R B-L F cimt - Mot-clé - Prévention
RÉSEAU sur la Borréliose de Lyme en France, ses Co-Infections et les Maladies vectorielles à Tiques
Construction collaborative d'une information critique contre le déni
2024-03-29T12:54:59+01:00
reseau borréliose france
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Dotclear
Mordu(e) ? Piqué(e) ? Que faire ?
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vendredi, août 11 2017
vendredi, août 11 2017
Rédaction RBLF
MÉMO
InformationPrévention
<h3>Piqûre ? Que faire ?<br /></h3>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Information/.Tire-tique_s.png" alt="" style="display:table; margin:0 auto;" /><br />
Article réalisé suivant les informations de la <a href="http://ffmvt.org/prevention/en-cas-de-piqure">page FFMVT</a>. <br /></p>
<h4><ins>Premier geste : enlever la tique : proprement !</ins><br /></h4>
<p>Le tire-tique :</p>
<center><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/-7Xl9Mm3TO4" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></center>
<h4><ins>2e) Traiter ou non  ? En bref.</ins></h4>
<p><ins>*a*. tique ronde, gorgée de sang</ins></p>
<ul>
<li>sans réactions immédiates, antibiothérapie possible (recommandations 2014 de l’ILADS, validées par le CDC des USA en remplacement des Guidelines de 2004 de l’IDSA.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/11/Mordu%28e%29-Piqu%C3%A9%28e%29-Que-faire#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup>).</li>
<li>avec réactions dans les mois qui suivent (rougeur, apparition de fièvres, de douleurs, d’une fatigue anormale ou de symptômes bizarres), consultez rapidement votre médecin traitant pour mettre en place une antibiothérapie de plusieurs semaines (nombre différents suivant les recommandations IDSA ou ILADS).<br /></li>
</ul>
<p><ins>*b*. tique aplatie, non gorgée</ins> (elle n’a pas eu le temps de commencer son repas)</p>
<ul>
<li>aucune réaction; pas d’antibiothérapie (sauf si grossesse, enfant de moins de 8 ans, sujet immunodéprimé, en région endémique).<br /></li>
<li>surveillance de la zone cutanée pendant un mois (en encerclant le point de piqûre avec un feutre par ex.).<br /></li>
</ul>
<h4><ins>3e) Sérologie ou pas ?</ins><br /></h4>
<ul>
<li>--> morsure récente d’une tique = pas de prise de sang. (Les sérologies sont basées sur les réactions de l’organisme qui a besoin d’un temps pour fabriquer des anticorps. )<br /></li>
</ul>
<p>NB : 1) Les sérologies négatives ne signifient pas l’absence de l’infection, les tests actuels n’étant pas fiable. 2) Une personne peut être séro-positive sans avoir développé de maladie. C’est la clinique qui primera.</p>
<h4><ins>4e) Médecins dans le brouillard ? </ins></h4>
<p>Rapprochez-vous de confrères connaissant les pathologies à tiques et co-infections. <br />
Contactez la Fédération française contre les Maladies Vectorielles à Tiques (FFMVT).<br /></p>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2017/08/11/Mordu%28e%29-Piqu%C3%A9%28e%29-Que-faire#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] <a href="https://www.guideline.gov/summaries/summary/49320?">Guidelines ILADS 2014</a>. Et résumées en français sur le <a href="http://www.francelyme.fr/WordPress3/Documents/2015/10/Re%CC%81sume%CC%81-Guidelines-ILADS-2014.pdf">site de France Lyme</a>.</p></div>
Lyme : aménager son jardin pour se protéger des piqûres de tiques
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Lundi, juillet 31 2017
Lundi, juillet 31 2017
Rédaction RBLF
PRÉVENTION
ProtectionPrévention
<p><strong><span><a href="https://theconversation.com/profiles/jean-francois-cosson-325625">Jean-François Cosson</a>, </span></strong>INRA. Paru dans <a href="https://theconversation.com/lyme-amenager-son-jardin-pour-se-proteger-des-piqures-de-tiques-80931">The Conversation</a>. (CC) BY ND.</p>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;">
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><img alt="[object Object]" class="media" src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/.Volailles_Bresse_2_s.jpg" />
<figcaption>Les poules, redoutables tueuses<br />
de tiques. Wikipedia, CC BY-SA</figcaption>
</figure>
<figcaption> </figcaption>
</figure>
<h2>Toutes les études convergent. En Europe de l’Ouest, <a href="http://invs.santepubliquefrance.fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Maladies-infectieuses/2017/Etude-ALSA-CE-TIQUE-2014-2015.-Principaux-resultats-descriptifs">30 %</a> à <a href="https://tiquesnet.wiv-isp.be/reports/FINAAL_RapportTiquesNet2016.pdf">50 % des piqûres de tiques</a> ont lieu dans les jardins privés et les parcs municipaux.</h2>
<p>Évidemment, pas n’importe quel parc ou jardin ; et c’est ici la bonne nouvelle : si nous parvenons à diminuer les risques de piqûre dans ces lieux, nous aurons alors fait un grand pas dans la <a href="https://theconversation.com/lyme-des-moyens-existent-pour-se-proteger-des-tiques-65677">prévention des maladies liées aux tiques</a>.</p>
<p>Si le risque d’être piqué par une tique dans votre jardin du centre ville est à peu près nul, ce n’est pas le cas dans votre potager ou votre aire de pique-nique préférée en pleine campagne ou à l’orée d’une forêt. C’est que les tiques <em>Ixodes ricinus</em>, l’espèce qui pique le plus fréquemment l’homme, <a href="http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/2013_distribution_ixodes_ricinus.pdf">aiment les milieux humides</a> pour survivre, et habités d’une grande diversité d’animaux (rongeurs, chevreuils, oiseaux et lézards) pour se nourrir et se reproduire.</p>
<p>Sur la base de ces constatations toutes simples, des équipes formées de scientifiques et de citoyens commencent à réfléchir et à <a href="http://www.tickproject.org/overview.html">mener des expérimentations</a> sur comment aménager nos parcs et jardins de façon à limiter ces piqûres. Avec en ligne de mire, une réduction des risques de 30 à 50 % pour les personnes et leurs animaux domestiques.</p>
<h2>Au jardin, évitez l’ombre et l’humidité</h2>
<p>Les tiques ayant besoin d’ombre et d’humidité, on peut réduire leur présence en créant des aires dégagées et ensoleillées : coupez la végétation, élaguez la base des arbres, enlevez les tas de feuilles et scellez les murs de pierre et les allées empierrées ; placer les haies et les massifs loin des zones fréquentées ; laissez sécher complètement la pelouse entre deux arrosages et compostez – ou brûlez – la végétation coupée.</p>
<p>Si votre habitat jouxte une forêt, aménagez une bande d’un mètre de large avec des plantes espacées sur du paillis sec (écorce) ou du gravier. Recouvrez les aires de jeux et les aires de pique-nique de cette même matière et aménagez de petits chemins. Les tiques auront ainsi beaucoup plus de difficultés à entrer et à circuler dans votre jardin. Un pesticide pourra être appliqué de manière sélective sur ces zones aménagées pour augmenter l’effet barrière.</p>
<figure class="align-center zoomable"><a href="https://cdn.theconversation.com/files/179327/area14mp/file-20170723-24759-1edud3y.jpg"><img alt="" src="https://cdn.theconversation.com/files/179327/width754/file-20170723-24759-1edud3y.jpg" /></a>
<figcaption><span class="caption">Aménager son jardin et les aires de jeux pour diminuer la présence des tiques.</span> <span class="attribution"><a class="source" href="http://www.ct.gov/caes/lib/caes/documents/publications/bulletins/b1010.pdf">Tick Control Handbook/Stafford (2004)</a>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption>
</figure>
<h2>Déparasitez les animaux</h2>
<p>Animaux domestiques (chiens, chats) et sauvages peuvent ramener des tiques adultes – qui pourront pondre des milliers d’œufs – dans nos parcs et jardins.</p>
<p>C’est pourquoi il faut régulièrement déparasiter les animaux domestiques, que ce soit mécaniquement (avec brosse et peigne) ou à l’aide de révulsifs ou d’acaricides.</p>
<p>Mais que faire avec les animaux sauvages ? On pourra par exemple installer une clôture pour empêcher le passage de chevreuils qui constituent la source de nourriture de plus des <a href="http://www.ct.gov/caes/lib/caes/documents/special_features/tickhandbook.pdf">trois-quarts des tiques adultes</a>, et sont donc essentiels à leur reproduction.</p>
<p>Pour les rongeurs, mulot sylvestre ou campagnol roussâtre, la tâche s’avère plus compliquée. Contrôler leur population par piégeage demeure en effet peu efficace, ces derniers et leurs tiques recolonisant rapidement les endroits. La solution consisterait à les déparasiter eux aussi à l’aide de pièges automatiques spécialement créés à cet effet.</p>
<p>C’est de cette façon que des citoyens du New Jersey ont fait <a href="https://academic.oup.com/jme/article-abstract/54/4/1019/3070958/Evaluation-of-the-SELECT-Tick-Control-System-TCS-a?redirectedFrom=fulltext">chuter de 90 %</a> l’abondance des tiques et la prévalence de l’infection de <em>Borrelia burgdorferi</em> (l’agent infectieux de la maladie de Lyme) après seulement deux ans d’utilisation.</p>
<p>Dans le Connecticut, les autorités ont également mis en place des stations pour déparasiter les chevreuils avec des <a href="https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3072871/">résultats convainquants</a>.</p>
<h2>Favorisez leurs ennemis naturels</h2>
<p>Les tiques ont relativement peu d’ennemis naturels, mais des témoignages concordants indiquent toutefois que les <a href="http://www.ct.gov/caes/lib/caes/documents/special_features/tickhandbook.pdf">pintades et les poules</a> constituent de redoutables mangeurs de tiques.</p>
<p>On peut également les confronter à leurs propres parasites : des vers microscopiques de différentes espèces (<em>Steinernema carpocapsae</em> ou <em>Heterorhabditis bacteriophora</em>) – complètement inoffensifs pour l’homme et les animaux domestiques – sont par exemple conseillés. <a href="http://www.buglogical.com/beneficial-nematodes/">Mélangez les vers avec de l’eau et dispersez-les dans votre jardin</a> en veillant à garder la zone traitée bien humide pendant une bonne semaine pour permettre aux vers de bien s’y établir. L’efficacité de cette méthode n’est cependant pas garantie car ces vers sont également actifs contre de nombreux insectes (dont certains utiles contre les maladies végétales) ; cela provoque un effet de dilution et diminue l’impact sur les tiques en milieu naturel.</p>
<p>Plus efficaces, les champignons entomopathogènes, qui parasitent les arthropodes, insectes et acariens, et finissent invariablement par les tuer. <em>Beauveria bassiana</em> ou <em>Metarhizium anisopliae</em> sont les plus utilisés en lutte biologique. Les habitants du comté de Dutchess (New York) assistés d’équipes scientifiques ont ainsi <a href="http://www.tickproject.org/overview.html">réduit de 60 %</a> la densité des tiques dans leurs propriétés, en capturant les rongeurs avec des pièges spéciaux qui les pulvérisent de spores de ces champignons. Les rongeurs sont ensuite libérés et les champignons s’occupent de les déparasiter en tuant leurs tiques.</p>
<figure class="align-center zoomable"><a href="https://cdn.theconversation.com/files/179167/area14mp/file-20170721-18132-ch3u26.jpg"><img alt="" src="https://cdn.theconversation.com/files/179167/width754/file-20170721-18132-ch3u26.jpg" /></a>
<figcaption><span class="caption">Hôtes et ennemis naturels des tiques.</span> <span class="attribution"><span class="source">Jean-François Cosson</span>, <a class="license" href="http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/">CC BY-NC-ND</a></span></figcaption>
</figure>
<p><img alt="The Conversation" height="1" src="https://counter.theconversation.edu.au/content/80931/count.gif?distributor=republish-lightbox-basic" width="1" />Si pour faire face aux situations les plus difficiles, certains voudront se tourner vers les <a href="https://www.cdc.gov/ticks/avoid/in_the_yard.html">pesticides</a>, il faut rappeler ici que leur utilisation réclame une grande prudence et un usage ciblé sur les zones aménagées décrites plus hauts dans les endroits les plus fréquentés ; nombre de pesticides demeurent en effet très nocifs pour les animaux domestiques, les enfants, la faune et la flore.</p>
<p><strong><span><a href="https://theconversation.com/profiles/jean-francois-cosson-325625">Jean-François Cosson</a>, Spécialiste de l’écologie des maladies infectieuses, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/inra-2182">INRA</a></em></span></strong></p>
<p>La <a href="https://theconversation.com/lyme-amenager-son-jardin-pour-se-proteger-des-piqures-de-tiques-80931">version originale</a> de cet article a été publiée sur <a href="http://theconversation.com">The Conversation</a>.</p>
Lyme: des moyens existent pour se protéger des tiques
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mardi, septembre 20 2016
mardi, septembre 20 2016
Rédaction RBLF
SANTÉ PUBLIQUE
Muriel VaissierPrévention
<h1>Lyme: des moyens existent pour se protéger des tiques</h1>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/muriel-vayssier-taussat-300767">Muriel Vayssier-Taussat</a>, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/inra-2182">INRA</a></em></span></p>
<p>Le moyen le plus efficace pour ne pas se faire piquer par les tiques, susceptibles de provoquer la <a href="https://theconversation.com/tiques-puces-la-maladie-de-lyme-une-vraie-bombe-a-retardement-58748">maladie de Lyme</a>, est d’éviter leur contact. De ce fait, il est recommandé de limiter les promenades dans les herbes hautes, les bois, les jardins – en particulier s’ils sont proches de la nature et visités par des animaux sauvages, les pâtures des animaux d’élevage. Et ce, spécialement durant les saisons où l’activité des tiques est maximale, l’automne et le printemps – on peut toutefois rencontrer des tiques en hiver et en été, hors des périodes de températures extrêmes.</p>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;">
<p style="text-align: left;"><img alt="Pour enlever une tique fixée sur la peau, il est recommandé d'utiliser un tire-tique, vendu en pharmacie. Otom/Wikimedia, CC BY-SA, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=6647041" class="media" src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/.Otom_Wikimedia_CC_BY_SA_s.png" /><br />
<sup>Otom/Wikimedia - CC BY-SA</sup></p>
</figure>
<p>Avec l’arrivée de l’automne, de la cueillette des champignons, et à l’occasion de la <a href="http://www.academie-medecine.fr/mardi-20-septembre-2016-seance-a-14h30/">séance de l’Académie de Médecine</a> dédiée à la maladie de Lyme, le 20 septembre, je me propose de passer en revue dans cet article les moyens de prévention qui ont fait leurs preuves.</p>
<p>La densité des tiques varie en effet selon le type de végétation, le taux d’humidité dans l’air, les cycles saisonniers et la diversité de leurs hôtes que sont les oiseaux, les mammifères ou les reptiles. Lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables, les tiques entrent en « diapause », un état caractérisé par une chute du métabolisme et un développement retardé. Celles de l’espèce <em>Ixodes ricinus</em>, les <a href="http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Biologie-animale/Tous-les-dossiers/Tactiques-anti-tiques">plus répandues en Europe</a>, sont actives entre 7 et 25 °C, alors qu’elles sont quasiment inactives à des températures inférieures, ou encore lorsque la chaleur est intense et que l’hygrométrie est basse. En France, leur période d’activité s’étend de mai à octobre, avec un ralentissement en juillet et en août. Elles sont présentes sur tout le territoire à l’exception du proche pourtour méditerranéen (<em>Ixodes ricinus</em> est en effet détectée à l’intérieur des terres dans l’Hérault et le Var).</p>
<h2>À l’affût au sommet d’une brindille</h2>
<p>Les tiques passent plus de 90 % de leur temps en liberté dans la nature. Elles ont développé un système de détection sensible à des stimuli divers indiquant la présence d’un hôte tels que les gaz produits par les ruminants, les vibrations de l’air, la variation de température associée à la présence d’un animal à sang chaud – ou d’un être humain. Après avoir décelé l’existence d’un hôte potentiel, elles se postent à l’affût au sommet d’une brindille. Lors du passage de l’hôte, elles s’attachent à ce dernier afin d’effectuer leur repas sanguin.</p>
<p>Une fois sur l’hôte, la tique se déplace afin de trouver une zone fortement vascularisée, puis s’ancre solidement à l’aide de son hypostome, sorte de harpon. Lorsque la tique se prépare à insérer l’hypostome dans la peau de l’hôte, un flux de salive est produit. Du cément entre dans la plaie. Il durcit très rapidement et permet aux pièces buccales de la tique d’être fermement fixées à la peau. Afin d’éviter toute réaction de défense de l’hôte, la tique a développé des mécanismes d’adaptation lui permettant de dissimuler sa présence. Elle se fixe généralement dans un endroit discret et de façon indolore. Ses chélicères (des appendices terminés par des dents) sont capables de couper l’épiderme sans douleur, sa salive peut digérer progressivement les tissus de l’hôte et ouvrir graduellement la voie à la pénétration de l’hypostome dans la peau, sans éveiller l’attention.</p>
<figure><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="260" src="https://www.youtube.com/embed/QJWfTGWrgH0?wmode=transparent&start=0" width="440"></iframe></figure>
<p>Pour les personnes qui ne peuvent éviter les lieux propices aux tiques, il est recommandé de porter des vêtements couvrants, éventuellement imprégnés de répulsifs, et de s’inspecter après chaque sortie en forêt ou dans les pâtures, en particulier dans les régions fortement infestées. Si une tique est retrouvée non fixée à la peau, il n’y a aucun risque de transmission d’agents pathogènes et donc de développer la <a href="http://invs.santepubliquefrance.fr//fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-transmission-vectorielle/Borreliose-de-lyme">maladie de Lyme</a> ou d’autres infections. Si la tique est retrouvée fixée, il faut l’enlever avec un tire-tique (sorte de pied de biche miniature vendu en pharmacie), puis désinfecter le site de piqûre. On doit tourner patiemment la tique dans un sens et dans l’autre, comme pour la dévisser, jusqu’à ce qu’elle se détache toute seule – en évitant de l’arracher.</p>
<p>Il faut ensuite surveiller l’<a href="http://www.foretwallonne.be/images/stories/pdffolder/Foret%E2%80%A2Nature.pdf">apparition d’un érythème migrant</a>, une large tache rouge centrée sur le point de morsure qui se déplace au fil des jours et finit par disparaître, ou de symptômes semblables à ceux de la grippe. Si de tels symptômes apparaissent, il est recommandé de consulter son généraliste. Toutefois, toutes les piqûres de tiques ne sont pas à l’origine de maladies – seulement 1 % des piqûres par des tiques infectées entraînent une infection.</p>
<p>Plus la tique est enlevée tôt après le début de la piqûre, moins le risque de transmission d’agents pathogènes est élevé. Une fois retirée, la tique peut être jetée. Toutefois nous recommandons de conserver le spécimen au réfrigérateur à 4° dans un pilulier, ou au congélateur. Ainsi, il pourra faire l’objet d’une identification ultérieure.</p>
<h2>Apprendre à recueillir les tiques</h2>
<p>Dans l’idée d’un partage des savoirs, l’INRA prépare actuellement un projet de science participative baptisé Citicks. Ce projet, qui a déjà <a href="https://twitter.com/ci_ticks">son compte Twitter</a>, a pour objectif de proposer des stages scientifiques pour un large public : chercheurs, <a href="http://francelyme.fr/">patients</a>, naturalistes, chasseurs, randonneurs et forestiers. Ces formations permettront d’apprendre à se familiariser avec la démarche scientifique, à recueillir et reconnaître les différentes espèces de tiques, et à caractériser les agents pathogènes qu’elles véhiculent.</p>
<script async src="//platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>
<p>Par ailleurs, une application smartphone sera développée, qui permettra aux personnes mordues par des tiques d’indiquer quand et où elles l’ont été. Elle existe déjà en Suisse, et devrait être adaptée à la France par l’Inra. Les données seront automatiquement analysées et permettront de générer en temps réel une cartographie des risques par les utilisateurs de l’application. Les tiques elles-mêmes pourront être envoyées pour examen à un laboratoire. L’application proposera également une surveillance des signes cliniques pour les personnes mordues, en collaboration avec les professionnels de la santé.</p>
<p>Toutefois, la prévention ne repose pas seulement sur des précautions individuelles. Ainsi, les animaux sauvages constituent les réservoirs majeurs des agents pathogènes transmis par les tiques et ils sont aussi la source de nourriture des tiques. Une gestion contrôlée de leur nombre est, de ce fait, directement en lien avec la densité de tiques dans l’environnement.</p>
<p>Autre piste, des actions pour réduire la contamination des animaux (soit par les tiques, soit par les agents pathogènes que celles-ci transmettent) sont à l’essai. À titre d’exemple, aux États-Unis, des chercheurs étudient la possibilité de vacciner les rongeurs contre l’agent responsable de la maladie de Lyme. Dans certains parcs américains, des systèmes pour nourrir les cervidés sont installés de telle sorte que les animaux doivent, pour se nourrir, passer leur tête dans une cavité recouverte d’une substance acaricide.</p>
<h2>Des panneaux inexistants en forêt de Sénart</h2>
<p>À titre collectif, la prévention doit impérativement s’accompagner de campagnes d’information. Celles-ci ne sont pas encore totalement efficaces en France, par comparaison avec d’autres pays. Aux États-Unis et dans de nombreux pays d’Europe, des panneaux avertissant du risque lié aux tiques et rappelant les gestes simples à réaliser après une promenade sont présents dans de nombreux lieux publics. En France, l’installation de tels panneaux est laissée au bon vouloir des municipalités et ce n’est pas là où ils seraient les plus utiles qu’on les trouve…</p>
<p>Par exemple, ils sont présents à l’entrée de tous les espaces verts à Paris, où le risque lié aux piqûres de tiques, même s’il existe, est relativement bas. Alors qu’on n’en trouve pas aux abords de la forêt de Sénart, au sud de l’île-de-France, qui est la forêt plus visitée de France et où les densités de tiques infectées sont élevées. Le plan ministériel contre les maladies à tiques <a href="http://social-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/maladie-de-lyme-un-plan-d-action-national-presente-aux-associations-en">qui sera présenté très prochainement</a> devrait permettre d’améliorer la situation.</p>
<p><img alt="The Conversation" height="1" src="https://counter.theconversation.edu.au/content/65677/count.gif" width="1" /></p>
<p><span><a href="https://theconversation.com/profiles/muriel-vayssier-taussat-300767">Muriel Vayssier-Taussat</a>, Microbiologiste, <em><a href="http://theconversation.com/institutions/inra-2182">INRA</a></em></span></p>
<p>La <a href="https://theconversation.com/lyme-des-moyens-existent-pour-se-proteger-des-tiques-65677">version originale</a> de cet article a été publiée sur <a href="http://theconversation.com">The Conversation</a>. 20/09/16.</p>
Prévention tiques en mairies : Oui !
