R B-L F cimt - Mot-clé - RechercheRÉSEAU sur la Borréliose de Lyme en France, ses Co-Infections et les Maladies vectorielles à Tiques
Construction collaborative d'une information critique contre le déni2024-03-29T02:25:24+01:00reseau borréliose franceurn:md5:5e68bbc0acfc5b075b8169b309849a9bDotclearEmission de Média'tiques sur l'enquête Tiques&Franceurn:md5:e85d12879401e107683c94e2429fd009vendredi, décembre 5 2014vendredi, décembre 5 2014Rédaction RBLFMEDIASEnquêtesRechercheSanté publiqueTiquesV. Obsomer <p><em>COMMUNIQUÉ DE MÉDIA’TIQUES</em><br /></p>
<h3><ins>Tiques & France: une enquête sur les tiques en France</ins><br /></h3>
<p>Une émission sur l’antenne de RCF61 écoutable <a href="http://rcf.fr/player/RCF61">en ligne</a>.<br /></p>
<blockquote><p><strong>La chercheuse belge Valérie Obsomer est l’invitée de Média’Tiques pour nous parler de <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/ENQUETE_TiquesFrance/.visuel_ENQUETE_Tiques_France_small_s.jpg" alt="Lancement de l'enquête Tiques-France" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Lancement de l'enquête Tiques-France" />l’enquête participative sur Internet, « Tiques&France », lancée en Septembre 2014 avec le soutien des associations de malades.</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/12/05/Emission-de-M%C3%A9dia-tiques-sur-l-enqu%C3%AAte-TiquesFrance#pnote-796-1" id="rev-pnote-796-1">1</a>]</sup></p></blockquote>
<blockquote><p><strong>Le but de cette enquête est d’établir une cartographie des zones à risques : zones d’abondance des tiques, zones où les morsures sont plus fréquentes, répartition et fréquence des « maladies à tiques »... Cette enquête vise à pallier le manque de données scientifiques, puisque les pouvoirs publics ne financent aucune recherche dans ces domaines à l’échelle de la France.</strong></p></blockquote>
<blockquote><p><strong>Soutenue dans sa démarche par les associations de malades et le Professeur Christian Perronne, chef du Service des maladies infectieuses et tropicales à l’Hôpital Raymond Poincaré de Garches, elle collecte et analyse les données recueillies, données qui seront d’autant plus précises et exploitables qu’elles seront nombreuses. </strong></p></blockquote>
<blockquote><p>Tout le monde peut <strong>participer à cette enquête</strong> en se connectant sur le <strong>site de <a href="https://sites.google.com/site/tiquesfrance/">Tiques&France</a>.</strong></p></blockquote>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/Media_tiques/Capture_d_e_cran_2014-10-12_a__18.27.05.png" alt="Logo Média'Tiques RCF Fce-Lyme" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Logo Média'Tiques RCF Fce-Lyme" />Première diffusion : Mardi 9 décembre 2014 à 19h30<br />
Rediffusions : Jeudi 11 décembre 2014 à 11h30 et Samedi 13 décembre 2014 à 17h30<br />
Écoute sur Internet <a href="http://rcf.fr/player/RCF61">en direct</a>, et en <em>replay</em> dès le lendemain de la première diffusion.<br />
Ecouter la <a href="http://rcf.fr/radio/RCF61/emission/derniere/676024">dernière émission</a>.
Consulter <a href="http://rcf.fr/radio/RCF61/emission/archives/676024">les archives</a>.</p>
<div class="footnotes"><h4 class="footnotes-title">Note</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/12/05/Emission-de-M%C3%A9dia-tiques-sur-l-enqu%C3%AAte-TiquesFrance#rev-pnote-796-1" id="pnote-796-1">1</a>] Lire notre article paru lors du lancement de <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France">l’enquête</a>.</p></div>
Lancement de l'enquête Tiques-Franceurn:md5:32cbec41b2386779870bd81d99263642mardi, octobre 7 2014mardi, octobre 7 2014Rédaction RBLFACTIONSEnquêtesEnvironnementInformation publiqueProf. Ch. PerronneRechercheSanté publiqueTiquesTémoignagesValérie ObsomerÉpidémieÉtude <h2>Les infections véhiculées par les tiques explosent en Europe en l’absence de surveillance efficace des autorités, notamment en France. <br /><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/ENQUETE_TiquesFrance/visuel_ENQUETE_Tiques_France_-_copie.jpg" title="visuel_ENQUETE_Tiques_France_-_copie.jpg"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/ENQUETE_TiquesFrance/.visuel_ENQUETE_Tiques_France_-_copie_s.jpg" alt="visuel_ENQUETE_Tiques_France_-_copie.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a></h2>
<h4>Ce constat, la chercheuse Valérie Obsomer, docteur en sciences agronomiques spécialisée dans l’analyse des risques environnementaux, le dressait jusqu’à présent en Belgique où en 2013 son équipe de scientifiques bénévoles publie des chiffres alarmants. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#pnote-787-1" id="rev-pnote-787-1">1</a>]</sup> <br /></h4>
<h3>Aujourd’hui elle lance la première enquête publique sur notre territoire.<br /></h3>
<h4><ins>Cette enquête est participative.</ins> Tout un chacun mordu par cet acarien sur le sol français, <ins>malade ou pas,</ins> est dès à présent invité à remplir un formulaire sur <a href="https://sites.google.com/site/tiquesfrance/">le site Tiques&France.</a><br /></h4>
<p><a href="https://sites.google.com/site/tiquesfrance/" title="Site Tiques & France"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/redaction/public/Images/.Logo_Tiques_France_s.png" alt="Logo_Tiques_France.png" style="display:block; margin:0 auto;" title="Logo_Tiques_France.png, sept. 2014" /></a><br /></p>
<p><strong>En Belgique</strong> Valérie Obsomer dénombre des tiques dans toutes les provinces, et par endroit jusqu’à 45% de tiques infectées par des <em>Borrelia</em>, 19% porteuses d’anaplasmes et 15% vectrices de rickettsies, tous agents pathogènes pour l’homme.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#pnote-787-2" id="rev-pnote-787-2">2</a>]</sup> Aux Pays-Bas ce sont 22 000 cas de malades par an<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#pnote-787-3" id="rev-pnote-787-3">3</a>]</sup>. Pendant ce temps une étude en cours de publication porte à un million leur nombre chaque année en Europe.<br />
