7" id="pnote-489-7">7</a>] Gary P. Wormser, Phillip J. Baker, Susan O’Connell, Andrew R. Pachner, Ira Schwartz, and Eugene D. Shapiro. Vector-Borne and Zoonotic Diseases. July 2012, 12(7): 535-538. doi:10.1089/vbz.2012.1012 : <ins>Critical Analysis of Treatment Trials of Rhesus Macaques Infected with Borrelia burgdorferi Reveals Important Flaws in Experimental Design</ins>. En ligne sur <a href="http://online.liebertpub.com/doi/full/10.1089/vbz.2012.1012" hreflang="en">Liebert Publications</a> </p></div>