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Dimanche, avril 12 2015
Dimanche, avril 12 2015
Rédaction RBLF
SANTÉ PUBLIQUE
AffichageArticlesFrance LymeMairiesPréventionSignalétique
<h4>Ça y est c’est le printemps! Il fait beau, bientôt les vacances, on a envie de galoper dans les prés, les bois et les forêts, ... Enfin oui galoper..., mais en sachant où l’on met les pieds. <br /></h4>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/FL/Signaletique/Panneau_Foret_FceLyme.png" title="Panneau signalétique Forêts - France Lyme/ CGP Caisses d'Epargne 2015"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/FL/Signaletique/.Panneau_Foret_FceLyme_s.png" alt="Panneau signalétique Forêts - France Lyme/ CGP Caisses d'Epargne 2015" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Panneau signalétique Forêts - France Lyme/ CGP Caisses d'Epargne 2015" /></a><br />
Car l’information manque partout sur nos territoires en ce qui concerne les tiques... Partout ? Non pas partout ! Certains petits îlots résistent aux envahisseurs acariens et le signalent à leurs promeneurs. <br /></p>
<h3>Des mairies, des communautés de communes, alertent grâce à des panneaux gratuits que l’association France Lyme a réalisé tout exprès !<br /></h3>
<p>En obtenant une subvention de la mutuelle des Caisses d’Epargne pour cette opération, France Lyme invite les représentants de l’état à passer à une attitude volontariste de prévention. C’est dans les attributions des collectivités locales de prendre de telles dispositions ! Chaque collectivité peut obtenir de France Lyme 2 panneaux gratuitement, et même plusieurs autres si besoin (avec une participation aux frais).<br />
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/FL/Signaletique/Art_L2212_2.jpg" title="Art_L2212_2.jpg"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/FL/Signaletique/.Art_L2212_2_m.jpg" alt="Art_L2212_2.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a></p>
<h4>Il suffit simplement d’en faire la demande par courrier ou courriel officiels et ensuite de les installer à l’entrée des zones à risques : forêts municipales, parcs publics ou autres. <strong>Et c’est tout !</strong><br /></h4>
<p>Votre commune s’affiche-t-elle ?<br />
Pour toutes informations et demandes, consultez la page spéciale de <a href="http://francelyme.fr/blog/panneaux-de-prevention/">France Lyme</a>.<br /></p>
<h3>NB : 27 avril 2015, RUPTURE DE STOCKS<br /></h3>
<h4>L’association <a href="http://francelyme.fr/fin-du-stock-panneaux-de-prevention/">France Lyme ne peut plus fournir de panneaux</a>, le financement étant tari. Dans l’attente d’un nouvel engagement des donateurs, le visuel pourra être néanmoins fourni aux collectivités qui pourront l’imprimer par leurs soins. <br /></h4>
<p>N’hésitez pas à en faire la demande.</p>
Une campagne prophylactique du XIXe s
urn:md5:130c402a238c7b1f0d66dd600c96b3c2
mardi, novembre 25 2014
mardi, novembre 25 2014
Rédaction RBLF
DROIT et Sté
PréventionSanté publiqueXIXe s
<h3><em>I slay Bugs</em><br /></h3>
<h4>Je pourfends les (sales) bêtes !<br /></h4>
<p>La marque d’insecticide Hammon’s (<em>Slug-Shot, Insecticide & Fertilizer</em>) qui en 1892 aux USA partait en guerre contre les doryphores, plaie des agriculteurs, avait choisit une image prophylactique choc. Tout aussi bien pourrait-elle convenir aux associations qui se démènent contre le fléau. <br />
Aux armes !<br />
<br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/I_slay_bugs.jpg" alt="I slay bugs (Hamon's insecticide, USA, 1892)" style="display:block; margin:0 auto;" title="I slay bugs (Hamon's insecticide, USA, 1892" /><br /></p>
<p>Merci à Chantal d’avoir déniché cette image, elle qui a choisi la vidéo pour attaquer notre cauchemar acarien.</p>
'Lyme-enfant', premier site pour les parents d’enfants malades !
urn:md5:b1b7b0baa6d331ec369b21aab6f45003
mardi, juillet 29 2014
mardi, juillet 29 2014
Rédaction RBLF
SANTÉ PUBLIQUE
AssAssociationsEnfantsPréventionTémoignages
<h2>« Lyme-enfant » c’est le premier site en français pour les parents d’enfants malades ! Rejoignez-le et participez à cet espace de soutien prometteur !<br /></h2>
<h3>La borréliose de lyme avec ses co-infections<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/LymeEnfant/.Logo_lyme-enfant_Visage_gh_s.png" alt="Logo_lyme-enfant_Visage_gh.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /> touche aussi les enfants, on s’en doute, mais eux n’ont pas les moyens des adultes pour en parler, dire leur douleur, comprendre ce qui leur arrive. Ils comptent sur leurs parents. Et leurs parents doivent se battre.<br /></h3>
<p><br /></p>
<p>Mme AUCOMTE se bat. C’est une maman d’une petite fille de 11 ans qui est malade depuis l’âge de 4 ans… Amélie Aucomte a créé récemment <a href="http://lyme-enfant.fr">« Lyme-enfant »</a>, un lieu de ressources sur internet pour parents d’enfants atteints de borréliose de Lyme, un « espace de soutien » tel qu’on en trouve à propos d’autres maladies plus connues. Sauf que sur Lyme, de sites il n’y a pas… Pour ne pas rester seule face à la douleur « juste insupportable » des enfants, comme elle le dit, pour arriver à les accompagner dans un chemin si difficile, pour aider tous les autres parents dans son cas, elle trouve ses armes et les met en ligne. Présentation de son expérience de maman et de son action.<br /></p>
<h4><ins>Amélie, quel a été le déclencheur de cette idée d’un site pour les parents d’enfants malades de Lyme ?</ins><br /></h4>
<p><em>Ma fille s’est fait piquer en 2007 dans le Limousin et je n’avais jamais entendu parler de cette maladie.</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup> <em>
Elle a développé une paralysie du nerf facial environ 1 mois après la piqûre.
Bien que le diagnostic soit tombé très rapidement elle n’aura pas été assez bien soignée en phase 1 puisqu’<strong>elle aura reçu seulement 15 jours d’antibiotique, 15 jours qui n’auront pas été suffisants pour enrayer la propagation de la bactérie.
</strong></em><br /><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images/.Gabriel_Metsu_Enfant_malade_s.jpg" alt="« L’Enfant malade » par Gabriel Metsu, vers 1660-1665 (Rijksmuseum, Amsterdam). — The Yorck Project: 10.000 Meisterwerke der Malerei. DVD-ROM, 2002. ISBN 3936122202. Distributed by DIRECTMEDIA Publishing GmbH.. Sous licence Public domain via Wikimedia Commons - https://commons.wikimedia.org/wik" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="« L’Enfant malade» par Gabriel Metsu, vers 1660-1665 (Rijksmuseum, Amsterdam) — The Yorck Project: 10.000 Meisterwerke der Malerei. DVD-ROM, 2002. ISBN 3936122202. Distributed by DIRECTMEDIA Publishing GmbH.. Sous licence Public domain via Wikimedia Commons - https://commons.wikimedia.org/wik" /></p>
<p><em>6 mois après elle a commencé à se plaindre de douleur au genou gauche, puis au droit puis à l’épaule etc., à partir de ce moment-là tout est devenu très compliqué. Chaque année elle était reçue à l’hôpital Necker, chaque année, après des batteries de test, les médecins de l’hôpital finissaient par lui donner, dans le doute, 3 semaines d’antibiotiques qui faisaient taire ses douleurs pour un an.
</em></p>
<h4><ins>Et la santé de votre enfant pas vraiment soignée s’est dégradée avec le temps ?</ins>
<br /></h4>
<p><em>En 2013, elle a été très malade. <strong>J’ai vu ma petite fille toute blanche, avec des douleurs insupportables, partout dans le corps, le jour, la nuit, ce n’était juste plus possible !!!</strong></em><br /></p>
<p><em>Je commençais sérieusement à penser à l’amener en Allemagne</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup> <em>mais entre temps je me suis rapprochée de la présidente de l’association <a href="http://aube-lyme.asso-web.com/">Aube-Lyme</a> <a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/AubeLyme/AubeLyme_PlaquetteEnfants.png" title="AubeLyme Premier pli Plaquette Enfants"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/AubeLyme/.AubeLyme_PlaquetteEnfants_s.png" alt="AubeLyme Premier pli Plaquette Enfants" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="AubeLyme Premier pli Plaquette Enfants" /></a>que j’ai rencontrée via un groupe d’entraide facebook.</em><br />
<em>Elle m’a redonné espoir, elle m’a orientée vers des médecins compétents, et pour la remercier, sachant qu’elle avait pour projet <a href="http://lyme-enfant.com/2013/12/pour-les-enfants/">une plaquette d’information destinée aux enfants</a>, je lui ai proposé de la réaliser.</em> <br /></p>
<p><em>Comme je travaille dans le domaine du Web et que j’ai les compétences requises pour m’occuper seule d’imaginer un site internet, le maquetter, le développer, le mettre en ligne, le mettre à jour, c’est donc tout naturellement par ce biais que j’ai décidé de parler des enfants malades de Lyme et de ses co-infections, ne perdant jamais de vue l’idée que plus la maladie serait connue et reconnue, plus les médecins seraient nombreux à s’y intéresser et plus ma fille aurait des chances de guérir.</em>
<br /></p>
<p><strong><em>J’ai fait d’une cause personnelle au départ, un combat pour tous les enfants malades de Lyme et leurs familles.
</em></strong><br />
<br /></p>
<h4><ins>Dans ce combat, qu’est qui est le plus difficile à vivre ?</ins></h4>
<p><em>Je ne sais pas si ce qui est difficile à vivre avec un enfant malade est lié au type de maladie.</em>
<br />
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/LymeEnfant/Lyme-enfant_pancarte_Ministere_mars_14.png" title="Pancarte Ministère ©Lyme-Enfant"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/LymeEnfant/Lyme-enfant_pancarte_Ministere_mars_14.png" alt="Pancarte Ministère ©Lyme-Enfant" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Pancarte Ministère ©Lyme-Enfant" /></a><em>Un enfant qui souffre c’est insupportable c’est tout, ce n’est pas juste, ce n’est pas normal; c’est intolérable.</em><br />
<em>
Alors, dans cette maladie, ce qu’il y a, peut-être de différent, c’est que nos enfants souffrent doublement, d’abord ils ont mal, comme pour d’autres pathologies, mais en plus on ne reconnaît pas leur douleur, en tous cas, pour se faire entendre c’est très difficile, il faut se battre non seulement pour guérir mais pour être pris au sérieux.</em><br />
<strong><em>Prendre en compte la douleur de l’enfant malade c’est déjà l’aider à aller mieux, j’en suis certaine.
</em></strong><br /></p>
<h4><ins>Se battre tous les jours à ses côtés, c’est être un parent forcément positif ?</ins></h4>
<p><strong><em>La place des parents est très compliquée, car il faut savoir reconnaître que son enfant est malade, en gros accepter l’inacceptable, sans l’ « enfermer » dans sa maladie.
</em></strong><br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/AlbumTocTiq/.Toc_aux_Tiques_p11_s.png" alt="Album p11 ©RBLF "Toc aux Tiques"" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Album p11 ©RBLF "Toc aux Tiques"" /><em>Il y a aussi les traitements, en ce qui concerne ma fille, c’est très difficile, elle a toujours refusé de prendre ses médicaments, elle s’oppose, elle ne veut pas, elle veut être « normale », et la prise de traitement est source de conflit entre nous. Elle utilise sa maladie pour affirmer son opposition. Il a fallu aussi que je me fasse aider moi pour mieux l’aider elle. Accepter par exemple de lâcher un peu, de lui proposer dans un petit plateau son traitement, sans la forcer et tant pis si elle décide de ne pas le prendre.</em><br /></p>
<p><em>Ne jamais perdre espoir, toujours positiver, je ne cesse jamais de lui dire qu’elle va s’en sortir, bien que je ne sache pas vraiment comment tout cela va évoluer; je suis persuadée au fond de moi, qu’elle va s’en sortir.
</em><br />
<em>Reconnaître sa souffrance, comprendre sa maladie, lui prouver qu’on s’implique, qu’<strong>on cherche les meilleurs traitements, les meilleurs médecins.</strong>
</em><br />
<strong><em>Lorsqu’elle déprime car elle a le sentiment qu’elle est seule au monde avec cette maladie, on organise des rencontres, elle est devenue copine avec une petite fille malade qui a le même âge.
</em></strong><br /></p>
<h4><ins>Qu’est-ce qui rend fort ?</ins></h4>
<p><em><strong>L’amour. </strong>L’amour pour son enfant, l’amour de son entourage, la compréhension, l’aide et le soutien des autres. Mais aussi de se rendre compte que l’état de santé peut nettement s"améliorer et qu’on peut vivre bien avec cette maladie.</em></p>
<h4><ins>On le voit, "vivre avec" n’est pas simple mais il ne faut surtout pas se replier sur soi.</ins></h4>
<p><em>Bien que cette maladie soit grave, être malade, vivre avec la maladie est une épreuve qui fait aussi croiser de belles personnes et faire de belles rencontres. <strong>J’ai rencontré plusieurs parents d’enfants malades, certains avec qui j’ai vraiment sympathisé, cela m’a permis de me sentir moins seule, cela m’a permis aussi de me rendre compte, même quand ma fille allait très mal, qu’il y avait de l’espoir.</strong> Je suis en relation également avec une personne qui est journaliste au sein d’un journal connu, il a accès à des bases de données, et il me fait suivre tout ce qui concerne Lyme.</em><br /></p>
<p><strong><em>Par contre, j’ai appris aussi, grâce à ses rencontres, que je devais faire attention à ne pas être trop "dans" la maladie, il faut pouvoir aussi arrêter d’y penser parfois, prendre ses distances, ne pas être trop investi parce qu’on finit par ne parler plus que de cette maladie et ce n’est pas bon je crois.</em></strong><br /></p>
<p><em>J’ai des liens avec des associations: <a href="http://aube-lyme.asso-web.com/">Aube-Lyme</a> mais aussi <a href="http://francelyme.fr/">France Lyme</a>. Je reste malgré tout assez en retrait, encore une fois parce que je ne veux pas trop m’investir, j’aurais peur de ne plus pouvoir penser à autre chose.
Bien que j’ai donné un peu d’argent à chacune des associations je ne suis pas très active. Mais j’ai participé à plusieurs réunions d’informations, colloques, rencontres, déjeuners. Je regrette sincèrement le manque d’unité des différentes associations françaises.</em><br /><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/LymeEnfant/Lyme-enfant_Ministere_mars_14.png" alt=""Lyme-enfant" devant" le ministère de la Santé en mars 2014 ©Lyme-Enfant" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title=""Lyme-enfant" devant" le ministère de la Santé en mars 2014 ©Lyme-Enfant" />
<em><strong>Je suis allée au ministère avec <a href="http://www.associationlymesansfrontieres.com">Lyme sans Frontières</a>; nous étions peu, et j’aurais aimé une grande foule.</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#wiki-footnote-3" id="rev-wiki-footnote-3">3</a>]</sup> Par contre j’ai écrit à titre personnel des lettres à la Ministre, nous avons eu une correspondance, quelques courriers mais mon dernier est resté cette fois-ci sans réponse.
</em><br />
<em>Sincèrement, je vis dans l’espoir, donc oui, j’ai de l’espoir parce que sans espoir on ne peut pas guérir et je sais que ma fille va guérir un jour ou l’autre.
J’ai le sentiment qu’on parle de plus en plus de la maladie et je pense que les choses vont bouger</em>.<br /></p>
<p><em>Sur les réseaux sociaux on rencontre beaucoup de gens qui vont mal, qui sont très malades, qui ne s’en sortent pas, et c’est normal, car lorsqu’on ne va pas bien, qu’on cherche des réponses, on se retrouve sur des réseaux pour en parler, mais quand on va mieux, on se détache de tout ça, on vient moins sur les forums.</em><br />
<em>Pourtant, c’est tellement bon de lire qu’on peut aller mieux, de lire des messages positifs, je cherche à aider les gens à se battre pour leur enfant de manière positive.
</em><br />
<em>De plus, J’ai la chance d’avoir des employeurs très compréhensifs, de vivre à 5 minutes à pied de mon lieu de travail. J’ai une situation très privilégiée et j’en suis consciente, je crois que beaucoup de parents se retrouvent dans des situations très précaires.</em>
<br />
<strong><em>Je souhaite de tout cœur que cette maladie soit reconnue comme affection longue durée pour permettre à tous les parents d’avoir les meilleurs traitements et médecins.</em></strong></p>
<h4><ins>Justement comment est-ce que ça se passe pour votre enfant en matière de suivi médical ?</ins></h4>
<p><em>Comme tous les parents d’enfants malades de Lyme et des co-infections, je me suis retrouvée dans des situations complexes. Je ne vais parler des traitements car je ne suis pas médecin et je ne veux pas avoir de problème. Je ne suis pas certaine que cela soit très productif de vous<strong> raconter comment un médecin m’a dit que je projetais mes angoisses sur ma fille et que je la rendais malade,</strong> comment le médecin scolaire a osé me dire que si ma fille avait mal partout c’est parce que j’étais séparée de son père… je préférerais <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images/.Rockwell_Before_the_Shot_1958_TheSat_Evening_Post_s.png" alt="The Saturday Evening Post Mars 1958 Couv. N. Rockwell Après la piqûre In collection "http://www.norman-rockwell-france.com/"" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="The Saturday Evening Post Mars 1958 Couv. N. Rockwell Après la piqûre In collection "http://www.norman-rockwell-france.com/"" />mettre en avant tout ce qu’il y a de positif car il y a aussi des médecins, des accompagnants, des rencontres très positives.</em></p>
<p><em>J’ai la chance d’avoir deux médecins généralistes - Madame Ménis qui suit ma fille et monsieur Gobert qui me suit - qui sont tous deux très à l’écoute et cherchent à nous aider tout le temps. Ils s’intéressent à la maladie et n’ont jamais cessé d’être attentif à nos souffrances.</em><br />
<em>J’ai la chance également d’avoir été prise au sérieux par l’IPSO (Institut de Psychosomatique) qui regroupe une équipe de psychologues qui suivent les enfants malades et leur famille,<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#wiki-footnote-4" id="rev-wiki-footnote-4">4</a>]</sup> une très belle rencontre qui aide non seulement ma fille mais moi aussi à traverser cette épreuve de la vie.</em><br /></p>
<p><em><strong>Reconnaitre la douleur chez l’enfant, c’est un problème, car souvent quand un enfant se plaint, on a tendance, nous les adultes, à dire qu’il en fait trop, qu’il n’a pas mal, qu’il exagère etc. etc.</strong> On reconnait bien plus facilement la douleur d’un adulte. Ce n’est pas normal, et en tant que mère, je suis souvent confrontée à ce problème, même vis à vis d’autres membres de ma famille, et je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas car nous en avons discuté avec d’autres mamans.
</em><br />
<em>Considérer que les douleurs de l’enfant sont primordiales.</em><br /></p>
<h4><ins>La douleur chez l’enfant, et pas de traitements, peu de médecins, pas d’informations...</ins>
<ins>Le vide que vous avez constaté vous fait réagir ?</ins></h4>
<p><em><strong>Avant tout, il y a quelque chose qui m’échappe: pourquoi ne pas entreprendre une prévention massive partout dans la France ? <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/AlbumTocTiq/.Toc_aux_Tiques_p26_s.png" alt="Album p. 26 ©RBLF "Toc aux Tiques"" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Album p. 26 ©RBLF "Toc aux Tiques"" />Je ne comprends pas pourquoi à l’heure actuelle on laisse les enfants et les parents dans l’ignorance.</strong></em><br /></p>
<p><em>Expliquer aux enfants, dans les écoles, les centres de loisirs, les colonies de vacances, comment on retire la tique, comment on doit surveiller, comment il est important de se munir de répulsif. On dit bien de faire attention au SIDA et d’utiliser des préservatifs,<strong> pourquoi on ne dit pas: « Attention aux tiques! », « Utilisez du répulsif ! », de cette manière on éviterait à d’autres enfants de tomber malades.</strong></em><br /></p>
<p><em>Hormis la plaquette réalisée pour Aube-Lyme, j’ai trouvé un livre que j’ai acheté par une association américaine:</em> <ins><a href="http://www.lymediseaseassociation.org/index.php/resources/lda-items-a-materials/lda-books/502-lyme-disease-is-no-fun-lets-get-well">Lyme Disease Is No Fun: Let’s Get Well !</a></ins><em>, un petit livre en anglais mais très facile à comprendre; il est très bien fait, il s’adresse aux enfants et je pense que faire traduire ce livre en français pourrait être vraiment intéressant.</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#wiki-footnote-5" id="rev-wiki-footnote-5">5</a>]</sup><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/LymeEnfant/.Lyme_Disease_Is_No_Fun_Lets_Get_Well_t.png" alt="Lyme_Disease_Is_No_Fun_Lets_Get_Well.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /> <em>Il faudrait déjà un budget pour réaliser une plaquette, un livre.