<strong>Et en France ? En France on ne sait pas ou on ne veut pas savoir !</strong><br />
Aucune recherche systématique à ce jour n’a analysé la distribution des tiques sur l’ensemble de l’hexagone non plus que les bactéries qu’elles hébergent. Il n’y a de ce fait aucune mise en relation entre infestation et maladies. <strong><em>Cette absence de données fait croire à tort à une absence de risques !</em></strong> souligne la chercheuse.<br /></p>
<p><strong>Or le risque est de laisser pourrir la situation sans rien faire et d’être confronté à court terme à un grave problème d’épidémie.</strong> Ce contexte alarmant oblige la communauté médicale toutes spécialités confondues, les chercheurs, les politiques même, à relever un défi mondial comme l’indique le Professeur Perronne dans son dernier article à la presse scientifique.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#pnote-787-4" id="rev-pnote-787-4">4</a>]</sup><br />
De fait, <strong>l’enquête lancée par V. Obsomer aujourd’hui est de salubrité publique</strong>. Connaître la situation actuelle, l’état de l’infestation, les lieux sinistrés, les risques encourus est une nécessité. <br /></p>
<h4>Résultats préliminaires français inquiétants<br /></h4>
<p>L’étude belge avait permis de récupérer 150 données pour la France. A partir de ces premières informations, on peut consulter aujourd’hui <a href="https://sites.google.com/site/tiquesfrance/home">les cartes des résultats préliminaires</a>. Inquiétants. <br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/ENQUETE_TiquesFrance/.Enquete_tiquesfr_Bleu_s.png" alt="Enquete_tiquesfr_Bleu.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />
<strong>D’ors et déjà cela met déjà en évidence</strong> que 35% des cas de borréliose ne présentent jamais la tache typique; que les personnes mordues montrent un test négatif alors qu’elles ont été infectées par des tiques; que la pathologie est souvent détectée très tardivement par rapport à la contamination; que SFC (syndrome de fatigue chronique) et fibromyalgie relèvent à 36 % d’erreurs de diagnostics; que la borréliose peut rester dormante des années avant de causer des symptômes parfois très invalidants.<br />
<strong>On note aussi que tout le territoire national est touché</strong> avec une situation qui semble plus préoccupante dans les régions forestières d’Alsace, de Lorraine, d’Ile-de-France, de Basse-Normandie, d’Aquitaine, de Rhône-Alpes et de Midi-Pyrénées. Certains départements, l’Allier, la Sarthe, la Creuse, semblent également particulièrement atteints. D’autres secteurs ne sont pas encore renseignés ce qui ne veut pas dire qu’ils ne sont pas concernés.<br />
<strong>Par ailleurs l’augmentation des populations de tiques est nettement repérée</strong> par endroit, même si elle est variable en l’état actuel des remontées d’enquête : par exemple, dès les années 90 en Dordogne et dans la Manche; tardivement dans les années 2010 en Franche-Comté.<br />
<strong>Enfin on remarque la grande diversité des maladies transmises</strong> par les tiques; borréliose, babésiose et bartonnellose sont en tête.<br /><br /></p>
<h4>Un appel à participer<br /></h4>
<p>Il est évident que nous avons là les prémices d’une réalité documentée édifiante. Pour que cela puisse révéler un état des lieux concret des zones à risque et être un fidèle reflet des types de risques, il faut des données. <strong>Les chercheurs font un appel à la population. Afin d’aboutir à la cartographie la plus précise possible de la situation en France, ils ont besoin de votre collaboration, que ce soit en participant vous-même pour indiquer tous les détails utiles dans <a href="https://docs.google.com/forms/d/1mL7Nnq-bOoYG-5Ubku1o8_A5bBKJsbXZPa61HMZG2qM/viewform?c=0&w=1">les formulaires prévus à cet effet</a> ou en sollicitant les personnes de votre connaissance à participer à leur tour.</strong> <br />
Le fait de répondre permettra sans aucun doute de sortir la pathologie de la case « maladie rare » qui ne correspond plus à rien; et en aval, au vu des résultats, <strong>obligera les pouvoirs publics d’une part à diligenter des recherches, comme le souhaite le Professeur Perronne, et d’autre part à conduire un vrai travail d’information et de prévention</strong> comme le réclament les malades et leur associations.<br />
Les premiers résultats seront diffusés sur le site de l’Enquête Tiques&France dès cet hiver. D’ici là et au fur et à mesure, une partie sera également transmise par les associations et leurs médias, sites, forums, newsletters, ondes, etc.<br />
<br />
Les Pays-Bas n’ont pas attendu après une enquête publique inquiétante pour assurer une surveillance sanitaire efficace sur leur territoire.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#pnote-787-5" id="rev-pnote-787-5">5</a>]</sup> Souhaitons qu’en France les choses bougent aussi.<br />
<br />
Valérie Obsomer et ses collègues chercheurs, le professeur Perronne en charge de la supervision scientifique des données et des publications, <a href="https://sites.google.com/site/tiquesfrance/the-team">l’équipe de Tiques-France</a>, Champs-Libres<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#pnote-787-6" id="rev-pnote-787-6">6</a>]</sup>, Lyme sans Frontières<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#pnote-787-7" id="rev-pnote-787-7">7</a>]</sup>, le RBLF-cimt, l’émission de radio "Média’Tiques"<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#pnote-787-8" id="rev-pnote-787-8">8</a>]</sup>, les partenaires et l’ensemble des associations françaises participantes vous remercient de votre collaboration.<br />
<a href="https://sites.google.com/site/tiquesfrance/the-team"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/ENQUETE_TiquesFrance/.tampon long enquete tiques_s.png" alt="tampon long enquete tiques.png" style="display:block; margin:0 auto;" /></a><br />
<br />
Pour toutes demandes d’informations, contact : <a href="mailto:%74%69%71%75%65%73%2e%66%72%61%6e%63%65%40%67%6d%61%69%6c%2e%63%6f%6d">tiques.france at gmail.com</a></p>