Je pensais le traduire mais là encore, il faudrait obtenir les droits etc etc.</em><br />
<em>Malheureusement, seule je ne pourrais faire grand-chose mais je reconnais qu’<strong>il serait bon pour les enfants qu’ils puissent trouver des documentations adaptées qui leur permettraient de se sentir moins isolés, moins « pas normal » (comme dit ma fille).</strong></em></p>
<h4><ins>A ce propos, que pensez-vous de l’album « Toc aux Tiques », encore en attente d’édition et que le RBLF soutient ?</ins></h4>
<p><em>Je viens de le découvrir sur son blog !</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#wiki-footnote-6" id="rev-wiki-footnote-6">6</a>]</sup><br />
<em>Je trouve que les illustrations sont vraiment réussies. A la première lecture, rapide, j’ai pensé que l’album était un peu « enfantin », avec les coloriages par exemple, puis je l’ai relu, et je me suis rendu compte que <ins>« Toc aux Tiques »</ins> est accessible aussi bien aux enfants de 7 ans qu’aux pré-ados de 12 ans. Faire un livre qui s’adresse à ces deux classes d’âges c’est en définitive parfait, car il permet aux plus grands d’appréhender le sujet de <a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/AlbumTocTiq/Encart_Toc_aux_Tiques.png" title="Encart Album ©RBLF Toc aux Tiques"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/AlbumTocTiq/.Encart_Toc_aux_Tiques_m.png" alt="Encart Album ©RBLF Toc aux Tiques" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Encart Album ©RBLF Toc aux Tiques" /></a>manière plus technique (par exemple la page « entomologie » ou celle sur le petit mémo: « Ce qu’il faut retenir ».) et aux plus petits d’y accéder par l’intermédiaire de jeux et de coloriages. Malgré tout, la grille de mots cachés où il faut découvrir «douleurs », « fièvre », « paralysie » ... a été dérangeante pour moi. Des mots qui disent la souffrance; ça bouscule. Doit-on être choqué et les dissimuler ?</em><br />
<em>De toutes façons il faut parler de prévention. Les parents sont sensibles, ils veulent le mieux pour leur progéniture. Les prévenir que <strong>cette maladie touche d’abord les enfants parce qu’ils sont dehors, qu’ils ont une petite taille, et qu’ils aiment courir dans l’herbe,</strong> va forcément les mobiliser.</em><br /></p>
<p><strong><em>Je suis pour une prévention massive, aussi bien aux abords des forêts avec des pancartes que dans toutes les colonies et villages de vacances, les centres de loisirs, les écoles et dans les pharmacies, les cabinets des médecins et pourquoi pas des affiches, la radio, la télé.</em></strong><br /></p>
<h4><ins>Qu’est-ce qui existe à l’école pour les enfants malades avec une borréliose de Lyme chronique ?</ins></h4>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/LymeEnfant/Lyme-enfant_pancarte_Ministere_mars_14.png" alt="Pancarte Ministère ©Lyme-Enfant" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Pancarte Ministère ©Lyme-Enfant" /><em>Aucune reconnaissance de fait à l’école car la Borréliose n’est pas reconnue, par contre il existe des mesures d’accueil qui sont à l’initiative des parents.</em><br /></p>
<ul>
<li><ins>D’abord le PAI :</ins></li>
</ul>
<p><em>Un PAI (projet d’accueil individualisé) est mis en place pour l’enfant ou l’adolescent atteint de maladie chronique (asthme par exemple), encore faut-il faire reconnaître que la forme persistante existe, mais il est possible, juste avec l’aide du médecin généraliste, d’écrire ce PAI qui doit lui permettre de suivre une scolarité normale ou d’être accueilli en collectivité.</em><br />
<em>L’enfant pourra ainsi bénéficier de son traitement ou de son régime alimentaire, assurer sa sécurité et compenser les inconvénients liés à son état de santé.</em><br /></p>
<ul>
<li><ins>Il existe ensuite d’autres mesures comme le PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation).</ins><br /></li>
</ul>
<p><em>Il définit les modalités de déroulement de la scolarité et les actions pédagogiques, psychologiques, éducatives, sociales, médicales et paramédicales répondant aux besoins particuliers des élèves présentant un handicap. Le PPS peut concerner tous les enfants dont la situation répond à la définition du handicap</em>.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#wiki-footnote-7" id="rev-wiki-footnote-7">7</a>]</sup>. <br /></p>
<p><em>Il faudra donc que l’enfant soit reconnu comme vivant avec un handicap de manière officielle, auprès de la MDPH ce qui est déjà plus compliqué, étant donné la difficulté de reconnaissances de la maladie chronique. Pour conclure, je pense que chaque famille doit chercher le mieux pour son enfant, pour sa situation, et ne jamais oublier que le dialogue avec les enseignants et tous les encadrant est primordial.</em><br />
<em>Ma fille, par exemple, a été accueillie en CM2 sous couvert d’un PAI qui lui aura permis d’excuser ses nombreuses absences, de réduire le sport, d’apporter ses paniers repas à la cantine. Par contre, dans son cas, cela n’aura pas été que bénéfique car elle s’est senti stigmatisée, différente, et elle ne l’a pas très bien vécu.</em><br />
<em>L’année prochaine elle rentrera au collège sans PAI, d’abord parce qu’elle va mieux, et surtout parce que l’équipe de psychologues qui nous suivent ont pensé qu’il serait plus bénéfique qu’elle rentre au collège "comme tout les autres."</em><br />
<em>En discutant avec l’infirmière scolaire et la principale du collège nous avons trouver un chemin d’entente sans PAI, elle aura un double jeu de livres pour ne pas porter de sac trop lourd; elle pourra sortir pour déjeuner dehors etc.</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#wiki-footnote-8" id="rev-wiki-footnote-8">8</a>]</sup></p>
<h4><ins>En somme, le dialogue ?</ins></h4>
<p><strong>Le dialogue.</strong></p>
<h4><ins>De ces modes d’intégration scolaire par exemple, vous parlez aussi dans votre blog. C’est en fait un lieu ressources ?</ins></h4>
<p><em>Oui, Partout on lit ces histoires de parents perdus, on en parle partout, ce que je souhaite véhiculer par le <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/LymeEnfant/Lyme-Enfant_Mains.png" alt="Lyme-Enfant" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Lyme-Enfant" />biais de mon blog c’est du concret, des « bons plans » des idées, des rencontres, de l’échange. <strong>Et mon blog je le souhaite le plus positif possible pour faire connaître cette maladie, se sentir moins seul
en tant que parents, l’utiliser comme un outil d’orientation des familles vers des médecins et des structures, vers d’autres parents, échanger des expériences.</strong></em><br /></p>
<p><em>Au début j’ai laissé les commentaires ouverts pour les internautes mais je me suis rendu compte que ça laissait surtout entrer les spams et, comme je ne suis pas dessus tout le temps pour surveiller, bloquer les spameurs, j’ai préféré poster des articles sans possibilité de les commenter, par contre, j’ai ouvert un forum de discussion qui est vraiment vide pour le moment mais je n’ai pas trop le temps de m’en occuper.</em><br />
<em>J’ai reçu plusieurs mails de parents complétement perdus, j’ai donné les coordonnées des médecins compétents.</em><br />
<em>Il y a un groupe facebook mais ce n’est pas moi qui le gère, au départ j’avais créé un groupe mais il faisait double emploi avec celui de Aube-Lyme : <a href="https://www.facebook.com/groups/131731753656451/">Info Lyme enfant</a>, j’ai trouvé ça dommage de « diviser » les parents, j’ai fermé mon groupe et rediriger vers celui de Aube-Lyme.</em> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#wiki-footnote-9" id="rev-wiki-footnote-9">9</a>]</sup>
<em>Pour le moment, la prochaine étape c’est la page google-plus qui se prépare, qui verra le jour bientôt, ou les parents pourront contribuer, commenter, liker les posts.</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#wiki-footnote-10" id="rev-wiki-footnote-10">10</a>]</sup>
<em>J’ai pour projet également de refondre le site actuel pour le remplacer par un site plus neuf, adaptable sur mobiles et tablettes.</em></p>
<h4><ins>Le site de "Lyme-enfant" a déjà vraiment vocation à être participatif.</ins></h4>
<p><em>Oui. Pour l’instant, je suis seule à tout faire (c’est bien pour cette raison que je ne peux pas le mettre à jour bien souvent) mais j’espère bientôt pouvoir m’associer avec des parents qui auraient envie de m’aider, de s’investir pour leurs enfants.</em><br /></p>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/LymeEnfant/LymeEnfant_Site.png" title="Page du site "Lyme-Enfant""><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/LymeEnfant/.LymeEnfant_Site_s.png" alt="Page du site "Lyme-Enfant"" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Page du site "Lyme-Enfant"" /></a><em>Je suis ouverte à toute proposition de collaborations avec des parents, des groupes, des réseaux, d’abord pour la mise à jour des contenus, mais aussi pour trouver de nouvelles idées. L’objectif d’un parent responsable d’une rubrique me plait bien, un parent pour la rubrique "La vie saine" par exemple, un autre pour la rubrique "Bons plans" un autre pour une rubrique "Presse" .</em><br /></p>
<p><em>Au départ j’ai fait la rencontre d’une personne malade très orientée nature, alimentation sans gluten etc. Nous avions décidé qu’elle me donnerait régulièrement des « recettes enfants sans gluten » qu’elle animerait une rubrique spéciales pour aider les enfants dans leur régime, et les mamans avec des idées de soins naturels relaxants. Mais il faut du courage pour mener à bien tout cela, et être plusieurs volontaires se sentant très concernés par le drame de nos enfants malades.</em></p>
<h4><ins>Vous avez des projets. C’est prometteur.</ins></h4>
<p><strong><em>Oui, J’ai plein d’idées. Il faut maintenant du renfort pour les contenus, des idées, pour de l’inventivité.</em></strong><br /></p>
<p><em>Les projets ne manquent pas. J’ai l’objectif d’enregistrer des médecins, des accompagnants, de mettre en ligne des entrevues en video. J’ai projeté de commencer par un médecin de campagne que je connais mais je n’ai pas eu le temps. Je souhaite aussi suivre les enfants pour les laisser parler de leur maladie, filmer les proches.</em><br /></p>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Associations/LymeEnfant/.logo_lyme-enfant_Visage_dt_s.png" alt="''" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Logo "Lyme-enfant" Fille" /><em>Je serais vraiment heureuse que des parents plus doués que moi pour l’écriture, puissent prendre une part active dans mon blog et m’aider en contribuant, avec des ressources pour aider les familles, des ressources aussi pour les enfants.
</em><br />
<em><strong>Peut-être grâce à ces futures rencontres je pourrais avec d’autres imaginer tout ça et vraiment faire de ce blog un lieu de partage et de soutien pour aider nos enfants.</strong></em><br /></p>
<p><em>Une petite conclusion pour redonner espoir aux parents. Il y a 14 mois mon enfant ne pouvait plus aller à l’école tous les jours, aujourd’hui elle va mieux, et bien qu’elle ne soit pas encore guérie (vite fatiguée, petite santé, encore des douleurs), elle vit comme une enfant qui n’est pas malade, (elle fait du sport, elle va à l’école, elle part en vacances). Le combat n’est pas terminé mais elle va beaucoup mieux, c’est donc possible !</em></p>
<h3>Amélie merci beaucoup d’avoir pris le temps d’expliquer cette belle initiative de « Lyme-Enfant ».<br />
Nous invitons vivement tous les parents qui veulent ne plus rester isoler à vous rejoindre. Il faut vraiment construire ensemble cet espace positif pour nos bambins sans défense et pour faire entendre leurs voix.<br />
Merci pour eux !<br /></h3>
<p>--> Pour contacter Amélie : <a href="mailto:%61%6d%65%6c%69%65%2e%61%75%63%6f%6d%74%65%40%67%6d%61%69%6c%2e%63%6f%6d" title="contact Lyme-enfant">amelie.aucomte at gmail.com</a></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] Le Limousin, comme d’autres régions, est infesté de tiques mais, lui, fait l’objet d’une surveillance sanitaire; cf. (<a href="http://www.lamontagne.fr/limousin/actualite/2012/09/24/maladie-de-lyme-les-tiques-sous-surveillance-en-limousin_1275344.html">La Montagne</a> 09/2012). Tout à côté, dans le Centre, même milieu, même configuration, l’infestation est patente également, mais cette fois sans suivi particulier. Le même quotidien le 18 juillet dernier titrait une page sur "Lyme et le parcours des combattants": cf. "Controverse et Déni": <a href="http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/allier/2014/07/18/les-controverses-et-le-deni-parasitent-grandement-la-recherche_11084656.html">interview du Dr Werckman</a> et "L’Auvergne fait partie des régions les plus touchées par cette maladie transmise par les tiques": <a href="http://www.lamontagne.fr/auvergne/actualite/departement/allier/2014/07/18/lauvergne-fait-partie-des-regions-les-plus-touchees-par-cette-maladie-transmise-par-les-tiques_11084655.html">témoignages</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] Ndlr : il s’agit de la clinique spécialisée d’Augsburg du Dr Nikolaus, membre de l’ILADS; un des très rares centres de soins de la borréliose de Lyme et de ses co-infections. Le séjour y est coûteux évidemment (voyage, hébergement, restauration, déplacements, traducteurs... sans compter la batterie d’analyses spécifiques). Cela représente des sacrifices énormes pour les malades et familles accompagnantes. Un même centre existe aux USA dans le Connecticut à New Haven, celui du Dr Horowitz, un des fondateurs de l’ILADS.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#rev-wiki-footnote-3" id="wiki-footnote-3">3</a>] Rassemblement devant le ministère le 12 mars 2014 avec Lyme sans Frontières et l’avocate Me Faivre. Retrouvez l’information sur <a href="http://lyme-enfant.com/2014/03/le-12-mars-2014/">Lyme-Enfant</a> et consultez l’article du RBLF : <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/03/11/Rassemblement-devant-le-Minist%C3%A8re-de-la-Sant%C3%A9">Rassemblement devant le ministère de la Santé</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#rev-wiki-footnote-4" id="wiki-footnote-4">4</a>] Le "Centre de psychosomatique pour bébés, enfants, adolescents et leurs familles Léon-Kreisler" se situe à Paris, 20 Rue Bellier-Dedouvre dans le 13e. Suivre le site de l’Association Santé mentale 13e : <a href="http://www.asm13.org/article69.html">asm13</a>. Fait partie du département <strong>I</strong>nstitut de <strong>P</strong>sycho<strong>SO</strong>matique.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#rev-wiki-footnote-5" id="wiki-footnote-5">5</a>] <ins>Lyme Disease Is No Fun: Let’s Get Well !</ins> se commande auprès de <a href="http://www.lymediseaseassociation.org/index.php/resources/lda-items-a-materials/lda-books/502-lyme-disease-is-no-fun-lets-get-well">l’association LymeDisease</a>. Leur site internet offre des ressources pour les enfants. A noter qu’Amélie vient de recenser <a href="http://lyme-enfant.com/2014/07/once-upon-a-lyme/">un petit Flip-Book</a> qu’on peut découvrir sur Lyme-Enfant.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#rev-wiki-footnote-6" id="wiki-footnote-6">6</a>] L’album "Toc aux Tiques" soutenu par le RBLF a fait l’objet d’articles : <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/09/06/Un-album-de-pr%C3%A9vention-in%C3%A9dit-cherche-%C3%A9diteur">"Un album de prévention inédit cherche éditeur"</a>et <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/08/24/L-album-en-ligne">L’album en ligne</a>. Sa consultation est en accès réservé sur demande.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#rev-wiki-footnote-7" id="wiki-footnote-7">7</a>] Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 "pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées" NOR: SANX0300217L <a href="http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000809647&dateTexte=">BO</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#rev-wiki-footnote-8" id="wiki-footnote-8">8</a>] Retrouvez sur Lyme-Enfant un dossier complet sur <a href="http://lyme-enfant.fr/aider/">l’accompagnement scolaire</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#rev-wiki-footnote-9" id="wiki-footnote-9">9</a>] Suivre le lien vers le groupe (non public) <a href="https://www.facebook.com/groups/131731753656451/">infos Lyme Enfants</a> de l’association AubeLyme. Signalons également l’existence sur le forum public de France Lyme du <a href="http://www.forumlyme.com/phpBB3/viewforum.php?f=15&sid=dc2837d0dee179fa577fb1709d287fb7">"coin des petits lymés"</a>. Enfin, les anglophones pourront consulter le site de l’association CLDN, <a href="http://www.childrenslymenetwork.org/">Children Lyme Disease Network</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/25/%C2%AB-Lyme-enfant-%C2%BB%2C-premier-site-pour-les-parents-d%E2%80%99enfants-malades#rev-wiki-footnote-10" id="wiki-footnote-10">10</a>] "Liker", barbarisme angliciste pour signifier une appréciation positive sur une page facebook. "Agréer", "Apprécier".</p></div>
Média’Tiques, l’émission de radio qui fait tilt !
urn:md5:dc11834c3cac58808a27f7a5b255fd7b
mardi, juillet 8 2014
mardi, juillet 8 2014
Rédaction RBLF
ACTIONS
AssociationEnquêtesInformationPréventionRadio
<h3><strong>Unique en son genre, une radio diffuse sur les ondes des entretiens sur la maladie de Lyme depuis septembre 2013. Il s’agit de l’émission mensuelle de Sophie Dubé: « Média’Tiques », sur RCF, qui propose des reportages inédits d’une durée de 25 mn, en direct ou en réécoute gratuite, et podcastables à volonté.</strong> <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/Media_tiques/S._Dube__Animatrice_de_Me_dia__Tiques.png" alt="S._Dube__Animatrice_de_Me_dia__Tiques.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /><br /></h3>
<p>Découverte de cette aventure passionnante et rencontre avec son animatrice.
<br /></p>
<h5>Bonjour Sophie Dubé. <br />
Vous animez une émission mensuelle de radio sur la maladie de Lyme, bien que n’étant pas journaliste professionnelle, comment êtes-vous arrivée à cette activité ?</h5>
<blockquote><p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/Media_tiques/.RCF_logo_t.jpg" alt="RCF_logo.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />L’émission de radio m’a été offerte par la chaîne de radio RCF61. En mai 2013 j’avais organisé une réunion publique d’information sur la maladie de Lyme à Alençon, avec la participation du Dr Ghislaine Gigot, mon médecin traitant. A cette occasion j’avais contacté tous les médias locaux dont RCF61, et le directeur d’antenne, Renaud Jules, m’avait invitée pour une interview. Suite à cette interview il m’a proposé une émission régulière dont nous avons défini ensemble la durée et la fréquence.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/06/%C2%AB-M%C3%A9dia%E2%80%99Tiques-%C2%BB%2C-l%E2%80%99%C3%A9mission-de-radio-qui-fait-tilt#wiki-footnote-1" id="rev-wiki-footnote-1">1</a>]</sup></p></blockquote>
<h5>Pourquoi avoir décidé de faire une réunion publique et pourquoi cet investissement ? Qu’est-ce qui vous a incitée à cet "activisme" ?</h5>
<blockquote><p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Logos/.France Lyme logo_t.jpg" alt="France Lyme logo.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Tombée malade en 2008, mal soignée, j’ai, comme tant de gens, traîné une Borréliose avec co-infections diverses pendant 4 ans jusqu’à ce que la « chance » me fasse rencontrer une personne qui m’a parlé de Lyme. J’ai reçu une aide précieuse de la part de l’association France-Lyme,<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/06/%C2%AB-M%C3%A9dia%E2%80%99Tiques-%C2%BB%2C-l%E2%80%99%C3%A9mission-de-radio-qui-fait-tilt#wiki-footnote-2" id="rev-wiki-footnote-2">2</a>]</sup> et ayant pu grâce à eux être suivie par un médecin compétent, j’ai naturellement décidé de m’investir au sein de l’association pour, à mon tour, aider les autres. <br />
France-Lyme m’a confié la gestion d’une section locale dans l’Orne, et je me suis mise au travail !</p></blockquote>
<h5>En quoi consiste ce « travail » sur les ondes ?</h5>
<blockquote><p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/Media_tiques/.Carte_de_France_Orne_t.png" alt="Carte_de_France_Orne.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />L’objectif de « Média’Tiques » est d’apporter des informations sur Lyme et « tout ce qui tourne autour ».<br />
C’est avant tout une émission locale, pensée en fonction des informations à apporter aux habitants de la région, mais comme elle est écoutée partout en France par le biais des sites internet de RCF et de France-Lyme, elle est aussi pensée en fonction d’une diffusion plus large.</p></blockquote>
<h5>Avec une maladie déniée, on suppose que vos visées sont plus particulières que s’il s’agissait de prévention routière ? Une information très spécifique ?</h5>
<blockquote><p>L’information donnée répond toujours à la volonté d’aider les personnes atteintes par les maladies à tiques, favoriser la prévention de ces maladies, et aussi faire avancer les choses au niveau politique et médical, car notre première arme, c’est l’information. <br />
« Média’Tiques » met en avant la parole de médecins, chercheurs, et aussi malades, qui jettent sur la maladie de Lyme un regard complètement différent de celui qui prévaut actuellement en France dans le milieu médical « ordinaire », et cette information est diffusée sur une chaîne généraliste que tout le monde peut écouter. RCF, ce sont les « Radios Chrétiennes en France », mais ce sont aussi de véritables radios de proximité. Elles ont une vocation spirituelle, mais proposent également des émissions de culture générale, et surtout elles offrent aux associations locales un espace de communication unique en son genre.</p></blockquote>
<h5>Cela peut servir en quelque sorte de levier ?</h5>
<blockquote><p>Oui. C’est à ma connaissance la seule tribune de ce genre en France en ce moment, et c’est donc un bien très précieux !</p></blockquote>
<h5>Qui décide sur RCF des sujets de « Média’Tiques »  ?</h5>
<blockquote><p>J’ai l’entière responsabilité des thèmes abordés et des invités qui auront la parole:<br />
cela va du compte rendu d’une journée de formation pour les médecins préparée par France Lyme, à laquelle <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/Media_tiques/.Mediatiques_Babesia_s.jpg" alt="Mediatiques_Babesia.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />participait entre autres conférenciers, le Pr. Perronne, jusqu’à l’entretien avec le Dr Horowitz lors de la parution de son livre; des témoignages de malades captés lors du WWLP aux explications d’une chercheuse de l’INRA sur la Babesia. J’ai aussi interrogé la maman d’un petit garçon autiste et « Média’Tiques » s’est déplacé aux JID’IMVT de Strasbourg organisées par Lyme sans Frontières pour en rapporter plusieurs interviews. <br />
Mon émission est très ouverte et je suis vraiment libre de mes choix.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/06/%C2%AB-M%C3%A9dia%E2%80%99Tiques-%C2%BB%2C-l%E2%80%99%C3%A9mission-de-radio-qui-fait-tilt#wiki-footnote-3" id="rev-wiki-footnote-3">3</a>]</sup></p></blockquote>
<h4>Ce sont d’excellentes conditions de travail !</h4>
<blockquote><p>Idéales ! <br />
Le choix des thèmes me vient de l’actualité, de la saison, de rencontres, de l’inspiration du moment… Je prépare souvent les émissions en lisant votre site!!!! C’est là que je creuse la question avant de sélectionner l’essentiel des informations pour ne pas dépasser les 25 minutes d’émission. J’y réfléchis longtemps à l’avance, et après c’est la possibilité d’avoir un invité donné à un moment donné qui va décider de l’émission du mois.<br />
Même si l’émission peut ensuite être ré-écoutée hors contexte, elle est conçue dans l’optique d’une certaine actualité. Lorsque je découvre moi-même quelque chose d’intéressant sur Lyme, j’ai envie de faire partager cette découverte et je recherche par quel biais je pourrais rendre accessible ces informations au plus grand nombre...</p></blockquote>
<h5>A propos des auditeurs, a-t-on un bon retour sur l’écoute ?</h5>
<blockquote><p>Absolument. Les premières émissions ont été suivies d’un nombre important de retours positifs aussi bien par téléphone que par mail ou (puisque nous sommes dans une petite ville) par bouche à oreille. D’après tous ceux qui travaillent à RCF61, c’est la première fois qu’une émission nouvelle suscite un tel engouement dès les premières diffusions. <br />
De nombreuses personnes ont contacté la Section Orne à la suite d’une émission et ont pu recevoir des renseignements complémentaires et de l’aide personnalisée.<br />
Parmi elles, très souvent, des personnes qui sont atteintes de Lyme et qui ne le savaient pas avant d’écouter l’émission : elles y ont reconnu leurs symptômes, et cela a mis fin à des années d’errance médicale. C’est arrivé plus d’une fois, et à chaque fois, pour moi, c’est une joie profonde ! C’est exactement ce qui m’a poussée à m’engager dans France-Lyme, et le temps d’antenne offert par RCF61 est venu amplifier prodigieusement la diffusion de ces informations essentielles.</p></blockquote>
<h5>Ce grand département normand serait-il un exemple local d’un problème global de santé public ?</h5>
<blockquote><p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/Media_tiques/Orne_Larousse.png" title="Orne_Larousse.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/Media_tiques/.Orne_Larousse_s.jpg" alt="Orne_Larousse.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>L’Orne est une zone géographique spécialement propice aux maladies à tiques : 2 grands massifs forestiers (forêt d’Écouves, forêt de Perseigne - département limitrophe de la Sarthe) où abondent les cervidés, sangliers, etc. Une vie locale tournée vers les loisirs de plein air (chasses, randonnées pédestres, équitation, VTT, cueillettes de champignons, scoutisme...). Pâtures bordées de haies, nombreux animaux élevés en plein air (bovins, chevaux, ovins...). Ici il n’y a pas de limites nettes entre les forêts, les pâtures et les jardins. Il peut y avoir des pâtures avec des vaches (et des lapins, etc.) jusque dans nos « villes ».</p></blockquote>
<h5>Une terrible possibilité d’infestations si je comprends bien ?</h5>
<blockquote><p>Bien sûr. Tout le monde se fait piquer (mordre) par des tiques (on les appelle « louvettes »), et il n’y avait jusqu’à récemment aucune conscience de la dangerosité de ces morsures.</p></blockquote>
<h5>Il n’y a pas plus qu’ailleurs de prévention ?</h5>
<blockquote><p>Aucune. Rien n’est organisé par les pouvoirs publics, au contraire, l’Orne est terre de « tourisme vert », aussi on encourage les gens à aller « dans la nature », et aucune mention n’est faite des précautions à prendre pour éviter les maladies à tiques. Cela ruinerait sans doute le potentiel touristique de la région ?</p></blockquote>
<h5>Encore une fois le tourisme! C’est d’ailleurs ce qu’évoque le film de Chantal Perrin <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2014/05/27/Quand-les-tiques-attaquent-%21%3A-film-d%C3%A9sormais-incontournable">"Quand les tiques attaquent !"</a> Et chez les médecins c’est la même chose évidemment ?</h5>
<blockquote><p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/Media_tiques/Mediatiques_WWLP2014.png" alt="Mediatiques_WWLP2014.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />La plupart ignorent tout de la maladie de Lyme malgré son incidence élevée. Ils la considèrent au mieux comme « rare », et quand ils reconnaissent un érythème migrant – ce qui n’est pas le cas le plus fréquent –, ils ne suivent même pas en général le protocole de 2006 et donnent un « traitement » antibiotique insuffisant en durée comme en dosage, ou alors ils veulent à tout prix attendre une sérologie positive avant de faire quoi que ce soit.</p></blockquote>
<h5>« Média’Tiques » comble en fait un vide ?</h5>
<blockquote><p>Exactement. La disproportion entre l’incidence réelle de la maladie et la conscience qu’en a le corps médical explique le succès d’une émission comme « Média’Tiques ». <br />
De la même façon, deux réunions publiques d’information sur Lyme, un soir de semaine à Alençon, l’une en 2013 et l’autre en 2014, ont réuni chacune de 100 à 130 personnes, ce qui est énorme pour une si petite ville (30 000 habitants). C’est dire que Lyme est un sujet qui préoccupe les gens.</p></blockquote>
<h5>Quels seront les sujets à venir ?</h5>
<blockquote><p>J’ai déjà en réserve un certain nombre de thèmes et d’invités : médecins, chercheurs scientifiques. <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/Media_tiques/Mediatiques_Borrelia.png" alt="Mediatiques_Borrelia.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Une émission est prévue sur les tiques, une autre sur les infections qu’elles transmettent avec deux chercheuses de l’INRA. Trois émissions sont prévues avec des médecins, davantage axées sur le traitement des maladies à tiques. <br />
On pourrait dire que la pompe étant amorcée, il devient plus facile de trouver des invités car on peut leur montrer ce qui a été fait avant, et ils savent dans quoi ils s’engagent...</p></blockquote>
<h5>Y-a-t-il des projets plus larges ? Passer à la réalisation de reportages filmés ? Ou avoir du renforts en reporters par exemple ?</h5>
<blockquote><p>RCF ne fait que des émissions de radio, et à ce jour je n’ai pas eu d’autres offres !<br />
Je continue à être seule responsable du choix des thèmes et des invités, comme de la construction de chaque émission, tout simplement parce que cela fonctionne bien ainsi et que personne ne semble avoir envie de s’investir dans un tel projet. C’est le paradoxe de « Média’Tiques » qui est à la fois un projet très personnel et une tribune pour France-Lyme, et pour toute personne préoccupée par les mêmes problèmes. Il faut d’ailleurs vraiment remercier Renaud Jules et toute l’équipe de RCF61 pour la confiance qu’ils m’ont accordée et qu’ils accordent à France-Lyme.</p></blockquote>
<h5>Ce travail rejaillit sans doute sur l’association sur le plan local ?</h5>
<blockquote><p>La section Orne compte maintenant une trentaine d’adhérents et une quarantaine de sympathisants. Sa création remonte à moins de deux ans, et sa première « apparition publique », à un an seulement. Il faut désormais qu’on passe à une phase supérieure de développement où on pourra mettre en place plus d’actions au niveau local.</p></blockquote>
<h5>Vous avez une permanence ?</h5>
<blockquote><p>Dès la rentrée prochaine, une réunion mensuelle, où nous pourrons organiser petit à petit un fonctionnement collectif.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/06/%C2%AB-M%C3%A9dia%E2%80%99Tiques-%C2%BB%2C-l%E2%80%99%C3%A9mission-de-radio-qui-fait-tilt#wiki-footnote-4" id="rev-wiki-footnote-4">4</a>]</sup> <br />
Le but est de permettre à chacun de contribuer à la prévention et à la diffusion de l’information en fonction de ses moyens. La couverture par exemple de tous les lieux où l’on peut déposer des plaquettes d’information pourra se faire grâce à un réseau de proximité, chacun pouvant alimenter les lieux proches de son domicile : pharmacies, clubs sportifs, bibliothèques, mairies...</p></blockquote>
<h5>Que faites-vous sur le plan de l’info-prévention ?</h5>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/Media_tiques/.Tique_2GP_s.jpg" alt="Tique_2GP.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></p>
<blockquote><p>En plus des plaquettes et affiches que nous diffusons le plus largement possible, nous allons contacter les communes de l’Orne pour leur proposer d’une part la tenue d’une conférence sur la maladie de Lyme, dans leur salle communale, d’autre part la mise en place de panneaux préventifs dans les endroits à risques.</p></blockquote>
<h5>Il existe aussi un projet de recensement de malades dans le département à ce que j’ai compris ?</h5>
<blockquote><p>Oui, par le biais d’un questionnaire assez complet regroupant des renseignements sur la date de leur contamination, le délai de diagnostic, les traitements reçus, la persistance ou non de symptômes, etc. Avec ce recensement qui devrait prendre quelques mois, nous aurons les moyens d’argumenter ensuite face aux pouvoirs publics ou lors de rencontres avec le milieu médical.</p></blockquote>
<h5>Et le milieu médical va suivre ?</h5>
<blockquote><p>On va tout faire pour que ça bouge ! Contacter les médecins du département pour leur demander de nous rencontrer, avec comme objectif : une meilleure prise en charge – diagnostic et traitement - de la maladie de Lyme dans l’Orne.</p></blockquote>
<h5>Il semble que l’Orne soit probablement un énième département du territoire français le plus touché par Lyme, ce que révèle l’importance de votre succès ?</h5>
<blockquote><p>Cela devient évident dès qu’on commence à en parler, car ici tout le monde connaît quelqu’un qui a la maladie de Lyme, ou qui l’a eue... <br />
On peut se poser de sérieuses questions aussi devant le nombre de personnes qui souffrent de douleurs « rhumatismales » inexpliquées dont on attribue la survenue à « l’âge », même chez des personnes de 40-50 ans ! De même les personnes âgées, surtout les femmes, ont très souvent de grandes plaques violacées sur les jambes, les bras, les mains et les pieds, avec la peau qui se déchire « comme du papier à cigarettes », et cela est tellement courant que c’est considéré là aussi comme un vieillissement « normal ». Acrodermatite Chronique Atrophiante ? Personne ne semble connaître !</p></blockquote>
<h5>En conclusion, en tant que militante associative, vous devez tout de même être contente du mouvement qui s’esquisse. Vos espoirs en quelques mots ?</h5>
<blockquote><p>J’ai l’espoir qu’un travail de longue haleine mené sur le terrain, en recrutant de plus en plus de bénévoles et en étant ambitieux dans nos objectifs, nous permettra de faire avancer les choses et de transformer la vie pour les gens d’ici, en évitant de nouvelles contaminations, en dépistant les Lyme chroniques et en les soignant.</p></blockquote>
<p><strong>Sophie Dubé un grand merci à vous et à la radio qui vous accueille.</strong><br />
<strong>Bonnes vacances bien méritées. On vous dit </strong><em>À la rentrée !</em><strong> pour une nouvelle série « Média’Tiques » sur les ondes.</strong><br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/Media_tiques/.S._Dube__Animatrice_de_Me_dia__Tiques_sq.png" alt="S._Dube__Animatrice_de_Me_dia__Tiques.png" style="display:table; margin:0 auto;" />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/Media_tiques/.RCF_Mediatiques_logo_m.jpg" alt="RCF_Mediatiques_logo.png" style="display:table; margin:0 auto;" /></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/06/%C2%AB-M%C3%A9dia%E2%80%99Tiques-%C2%BB%2C-l%E2%80%99%C3%A9mission-de-radio-qui-fait-tilt#rev-wiki-footnote-1" id="wiki-footnote-1">1</a>] <a href="http://www.rcf.fr/radio/rcf61/emission/676024">« Média’Tiques » sur RCF.</a> Tous les troisièmes mardi du mois à 19h30 - Rediffusion le jeudi suivant à 11h30, le samedi suivant à 17h00; podcast dès le lendemain de la diffusion. Dans l’Orne à Alençon 93.8 FM.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/06/%C2%AB-M%C3%A9dia%E2%80%99Tiques-%C2%BB%2C-l%E2%80%99%C3%A9mission-de-radio-qui-fait-tilt#rev-wiki-footnote-2" id="wiki-footnote-2">2</a>] Cf. le site de l’Association <a href="http://francelyme.fr/">France Lyme</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/06/%C2%AB-M%C3%A9dia%E2%80%99Tiques-%C2%BB%2C-l%E2%80%99%C3%A9mission-de-radio-qui-fait-tilt#rev-wiki-footnote-3" id="wiki-footnote-3">3</a>] Retrouvez toute la série de « Média’Tiques » sur la page des <a href="http://www.rcf.fr/radio/RCF61/emission/archives/676024">archives de l’émission</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/06/%C2%AB-M%C3%A9dia%E2%80%99Tiques-%C2%BB%2C-l%E2%80%99%C3%A9mission-de-radio-qui-fait-tilt#rev-wiki-footnote-4" id="wiki-footnote-4">4</a>] Contact France Lyme <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/06/section.orne@francelyme.fr">section Orne</a>.</p></div>
Lyme et "maladie rare"
urn:md5:399768e1fc4287452a8707a299fca746
Dimanche, mai 25 2014
Dimanche, mai 25 2014
Rédaction RBLF
MÉDICALYME
DétectionMaladie rarePréventionRéseau SentinellesVeille sanitaire
<h4>Une "maladie rare", c’est quoi ?<br /></h4>
<p><strong>La majorité des autorités médicales de par le monde s’appuient sur une faible prévalence<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/25/Borr%C3%A9liose-et-maladie-rare#pnote-735-1" id="rev-pnote-735-1">1</a>]</sup> pour assigner aux maladies ce statut de rareté, certaines ajoutant des critères en termes de sévérité ou de chronicité.</strong><br /><br /></p>
<p>Suivant les pays, la prévalence est parfois calculée à l’échelle du territoire national ce qui fait qu’une maladie rare dans un pays peut, selon des critères identiques en termes de prévalence, n’être pas rare dans un autre ; ou encore, qu’une maladie rare peut être relativement fréquente au sein d’un sous-groupe de la population considérée.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/25/Borr%C3%A9liose-et-maladie-rare#pnote-735-2" id="rev-pnote-735-2">2</a>]</sup><br />
<br /></p>
<ul>
<li>Aux États-Unis, la définition des maladies rares est <em>toute maladie ou condition de santé qui affecte moins de 200 000 personnes sur le territoire</em> (définition donnée dans le <ins>Rare Disease Act</ins> de 2002), soit moins de 1/1500 personnes. <br /></li>
<li>Au Japon, la limite est fixée à 50 000 personnes sur le territoire ou 1/2500 personnes.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/25/Borr%C3%A9liose-et-maladie-rare#pnote-735-3" id="rev-pnote-735-3">3</a>]</sup><br /></li>
<li>Enfin l’Union européenne définit une maladie rare comme <ins>une maladie chronique ou potentiellement mortelle dont la prévalence est inférieure à 1/2000 pers.</ins> et qui nécessite un effort particulier pour développer un traitement. La définition exacte du site européen est celle-ci<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/25/Borr%C3%A9liose-et-maladie-rare#pnote-735-4" id="rev-pnote-735-4">4</a>]</sup>:</li>
</ul>
<blockquote><p>Les maladies rares, y compris d’origine génétique, sont des maladies mettant la vie en danger ou entraînant une invalidité chronique et dont la prévalence est si faible que des efforts combinés spéciaux sont requis pour les combattre afin d’éviter une morbidité ou une mortalité périnatale ou précoce importante ou une diminution considérable de la qualité de vie ou du potentiel socio-économique de l’individu.</p></blockquote>
<h4>Quels moyens pour la surveillance des borrélioses et co-infections ?</h4>
<p>Nous remarquons que pour rare qu’elle soit, les <em>efforts combinés spéciaux requis pour combattre</em> la maladie de Lyme sont étrangement inexistants. De même les moyens mis en place. De même les critères de dépistage.<br />
Car <a href="http://websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb/index.php?page=serie">le Réseau Sentinelles</a> créé en 1984 en France pour effectuer la veille sanitaire, n’a pas de veilleurs... ou quasi. Et ses veilleurs fantôme ne peuvent réellement détecter l’ensemble des cas. <br />
Il compte 1 300 médecins généralistes libéraux environ, tous bénévoles et volontaires, répartis sur le territoire métropolitain français pour la veille et l’observation épidémiologique.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/25/Borr%C3%A9liose-et-maladie-rare#pnote-735-5" id="rev-pnote-735-5">5</a>]</sup> Depuis le 1er janvier 2009, est incluse la veille sur la Maladie de Lyme mais avec des critères non fiables (érythème ou Elisa positif - c’est-à-dire un risque de 1 sur 2 de n’être pas recensé) :</p>
<blockquote><p>Cas répondant à l’une des situations suivantes:<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/25/Borr%C3%A9liose-et-maladie-rare#pnote-735-6" id="rev-pnote-735-6">6</a>]</sup><br />
-Diagnostic clinique : présence d’un érythème migrant.<br />
-Diagnostic clinique avec confirmation sérologique : présence de manifestations neurologiques, articulaires, cutanées ou cardiaques évocatrices de maladie de Lyme chez un patient ayant une sérologie positive (test Elisa positif confirmé par un test Western-Blot).</p></blockquote>
<h4>Où sont les veilleurs ?</h4>
<p>Que représentent les 1 313 médecins généralistes participant au réseau Sentinelles par rapport au nombre installé en 2011 en France, soit 61 305 ? <strong>... 2,14 %...</strong> <br />
Sur ce nombre de bénévoles enregistrés, <strong>seuls 359 ont véritablement participé, soit 0,6%.</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/25/Borr%C3%A9liose-et-maladie-rare#pnote-735-7" id="rev-pnote-735-7">7</a>]</sup> Or ces médecins surveillent plusieurs pathologies et infections en même temps : 7 maladies transmissibles et 3 indicateurs non infectieux, un travail de recensement long et fastidieux. En imaginant un nombre de déclarations identique pour chaque pathologie surveillée, nous obtenons 0,58559/10 soit <strong>0,058559 % de médecins traitants qui sont susceptibles d’établir une déclaration de maladie de Lyme</strong>, précoce ou tardive. <br />
Et de fait, les résultats de ce petit nombre de médecins, réparti sur le territoire au hasard du volontariat, sensé faire de la surveillance, se basant sur des critères aléatoires, ne peuvent être considérés comme sérieux lorsqu’ils parviennent sur la plate-forme nationale du Réseau Sentinelles. Ils seraient même plutôt risibles. <br />
<br />
<strong>Le problème c’est que ce calcul, ajouté aux tests de dépistages non fiables, confine la maladie dans un statut qui n’est pas le sien : sans remontées, la borréliose reste bien une "maladie rare".</strong><br />
<strong>D’épidémie nous sommes passés à une vraie pandémie sous l’œil aveugle des Sentinelles.</strong><br />
<br />