<div class="footnotes"><h4 class="footnotes-title">Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#rev-pnote-787-1" id="pnote-787-1">1</a>] Valérie Obsomer, docteur en sciences agronomiques spécialisée dans l’analyse des risques environnementaux, a travaillé une quinzaine d’année dans l’épidémiologie, l’analyse spatiale et la cartographie des vecteurs (anophèles, tiques) et des maladies transmises par des vecteurs (paludisme, filariose, kala azar, loase et récemment borréliose (Lyme), a travaillé au sein de projets internationaux pour l’Université de Greenwich (GB), l’Ecole de médecine tropicale de Liverpool (GB), la Columbia University (New York USA), la Commission Européenne (EU), l’Université Catholique de Louvain (UCL-LLn, BE) et l’Institut Prince Léopold de Médecine Tropicale (Anvers, BE). Actuellement attachée à la Direction du développement rural, DG agriculture, Environnement et ressources naturelles - Service public de Wallonie.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#rev-pnote-787-2" id="pnote-787-2">2</a>] Consultez le site de <a href="http://www.tekentiques.net/">Tekentiques</a> et l’étude: <a href="http://www.parasitesandvectors.com/content/6/1/190">Obsomer et al., 2013 in Parasites and Vectors:</a>: "Spatial disaggregation of tick occurrence and ecology at a local scale as a preliminary step for spatial surveillance of tick-borne diseases: general framework and health implications in Belgium." - Répartition géographique des populations de tiques et écologie à l’échelle locale comme étape préliminaire de surveillance spatiale de certaines maladies transmises par des tiques : cadre général et implications en matière de santé en Belgique.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#rev-pnote-787-3" id="pnote-787-3">3</a>] Lire l’enquête des Pays-Bas sur le site de <a href="http://www.tekenradar.nl/">Teckenradar</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#rev-pnote-787-4" id="pnote-787-4">4</a>] <strong>Pour comprendre ce défi mondial, lire l’excellent article du Professeur Christian Perronne in <ins><a href="http://journal.frontiersin.org/Journal/10.3389/fcimb.2014.00074/full#B28" hreflang="en">Frontiers</a>,</ins> daté de juin 2014: <em>Lyme and associated tick-borne diseases: global challenges in the context of a public health threat</em> et sa traduction en français par le RBLF: <a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Controverse/ChPerronne/Article_Ch-Perronne_Frontiers_juin14_trad_RBLF.pdf">"Lyme et ses co-infections vectorielles à tiques: les défis mondiaux dans le contexte d’une menace de santé publique"</a>.</strong></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#rev-pnote-787-5" id="pnote-787-5">5</a>] <em>Les Pays-Bas ont mis au point un système de surveillance, basé sur le comptage des érythèmes migrants par les médecins généralistes, qui démontre une augmentation très importante du nombre de personnes atteintes liée à une augmentation du nombre de morsures et une augmentation du nombre de tiques (en 2014, 64% de tiques de plus que les 5 années précédentes). Pourquoi une surveillance de qualité aux Pays-Bas ? Une enquête publique avait démontré une augmentation du nombre de morsures, leur mention dans des régions considérées comme présentant peu de tiques, ainsi que de nombreuses morsures dans les jardins. Ce constat a mené à un renforcement de la surveillance.</em> <a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/ENQUETE_TiquesFrance/Communique_final_AFP.pdf">Communiqué de presse à l’AFP: "Lancement de l’enquête Tiques-France"</a>, septembre 2014.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#rev-pnote-787-6" id="pnote-787-6">6</a>] <a href="http://www.champs-libres.coop">Champs-Libres</a> est le créateur du logiciel libre qui supporte la cartographie de l’enquête.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#rev-pnote-787-7" id="pnote-787-7">7</a>] Association Lyme sans Frontières, <a href="http://www.associationlymesansfrontieres.com/">LSF</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/09/23/Lancement-de-l-enqu%C3%AAte-Tiques-France#rev-pnote-787-8" id="pnote-787-8">8</a>] <a href="http://www.rcf.fr/radio/rcf61/emission/676024">"Média’Tiques"</a>, l’émission de radio sur la Maladie de Lyme et autour, sur RCFOrne, animée par Sophie Dubé de <a href="http://www.francelyme.fr">France Lyme</a>. Lire <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/07/06/%C2%AB-M%C3%A9dia%E2%80%99Tiques-%C2%BB%2C-l%E2%80%99%C3%A9mission-de-radio-qui-fait-tilt-%21">notre entretien</a>.</p></div>
Suisse : extension du domaine des tiquesurn:md5:75036f7751e32b9740638fe56146357bmercredi, mai 7 2014mercredi, mai 7 2014Rédaction RBLFPRÉVENTIONClimatInfestationInformation publiqueInformation scientifiquepréventionRechercheVidéoÉpidémie <p><a href="http://avisdexperts.ch/videos/view/2584/1"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/RTS_AvisExperts/.RTS_Info_Traque_aux_tiques_Illus_Tique_s.jpg" alt="RTS_Info_Traque_aux_tiques_Illus_Tique.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>La Radio Télévision Suisse informe en 2’20, et de surcroît en langage des sourds et mal-entendants, sur le danger que représentent les tiques et le caractère envahissant de l’infestation dans un micro reportage édifiant: <a href="http://avisdexperts.ch/videos/view/2584/1">"Nature, la traque aux tiques".</a> Clair, rapide, précis, scientifique. Les Suisses...<br />