Ce <em>Post-Tiq</em> est tiré de l’article du RBLF : <ins><a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/07/20/Sentinelles%3A-la-mise-en-veilleuse-strat%C3%A9gique">Sentinelles: la mise en veilleuse stratégique.</a></ins> que nous vous invitons à lire.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/25/Borr%C3%A9liose-et-maladie-rare#rev-pnote-735-1" id="pnote-735-1">1</a>] <ins>Prévalence</ins> : rapport du nombre de troubles pathologiques à l’effectif global d’une population</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/25/Borr%C3%A9liose-et-maladie-rare#rev-pnote-735-2" id="pnote-735-2">2</a>] Lire notre article : <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/10/09/Mais-o%C3%B9-sont-les-rapports-fran%C3%A7ais">« Zoonose. Mais où sont les rapports français »</a>, où nous avions déjà évoqué que la seule et unique étude nationale réalisée en France en ce qui concerne l’infection à borrélies datait de l’année 1999 et avait été publiée en 2000. A partir de cette date, plus rien.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/25/Borr%C3%A9liose-et-maladie-rare#rev-pnote-735-3" id="pnote-735-3">3</a>] Voir les sources pour le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_rare">Japon</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/25/Borr%C3%A9liose-et-maladie-rare#rev-pnote-735-4" id="pnote-735-4">4</a>] Source à télécharger sur le site du <a href="http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Maladies_rares_UE_Resume.pdf">ministère de la Santé</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/25/Borr%C3%A9liose-et-maladie-rare#rev-pnote-735-5" id="pnote-735-5">5</a>] Ce réseau est coordonné par l’unité mixte de recherche (UMR-S 707) de l’Inserm et de l’Université Pierre-et-Marie-Curie, en collaboration avec l’Institut de veille sanitaire (InVS).</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/25/Borr%C3%A9liose-et-maladie-rare#rev-pnote-735-6" id="pnote-735-6">6</a>] Source : <a href="http://websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb/?page=accueil">site du réseau Sentinelles</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/25/Borr%C3%A9liose-et-maladie-rare#rev-pnote-735-7" id="pnote-735-7">7</a>] Source : Bilan annuel Sentinelles 2011 à <a href="http://websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb/?page=bilan">télécharger</a>, cf. P. 21, 3.5.1.1, sous-titre : "Nombre de médecins ayant participé en 2011"</p></div>
Millau Journée d'information Lyme Monde rural
urn:md5:68cfad0d45d32d5390448cc1fcc47252
samedi, octobre 12 2013
samedi, octobre 12 2013
Rédaction RBLF
PRÉVENTION
DébatInformationJournée d informationMonde ruralPréventionRéunionRéunion publique
<h4>Journée d’Information MALADIE DE LYME<br /></h4>
<h2>"Connaître et combattre les Borrélioses"<br /></h2>
<h3>Organisée par l’Union Syndicale SOLIDAIRES, la Confédération Paysanne, le Syndicat National des Professionnels de la Santé au Travail.<br />
à MILLAU<br /><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Actions/Millau_Lyme181013_Communique_de_presse.png" title="Millau_Lyme181013_Communique_de_presse.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Actions/.Millau_Lyme181013_Communique_de_presse_m.jpg" alt="Millau_Lyme181013_Communique_de_presse.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>
Vendredi 18 OCT 2013<br /></h3>
<h5>Maison de l’Agriculture<br /></h5>
<h4>RÉUNION et DÉBAT PUBLIC<br /></h4>
<p>Matin</p>
<ul>
<li>Dr Guiraud (médecin du Travail)</li>
<li>Dr Pinet (Directeur de laboratoires d’analyses)</li>
</ul>
<p>Après-midi</p>
<ul>
<li>Dr Lagasse (Médecin généraliste, Membre du réseau Chronimed)</li>
<li>Mme Judith Albertat (Présidente de l’association Lyme sans Frontières)</li>
</ul>
<p>Soirée <br /></p>
<h4>DÉBAT PUBLIC 20H30-22H<br /></h4>
<p><br />
Cette journée d’information en Aveyron fait suite à celle de Miramont en Haute-Garonne<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/12/Millau-Journ%C3%A9e-d-information-Lyme-Monde-rural#pnote-671-1" id="rev-pnote-671-1">1</a>]</sup> en avril 2013 où intervenait le RBLF. La première réunion était destinée essentiellement aux agents de l’ONF, venus nombreux et très attentifs à ce thème. D’ailleurs une enquête en cours initiée par le syndicat SNUPFEN tente de faire un état des lieux des personnels touchés. <br />
<strong>La nouvelle journée de Millau se donne pour objectif une future campagne de prévention et de sensibilisation visant l’ensemble du monde rural.</strong> Les organisateurs compte sur cette réunion pour diffuser leur message d’alerte chez les agriculteurs, dans les campagnes comme les territoires forestiers, dans tous les métiers liés au travail dans la nature. Ils souhaitent se servir d’une mobilisation de cette population vers leurs autorités de tutelle publique pour faire bouger les choses par la base vers les services de santé nationaux afin de créer un précédent (sur les questions de reconnaissance, de maladie professionnelle, sur la saisie des MSA (Mutuelles de santé agricoles), pour alerter au niveau santé publique, etc.).<br />
<strong>Le RBLF a été particulièrement intéressé par le fait qu’une telle confluence d’énergie permet déjà d’envisager des journées d’informations du même ordre vers le même public rural dans d’autres régions et d’essaimer ainsi sur l’ensemble du pays.</strong></p>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/10/12/Millau-Journ%C3%A9e-d-information-Lyme-Monde-rural#rev-pnote-671-1" id="pnote-671-1">1</a>] départements de la région Midi-Pyrénées</p></div>
Tiques : mieux vaut prévenir que guérir
urn:md5:d0adbfa61e02aea0905f9f69a083e271
jeudi, août 15 2013
jeudi, août 15 2013
Rédaction RBLF
MÉMO
PréventionThérapies alternativesTiques
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/Signaletiques.jpg" alt="Signalé/tique" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Signalé/tique" />Partout en France, on rencontre des tiques porteuses de <em>borrelia</em> ainsi que de plusieurs autres agents pathogènes, en tous lieux couverts de végétation, boisés et humides, parcs, jardins publics ou privés... en toutes saisons, et plutôt du printemps à l’automne.<br />
Maladie émergente pas rare, <strong>la borréliose (avec ses co-infections) croît sans être détectée.</strong> <br />
Ignorant la cause de leurs souffrances, les malades, sans soins, dans l’errance médicale, sont classés hypocondriaques ou fabulateurs.<br />
L’Institut National de Veille Sanitaire (INVS) déplore l’absence d’études systématiques. Et il n’y a aucune signalétique sur les zones infestées, ni prévention, ni moyens pour la recherche: c’est la politique de l’autruche!<br />
Si toutes les tiques ne sont pas porteuses, des insectes piqueurs peuvent l’être à leur tour. <br />
<strong>La seule prévention repose sur la vigilance du public</strong>:</p>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/moutsie/inspection_corps_Encart_art_2.jpg" title="inspection_corps_Encart_art_2.jpg"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/moutsie/.inspection_corps_Encart_art_2_s.jpg" alt="inspection_corps_Encart_art_2.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a></p>
<ul>
<li>l’usage de répulsifs;</li>
<li>le port de vêtements couvrants;</li>
<li>le choix de vêtements de couleurs sombres pour ne pas attirer les acariens (ou clairs pour bien les voir);</li>
<li>des vêtements lisses pour éviter que les bêtes ne s’accrochent au passage;</li>
<li>les bas de pantalons glissés dans les chaussettes;</li>
<li>les manches longues jusqu’aux poignets;</li>
<li>une inspection corporelle minutieuse au retour de balade, ou en rentrant de zones jugées à risques ou même de déplacement au jardin (!).</li>
</ul>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_RBLF/.carteTiquesELS_s.jpg" alt="carteTiquesELS.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Une tique découverte doit être retirée sans délais, vivante, avec soin et une pince à épiler, un tire-tique ou une "carte à tique" achetés en pharmacie.<br />
Ne jamais tenter de tuer la tique en l’écrasant, la brûlant, en l’inondant d’huile ou d’alcool ! Si elle est infectée, elle contaminera à coup sûr le porteur en régurgitant le contenu de son estomac.<br />
<strong>Si une plaque rouge se forme autour de la morsure (40 à 60% des cas), ou si un symptôme grippal apparaît (pas systématique), consulter sans tarder un médecin.</strong> Une <strong>antibiothérapie immédiate de 20 jours</strong> est alors strictement recommandée. Attendre au minimum 2 semaines pour effectuer un test de détection, les anticorps marqueurs de l’affection ne pouvant être perçus avant, quand ils le sont. <strong>Quand ils le sont... car les tests ne sont absolument pas fiables et seul l’état de santé du patient et ses symptômes seront révélateurs.</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/08/15/Tiques-%3A-mieux-vaut-pr%C3%A9venir-que-gu%C3%A9rir#pnote-653-1" id="rev-pnote-653-1">1</a>]</sup><br /></p>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/moutsie/remedes_ap_piqure.jpg" title="Conseils de Moutsie après piqûre de tique"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/moutsie/.remedes_ap_piqure_s.jpg" alt="Conseils de Moutsie après piqûre de tique" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Conseils de Moutsie après piqûre de tique" /></a> Pour le RBLF, Moutsie, herboriste et ethno-botaniste, fondatrice de<a href="http://www.lortie.asso.fr/"> l’association l’Ortie</a>,<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/08/15/Tiques-%3A-mieux-vaut-pr%C3%A9venir-que-gu%C3%A9rir#pnote-653-2" id="rev-pnote-653-2">2</a>]</sup> donne quelques conseils préventifs lorsqu’on constate une morsure de tique sans autre signe visible (voir l’encart). <br />
Pour nombre de personnes avoir toujours de l’argile chez soi prévient bien des soucis; dans ce contexte on voit encore son utilité ancestrale. L’huile essentielle de lavande est aussi un incontournable de la pharmacopée familiale de base.<br /><br /></p>
<p><strong>Avec ou sans méthode naturelle, il faudra surveiller une évolution possible, mais sans panique: toutes les tiques ne sont pas infectées; et tout le monde n’est pas susceptible de développer une infection !</strong><br />
Quoi qu’il en soit ne pas jouer avec le feu. La prévention est désormais le B-A-ba de nos sorties.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/08/15/Tiques-%3A-mieux-vaut-pr%C3%A9venir-que-gu%C3%A9rir#rev-pnote-653-1" id="pnote-653-1">1</a>] La situation en France étant celle du déni de la maladie (hormis en première atteinte) avec l’absence de vrais tests, l’absence de médecins au courant, l’absence de pouvoirs publics investis, on comprend bien qu’il faille absolument se prémunir pour ne pas laisser une infection s’installer à notre insu. </p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/08/15/Tiques-%3A-mieux-vaut-pr%C3%A9venir-que-gu%C3%A9rir#rev-pnote-653-2" id="pnote-653-2">2</a>] <a href="http://www.lortie.asso.fr/">Moutsie</a> est l’auteur de plusieurs livres-guides sur les plantes de nos jardins. On la découvrira également dans une émission de France culture (01/09/12): <a href="http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-lectures-de-paysage-2012-09-01">"Lectures de paysage"</a>.</p></div>
Une météo des risques parasitaires... pour animaux
urn:md5:36763dbddb8e667e7158cca6355032ec
Lundi, juillet 8 2013
Lundi, juillet 8 2013
GeP /ReBL
SANTÉ PUBLIQUE
LaboratoiresMaladies vectorielles à tiquesPréventionRisques
<p>Cet article présente un <a href="http://www.espacedatapresse.com/fil_datapresse/consultation_cp.jsp?ant=reseau_2766593">communiqué de presse paru en ce début juillet</a> concernant l’affichage en ligne de <strong>cartes dynamiques des risques d’infestation parasitaires des animaux de compagnie (<a href="http://www.fleatickrisk.com">fleatickrisk</a>).</strong> On y lit l’intérêt grandissant de certaines sociétés (et laboratoires de recherche associés) pour un filon prometteur, intérêt né des questionnements nouveaux du public sur notre environnement et les espèces pathogènes qui nous entourent, à l’image des tiques véhiculées par chiens ou chats.<br />
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/Fleatickrisk.png" title="Carte extraite du site Fleatickrisk.com"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/.Fleatickrisk_m.jpg" alt="Carte extraite du site Fleatickrisk.com" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Carte extraite du site Fleatickrisk.com" /></a>
À questions nouvelles, segment de marché nouveau. Le mariage d’une compagnie d’étude des risques climatiques (Climpact Metnext - CDC Climat + Elaia Partners, Nextstage et Météofrance - cf. note. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/07/08/Une-m%C3%A9t%C3%A9o-des-risques-parasitaires-pour-animaux#pnote-646-1" id="rev-pnote-646-1">1</a>]</sup>) et d’une entreprise de produits pharmaceutiques pour animaux (Sanofi via Merial, cf. note. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/07/08/Une-m%C3%A9t%C3%A9o-des-risques-parasitaires-pour-animaux#pnote-646-2" id="rev-pnote-646-2">2</a>]</sup>) répond à la demande, voire la devance; son expertise animale pouvant profiter à court terme aux humains. <br />
Comment, à quel prix, sous quelles formes ? On est partagé entre admiration devant une prouesse de haute technologie et une crainte bassement matérialiste. A chacun d’imaginer ce que voudra dire gérer les risques liés aux infestations et informer les utilisateurs. Peut-être dans une visée humanitaire et désintéressée ? <br />
Verra-t-on bientôt <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/07/20/Sentinelles%3A-la-mise-en-veilleuse-strat%C3%A9gique">le réseau "sentinelles"</a> en prendre de la graine pour faire remonter, à partir d’un même modèle mathématique, les cas de personnes atteintes de borréliose ?</p>
<pre><del></del><del></del>---</pre>
<p><em>Communiqué de presse Climpact Metnext</em><br /></p>
<h5>OUVERTURE DU PREMIER SITE D’INFORMATION GRAND PUBLIC "MÉTÉO PARASITAIRE ANIMAL" (sic)<br /></h5>
<p>CLIMPACT METNEXT ACCOMPAGNE MERIAL<br /></p>
<p>"Paris, le 3 Juillet 2013 - <br />
’’La météo influe sur l’émergence de maladies à transmission vectorielle à la fois chez l’homme et chez l’animal, le climat jouant un rôle majeur dans la biologie et l’écologie des parasites. Les insectes et les acariens sont responsables de nuisances directes mais surtout indirectes par transmission de maladies parfois graves. Depuis 2006, une équipe de chercheurs composée de vétérinaires, de climatologues, biologistes, biostatisticiens, au sein de Merial et Climpact Metnext analysent leurs comportements en fonction de la météo afin de révéler avec fidélité les phénomènes naturels. Leur recherche donne naissance à une première, une cartographie dynamique des risques d’infestations par les tiques et les puces en Europe, aujourd’hui accessible au grand public via <a href="http://www.fleatickrisk.com">WWW.FLEATICKRISK.COM’</a>."</p>
<ul>
<li>Printemps 2013 :<br /></li>
</ul>
<p>Les conditions météorologiques défavorables du printemps 2013 ont été à l’origine d’un retard de la reprise d’activité des parasites. (Ex : le 15 avril 2013, la densité d’<em>Ixodes ricinus</em>, (l’espèce de tique la plus fréquente en France), était diminuée de 15% par rapport aux cartes d’avril 2012)</p>
<ul>
<li>Début juillet 2013 :<br /></li>
</ul>
<p>Le risque d’infestation a retrouvé une valeur habituelle pour la saison et les densités de parasites sont très élevées dans toute la France (indice de densité >600 pour tous les parasites dans leur zone de présence)</p>
<ul>
<li>Semaines 27 et 28 :<br /></li>
</ul>
<p>Les valeurs de risque les plus hautes (valeur 4 à 5) sont :
<br />** Pour les côtes de la Manche, le Massif Central et l’Est pour la tique de forêt (<em>Ixodes ricinus</em>)(voir carte)
<br />** L’arrière-pays méditerranéen pour la tique brune du chien (<em>Rhipicephalus sanguineus</em>)
<br />** Les puces sont également présentes partout et particulièrement actives dans le centre Bretagne, la Touraine et la Bourgogne.</p>
<h5>UN MODELE COMPLEXE AU SERVIR DU BIEN ETRE DE NOS ANIMAUX ?</h5>
<p>Chaque semaine, des cartes permettent de visualiser le niveau de risque d’infestation par les tiques et les puces dans toute l’Europe sur une échelle de 1 à 6.
Les cartes sont fournies pour 3 espèces de tiques et une espèce de puce. En effet, ces différentes espèces de parasites ne répondent pas de la même façon aux variations météorologiques. <br /></p>
<ul>
<li>Le modèle de prévision s’intéresse à deux valeurs biologiques : l’activité et la densité des parasites en fonction des données météorologiques relevées (température et hygrométrie) et des caractéristiques géographiques (biotope) sur toute la zone Europe.
<ul>
<li>L’indice d’activité, allant de 0 (arrêt d’activité) à 100 (activité intense : comportement agressif des parasites), correspond à une moyenne hebdomadaire résultant des prévisions de condition météorologiques pour la semaine à venir.</li>
<li>L’indice de densité correspond à un cumul de l’activité sur 6 semaines. Il va de 0 à 1000. Ce cumul permet d’entrevoir la réalisation des cycles biologiques des arthropodes parasites, et par conséquent leur multiplication dans le milieu et l’augmentation des populations au fil des semaines.</li>
</ul></li>
<li>Une troisième carte dite de risque émane de la combinaison de ces deux indices permettant d’informer à la fois sur la taille de la population de parasites et sur son agressivité soit sur le risque global d’infestation.</li>
</ul>
<p>« Les données parasitaires et climatiques sont intimement liées, Climpact Metnext modélise ces deux éléments afin d’estimer et géo-localiser les risques de propagation » précise Harilaos Loukos Président de Climpact Metnext.<br />
« La prévision du risque météo parasitaire permet de prendre conscience de ce risque et de mettre en œuvre toutes mesures de prévention afin de limiter l’infestation et la transmission de maladies vectorielles chez l’humain comme l’animal» conclut Dr Lénaïg Halos Directrice Technique Antiparasitaires animaux de compagnie Europe Merial.<br /></p>
<p>Données source Facco/TNS Sofres 2012 :<br />
En France, 48,4% des foyers possèdent un animal de compagnie soit environ : 7,4 millions de chiens et 11,4 millions de chats."<br />
Fin du communiqué."<br /></p>
<p>Source : <a href="http://www.espacedatapresse.com/fil_datapresse/consultation_cp.jsp?ant=reseau_2766593">datapresse</a> 3 juillet 2013.
Document presse à télécharger sur le site.<br /></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/07/08/Une-m%C3%A9t%C3%A9o-des-risques-parasitaires-pour-animaux#rev-pnote-646-1" id="pnote-646-1">1</a>] A propos de Climpact – Metnext : <a href="http://www.climpact.fr">www.climpact.fr</a> – <a href="http://www.metnext.com">www.metnext.com</a>. Née de la fusion fin 2012 entre les deux sociétés spécialistes de la Business intelligence climatique des secteurs de l’énergie et de la grande, la société fournit des indices météo-économiques dédiés à la gestion du risque climatique dans les entreprises. Accessibles via une plate-forme en mode SaaS (Software as a Service), ces indices aident les entreprises à optimiser leur exploitation opérationnelle, affiner leur stratégie marketing et gérer les risques opérationnels par l’utilisation de produits financiers face aux aléas climatiques. Climpact Metnext est détenue principalement par CDC Climat, les fonds Elaia Partners et Nextstage et Météofrance, actionnaires historiques des deux sociétés.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/07/08/Une-m%C3%A9t%C3%A9o-des-risques-parasitaires-pour-animaux#rev-pnote-646-2" id="pnote-646-2">2</a>] A propos de Merial : <a href="http://www.merial.com">www.merial.com</a>. Axé sur l’innovation, Merial est un leader mondial en santé animale proposant une gamme complète de médicaments et de vaccins destinés à améliorer la santé, le bien-être et les performances d’un grand nombre d’espèces animales. Merial emploie environ 6000 personnes et est présent dans plus de 150 pays dans le monde. En 2012, son chiffre d’affaires était de 2,2 milliards d’euros (2.8 milliards de dollars). Merial est une société Sanofi.</p></div>
Se prémunir contre les tiques : sys-té-ma-tique!
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samedi, avril 13 2013
samedi, avril 13 2013
Rédaction RBLF
SANTÉ PUBLIQUE
BorreliaInformationPréventionTiques
<p>S’il est une maladie aussi répandue que non dite, c’est bien celle-ci, la borréliose, celle que l’on nomme vite fait la "Maladie de Lyme"<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#pnote-627-1" id="rev-pnote-627-1">1</a>]</sup>, "la maladie des tiques", en croyant la connaître, celle dont tout le monde a entendu parler, qu’il a constatée chez le voisin, éprouvée dans sa famille..., et qui est toujours indiquée au passé quand on s’adresse à vous qui demandez des précisions : "Ah oui la maladie de Lyme, il l’a eue." Et puis c’est fini, il ne l’a plus... Comme si cela avait aussi peu d’importance que d’avoir contracté, enfant, la rougeole. Et surtout en n’étant pas au courant de la réalité de la pathologie.<br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/_ritaP/imgsite/.Retraite_Lyme_s.jpg" alt="Retraite_Lyme.JPG" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Les médecins non formés à ces symptômes cliniques multi-factoriels complexes n’en parlent pas alors que non prise en compte sérieusement, l’infection reste latente, se révèle un jour douloureuse, accessoirement invalidante, très difficile à soulager et quasi impossible à guérir.<br /><br /></p>
<p><strong>C’est une maladie pour laquelle il n’y pas d’information, pas de prévention, pas de recensement, pas de tests, pas de diagnostics, pas de recherche, pas de médicaments ! Le vide. Celui dans lequel sombrent les malades qui un jour découvrent les faits; celui que tentent de combler les patients qui prennent en main leur santé et leurs revendications quand la médecine et les médias nient et désinforment.</strong><br /></p>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/natprog/public/2 PREVENTION/.Dessin de tiques_t.jpg" alt="Dessin de tiques.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Dessin de tiques.jpg, fév. 2013" />Les tiques porteuses de <em>Borrelia</em> (sur l’homme, l’espèce <em>Ixodes ricinus</em>) se rencontrent sur tout le territoire. Ce sont des acariens comme les araignées. La soi-disant prédilection pour les régions à gros gibiers, boisées et humides induit en erreur car le récent rapprochement des habitats urbains et sauvages établit des ponts par où s’infiltrent ce vecteur. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#pnote-627-2" id="rev-pnote-627-2">2</a>]</sup> Plusieurs facteurs permettent l’extension et la prolifération des tiques, notamment le réchauffement du climat si l’on se réfère aux travaux réalisés en 2008 par l’Unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes (CNRS/IRD/Université de la Méditerranée)<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#pnote-627-3" id="rev-pnote-627-3">3</a>]</sup>.<br /></p>
<p>L’Institut national de Veille Sanitaire (INVS) déplore l’absence d’études systématiques sur le territoire.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#pnote-627-4" id="rev-pnote-627-4">4</a>]</sup> Aucune campagne de prévention n’est annoncée, aucun moyen débloqué.<br />
Maladie émergente pas rare malgré ce que laissent accroire les documents officiels<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#pnote-627-5" id="rev-pnote-627-5">5</a>]</sup>, pouvant provoquer de graves atteintes, la borréliose touche de plus en plus de personnes sans qu’elle soit détectée. Ignorant la cause de leurs souffrances, les malades, sans soins, dans l’errance médicale, sont classés hypocondriaques ou fabulateurs.<br /></p>
<p>En tous lieux la tique est présente, dans les parcs et jardins privatifs, sur les gazons des piscines et les aires de jeux comme les prairies et les lisières des forêts, et ce, du fait des migrations aviaires comme des échanges entre zones urbanisées et milieux sauvages<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#pnote-627-6" id="rev-pnote-627-6">6</a>]</sup>; par tous temps elle se signale, hiver comme été, de préférence au printemps et à l’automne, en terrain humide, au dessus de 10° et jusqu’à la limite de la sécheresse. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#pnote-627-7" id="rev-pnote-627-7">7</a>]</sup> Des rats des villes aux grands cervidés des bois, tout animal sauvage est un potentiel réservoir.<br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_RBLF/.Aire_de_PiqueTique_s.jpg" alt="Aire de PiqueTique ©RBLF" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Aire de PiqueTique ©RBLF" />Les seules préventions sont l’usage de répulsif et le port de vêtements couvrants, puis de bien s’inspecter au retour de sortie, de laver ses vêtements et les passer si possible au sèche-linge. Mais ces précautions sont aussi vaines qu’illusoires pour ceux qui n’ont pas besoin de "sorties" pour être "dehors" et vivent au contact de la nature: simples campagnards comme professionnels: agriculteurs, éleveurs, forestiers, etc.<br />
La vigilance s’impose partout. Aucune signalétique sur les zones infestées n’est mise en place en France, le marché du tourisme notamment en serait affecté, les agriculteurs effrayés. En restant sur les sentiers, le randonneur pourra peut-être éviter les tiques, mais dans le moindre espace vert de nos villes le danger de ces acariens ne peut être écarté. Pour autant, pas de phobies, toutes les tiques ne sont pas porteuses. Mais il faut savoir par ailleurs qu’elles ne seraient pas seuls vecteurs. Des insectes sont soupçonnés à leur tour.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#pnote-627-8" id="rev-pnote-627-8">8</a>]</sup><br /><br /></p>
<p>On peut craindre aussi les tiques fixées sur nos animaux domestiques: ils restent un véhicule commode pour celles qui préfèrent la peau humaine. Il faudra donc aussi les inspecter.<br />
Depuis quelques temps on trouve des produits répulsifs, parfois à mettre à même la peau en lisant les précautions d’usage car les substances peuvent être toxiques. Certains préconisent des essences comme la citronnelle tout en sachant que la diffusion est de courte durée. La meilleure protection reste celle des vêtements longs, fermés, sombres, lisses pour éviter que les bêtes ne s’y accrochent à notre passage.<br />
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/natprog/public/inspection%20corps%20Encart%20art%202.jpg" title="inspection corps Encart art 2.jpg"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/natprog/public/.inspection corps Encart art 2_s.jpg" alt="inspection corps Encart art 2.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="inspection corps Encart art 2.jpg, janv. 2013" /></a>Car bien qu’elles ne grimpent pas aux arbres, les tiques peuvent monter sur les plus hautes herbes et dans les taillis<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#pnote-627-9" id="rev-pnote-627-9">9</a>]</sup> d’où elles se laissent tomber.<br />
Les cachettes sur le corps sont nombreuses. L’inspection est de rigueur. Prendre seulement une douche ne sert à rien, les tiques survivent de nombreuses heures même immergées.<br />
Une tique découverte doit être retirée immédiatement en prenant des précautions particulières.<br />
Il ne faut ni tenter de l’endormir, ni de la noyer dans quelques solutions maison, ni la brûler ou écraser son corps entre les doigts ou avec une pince à tique grossière. Toutes les vieilles recettes n’aboutissent qu’à lui faire régurgiter les bactéries dont elle peut être porteuse directement dans le sang de la victime. La tique, par un phénomène de défense, a "mécaniquement" ce réflexe.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#pnote-627-10" id="rev-pnote-627-10">10</a>]</sup><br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_RBLF/.carteTiquesELS_s.jpg" alt="carteTiquesELS.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />On utilisera donc toujours des outils prévus à cet effet: soit une pince à épiler en la maniant délicatement, soit une « pince à tique », un minuscule pied de biche qu’on tourne vers le haut comme pour dévisser, soit la "carte à tique" qui se glisse sans mal sous la bestiole.<br />
Il est préférable de ne pas laisser la tête même si le risque est moindre et sa disparition rapide.<br />
Lorsque la suspicion est forte d’avoir été infecté: survenue d’une plaque rouge s’étendant autour de la morsure (dans 40 à 60% des cas), symptôme grippal sous le mois en cours, la visite chez le médecin s’impose. Un traitement immédiat de 20 jours d’antibiothérapie est strictement recommandé en cas d’érythème. Les tests de détection ne seront, eux, effectués, qu’après 6 semaines au plus tôt car les anticorps marqueurs de l’affection ne peuvent être perçu avant, quand ils le sont....<br /></p>
<p>Ce texte est issu de la préparation du RBLF au dossier de synthèse sur les problématiques de la borréliose, dont une version ramassée se trouve dans la livraison d’avril-juin 2013 de la <ins><a href="http://www.natureetprogres.org/revue_nature_progres/revue_nature_et_progres.html">revue Nature & Progrès</a></ins>.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#rev-pnote-627-1" id="pnote-627-1">1</a>] On rappelle que ce terme, appliqué notamment à l’Europe, est impropre. La "Maladie de Lyme" renvoie à une maladie arthritique révélée à Lyme dans le Connecticut et due à une espèce de <em>Borrelia</em> nommée <em>Borrelia burgdorferi</em> (voir l’article du RBLF : <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/12/06/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie">Borrelia: la re-naissance d’une bactérie</a>. Le terme est utilisé par raccourci, abus de langage, ou méconnaissance. Souvent il est encore employé par habitude. La borréliose néanmoins regroupe toutes les pathologies dues au genre <em>Borrelia</em>, avec ses dizaines d’espèces, et s’étend aux co-infections dont le malade peut être aussi porteur, bactériennes ou pas. Pour être plus proche de la réalité, le <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/04/29/Le-docteur-Horowitz%2C-sp%C3%A9cialiste-de-la-borr%C3%A9liose%2C-soutient-les-malades-fran%C3%A7ais">Dr Horowitz</a> parle plutôt de MCID (Multiple Chronic Infectious Diseases).</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#rev-pnote-627-2" id="pnote-627-2">2</a>] Les tiques ne portent pas qu’une espèce pathogène mais bien d’autres bactéries co-infectantes.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#rev-pnote-627-3" id="pnote-627-3">3</a>] Source PLOS <a href="http://www.plosntds.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pntd.0000338">Negliged Tropical Diseases</a>; Lire le communiqué de presse du <a href="http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1460.htm">cnrs</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#rev-pnote-627-4" id="pnote-627-4">4</a>] "L’épidémiologie de la borréliose de Lyme demeure encore peu connue en France, les données étant très parcellaires." Source: <a href="http://www.invs.sante.fr/beh/2010/hs/index.htm#3">site de l’INVS</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#rev-pnote-627-5" id="pnote-627-5">5</a>] Lire l’article du RBLF concernant l’article sur la "maladie de Lyme" du portail des maladies rares" Orphanet : <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/10/20/Pas-net-Orphanet-%28portail-des-maladies-rares%29">Pas net l’Orphanet</a> .</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#rev-pnote-627-6" id="pnote-627-6">6</a>] Dans le site internet du Dr Georges, "Maladies liées à la morsure des tiques en France" se reporter aux Maladies émergentes: <a href="http://www.maladies-a-tiques.com/Emergences.htm">"Zoonoses: "L’environnement"et ’’Réussite émergentielle", Des maladies vectorielles à tiques</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#rev-pnote-627-7" id="pnote-627-7">7</a>] <em>L’activité d’I. ricinus est conditionnée par les heures chaudes de la journée, par des températures comprises entre 7 et 25°C. Cette espèce est quasiment inactive pour les températures inférieures à 7 °C, et elle entre dans une sorte de diapose lorsque la chaleur est intense et l’hygrométrie basse. Elle ne peut pas subsister si la température dépasse 35 °C, ni si l’hygrométrie relative s’abaisse en dessous de 75%.</em> cf. site Maladies à tiques: "<a href="http://www.maladies-a-tiques.com/Les-tiques-ixodidae_.htm">Les tiques - Ixodidae</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#rev-pnote-627-8" id="pnote-627-8">8</a>] Source : notes bibliographiques 22, 23, 24 in <a href="http://www.maladies-a-tiques.com/Bibliographie.htm">Maladies à tiques</a> ainsi que le site du Dr Klinghardt sur <a href="http://www.klinghardtacademy.com/Protocols/The-Use-of-Pharmax-Nutriceuticals-in-the-Treatment-of-Chronic-Lyme-Disease.html">la maladie chronique</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#rev-pnote-627-9" id="pnote-627-9">9</a>] "Pour se nourrir, quelle que soit sa stase, ’I. ricinus’ pratique l’affût (exophile) : les larves se postent au sommet d’herbes basses, où l’hygrométrie est la plus importante ; les adultes plus résistants montent quelquefois jusqu’à 1,50 mètre, sur des herbes, des ronces ou des fougères. Installées à leur poste, les tiques tendent leurs 2 deux pattes antérieures dès qu’elles perçoivent l’arrivée d’un hôte potentiel puis agrippent sa fourrure, les vêtements ou la peau s’il s’agit d’un humain. Le réflexe d’accrochage paraît stimulé par le mouvement, la chaleur ou l’émission de dioxyde de carbone." Source: site "Maladies liées à la morsure des tiques en France": <a href="http://www.maladies-a-tiques.com/Les-tiques.htm">"Ecologie et Ethologie" 6e §</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/04/13/Se-pr%C3%A9munir-contre-les-tiques-%3A-sys-t%C3%A9-ma-tique-%21#rev-pnote-627-10" id="pnote-627-10">10</a>] "L’emploi d’alcool ou de produit agressif est à déconseiller, il est admis qu’il amènerait la tique à régurgiter et augmenterait les risques de contamination". Source : site "Maladies liées à la morsure des tiques en France": <a href="http://www.maladies-a-tiques.com/Prevention.htm">"Prévention", Conduite à tenir</a>.</p></div>
Tiques + Borrelia + Réseau = l'info en 500 mots
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samedi, novembre 24 2012
samedi, novembre 24 2012
Rédaction RBLF
MÉMO
ArticlesBorréliose de LymeInformationPressePréventionTiques
<blockquote><p>Nous partîmes cinq cent; mais par un prompt renfort<br />
Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port,... (<ins>Le Cid</ins>, Corneille)</p></blockquote>
<p><strong>Comment diffuser une information sur les tiques et la borréliose que vous demande le sympathique petit journal de votre coin qui vous impose de faire court, très court, alors que vous souhaiteriez faire long, très long, pour tout expliquer du danger, de la prévention, du problème sanitaire, du déni etc. ?</strong> Comment tout dire, tout faire comprendre, alerter dans un espace alloué ridicule...?<br /><br /></p>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/.Signaletiques_t.jpg" alt="Signalé/tique" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Signalé/tique" />Incité par une collaboratrice du réseau cherchant une solution "concentrée", et grâce à sa préparation du projet (merci!), <strong>le RBLF vous propose un texte emballé en 500 mots,</strong> prêt à consommer, prendre sur place ou emporter.<br />
Nous vous invitons à vous en servir, à le diffuser tous azimuts dès que vous le pourrez, librement et gratuitement avec la mention de la source comme il se doit (<em>ReBL Ed° <a href="http: www.reseauborreliose.fr">RBLF</a> 11/2012 (CC) BY-NC-SA</em>).<br />
Si besoin et si vous en avez le temps, vous pouvez aussi le retravailler, l’utiliser comme point d’appui de documents plus longs. <strong>Faites-le grandir pour des versions en 1000, ou 3000 mots !</strong> N’hésitez pas à nous le faire parvenir pour le partager de nouveau: à chaque demande d’un organe de presse local ou autre chacun pourra puiser la forme qui convient pour vulgariser l’information.<br />
Nous vous offrons <ins>Tiquinfo-500</ins>; nous attendons vos contributions pour <ins>Tiquinfo-suite</ins> !</p>
<pre></pre>
<h2>LA TIQUE : ENNEMIE N°1</h2>
<blockquote><p><strong>La Borréliose de Lyme est une infection causée en Europe par des bactéries du genre <em>Borrelia</em> qui peut se transmettre par la piqûre de tiques (voire d’insectes).</strong> Les tiques infestent particulièrement les régions boisées, les herbes hautes et les taillis. En se nourrissant du sang d’animaux porteurs de la bactérie (souris, écureuils, renards, cervidés…) elles peuvent contaminer les humains.</p></blockquote>
<blockquote><p><strong>Les seules préventions sont l’usage de répulsif; le port de vêtements longs, fermés, sombres;</strong> de bien s’inspecter au retour de balade; de laver ses vêtements et les passer au sèche-linge. Si vous êtes piqué, la tique doit être retirée dès qu’elle est découverte. Il ne faut pas écraser le corps mais utiliser une pince à épiler, une « pince à tique » (en pharmacie) ou mieux, la "carte à tique".</p></blockquote>
<blockquote><p><strong>Les symptômes d’une Borréliose varient d’une personne à l’autre.</strong> Dans la moitié des cas un érythème migrant (plaque rouge autour de la morsure) apparaît entre trois jours et un mois après la piqûre. La fièvre, une impression de grippe sont aussi des signes. Les symptômes plus tardifs peuvent atteindre tous les organes et sont extrêmement variables sur fond de très grande fatigue: maux de tête, douleurs musculaires et articulaires, gonflements des ganglions lymphatiques, problèmes digestifs, atteintes oculaires, neurologiques, etc.</p></blockquote>
<blockquote><p><strong>La maladie en touchant les articulations, le cœur, le cerveau, le système nerveux central, entraîne de très graves problèmes.</strong> La Borréliose de Lyme est souvent confondue avec d’autres pathologies. Il est primordial de consulter immédiatement un médecin. Les antibiotiques sont efficaces quand ils sont administrés en début d’infection. Sinon la maladie devient chronique et sa guérison hypothétique. Il faut être d’autant plus vigilant que la bactérie peut se mettre en veille et ne devenir active qu’au bout de plusieurs années: incitez votre médecin à s’informer.</p></blockquote>
<blockquote><p><strong>C’est la 1ere maladie vectorielle aux USA. Au Canada les lieux infestés sont listés;</strong> en Allemagne des spots TV de prévention sont diffusés. En France, l’INVS (Institut National de Veille Sanitaire) déplore l’absence d’études systématiques régionales comme nationales. Hormis les régions toujours citées: Alsace, Auvergne, certains autres territoires, pourvus ou non de grands massifs forestiers, sont des foyers d’infections très actifs mais non pris en compte par les autorités publiques. La progression des habitats péri-urbains vers les zones rurales, la proximité avec les milieux sauvages, le fractionnement des espaces naturels contribuent à la propagation de l’infestation. On trouve des tiques jusque dans les aires de jeux en ville !</p></blockquote>
<blockquote><p><strong>Face à une pathologie difficile à détecter, encore classée, malgré sa fréquence, dans les maladies rares, l’absence de politique sanitaire a pour effet que les malades ne sont pas repérés, ou pas traités, et souvent livrés à eux-mêmes.</strong></p></blockquote>
<blockquote><p>➢ Pour toute information médicale sur la maladie et ses co-infections, le site très complet du <a href="http://lymeaware.free.fr/lyme/Websave/maladiesatiques/www.maladies-a-tiques.com/Introduction.htm">Dr Georges</a><br />
➢ Pour joindre les associations nationales:<br />
---> <a href="http:// www.francelyme.fr">France Lyme</a><br />
--->et la récente <a href="http://www.associationlymesansfrontieres.com">Lyme sans Frontières</a><br />
➢ Pour comprendre le déni de ce problème de santé publique, le site du <a href="http://www.reseauborreliose.fr">RBLF</a></p></blockquote>
<blockquote><p><em>ReBL Ed° - RBLF 11/2012 - (CC) BY-NC-SA</em></p></blockquote>
<pre>Téléchargez le document <ins><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_RBLF/RBLF_Tiquinfo500.pdf">Tiquinfo-500</a></ins> (en "fichier attaché").<br /></pre>
Le choix solitaire du donneur de sang
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mercredi, juillet 11 2012
mercredi, juillet 11 2012
X, Citoyenne (rédacteur invité)
SANTÉ PUBLIQUE
DiagnosticDon du sangPréventionSérologiesTransfusionsTransmission sanguineTémoignages
<p>(Nous avons été sensibles à ce témoignage de responsabilité d’une citoyenne lambda aux prises avec l’absence de clarté des autorités sanitaires sur la question du don de sang. Nous la remercions de le partager ici. RBLF)</p>
<pre></pre>
<h4>Don du sang, don de vie...don de maladie</h4>
<p>02 juillet 2012<br />
<em>Avec la gay pride, l’ouverture possible du don du sang aux homosexuels, je me suis posé beaucoup de questions.</em><br />
<em>Un homosexuel, vivant en couple, fidèle ne peut pas encore donner son sang. Mais moi, avec une Borréliose non reconnue selon les critères de la HAS<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/07/06/Le-choix-solitaire-du-donneur-de-sang#pnote-460-1" id="rev-pnote-460-1">1</a>]</sup>, et pourtant <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Images_medicales/.don-du-sang_t.jpg" alt="don-du-sang.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />reconnue par d’autres médecins (tout dépend comment on interprète mes résultats de sérologie et de western blot), je pourrais donner mon sang sans aucun souci et peut être transmettre ce spirochète.</em><br />
<em>En tant que professionnelle de santé, travaillant en réanimation, je sais à quel point ces produits permettent de sauver des vies, tous les jours... Je donnais mon sang total, mes plaquettes... Je suis inscrite sur le registre pour le don de moelle osseuse... Je porte sur moi une petite carte du don d’organe, et j’ai informé mes proches de cette volonté.</em></p>
<p><em>Aujourd’hui, j’ai écrit une lettre à l’EFS et à l’Agence de Bio-Médecine, à contre cœur, mais au vu des publications scientifiques, je ne peux me résoudre à empoisonner sciemment des gens même si les autorités me disent qu’il n’y a aucun problème. Je reste convaincue et ardente défenderesse (ça se dit ça?) du bienfait des collectes de sang et du prélèvement d’organes.</em><br />
<br />******</p>
<blockquote><p>À Etablissement Français du Sang,<br />
Agence de Bio Médecine<br />
xxxxxxxx, le 2 Juillet 2012<br />
Madame, Monsieur,<br />
Par la présente, j’ai le regret de vous demander de bien vouloir me rayer de vos fichiers de donneurs volontaires de sang et de moelle osseuse. En effet, j’ai développé depuis le 22 juin 2011 une Borréliose ou Maladie de Lyme suite à la morsure d’une tique évaluée en 2003 qui s’était jusque là révélée asymptomatique.<br />
Ma sérologie pour cette maladie est très légèrement positive et mon résultat Western Blot (Test ALL DIAG de chez Biomnis) montre des traces en Op41, en <em>Burgdoferi afzelli</em>, en <em>Burgdoferi garinii</em>. S’appuyant sur les recommandations de la HAS, certains médecins ont écarté ce diagnostic. D’autres médecins ayant décidé de pratiquer un test aux antibiotiques ont pu déceler une réaction de "Jarish Herxeimer"; fortement évocatrice d’une infection à spirochète.<br />
Après lecture de plusieurs articles scientifiques, je me pose la question d’une innocuité d’un don futur de sang et m’inquiète même pour la santé des patients qui ont reçu des produits de sang labiles issus de mes dons précédents, postérieurs à 2003.<br />
Je garde avec fierté et honneur le diplôme que vous m’avez adressé l’année dernière, soulignant ma participation régulière aux collectes de sang. Ne pouvant plus participer de cette manière, j’encouragerai mes proches à effectuer cette démarche qui sauve tant de vie.<br />
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sincères et respectueuses salutations.</p></blockquote>
<p><br />******<br />
<em>Et si la science permet d’affirmer qu’il n’y a aucun danger, alors je referai la démarche inverse et retendrai mon bras sans souci.</em><br />
<em>Je regarde mon diplôme de l’EFS récompensant ma constance et ma régularité dans le don de sang et de plaquettes. Et je pleure...</em>
<br /></p>
<pre>-</pre>
<p>NDLR :</p>
<blockquote><p>Une transfusion sanguine peut transmettre au receveur des agents infectieux, tels que ceux du sida ou des hépatites. Tout donneur doit donc être conscient de la responsabilité qu’il porte à l’égard du receveur de son sang. Un exemple: Une malaria contractée sous les tropiques peut rester méconnue durant des mois - et pourtant le sang du donneur concerné peut transmettre la malaria au receveur. (Site de la <a href="http://www.blutspende.ch/fr/en-savoir-plus/qui-peut-donner-de-son-sang-qui-ne-peut-pas-en-donner/">Croix Rouge Suisse</a>)</p></blockquote>
<p>La réaction de ne pas donner son sang en cas d’infection avérée ou supposée est saine. Il faut non seulement être en bonne santé (pas de fatigue générale, pas d’infection depuis 2 semaines) mais réfléchir à une exposition éventuelle à des agents infectieux tapis. L’exemple donné pour le paludisme est intéressant car si un voyage dans une région à risque est rédhibitoire pour le don, une fréquentation des milieux propices aux infestations de tiques devrait être indiquée dans les questionnaires. <br />
Dans le doute, abstiens-toi. Mieux vaut prévenir que guérir.</p>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/07/06/Le-choix-solitaire-du-donneur-de-sang#rev-pnote-460-1" id="pnote-460-1">1</a>] NDLR : il faut lire SPLIF. C’est sous l’égide de la <a href="http://www.infectiologie.com/site/consensus_recos.php">Splif</a>, Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française, que s’est déroulée en décembre 2006 la 16e Conférence de Consensus en thérapeuthique anti-infectieuse : "Borréliose de Lyme : démarches diagnostiques, thérapeutiques et préventives", qui a fixé les critères de la maladie.</p></div>
20 mars : Printemps, Pique-niques... et Prévention ?
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mardi, mars 20 2012
mardi, mars 20 2012
Barus /ReBL
SANTÉ PUBLIQUE
HumourPréventionSanté publiqueTiques
<h4>En matière de prévention, les panneaux de pique-nique ne semblent pas suffisants...<br /></h4>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Barus/Barus017rblf.jpg" title="Barus017rblf.jpg"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Barus/.Barus017rblf_m.jpg" alt="Barus017rblf.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br /></p>
<h4>Demandons d’urgence une signalétique appropriée !</h4>
<p>Les tiques se promènent dans l’herbe, sautent sur les corps chauds, mordent les chairs fraîches et ne se retirent pas avec un couteau ! En balade, et spécialement dans certains secteurs, il faut s’habiller en couvrant ses membres et apprendre les gestes simples pour s’inspecter et retirer les tiques. Faute de quoi le danger encouru est très important.<br />
<strong>La pandémie s’est développée, le déni s’est aggravé. Ne risquez pas votre santé !</strong><br />
Consultez<strong> <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/08/18/Menace-dans-l-herbe-%3A-s-armer-contre-les-tiques">Menace dans l’herbe</a>,</strong> s’armer contre les tiques.<br />
Téléchargez <strong>la <a href="http://www.bfbd.de/media/borrelioseflyer/zeckenflyer_franzosisch.pdf">Plaquette de prévention</a></strong> éditée conjointement par la Ligue Suisse contre les tiques et l’Association allemande sur la Borréliose.<br />
Aidez à faire connaître <strong><a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/08/24/L-album-en-ligne">Toc aux Tiques</a>,</strong> un album de prévention unique et original qui cherche éditeur.</p>
Le professeur Montagnier: infections bactériennes et Borrelia
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Lundi, mars 19 2012
Lundi, mars 19 2012
GeP /ReBL
MÉDICALYME
ChronicitéchronimedEntretienMaladie de LymePréventionRechercheVideoVidéo
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Video/.EntretienMontagnier_s.jpg" alt="EntretienMontagnier.png" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />C’est depuis son bureau, au sein de la "Fondation mondiale pour la
Recherche et la Prévention du SIDA" installé à l’Unesco, que le professeur Luc
Montagnier, prix Nobel de médecine en 2008, a accordé le 2 mars 2012, un
entretien à la L. Macé pour <a href="http://www.youtube.com/watch?v=28oWIBCwd8E">LaNutrition.fr</a>, à
l’occasion de la sortie du livre du Dr Bizard: <ins>Une ordonnance pour la France.</ins> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/19/Le-prof.-Montagnier-sur-les-ondes-%3A-les-infections-bact%C3%A9riennes-et-Borrelia#pnote-306-1" id="rev-pnote-306-1">1</a>]</sup><br />
En janvier le professeur Montagnier qui parraine chronimed, avait expliqué la démarche et les pistes de recherches mises en place pour l’autisme (cf. article <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections">Autisme et co-infections</a>). C’est ce que <strong>le Nobel de médecine présentera le 20 mars à </strong><a style="font-weight: bold;" href="http://www.acad%C3%A9mie-medecine.fr/detailActualite.cfm?idRub=2&amp;idLigne=672">l’Académie nationale de médecine</a><strong>: "Recherche sur l’autisme: la piste microbienne",</strong> et "l’idée que des infections bactériennes systémiques jouent un rôle dans la genèse des symptômes d’autisme".<br />
Mais hormis cette recherche mise en visibilité par l’année de l’autisme, <strong>la Borréliose de Lyme est son autre cheval de bataille</strong>.