L’émission "Avis d’experts" de la RTS est une collaboration entre les universités de Suisse romande et la Radio Télévision Suisse où interviennent des universitaires qui analysent l’actualité dans tous les domaines, <em>de façon simple et objective</em>. <br /><br /></p>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/RTS_AvisExperts/RTS_Infos_Traque_aux_tiques_Labo_UNINE.png" title="RTS_Infos_Traque_aux_tiques_Labo_UNINE.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/RTS_AvisExperts/.RTS_Infos_Traque_aux_tiques_Labo_UNINE_s.jpg" alt="RTS_Infos_Traque_aux_tiques_Labo_UNINE.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>Olivier Rais et Lisa Gern<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/07/Suisse-%3A-extension-du-domaine-des-tiques#pnote-721-1" id="rev-pnote-721-1">1</a>]</sup>, directrice du <a href="http://www2.unine.ch/labpar/page-8239.html">laboratoire d’éco-épidémiologie</a> de l’Université de Neufchatel expliquent ici leurs résultats. En 30 ans de recherche ils <a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/RTS_AvisExperts/Suisse_Extension_du_domaine_des_tiques_2014.png" title="Suisse_Extension_du_domaine_des_tiques_2014.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/RTS_AvisExperts/.Suisse_Extension_du_domaine_des_tiques_2014_s.jpg" alt="Suisse_Extension_du_domaine_des_tiques_2014.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>constatent que le territoire occupé par les tiques a quasiment doublé. Elles ont notamment investi des zones d’altitude déplaçant leurs limites de 800 à 1400m. Le réchauffement climatique, la météo, sont parmi les facteurs inquiétants de cette multiplication. <a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/RTS_AvisExperts/RTS_Info_Traque_aux_tiques_Capture.png" title="RTS_Info_Traque_aux_tiques_Capture.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/RTS_AvisExperts/.RTS_Info_Traque_aux_tiques_Capture_s.jpg" alt="RTS_Info_Traque_aux_tiques_Capture.png" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a><br />
<strong>Une extension sur laquelle les scientifiques et les autorités helvètes se mobilisent dans <em>une surveillance unique au monde</em> comme le précise le journaliste.</strong> On s’étonne de cette vigilance, comparée à l’absence de prévention en France. La Suisse est pourtant frontalière mais les tiques et leurs maladies n’auraient pas, là encore, franchies la frontière...<br />
<a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/RTS_AvisExperts/RTS_Info_Traque_aux_tiques_Pharm.png" hreflang="L" title="RTS_Info_Traque_aux_tiques_Pharm.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/RTS_AvisExperts/.RTS_Info_Traque_aux_tiques_Pharm_s.jpg" alt="RTS_Info_Traque_aux_tiques_Pharm.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a>Toujours est-il que la neutralité n’est plus de mise chez nos voisins face au danger de santé publique, et tout marcheur est invité à s’informer et à prendre des précautions simples pour pouvoir continuer à parcourir ce beau pays en toute sécurité malgré ces nouveaux vampires.<br />
<br /><br /></p>
<p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/RTS_AvisExperts/Suisse_carte_1980.png" title="Suisse_carte_1980.png"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Medias/RTS_AvisExperts/.Suisse_carte_1980_m.jpg" alt="Suisse_carte_1980.png" style="display:block; margin:0 auto;" /></a></p>
<div class="footnotes"><h4>Note</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2014/05/07/Suisse-%3A-extension-du-domaine-des-tiques#rev-pnote-721-1" id="pnote-721-1">1</a>] Lisa Gern, Publication, <em>Species Co-Occurrence Patterns among Lyme Borreliosis Pathogens in the Tick Vector Ixodes ricinus</em>, Coralie Herrmanna, Lise Gerna and Maarten J. Voordouwb, Published ahead of print 13 September 2013, doi: 10.1128/AEM.02158-13 <ins><a href="http://aem.asm.org/content/79/23/7273.abstract">Appl. Environ. Microbiol.</a></ins> December 2013 vol. 79 no. 23 7273-7280.</p></div>
Thérapies : des alternatives... au vide !urn:md5:b3416aaaf1192d54facdefe2474a598ejeudi, mai 9 2013jeudi, mai 9 2013Rédaction RBLFSANTÉ PUBLIQUEBorréliose de LymeChronicitéchronimedRechercheRévision des ProtocolesSanté publiqueThérapiesThérapies alternativesÉquilibres naturels <p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Gravure_vendangeur.jpg" alt="Gravure_vendangeur.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Si dans la cas d’une primo-infection l’antibiothérapie reste la bonne pratique pour stopper la borréliose, officiellement il n’y a pas de traitements pour <strong>le malade chronique</strong> en France (puisque la maladie n’existe pas...). Pour mémoire, c’est bien ce défaut de soins, cette "non-assistance à personnes en danger", qui a poussé un pharmacien alsacien à créer après une recherche de plusieurs années un remède d’HE (Huiles Essentielles) qui a eu le mérite de soulager un grand nombre de laissés pour compte.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#pnote-630-1" id="rev-pnote-630-1">1</a>]</sup> L’interdiction de ce produit a reposé la question des alternatives... au vide ! <br /></p>
<p><strong>Pourquoi tant de difficultés à soigner ? Parce que la borréliose, a fortiori associée à des co-infections, touche tous les organes. Les bactéries mutent en se répandant et se sporulent ici et là, ce qui provoque du "mal-partout" d’où un panel de pistes thérapeutiques digne du capharnaüm.</strong><br /></p>
<p>Si la cure antibiotique en continu n’est plus de mise, des médecins proposent des anti-parasitaires et anti-mycosiques en accompagnement d’antibiotiques ciblés en prises ponctuelles de plusieurs mois dans certains protocoles proches de l’ILADS, et de fait très éloignés des recommandations de l’IDSA<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#pnote-630-2" id="rev-pnote-630-2">2</a>]</sup> Egalement toute une palette de solutions homéopathiques ou phytothérapiques est disponible dans le cadre d’un traitement de longue haleine. <br />
Les plantes vont alors avoir des effets naturels bactéricides, anti-infectieux ou antalgiques et le praticien soulagera bien des maux en recourant à des préparations vues comme désuètes mais efficaces, telles les EPS (extraits de plantes fraîches standardisées) et le fameux Mélisse-Curcuma-Desmodium drainant du foie. D’autre part de nouveaux complexes d’HE ont "volé" la place du Tictox, comme dans tout marché concurrentiel. Produits non remboursés évidemment. Car si l’absence de médications officielles s’accompagne du manque de médecins, elle s’accomode parfaitement d’une inflation d’ "offres pharmaceutiques" peu éthiques. Il est toujours tentant d’acheter tels ou tels remèdes vantant les miracles d’une guérison immédiate... poudre de perlimpinpin ou non ? Outre leur prix élevé, leurs provenance et qualités sont parfois douteuses. <br /></p>