<h4>VIDEO ENTRETIEN <a href="http://www.liloumace.com/">L.MACÉ-Prod° WebTV</a></h4><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/28oWIBCwd8E?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<h4>Borréliose: une pandémie à prendre très au sérieux</h4>
<p>Luc Montagnier évoque dans cet entretien l’importance grandissante de la Borréliose de Lyme, pandémie égale au moins à celle du Sida et pose sans ambages le problème de sa chronicité, "contrairement à la pensée médicale dominante," comme l’écrit une journaliste de <a href="http://www.lanutrition.fr/pr-luc-montagnier-le-monde-entier-est-infecte-par-la-maladie-de-lyme.html">LaNutrition.fr</a>.<br />
On apprend que 80% des français serait porteur de <em>Borrelia</em> selon chronimed, comme en fait de milliards de bactéries que le système immunitaire gère et contient. Mais c’est une infection qui, lorsqu’elle se déclenche, non prise à temps, peut amener à un <strong><em>état chronique, ./. à prendre très au sérieux</em>,</strong> dit le Professeur Montagnier. <em><strong>Malheureusement, il y a un débat pour dire que l’infection chronique n’existe pas.</strong> </em>Il y a pourtant "des signaux spécifiques" qui indiquent que <strong><em>l’infection à long terme existe</em></strong> belle et bien, ajoute-t-il ! <br />
Concernant <strong>la Borréliose, <em>c’est sous-estimé par les médecins et en plus les tests sérologiques ne sont pas très fiables, </em></strong>dit-il. Avec sa petit équipe ils préfèrent les tests moléculaires, la PCR qui détecte des traces de l’ADN de virus, et surtout dit-il, <em>notre fameuse technique des signaux.</em> Ce qui permet aussi de repérer d’autres bactéries infectantes.<br />
A la question de la méconnaissance de la maladie et du peu de budget, Luc Montagnier répond:<strong> <em>c’est une maladie générale, pas seulement en France. Le monde entier est infecté. Pas comme le SIDA, mais presque.</em></strong><br />
Bactérie spirochète de la même famille que la syphilis, elle ne serait pas transmissible sexuellement, mais par contre <strong><em>transmise par la mère à l’enfant</em></strong>. Et complète-t-il: <strong><em>Il y a probablement d’autres voies de transmissions qu’on ne connaît pas...</em></strong></p>
<h4>Évolution du débat et du risque</h4>
<p>Sur le sujet d’une meilleure connaissance en Amérique du Nord, Luc Montagnier indique que les associations y sont très puissantes mais que surtout les grands débats y sont sous-tendus par des questions d’ordre économique. Les assurances sont privées, et leur intérêt n’est pas d’aller dans le sens du patient. "Les traitements antibiotiques ne sont pas remboursables" lorsqu’ils ne sont pas prouvés "liés à l’infection chronique". Cela nous rappelle des problèmes similaires. Faire la preuve du rapport entre l’infection et la bactérie semble un combat aussi difficile. Suivant Luc Montagnier, <em>les choses évoluent</em> et il semble positif sur l’évolution en France où dit-il, il tient le même discours qu’aux USA,<strong><em> mais </em></strong>(ici) <strong><em>c’est très peu connu.</em></strong><br />
Du fait de la croissance démographique et de l’expansion des zones habitées, il y a proximité entre le territoire des animaux sauvages et celui ses hommes: <em>et là </em><strong><em>c’est une risque qui augmente</em>,</strong> explique-t-il, risque s’ajoutant aux problèmes de l’environnement urbain: radiations électromagnétiques, pollution etc.</p>
<h4>Nécessité du changement de mentalités et de comportements</h4>
<p>Le professeur insiste sur le "nouveau modèle de prévention" à mettre en place avec <strong><em>80% des crédits de recherche à la prévention par des méthodes médicales et scientifiques</em></strong>.<em> Nous avons des tests technologiques très avancés mais qu’il faut valider. Les essais cliniques coûtent beaucoup d’argent. </em><br />
<strong>Il faut changer aussi les mentalités :</strong><br />
- à la fois <em><strong>changer les mentalités des médecins qu’ils soient plus près à prévenir qu’à traiter par des listes importantes de médicaments.</strong></em><br />
- <em>prévenir les risques dus aux facteurs d’environnement</em> mais aussi <em>changer notre comportement</em><br />
- éduquer les citoyens <em>avec des tests régulièrement</em> pour détecter infections microbiennes et virales<br />
- <em>et puis aussi <strong>il faut que les hommes politiques prennent conscience. Il faut penser à long terme.</strong></em><br />
Car dit le Nobel, <em>cette nouvelle médecine peut coûter de l’argent : prévention, centres pilotes etc. Mais à long terme elle va rapporter et au contraire diminuer les dépenses parce qu’on n’aura pas cette charge de plus en plus lourde des personnes âgées avec des maladies chroniques.</em></p>
<h4>Décloisonnage et moyens technologiques avancés</h4>
<p>Si l’infectiologue ose parler et affronter la "controverse", terme un peu réducteur qui sépare simplement ceux qui nient toute persistance de la borréliose (pour des raisons extra-médicales) et ceux qui la constatent (avec des raisons cliniques), c’est parce qu’il a derrière lui des recherches de pointe, des résultats conséquents et une équipe de praticiens sur le terrain.<br />
Année de l’autisme aidant, les travaux du groupe chronimed sont apparus, comme le révélait <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections">le reportage sur FR3.</a><br />
Si les échanges du groupe chronimed ont permis le décloisonnage et l’ouverture nécessaires pour envisager de façon globale la compréhension de l’autisme mais aussi de l’ensemble des infections chroniques froides, c’est parce que <em><strong>nous avons des moyens technologiques encore peu connus, dont la
médecine doit tenir compte,</strong></em> explique le chercheur. <br />Pour en arriver à ces constats, hypothèses et résultats, il a fallu ses recherches sur les <a href="http://montagnier.org/Autisme-la-piste-microbienne">ondes électromagnétiques</a>, ces "signaux" dont il parle dans l’entretien : <em>des séquences d’ADN émettant spécifiquement dans certaines conditions des ondes électromagnétiques. ./. L’analyse par les techniques de biologie moléculaire à notre disposition nous permet de les identifier comme provenant d’espèces bactériennes connues.</em></p>
<h4>De la mémoire de l’eau aux signaux des ondes</h4>
<p>Aujourd’hui le travail conjugué et pluridisciplinaire des équipes commence à porter ses fruits concernant les infections froides, mais pendant longtemps les "lubies" de Luc Montagnier, voire ses protocoles de recherche du Sida, ont été décriés. Hormis la découverte du VIH toujours très contestée de tout un pan de scientifiques, le fait de croiser ses travaux avec ceux de Jacques Benvéniste, le très controversé chercheur étudiant la <a href="http://www.amessi.org/">"mémoire de l’eau"</a>, a fait se détourner de lui un bon nombre d’esprits cartésiens, et ultra- qui d’ailleurs refusaient tout en bloc, l’apport de la science physique comme des mécanismes infra-moléculaires derrière l’homéopathie, positions fermes qui ne permettaient pas de trouver distance et sérénité scientifiques. Une ouverture de questionnements très perturbante pour des esprits monolithiques suivant l’expression du Dr Ruef selon qui Luc Montagnier est <em>un esprit à la fois profondément humanitaire, au sens noble du terme et constamment novateur.</em><sup>[<ins>2</ins>]</sup><br />
<em><strong>Le travail et la réflexion que mène Luc Montagnier à la fois sur les nanobactéries et l’importance de la structure de l’eau est un continuum vivant et dynamique de toute cette recherche au service de l’individu, de l’environnement donc absolument nécessaire et écologique.</strong></em><br />
Contre toutes les critiques, c’est pourtant se réclamant comme successeur de Benveniste que le professeur Montagnier exposait ses travaux lors de sa conférence à Lugano en 2007, conférence où il détaillait, schémas à l’appui, les mécanismes physiques mis en place pour écouter les fréquences de réponses des bactéries: <a href="http://www.colombre.it/montagnier">"Nano-elements of Pathogenic Micro-organisms"</a>.</p>
<blockquote><p><strong><em>Les biologistes en sont restés encore à Descartes. Descartes, l’animal machine, les rouages, les engrenages... Or, après Descartes, il y a eu Newton, la gravité, une force qui se transmet à distance, il y a eu Maxwell, et la découverte des ondes électromagnétiques, donc tout ceci les biologistes l’ignorent totalement. Les biologistes actuels, biologistes moléculaires, imaginent les contacts entre les molécules par des contacts physiques. N’est-ce pas alors que les molécules, c’est ce que disait Benveniste, peuvent correspondre également à distance. Donc c’est une révolution mentale et ça prend du temps.</em></strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/19/../../#pnote-308" id="rev-pnote-308">3</a>]</sup> </p>
</blockquote>
<p>Les malades de borréliose en seront juges. Seul comptera le fait qu’on fasse bouger les frontières, qu’on les reconnaisse et qu’ils soient traités et guéris. Mais si reculs et avancées, échecs voire erreurs dans la recherche s’admettent, ce qui ne s’admettrait pas c’est que d’autres combats se fassent dans leurs dos, que les médicaments soient proposés sans que personne ne soit guéri, et que cela ne profite en toute fin qu’à l’industrie pharmaceutique qui n’attendrait qu’un créneau, et aux lobbys dont on ne voudrait pas imaginer qu’ils bloquent les recherches jusqu’à y trouver quelque intérêt. </p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/19/Le-prof.-Montagnier-sur-les-ondes-%3A-les-infections-bact%C3%A9riennes-et-Borrelia#rev-pnote-306-1" id="pnote-306-1">1</a>] La France et son système de santé, <a href="http://www.youtube.com/watch?v=SR44G4XSPls&feature=relmfu">1ère partie de l’entretien</a> à Lilou Macé. Le professeur Montagnier préface le livre du Dr Frédéric Bizard, <ins>Une ordonnance pour la France</ins> :10 pistes de réforme pour une santé plus juste, plus efficace et plus économe, qui vient de paraître aux Ed° Souccar. Convergence d’idées entre le Nobel et ce médecin en période électorale, L. Montagnier pense lui aussi qu’il faut faire effectuer un tournant à la médecine, et d’ailleurs propose des étapes du changement. <em>Peut -être qu’on va pouvoir changer les choses pour la France.</em></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/19/Le-prof.-Montagnier-sur-les-ondes-%3A-les-infections-bact%C3%A9riennes-et-Borrelia#rev-pnote-307" id="pnote-307">2</a>] Source: Fil d’Ariane, Actes du Congrès, nov. 2009 : <span style="color: blue;" lang="EN-GB"><a target="_blank" href="http://www.filariane.org/DOC/Site-Ariane-Textepoly2009.doc">Actes
du Congrès Stress oxydant et infections chroniques froides dans les
pathologies neurodégénératives, le syndrome de fatigue chronique et
l’autisme</a></span></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/19/Le-prof.-Montagnier-sur-les-ondes-%3A-les-infections-bact%C3%A9riennes-et-Borrelia#rev-pnote-308" id="pnote-308">3</a>] Source : blog du Monde, <a href="http://sciences.blog.lemonde.fr/2010/12/07/le-professeur-montagnier-et-la-memoire-de-leau">sciences.blog.lemonde</a>, extrait de l’entretien de Luc Montagnier à France Inter, 7/9, mai 2010.</p>
</div>
Rare la Borréliose de Lyme? Vous voulez rire?
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mercredi, février 29 2012
mercredi, février 29 2012
Rédaction RBLF
SANTÉ PUBLIQUE
Maladies raresPréventionRechercheVeille sanitaire
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_RBLF/.aff journées maladies rares_s.jpg" alt="aff journées maladies rares.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Aujourd’hui, 29 février 2012 marque la 5ème édition de la journée mondiale des maladies rares. C’est pour <strong><a href="http://www.alliance-maladies-rares.org/">l’Alliance Maladies Rares</a>,</strong> l’occasion de communiquer sur ce thème, "afin de sensibiliser patients, entourage et professionnels."</p>
<p><strong>C’est très bien de sensibiliser. Les malades atteints de Borréliose de Lyme sont très sensibles</strong>, ils sont même hyper esthésiques ! Ils sont très sensibles à ce qu’on sensibilise à leur maladie, en expansion, non traitée, et à la prévention inexistante alors que chacun peut en toute occasion et en tous lieux récolter des tiques à profusion.<br />
Ils sont très sensibles au fait qu’on s’occupe d’eux, (ou du moins qu’on dise qu’on va s’occuper d’eux), eux qui attendent depuis des décennies ce que promet aujourd’hui la toute neuve <strong>"<a href="http://www.plateforme-maladiesrares.org/presentation/la-plateforme-maladies-rares.html">Fondation maladies rares</a>"</strong> : <em>de (les faire) bénéficier d’outils et de services spécifiques ./., d’améliorer les connaissances dans le domaine des maladies rares et de participer au développement de thérapies</em>... Chacun d’entre eux en ce 29 février devrait se réjouir... Le contraire serait faire du mauvais esprit.<br /></p>
<p>Dans sa présentation de l’opération de com’ des maladies rares, <a href="http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20120229.OBS2564/une-journee-pour-les-maladies-rares.html">Sciences et Avenir</a> souligne que, léger souci, <em>les malades restent confrontés au quotidien à des problèmes majeurs à commencer par un retard dans le diagnostic souvent important en partie dû à une sensibilisation insuffisante des praticiens.</em><br />
De cela les malades atteints de Borréliose en sont depuis longtemps persuadés, ayant vécu et continuant à vivre l’absolu déni de leur pathologie par des médecins ne connaissant même pas cette infection, praticiens trop souvent en dessous de tout, "experts" et "spécialistes" (...) ignorants ou feignants d’ignorer. <strong>Mais est-ce que la "Fondation Maladies Rares" va s’occuper de ce déni ?</strong><br />
Ah... <br />
Doit-on s’attendre à ce qu’elle fasse de la reconnaissance de la maladie une cause nationale, elle dont l’expertise reposera sur " l’alliance de l’Inserm, l’AFM, l’Alliance Maladies Rares, la Conférence des Directeurs généraux des centres hospitaliers régionaux et universitaires et la Conférence des Présidents d’Universités, en tant que membres fondateurs soutenus par des personnalités qualifiées reconnues pour leur expertise du domaine des maladies rares, de la Santé, et de l’accès aux soins."<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/29/Rare-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#pnote-260-1" id="rev-pnote-260-1">1</a>]</sup> ? <br />
<strong>Comment la Fondation maladies rares va-t-elle aider les borréliens à être reconnus, sachant que les personnalités qualifiées reconnues ne reconnaissent pas la Borréliose...</strong> <br />
Ah...<br /></p>
<p>C’est déjà un bien grand mystère pour les malades que de comprendre ce que signifie le classement de la Borréliose de Lyme dans les maladies rares. Selon la définition officielle:<br /></p>
<blockquote><p>"Les maladies rares sont graves, chroniques, évolutives, et le pronostic vital est souvent en jeu. Elles empêchent de bouger, voir, comprendre, respirer, résister aux infections...."<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/29/Rare-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#pnote-260-2" id="rev-pnote-260-2">2</a>]</sup></p></blockquote>
<p><strong>Mais que diable fait la borréliose dans ce classement, alors qu’elle se guérit en 21 ou 28 jours?</strong> (cf. <a href="http://www.infectiologie.com/site/consensus_recos.php">SPLIF</a>)<br />
Comment être rare tout en étant "une zoonose envahissante" (cf. <a href="http://www.invs.sante.fr/beh/2010/hs/index.htm">INVS</a>) qui va en s’étendant toujours plus, qui déborde même des zones où l’on pensait la cerner (cf. <a href="http://www5.inra.fr/reid/les_groupes/Tiques-et-maladies-a-tiques">REID</a>), qui touche un nombre de personnes toujours plus important. Comment la dire "rare" puisqu’il n y a pas de remontées de données de terrain (cf. <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/10/09/Mais-où-sont-les-rapports-français">CE, rapports absents sur les zoonoses</a>). <br />
La maladie est aux mains des spécialistes véhiculant d’une part officiellement la gravité de cette pathologie et la déniant d’autre part chez le plus grand nombre de leurs patients. Ah...<br /></p>
<p>La Borréliose reste une maladie qui n’a donc rien de rare, pire même, est très commune, et qui n’a jamais été sérieusement prise en compte par ceux-là même qui seront chargés de <strong>la contenir dans la case inappropriée mais très commode de "rare".</strong> <br />
Cela n’exprime-t-il pas une volonté politique de minimiser l’ampleur du phénomène et de faire taire la population ?<br />
Mauvais esprit en ce jour de liesse. Ce 29 février, dont la vocation est, on en conviendra, de ne faire jamais long feu, sera-t-il autre chose qu’une opération de communication ? <br /></p>
<p>Ainsi renverra-t-on pour 4 ans sans doute les malades à leur maladie imaginaire. La psychiatrie aura encore bon dos qui est toujours l’invariable réponse à l’ignorance médicale qui ne sait pas l’humilité qu’il sied de posséder tant à l’encontre des pathologies que des patients.<br />
<strong>Au fond de leur trou noir les malades finiront-t-ils par disparaître ? Au prochain bissextile la Borréliose sera-t-elle orpheline ?</strong></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/29/Rare-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-pnote-260-1" id="pnote-260-1">1</a>] source : http://www.plateforme-maladiesrares.org/fondation-maladies-rares.html</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/29/Rare-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-pnote-260-2" id="pnote-260-2">2</a>] http://www.alliance-maladies-rares.org/page/definition-des-maladies-rares-14</p></div>
La Recherche au long cours : le mirage des projets Cirad, Cnev et du "groupe Tiques"
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mardi, janvier 17 2012
mardi, janvier 17 2012
SpeedRocket /ReBL
SANTÉ PUBLIQUE
ExpertsPréventionRechercheSanté publiqueTiques
<h5>Le <a href="http://www.cirad.fr">Cirad</a> est l’institut de Recherche agronomique pour le développement. Parmi tous ses axes de recherche, il a un objectif prioritaire d’étude de la "santé animale et des maladies émergentes". Maladies émergentes dîtes-vous ?<br /></h5>
<p>Le désarroi des populations, l’impuissance et l’affolement gouvernementaux concernant l’apparition de zoonoses comme le virus H1N1 ou la bactérie <em>Escherichia coli</em>, qui ont pris nos systèmes de santé hautement moderne en défaut, ont conduit a accélérer la nécessité de trouver des solutions, sachant - nerf de la guerre - que toutes ces épidémies ont en effet des "conséquences économiques majeures" (sic), évidemment.<br />
Sur son site internet, le Cirad met à jour en ce début janvier 2012, sa <strong><a href="http://www.cirad.fr/nos-recherches/axes-prioritaires/sante-animale-et-maladies-emergentes/questions-de-recherches">présentation de l’action</a> "maladies émergentes"</strong>. Les objectifs sont donnés : comprendre comment toutes ces maladies se diffusent, repérer leurs agents pathogènes, étudier les facteurs de risques et les réponses immunitaires.<br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/.Cnev_s.jpg" alt="Cnev" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Cnev" />Au chapitre <a href="http://www.cirad.fr/actualites/toutes-les-actualites/communiques-de-presse/2011/maladies-infectieuses">"Actualités"</a> on retiendra le dernier communiqué de presse annonçant que <strong>la France se dote d’une structure d’expertise dédiée aux différents aspects de la lutte anti-vectorielle</strong>, le Cnev (Centre national d’expertise sur les vecteurs). Cette création est l’aboutissement des conclusions d’expertise de l’IRD <strong>de 2009</strong>... 2009..., il n’est jamais trop tard pour bien faire ni pour pointer la gravité d’une situation : <br /></p>
<blockquote><p>"Chikungunya, dengue, fièvre catarrhale ovine, fièvre du Nil occidental, paludisme, <ins>maladie de Lyme</ins>, maladie de chagas… Ces affections ont la particularité d’être transmises en France ultramarine et métropolitaine par des insectes ou des tiques. Ces maladies infectieuses sont une <ins>préoccupation majeure de santé publique</ins> humaine et vétérinaire. "<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-1" id="rev-pnote-144-1">1</a>]</sup></p></blockquote>
<p>Le Cnev épaulé de l’ANSES <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-2" id="rev-pnote-144-2">2</a>]</sup> et d’une multitude d’experts <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-3" id="rev-pnote-144-3">3</a>]</sup> devrait notamment surveiller les tiques (sic). En lisant les comptes-rendus de l’assemblée générale du Cnev, on note la présence du <a href="http://gemi.mpl.ird.fr/TMT/index_TMT.htm">groupe "Tiques et maladies à tiques"</a>, fonctionnant depuis 2004 (cf. <a href="http://www5.inra.fr/reid/les_groupes/Tiques-et-maladies-a-tiques">REID</a>) dont le travail d’éthologie (et d’étiologie) est incontournable. Il avait émis <strong>une saisine en 2009 (via la direction générale de la santé) afin d’élaborer des recommandations de prévention de la maladie de Lyme</strong> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-4" id="rev-pnote-144-4">4</a>]</sup> à l’attention du grand public et des professionnels de santé. Ces recommandations, pas plus que d’autres (INVS, CEE , etc,) n’ont <strong>jamais été suivie d’effets.</strong> Qui l’eût cru ?<br /></p>
<p>Du coup, remettre en avant le "groupe T&MT" pour ce qui concerne la prévention relève au mieux de la croyance au père Noël, au pire de la boutade (voire de la malhonnêteté, au choix de l’humeur du lecteur), plus vraisemblablement du marketing d’annonce, aux fins d’endormir, tel l’anesthésiant inoculé par les tiques, le grand corps débile des malades.<br />
On est étonné en effet <strong>de ses projets de vulgarisation dont on n’a toujours pas vu la couleur.</strong>
Sur quoi se pencherait de nouveau le "groupe Tiques" ?<br /></p>
<ul>
<li><strong>vulgarisation par l’intermédiaire de l’association de malades "Lyme France" (association <ins>inconnue</ins>...);</strong></li>
<li><strong>formations sur les tiques et maladies associées (aucune formation <ins>officielle</ins> à ce jour</strong> (Hormis la <a href="http://www.crvoi.org/spip.php?article64">formation sur les tiques</a> concernant la Région Océan Indien...<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-5" id="rev-pnote-144-5">5</a>]</sup>), que ce soit par le biais des Formations Médicales Continues ou par une action ministérielle, même si l’on note ici et là quelques initiatives privées ou des conférences évoquant la maladie sans que cela en soit le sujet direct.);</li>
<li><strong>enfin le projet de livre "Tiques et maladies à tiques", projet fumeux perdu dans les cartons sans doute ?</strong> ou distribué secrètement à un public d’élite ?<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-6" id="rev-pnote-144-6">6</a>]</sup><br /></li>
</ul>
<p>Bonnes résolutions sans lendemain. Car qui cela intéresse-t-il ? L’impact économique sur le pays en est mineur. Ainsi, l’installation d’une structure d’expertise <ins>aujourd’hui</ins> pour émettre des avis<ins> demain</ins> sur des actions à prévoir <ins>dans un futur indéterminé</ins>, laisse, par expérience, plus que dubitatif. <br />
Les services de Santé publique compétents ne peuvent-ils pas commencer simplement par afficher quelques notices et recommandations dans les pharmacies ? Ou faut-il continuer à compter uniquement sur les entreprises privées et les réclames de quelques vendeurs de tire-tiques ou de laboratoires de produits phyto-sanitaires, de spray et autres colliers pour animaux de compagnie ?<br /></p>
<p>En conclusion, tout ce mouvement est peu crédible. Le fossé est trop visible entre les paroles et les actes; les projets et la réalité. Il ne faut certes pas de la précipitation à la Recherche mais il lui faut aussi des priorités, des urgences, une vraie politique de santé publique, des moyens. Et elle prend son temps, un temps qui n’est pas celui des malades, surtout quand on sait que d’autres problèmes passent avant, plus grand public, plus porteurs, plus rémunérateurs... <br />
Jusqu’au jour où l’épidémie ne pourra plus être masquée ?<br />
La Recherche au long cours court toujours.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-1" id="pnote-144-1">1</a>] NDLR C’est nous qui soulignons.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-2" id="pnote-144-2">2</a>] ANSES, agence pour l’évaluation, la prévention et la protection des risques pour les citoyens, issue de l’union des ex-AFSSA + AFSSET. Cf. article de <a href="http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-l-anses-une-nouvelle-agence-de-sante-au-service-de-la-democratie-sanitaire-25667.php">Pour la Science</a> à ce propos.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-3" id="pnote-144-3">3</a>] cf. Page <a href="http://www.mivegec.ird.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=269%3Apartenaires&catid=46&Itemid=232&lang=fr">Partenaires</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-4" id="pnote-144-4">4</a>] On remarque la réticence française à nommer convenablement cette pathologie</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-5" id="pnote-144-5">5</a>] Cours pratique et théorique sur les tiques et maladies transmises par les tiques (XI 2009) - Sainte Clotilde ; Ile de La Réunion par Le Centre de Recherche et de Veille sur les Maladies Emergentes dans l’Océan Indien (CRVOI), dans le cadre du programme InterregIIIB, en partenariat avec le CNRS, l’Institut Pasteur, l’Institut Pasteur de Madagascar, l’Université de la Réunion et la Commission de l’Océan Indien. "Ce cours international, délivrera un enseignement théorique et pratique sur les tiques et les maladies transmises par les tiques, avec un intérêt particulier pour les vecteurs et pathogènes en circulation dans la zone Océan Indien. À l’issue de la formation, les participants auront acquis des connaissances sur l’écologie, la phylogénie, la génétique des populations et la diagnose des tiques. Le diagnostic moléculaire des pathogènes transmis par les tiques ainsi que leur impact médical et vétérinaire dans la région seront également traités."</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-6" id="pnote-144-6">6</a>] NDLR À ce jour, on rappelle qu’il existe un superbe album de Prévention à destination des enfants qui cherche toujours sa concrétisation papier et que tout éditeur ou imprimeur potentiel peut feuilleter en ligne sur le RBLF sur demande. Intérêt des autorités ou associations pour cet album ? aucun. </p></div>
Mais où sont les rapports français?