<p><strong>Il est plus que nécessaire de respecter une bonne hygiène de vie, de bien s’alimenter</strong> et, en privilégiant la phytothérapie, de se procurer des remèdes à partir de plantes locales: tisanes, teintures-mère, macérâts glycérinés, réalisés par des herboristes, ou encore mieux, de les réaliser soi-même en contactant des producteurs.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#pnote-630-3" id="rev-pnote-630-3">3</a>]</sup> N’oublions pas qu’à côté des promesses des exotiques Papaye fermentée, Umebosis, Kousou, algues Klamath, chlorelle, il y a les "simples", cardères, sariettes et autres indigènes. <br /></p>
<p><strong>Par ailleurs, toutes pratiques de soins sont envisageables mais ne peuvent cependant donner d’assurances de guérison:</strong> kynésithérapie, massages aux HE, ostéopathie, piscine de rééducation, yoga, méditation, sauna, détoxifieurs, ondes électromagnétiques, thérapies quantiques, urinothérapie, stimulation énergétique (quickzap power, VariZappeur...). Parfois des méthodes paraissent à certains farfelues alors qu’elles ont fait leurs preuves mais sont peu répandues. Parfois aussi pointent les risques de dérives ou d’escroqueries.<br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/redaction/public/Images/.Salvia officinalis wiki_s.jpg" alt="Salvia officinalis wiki.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Salvia officinalis wiki.jpg, mai 2013" />
<strong>Quoi qu’il en soit, dans le cas d’une borréliose persistante, et au vu de la faiblesse ou de la disparition des défenses immunitaires, l’essentiel est de comprendre que les compléments, oligo-éléments, algues, vitamines vont jouer un rôle important et que l’alimentation importera beaucoup.</strong> Il faudra surtout drainer l’organisme, boire (pour évacuer les toxines), équilibrer le digestif et l’intestin (pour permettre, tel le second cerveau qu’il est, les neuro-transmissions), renforcer le système nerveux central (pour solliciter les capacités de résiliences), consolider l’immunité (pour offrir aux défenses naturelles de s’imposer); tout cela en envisageant le corps dans sa globalité non comme un assemblage hétérogène. <br /></p>
<p><strong>La maladie est si complexe qu’on ne peut jouer que sur les panachages différenciés de traitements, en fonction d’une lecture attentive du terrain et de la clinique. Il n’existe pas de recettes pour guérir, de solutions miracles ou de traitements universels. Chaque cas est un cas d’espèce.</strong> Le long terme est visé pour l’accompagnement des malades "lourds". Il faut souhaiter rencontrer le généraliste, allopathe, homéopathe ou phytothérapeute au courant, l’hospitalier ou le naturopathe qui s’est penché sur la question. Pas gagné, car la plupart ne savent pas, se ferment sur son domaine réservé ou nient l’évidence.<br /></p>
<p><strong>La collaboration est pourtant essentielle entre chercheurs et hommes de terrain,</strong> dans les domaines et compétences scientifiques les plus variés afin que les richesses ancestrales nous parviennent comme les avancées. Malheureusement la guerre des laboratoires pharmaceutiques entre eux et pour leur lobbying<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#pnote-630-4" id="rev-pnote-630-4">4</a>]</sup>, les interférences avec les pouvoirs tant médicaux que financiers que politiques confisquent les savoirs (affaire des brevets, AMM, et autres<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#pnote-630-5" id="rev-pnote-630-5">5</a>]</sup>), étouffent les questionnements (Elisa, WesternBlot) ou gèlent les recherches (Signaux électromagnétiques et <a href="http://montagnier.org/signaux-electromagnetiques-ADN">ADN</a>, <a href="http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/PCR/">PCR</a>, etc.) jusqu’à bloquer les solutions alternatives (cas de l’anti-paludéen <em>Artemisia annua</em> interdit à la vente<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#pnote-630-6" id="rev-pnote-630-6">6</a>]</sup><br /></p>
<p>Cependant tous les espoirs sont permis car aujourd’hui des femmes et des hommes s’interrogent, se réunissent, partagent leur travail et cherchent des solutions: les récentes rencontres pluridisciplinaires sur les infections froides tenues à Valence avec les interventions entre autres du groupe CHRONIMED. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#pnote-630-7" id="rev-pnote-630-7">7</a>]</sup>, ainsi que sur les médecines douces lors du dernier congrès de l’APSAMED,j<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#pnote-630-8" id="rev-pnote-630-8">8</a>]</sup> sont une preuve tangible de ce tournant engagé.</p>
<pre></pre>
<p><em>Cet article fait partie des synthèses rédigées pour la revue <ins>Nature & Progrès</ins>. On pourra approfondir en se reportant à d’autres articles du RBLF. Le dossier 4-pages est publié dans le numéro d’avril-juin 2013 de <ins>Nature & Progrès</ins> (achat par abonnement ou dans les dépôts-vente). Informations sur le <a href="http://www.natureetprogres.org/revue_nature_progres/revue_nature_et_progres.html">site de la revue</a>.</em></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#rev-pnote-630-1" id="pnote-630-1">1</a>] Lire l’article du RBLF à ce sujet : <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/02/08/Le-Tictox-au-banc-des-accusés">"Le Tictox au banc des accusés"</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#rev-pnote-630-2" id="pnote-630-2">2</a>] Lire le document de référence versé sur le blog du sénat (<strong>Les maladies émergentes</strong>) à découvrir et télécharger dans les <a href="http://blogs.senat.fr/maladies-emergentes/2012/05/25/retour-sur-latelier-de-prospective/#more-767">contributions au débat</a>, du Dr Burrascano : "NOUVELLE APPROCHE SUR LA MALADIE DE LYME CONSEILS POUR LE DIAGNOSTIC ET PROTOCOLE DE TRAITEMENT DE LA MALADIE DE LYME ET DES AUTRES MALADIES TRANSMISES PAR LES TIQUES Quinzième édition Copyright septembre 2005 JOSEPH J. BURRASCANO JR, Docteur en Médecine."</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#rev-pnote-630-3" id="pnote-630-3">3</a>] Le RBLF remercie vivement moutsie pour sa contribution à la réalisation de cet article. Moutsie est une ethno-botaniste fondatrice de <a href="http://www.lortie.asso.fr/">l’association l’Ortie</a>. Elle est l’auteur de plusieurs livres-guides sur les plantes de nos jardins. On la découvrira également dans une émission de France culture (01/09/12): <a href="http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-lectures-de-paysage-2012-09-01">"Lectures de paysage"</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#rev-pnote-630-4" id="pnote-630-4">4</a>] cf. Le documentaire de l’émission Les Infiltrés du 22/02/13 sur France 2:<a href="http://www.france2.fr/emissions/les-infiltres/diffusions/22-02-2013_32187"> "Laboratoires pharmaceutiques: un lobby en pleine santé"</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#rev-pnote-630-5" id="pnote-630-5">5</a>] Lire sur ces sujets l’article du RBLF cité plus haut: "Le Tictox au banc des accusés".</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#rev-pnote-630-6" id="pnote-630-6">6</a>] Consulter le site de <a href="http://www.acp-paludisme.org/plante-contre-paludisme.html">l’Association Contre le Paludisme</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#rev-pnote-630-7" id="pnote-630-7">7</a>] Cf. l’article du réseau sur les rencontres de Valence : <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2013/02/05/Borréliose-Co%3A-les-infections-chroniques-froides-ont-leur-mot-à-dire">"les infections froides ont leur mot à dire"</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2013/05/09/Th%C3%A9rapies-%3A-des-alternatives...-au-vide-%21#rev-pnote-630-8" id="pnote-630-8">8</a>] Voir le site et le programme du dernier <a href="http://www.looc.fr/-18">congrès APSAMED</a>.</p></div>
La vraie science: une ignorance qui se saiturn:md5:cd6f9c9c7ae9bfb236497f49bf7b02f2Dimanche, décembre 2 2012Dimanche, décembre 2 2012GeP /ReBLDROIT et StéBorréliose de LymeColloqueEtienne KleinExpertsFrance CultureMédecinsRechercheScientifiques <p style="margin-top: 0;">Pendant que l’alpiniste "Dod" parcourait en parapente le tour de la
France en suivant à un mètre près ses frontières, s’ouvrait à Bordeaux
le <a href="http://www.univ-bordeauxsegalen.fr/fr/campus/la-culture/l-actualite-culturelle/colloque-savoir-ignorer.html">colloque
<strong>"Savoir ignorer"</strong></a> proposant une réflexion sur une dialectique peu commune: la connaissance de l’ignorance.</p>
<p style="margin-top: 0;"><strong><em>Savoir ignorer ce n’est pas ignorer le savoir mais savoir ce que le savoir oublie ou ne contient pas</em></strong><em>,</em> résume le physicien Etienne Klein qui se fait le rapporteur de ses rencontres dans un billet rafraîchissant d’intelligence sur <a href="http://www.franceculture.fr/podcast/4488591">France Culture</a> (22/11/12). C’est grâce aux approches de savants quelque peu funambules, que l’horizon de la connaissance se reconfigure. Apprendre c’est aussi désapprendre !</p>
<blockquote><p>L’ignorance n’a pas bonne image. Dans le pire des cas, elle est associée à l’obscurantisme, dans le meilleur, elle est considérée comme le premier pas vers la connaissance. (cf. <a href="http://www.univ-bordeauxsegalen.fr/fr/campus/la-culture/l-actualite-culturelle/colloque-savoir-ignorer.html">colloque</a>.)</p>
</blockquote>
<p style="margin-top: 0;">Il faut écouter ce "Tour de la question" sur les liaisons entre ces deux mondes indissociables où se baladent quelques heureux scientifiques. Les "experts" de la Borréliose de Lyme comme les médecins "ignorants" seraient bien inspirés d’explorer ces frontières plutôt que de construire des murs....</p>
<iframe src="http://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=4539513" width="481" frameborder="0" scrolling="no" height="139"></iframe><blockquote><p>La vraie science est une ignorance qui se sait.</p>(Montaigne)
</blockquote>Le professeur Montagnier: infections bactériennes et Borreliaurn:md5:f4da41f62b2b4bd85d47582733dc9b05Lundi, mars 19 2012Lundi, mars 19 2012GeP /ReBLMÉDICALYMEChronicitéchronimedEntretienMaladie de LymePréventionRechercheVideoVidéo <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Video/.EntretienMontagnier_s.jpg" alt="EntretienMontagnier.png" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" />C’est depuis son bureau, au sein de la "Fondation mondiale pour la
Recherche et la Prévention du SIDA" installé à l’Unesco, que le professeur Luc
Montagnier, prix Nobel de médecine en 2008, a accordé le 2 mars 2012, un
entretien à la L. Macé pour <a href="http://www.youtube.com/watch?v=28oWIBCwd8E">LaNutrition.fr</a>, à
l’occasion de la sortie du livre du Dr Bizard: <ins>Une ordonnance pour la France.</ins> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/19/Le-prof.-Montagnier-sur-les-ondes-%3A-les-infections-bact%C3%A9riennes-et-Borrelia#pnote-306-1" id="rev-pnote-306-1">1</a>]</sup><br />
En janvier le professeur Montagnier qui parraine chronimed, avait expliqué la démarche et les pistes de recherches mises en place pour l’autisme (cf. article <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections">Autisme et co-infections</a>). C’est ce que <strong>le Nobel de médecine présentera le 20 mars à </strong><a style="font-weight: bold;" href="http://www.acad%C3%A9mie-medecine.fr/detailActualite.cfm?idRub=2&amp;idLigne=672">l’Académie nationale de médecine</a><strong>: "Recherche sur l’autisme: la piste microbienne",</strong> et "l’idée que des infections bactériennes systémiques jouent un rôle dans la genèse des symptômes d’autisme".<br />
Mais hormis cette recherche mise en visibilité par l’année de l’autisme, <strong>la Borréliose de Lyme est son autre cheval de bataille</strong>.