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Dimanche, octobre 9 2011
Dimanche, octobre 9 2011
ELS (rédacteur invité)
SANTÉ PUBLIQUE
BactérieBorrélioseEnquêtesEpidémieInfectionINVSMédecinsPréventionSanté publiqueTiquesVeille sanitaireZoonose
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Logos/.europe_s.jpg" alt="parlement européen" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="parlement européen" /></p>
<h2>Mais où sont les rapports français sur les zoonoses ?</h2>
<h3>Une directive européenne de surveillance annuelle aux oubliettes</h3>
<p>Conformément à la <a href="http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CONSLEG:2003L0099:20090420:FR:PDF">Directive 2003/99/CE</a> du Parlement Européen et du Conseil du 17 novembre 2003<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/10/09/Mais-o%C3%B9-sont-les-rapports-fran%C3%A7ais#pnote-64-1" id="rev-pnote-64-1">1</a>]</sup>, chaque Etat membre est tenu chaque année, pour la fin du mois de mai, de transmettre à la Commission un rapport sur les tendances et les sources de zoonoses.</p>
<p>Dans l’introduction de cette directive ; paragraphe (17), il est stipulé (c’est nous qui soulignons):</p>
<blockquote><p>Outre la surveillance générale, des besoins spécifiques susceptibles de nécessiter l’établissement de programmes coordonnés de surveillance peuvent être modifiés. <ins>Une attention particulière devrait être accordée notamment aux zoonoses énumérées à l’annexe I du règlement (CE) n° 2160/2003.</ins></p></blockquote>
<p>Y est répertorié :</p>
<blockquote><p>B Liste des zoonoses et agents zoonotiques à surveiller en fonction de la situation épidémiologique.
* 2- zoonoses bactériennes :
<ins>-Borréliose et agents responsables</ins></p></blockquote>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/INVS/definitionzoonose.png" title="definitionzoonose.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/INVS/.definitionzoonose_s.jpg" alt="definitionzoonose.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Dans son article 2, paragraphe 2, il est écrit entre autres <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/10/09/Mais-o%C3%B9-sont-les-rapports-fran%C3%A7ais#pnote-64-2" id="rev-pnote-64-2">2</a>]</sup>:</p>
<blockquote><p>on entend par : <br />
* a) "zoonose" : <ins>toute maladie et/ou toute infection</ins> naturellement transmissible directement ou indirectement entre l’animal et l’homme ;<br />
* b) "agent zoonotique" : tout virus toute bactérie, tout champignon, tout parasite ou autre entité biologique susceptible de provoquer une zoonose.</p></blockquote>
<p><strong>Qu’en est-il de ces rapports annuels que devrait remettre la France à la Commission européenne sur les zoonoses et principalement sur la borréliose et son agent causal ?</strong></p>
<h2>L’unique étude française... datée</h2>
<p>Un appel téléphonique du mois de novembre 2010 au <em>CNR borrélia</em> de Paris concernant cette question révèle que : <br />
Un rapport d’étude sur la borréliose fut publié en France en <strong>2000</strong>, une <strong>étude nationale</strong> conduite de <strong>mai 1999 à avril 2000</strong> menée par le Réseau Sentinelle (réseau de veille sanitaire en médecine générale) auprès d’un <strong>échantillon de médecins généralistes</strong>. <ins>Jusqu’à ce jour, elle est et reste la seule et unique étude conduite sur le plan national !</ins><br /></p>
<p>Cette étude recense un nombre de 5500 de nouveaux cas de borréliose en France. Mais uniquement dans le cadre des médecins généralistes et aucunement chez les spécialistes (tels que : infectiologues, rhumatologues, neurologues etc), ni les cas traités en milieu hospitalier. A ce stade, il est important de signaler aussi que les critères de définition de cas <strong>retenus</strong> jusqu’à fin 2006 en France, étaient à 100% ceux de l’ EUCALB (ce qui veut dire EM, ELISA positif). Important également : cette étude fut réalisé sur une base de volontariat des médecins.</p>
<p>Cependant, en 1989 on peut retrouver la mention de : 75 cas rapportés par 56 médecins généralistes sur 480 qui avaient accepté de participer
1998 : 86 cas rapportés par 69 médecins sur 875 proposés!!! A l’époque, une incidence fut calculée : 9,5 cas pour 100.000 habitants et par an. En Alsace cependant, ce fut une
incidence de 86 cas pour 100. 000 habitants et par an, puis pour le Limousin 42 et la Lorraine 34.</p>
<p><strong>11 années se sont écoulées... (11...)</strong></p>
<h2>Les institutions de veille sanitaire françaises, à quoi ça sert ? Rappel.</h2>
<p><ins>CNR</ins> Au départ existe le CNR (Centre National de Référence) crée en 1972 dans le cadre de la lutte contre les „maladies infectieuses“ 38 laboratoires ont été désignés en tant que « Centre de Référence Nationale », chacun étant spécialisé pour un seul agent infectieux.<br />
Sur <strong>20</strong> de ces centres <strong>16</strong> sont situés à l’Institut Pasteur Paris, <strong>2</strong> au Centre Mérieux Pasteur à Lyon et <strong>2</strong> en Guyanne.
<ins>INVS</ins> En <strong>1998</strong> fut crée <strong>l’InVS</strong> (Institut national de Veille Sanitaire), organisme d’Etat sous la houlette du Ministère de la Santé, avec mission de surveillance permanente de l’état la santé de la population.
<strong>5 domaines</strong> sous surveillance :</p>
<ul>
<li>Maladies infectieuses</li>
<li>Effets de l’environnement sur la santé</li>
<li>Risques d’origine professionnelle</li>
<li>Maladies chroniques et traumatismes</li>
<li>Risques internationaux et tropicaux</li>
</ul>
<p>En 1999, les caisses d’assurance maladie alsaciennes (1ère région française touchée par cette zoonose) ont fait parvenir à tous les médecins libéraux en Alsace un questionnaire qui donna pour résultat 3200 nouveaux cas par an dans cette région<br /></p>
<p><ins>CNR Borrelia</ins> 2002 : Création d’un <strong>CNR Borrelia à l’Institut Pasteur</strong> Paris en partenariat avec un laboratoire associé (Dr B. Jaulhac, Institut de Bactériologie, Strasbourg)</p>
<p><ins>CIRE</ins> L’ InVS Institut s’appuie sur les „CIRE Cellules InteRégionales d’épidémiologie“ dont la première fut crée 1995 (les 2 dernières crées sont Centre et Aquitaine en 2008).
Il existe, à ce jour, 17 Cellules CIRE basées dans les différentes régions françaises, 15 en métropole et 2 ultra marine (Antilles-Guyanne et Océan Indien).</p>
<p><ins>Conférence de consensus</ins> 13 décembre 2006 : Institut Pasteur Paris
16ème Conférence de consensus en thérapeutique anti-infectieuses : thème borréliose
Les recommandations de diagnostic et traitement IDSA sont entièrement validées pour la France.</p>
<h2>Bulletins épidémiologiques sans lendemain</h2>
<p>En parallèle à leurs missions, les „CIRE“ et le „CNR“ toujours sous mandat de l’InVS, ont conduits différentes études <ins>mais uniquement sur un plan régional</ins> et sur la base du volontariat des médecins.</p>
<p>Liste des études officielles publiées à ce jour : BEH (Bulletin épidémiologique hebdomadaire) de l’InVS, <a href="http://www.invs.sante.fr/beh/2010/hs/index.htm">Hors série du14 septembre. 2010</a></p>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/INVS/Borreliosepardepartement.png" title="Borreliosepardepartement.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/INVS/.Borreliosepardepartement_s.jpg" alt="Borreliosepardepartement.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>* 2001-2003 : Alsace (2 départements): 200 cas acceptés/100 000 habitants/ (Mars 01-févr.02 :4189 cas revient à 242/100000 - Mars 02-févr 03 : 3843 soit 222/100000)</p>
<ul>
<li>2003-2009 : Lorraine (seulement 1 département Meuse) : 146/100 000 habitants</li>
<li>2004–2006 : Limousin (Creuse, Corrèze, Haute Vienne) : 84-54-37/100000 habitants</li>
<li>2004-2009 : Auvergne (Puy du Dôme, Cantal, Allier) : 99-89-49/100000 habitants</li>
<li>2006-2008 : Rhône-Alpes : (Ain, Loire, Haute-Savoie) : 129-70-197/100000 habitants</li>
<li>2007-2009 : Basse-Normandie (Calvados, Orne, Manche) : 65-67/100000 habitants</li>
<li>2010-avril 2012 : Aquitaine (en cours)</li>
<li>2010-2012 : Franche Comté (en cours)</li>
</ul>
<h2>Tiques départementales...</h2>
<p>En ce qui concerne les vecteurs (toujours d’après le BEH du 14 septembre 2010) :
des études sur les tiques furent également conduites en parallèle, mais toujours sur un plan départemental ou régional.</p>
<p>Voilà ce que l’on peut trouver à ce jour sur des données officielles.<br />
Il appartient de mentionner que dans ce bulletin, il est aussi honnêtement écrit : <br /></p>
<blockquote><p><em>./.dans ces enquêtes régionales, les médecins participants sont essentiellement des médecins libéraux, ce qui conduit probablement à <ins>une sous-estimation des formes secondaires</ins>, en particulier neurologiques, prises en charge en milieu hospitalier.</em></p></blockquote>
<p>De plus, tous les médecins n’ont pas « joué le jeu » jusqu’au bout pour des raisons administratives très contraignantes.
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/INVS/Etudesincidence.png" title="Etudesincidence.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/INVS/.Etudesincidence_m.jpg" alt="Etudesincidence.png" style="display:block; margin:0 auto;" /></a></p>
<h2>Trop de questions qui fâchent</h2>
<p>Maintenant, il serait urgent et vital de se poser une autre question : les critères tant européens que nationaux se basent sur des modalités d’enquêtes très restrictives (érythème migrant, Test Elisa positif..etc). Qu’en est-il des nombreux patients atteints de borréliose chronique et persistante jamais répertoriés dans aucune des études ?</p>
<p>D’autre part, depuis toutes ces années ; personne ne conteste l’ampleur de plus en plus évidente de cette zoonose. Sachant que de nombreux articles scientifiques valident la transmission in-utéro, que deviennent tous ces enfants nés d’une mère porteuse de la bactérie, mais sans diagnostic, ni traitement adéquat ?</p>
<p>Une troisième question s’impose : qu’en est-il de la contamination par transfusion sanguine, cas déjà scientifiquement rapportés ?</p>
<p>Mais pour rester très pragmatique, <strong>pourquoi ne pas commencer par le commencement et diligenter enfin une enquête nationale valable et efficace,</strong> non point uniquement sur la base du volontariat des médecins généralistes, mais s’appuyant sur <ins>une obligation de déclaration</ins> (à introduire sur la liste de l’INvS publiée en 2003 et mise à jour le 30 août 2011) ?<br />
<strong>Mais qui a peur de la borréliose, zoonose envahissante ?</strong></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/10/09/Mais-o%C3%B9-sont-les-rapports-fran%C3%A7ais#rev-pnote-64-1" id="pnote-64-1">1</a>] modifiant la décision 90/424/Ce du Conseil et abrogeant le directive 92/117/CE puis mise à jour le 20 novembre 2006 suite à l’adhésion des Républiques de Bulgarie et de Roumanie ; 2006/104 Ce du Conseil</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/10/09/Mais-o%C3%B9-sont-les-rapports-fran%C3%A7ais#rev-pnote-64-2" id="pnote-64-2">2</a>] <a href="http://www.invs.sante.fr/beh/2010/hs/index.htm">Tous les tableaux libres d’utilisation sont tirés du BEH de l’inVS, HS 14/09/11</a></p></div>
Un album de prévention inédit cherche éditeur
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mardi, septembre 6 2011
mardi, septembre 6 2011
GeP /ReBL
SANTÉ PUBLIQUE
albumAlbumEnfantsMaladiePréventionTiques
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/AlbumTocTiq/ImagesTocTiq_divers/couv.jpg" title="la page de couverture de l'album"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/AlbumTocTiq/ImagesTocTiq_divers/.couv_s.jpg" alt="la page de couverture de l'album" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="la page de couverture de l'album" /></a><em><strong>Un album pour la prévention des maladies transmises par les tiques, destiné aux enfants de 6/12 ans a été créé en 2010 par deux personnes atteintes de la Maladie de Lyme. Illustré d’aquarelles, il propose un parcours animé par des jeux et des explications sur fond de comptine. Il cherche éditeur !</strong></em><br /></p>
<p>C’est inédit, dans tous les sens du terme ! Un album de prévention vient d’être créé, superbe et intelligent, et cela n’avait jamais été fait jusqu’à présent en France ! Et c’est un peu normal, vu que la prévention de base elle-même n’existe pas dans notre beau pays (...) et vu que la maladie, dite à dessein "rare", n’existe pas non plus comme chacun le sait... ! Peut-être les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les mairies, ainsi que les organismes ou associations de loisirs ou autres pensent-ils que prévenir équivaut à faire fuir tout ce public à fort potentiel (au choix) touristico-commercio-électoral de promeneurs, coureurs, pêcheurs, chasseurs, cueilleurs ? On en est toujours au Néolithique de la réflexion, où parler de l’ours implique de le voir sortir du bois.<br />
Nous sommes cependant nombreux maintenant, concernés de près ou de loin par la maladie, à vouloir appeler les choses par leur nom, pointer du doigt la réalité des problèmes, dénoncer l’absence de prévention, de traitements, de recherches, accuser les pratiques et comportements petits, spécialement ceux de l’autruche ; nombreux à vouloir agir fermement pour prévenir plutôt que guérir.<br />
Vous ne le saviez pas mais, en France aujourd’hui, nous sommes dans un pays à forte concentration d’autruches.<br /></p>
<p>Imaginons certaines aires d’autoroutes ponctuellement fermées pour cause d’invasion de tiques... imaginons un square en ville, barricadé en partie au printemps ou à la belle saison, tel un Parc thermal... Imaginons une zone touristique balisée avec des panneaux préventifs, comme les bois d’un massif, ou encore une signalétique particulière sur une piste cyclable et les bords d’une rivière. Voilons-nous la face !<br /></p>
<p>L’album d’Hélène Grise et Betty Guchereau, créé dans l’optique de "prévenir vaut mieux que guérir", reste un objet qu’on ne souhaite pas voir, de la même manière que les panneaux d’alerte qu’on ne veut pas installer sur notre territoire. Cet album cherche pourtant éditeur car il est urgent de l’éditer. Les associations de malades, comme les autres, ne prennent pas au sérieux un tel projet et en tout état de cause ne lui offrent pas la place qu’il mérite et le soutien logistique dont il a besoin.<br />
C’est pourquoi, nous nous sommes mis en tête de vous le présenter afin que vous puissiez en parler autour de vous, diffuser l’appel, lancer des courriels et faire de votre mieux pour sensibiliser à votre tour et lui trouver son "sponsor".<br /></p>
<h4>Toc-aux-Tiques : prévenir sans effrayer</h4>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/AlbumTocTiq/ImagesTocTiq_divers/Tiq_illusTirTiqp20.jpg" title="exemple d'une page de jeu"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Prevention/AlbumTocTiq/ImagesTocTiq_divers/.Tiq_illusTirTiqp20_s.jpg" alt="exemple d'une page de jeu" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="exemple d'une page de jeu" /></a>L’album est composé de superbes aquarelles, d’une comptine bien connue (prom’nons-nous dans les bois...), d’explications, de planches de coloriages et de jeux. Il est destiné aux enfants entre 6 et 12 ans que les adultes peuvent guider dans leur apprentissage.<br />
L’atout indéniable de ce livre d’images c’est qu’il présente un parcours ludique et progressif dans la compréhension du danger et de la maladie sans jamais sombrer dans les réactions de peur ou la mise en avant de situations anxiogènes.<br />
Les aquarelles originales montrent chez l’illustratrice une parfaite maîtrise du sujet et du public : formes douces, couleurs vives et contrastées, espaces ouverts même dans les descriptions d’intérieurs, ambiances chaleureuses. Elles font comme un écrin à l’histoire et incitent les enfants à prendre plaisir au feuilletage des pages en dépit du sérieux de son objet.<br />
Et quelle bonne idée d’adapter cette vieille comptine populaire "Promenons-nous dans les bois" afin d’enseigner les bons réflexes et les bons gestes aux plus jeunes. Ce petit leitmotiv musical joyeux est une sorte de parade à la sinistrose qu’on voudrait imposer en ce domaine. Il entraîne les enfants vers une plus grande mémorisation.<br />
Et "c’est un bon point" dirait la maîtresse !<br />
Bien sûr tout cela s’appuie sur des explications simples sans sacrifier à leur caractère rigoureux et scientifique. Les renseignements aussi précis soient-ils pour cet âge, n’excluent en rien leur accessibilité. Et c’est là un nouveau point capital : une tique est un acarien, comme une araignée ; elle véhicule une bactérie.<br />
Dès lors pourquoi se priver de l’écrire et de le montrer ? Au prétexte que le jeune âge ne sait pas le mot "bactérie" ? Eh bien un mot de plus n’est pas une méchante affaire ! Car avec des jeux tout passe.<br />
Et Les jeux sont ici à l’honneur aussi variés que l’attention des enfants qui peut voleter de l’un à l’autre. "Des divertissements simples, gratifiants, concluant pour chaque couplet l’apprentissage de notions nouvelles à mémoriser pour toute sa vie" renseignent les auteurs dans leur fiche de presse. C’est remarquable d’avoir pensé que c’était un excellent biais pour aborder en douceur la question épineuse de la prévention des jeunes. Bravo.<br /></p>
<h4>La conception générale de l’album était double</h4>
<p>Suivant les auteurs l’album doit cibler la découverte des dangers potentiels liés aux activités de nature comme la découverte des réflexes de protections simples.<br />
C’est ce qui a présidé à la mise en forme de l’album : livre ouvert avec les images à observer; puis questions ou jeux en tournant la page.<br /></p>
<p>Les auteurs, Hélène Grise et Betty Guchereau, toutes deux atteintes de neuroborréliose (stade chronique de la maladie), toutes deux handicapées depuis plusieurs années, n’ont pas su, enfants, comment se préserver des morsures de tiques. Longtemps victimes de faux diagnostics médicaux comme l’ensemble des porteurs de <em>Borrelia</em>, Hélène et Betty ont, pendant des années, lutté seules contre leur maladie et, chose inadmissible, contre la médecine actuelle. Aujourd’hui leur vie est toujours un combat.
L’accessibilité de leur album, le but pédagogique qui le porte, sont la résultante d’un constat dont nous avons déjà beaucoup parlé. Comme l’écrivent les auteurs, leur but est de populariser auprès du plus grand nombre les notions simples qu’elles ont découvertes trop tard, pour éviter à un maximum de personnes l’enfer des douleurs neurologiques et des troubles divers dont elles continuent à souffrir.</p>
<p>L’album est actuellement en quête d’éditeur, de sponsor, d’aides de toutes sortes pour pouvoir enfin passer de la maquette à la réalisation.
Mener à terme ce beau projet est le vœu de ses auteurs et des nombreux malades, amis, connaissances qui soutiennent cette réalisation. Alors que rares sont les médecins qui ont prêté une oreille attentive aux souffrances des malades, le professeur Perronne de l’Hôpital Raymond-Poincaré de Garches en région parisienne s’est démarqué et a jugé important d’écrire la dédicace de cet album.<br />
Cependant pour l’heure, aucune association n’ose s’engager dans ce pari de diffuser en France pour la première fois un tel album de prévention. On ne peut que regretter la frilosité du monde médical et associatif en général.<br /></p>
<p>Nous renouvelons notre invitation à diffuser autour de vous cet appel à éditeur. Nous ne doutons pas qu’un album aussi riche et intelligent saura trouver son public.<br />
<br />
Contacter les auteurs, prendre des renseignements sur l’album, le feuilleter en ligne : <a href="mailto:%61%6c%62%75%6d%40%72%65%73%65%61%75%62%6f%72%72%65%6c%69%6f%73%65%2e%66%72" title="Album Toc aux tiques">ce lien.</a><br />
Retrouver en annexe le document Presse.</p>