<h4>VIDEO ENTRETIEN <a href="http://www.liloumace.com/">L.MACÉ-Prod° WebTV</a></h4><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/28oWIBCwd8E?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<h4>Borréliose: une pandémie à prendre très au sérieux</h4>
<p>Luc Montagnier évoque dans cet entretien l’importance grandissante de la Borréliose de Lyme, pandémie égale au moins à celle du Sida et pose sans ambages le problème de sa chronicité, "contrairement à la pensée médicale dominante," comme l’écrit une journaliste de <a href="http://www.lanutrition.fr/pr-luc-montagnier-le-monde-entier-est-infecte-par-la-maladie-de-lyme.html">LaNutrition.fr</a>.<br />
On apprend que 80% des français serait porteur de <em>Borrelia</em> selon chronimed, comme en fait de milliards de bactéries que le système immunitaire gère et contient. Mais c’est une infection qui, lorsqu’elle se déclenche, non prise à temps, peut amener à un <strong><em>état chronique, ./. à prendre très au sérieux</em>,</strong> dit le Professeur Montagnier. <em><strong>Malheureusement, il y a un débat pour dire que l’infection chronique n’existe pas.</strong> </em>Il y a pourtant "des signaux spécifiques" qui indiquent que <strong><em>l’infection à long terme existe</em></strong> belle et bien, ajoute-t-il ! <br />
Concernant <strong>la Borréliose, <em>c’est sous-estimé par les médecins et en plus les tests sérologiques ne sont pas très fiables, </em></strong>dit-il. Avec sa petit équipe ils préfèrent les tests moléculaires, la PCR qui détecte des traces de l’ADN de virus, et surtout dit-il, <em>notre fameuse technique des signaux.</em> Ce qui permet aussi de repérer d’autres bactéries infectantes.<br />
A la question de la méconnaissance de la maladie et du peu de budget, Luc Montagnier répond:<strong> <em>c’est une maladie générale, pas seulement en France. Le monde entier est infecté. Pas comme le SIDA, mais presque.</em></strong><br />
Bactérie spirochète de la même famille que la syphilis, elle ne serait pas transmissible sexuellement, mais par contre <strong><em>transmise par la mère à l’enfant</em></strong>. Et complète-t-il: <strong><em>Il y a probablement d’autres voies de transmissions qu’on ne connaît pas...</em></strong></p>
<h4>Évolution du débat et du risque</h4>
<p>Sur le sujet d’une meilleure connaissance en Amérique du Nord, Luc Montagnier indique que les associations y sont très puissantes mais que surtout les grands débats y sont sous-tendus par des questions d’ordre économique. Les assurances sont privées, et leur intérêt n’est pas d’aller dans le sens du patient. "Les traitements antibiotiques ne sont pas remboursables" lorsqu’ils ne sont pas prouvés "liés à l’infection chronique". Cela nous rappelle des problèmes similaires. Faire la preuve du rapport entre l’infection et la bactérie semble un combat aussi difficile. Suivant Luc Montagnier, <em>les choses évoluent</em> et il semble positif sur l’évolution en France où dit-il, il tient le même discours qu’aux USA,<strong><em> mais </em></strong>(ici) <strong><em>c’est très peu connu.</em></strong><br />
Du fait de la croissance démographique et de l’expansion des zones habitées, il y a proximité entre le territoire des animaux sauvages et celui ses hommes: <em>et là </em><strong><em>c’est une risque qui augmente</em>,</strong> explique-t-il, risque s’ajoutant aux problèmes de l’environnement urbain: radiations électromagnétiques, pollution etc.</p>
<h4>Nécessité du changement de mentalités et de comportements</h4>
<p>Le professeur insiste sur le "nouveau modèle de prévention" à mettre en place avec <strong><em>80% des crédits de recherche à la prévention par des méthodes médicales et scientifiques</em></strong>.<em> Nous avons des tests technologiques très avancés mais qu’il faut valider. Les essais cliniques coûtent beaucoup d’argent. </em><br />
<strong>Il faut changer aussi les mentalités :</strong><br />
- à la fois <em><strong>changer les mentalités des médecins qu’ils soient plus près à prévenir qu’à traiter par des listes importantes de médicaments.</strong></em><br />
- <em>prévenir les risques dus aux facteurs d’environnement</em> mais aussi <em>changer notre comportement</em><br />
- éduquer les citoyens <em>avec des tests régulièrement</em> pour détecter infections microbiennes et virales<br />
- <em>et puis aussi <strong>il faut que les hommes politiques prennent conscience. Il faut penser à long terme.</strong></em><br />
Car dit le Nobel, <em>cette nouvelle médecine peut coûter de l’argent : prévention, centres pilotes etc. Mais à long terme elle va rapporter et au contraire diminuer les dépenses parce qu’on n’aura pas cette charge de plus en plus lourde des personnes âgées avec des maladies chroniques.</em></p>
<h4>Décloisonnage et moyens technologiques avancés</h4>
<p>Si l’infectiologue ose parler et affronter la "controverse", terme un peu réducteur qui sépare simplement ceux qui nient toute persistance de la borréliose (pour des raisons extra-médicales) et ceux qui la constatent (avec des raisons cliniques), c’est parce qu’il a derrière lui des recherches de pointe, des résultats conséquents et une équipe de praticiens sur le terrain.<br />
Année de l’autisme aidant, les travaux du groupe chronimed sont apparus, comme le révélait <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections">le reportage sur FR3.</a><br />
Si les échanges du groupe chronimed ont permis le décloisonnage et l’ouverture nécessaires pour envisager de façon globale la compréhension de l’autisme mais aussi de l’ensemble des infections chroniques froides, c’est parce que <em><strong>nous avons des moyens technologiques encore peu connus, dont la
médecine doit tenir compte,</strong></em> explique le chercheur. <br />Pour en arriver à ces constats, hypothèses et résultats, il a fallu ses recherches sur les <a href="http://montagnier.org/Autisme-la-piste-microbienne">ondes électromagnétiques</a>, ces "signaux" dont il parle dans l’entretien : <em>des séquences d’ADN émettant spécifiquement dans certaines conditions des ondes électromagnétiques. ./. L’analyse par les techniques de biologie moléculaire à notre disposition nous permet de les identifier comme provenant d’espèces bactériennes connues.</em></p>
<h4>De la mémoire de l’eau aux signaux des ondes</h4>
<p>Aujourd’hui le travail conjugué et pluridisciplinaire des équipes commence à porter ses fruits concernant les infections froides, mais pendant longtemps les "lubies" de Luc Montagnier, voire ses protocoles de recherche du Sida, ont été décriés. Hormis la découverte du VIH toujours très contestée de tout un pan de scientifiques, le fait de croiser ses travaux avec ceux de Jacques Benvéniste, le très controversé chercheur étudiant la <a href="http://www.amessi.org/">"mémoire de l’eau"</a>, a fait se détourner de lui un bon nombre d’esprits cartésiens, et ultra- qui d’ailleurs refusaient tout en bloc, l’apport de la science physique comme des mécanismes infra-moléculaires derrière l’homéopathie, positions fermes qui ne permettaient pas de trouver distance et sérénité scientifiques. Une ouverture de questionnements très perturbante pour des esprits monolithiques suivant l’expression du Dr Ruef selon qui Luc Montagnier est <em>un esprit à la fois profondément humanitaire, au sens noble du terme et constamment novateur.</em><sup>[<ins>2</ins>]</sup><br />
<em><strong>Le travail et la réflexion que mène Luc Montagnier à la fois sur les nanobactéries et l’importance de la structure de l’eau est un continuum vivant et dynamique de toute cette recherche au service de l’individu, de l’environnement donc absolument nécessaire et écologique.</strong></em><br />
Contre toutes les critiques, c’est pourtant se réclamant comme successeur de Benveniste que le professeur Montagnier exposait ses travaux lors de sa conférence à Lugano en 2007, conférence où il détaillait, schémas à l’appui, les mécanismes physiques mis en place pour écouter les fréquences de réponses des bactéries: <a href="http://www.colombre.it/montagnier">"Nano-elements of Pathogenic Micro-organisms"</a>.</p>
<blockquote><p><strong><em>Les biologistes en sont restés encore à Descartes. Descartes, l’animal machine, les rouages, les engrenages... Or, après Descartes, il y a eu Newton, la gravité, une force qui se transmet à distance, il y a eu Maxwell, et la découverte des ondes électromagnétiques, donc tout ceci les biologistes l’ignorent totalement. Les biologistes actuels, biologistes moléculaires, imaginent les contacts entre les molécules par des contacts physiques. N’est-ce pas alors que les molécules, c’est ce que disait Benveniste, peuvent correspondre également à distance. Donc c’est une révolution mentale et ça prend du temps.</em></strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/19/../../#pnote-308" id="rev-pnote-308">3</a>]</sup> </p>
</blockquote>
<p>Les malades de borréliose en seront juges. Seul comptera le fait qu’on fasse bouger les frontières, qu’on les reconnaisse et qu’ils soient traités et guéris. Mais si reculs et avancées, échecs voire erreurs dans la recherche s’admettent, ce qui ne s’admettrait pas c’est que d’autres combats se fassent dans leurs dos, que les médicaments soient proposés sans que personne ne soit guéri, et que cela ne profite en toute fin qu’à l’industrie pharmaceutique qui n’attendrait qu’un créneau, et aux lobbys dont on ne voudrait pas imaginer qu’ils bloquent les recherches jusqu’à y trouver quelque intérêt. </p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/19/Le-prof.-Montagnier-sur-les-ondes-%3A-les-infections-bact%C3%A9riennes-et-Borrelia#rev-pnote-306-1" id="pnote-306-1">1</a>] La France et son système de santé, <a href="http://www.youtube.com/watch?v=SR44G4XSPls&feature=relmfu">1ère partie de l’entretien</a> à Lilou Macé. Le professeur Montagnier préface le livre du Dr Frédéric Bizard, <ins>Une ordonnance pour la France</ins> :10 pistes de réforme pour une santé plus juste, plus efficace et plus économe, qui vient de paraître aux Ed° Souccar. Convergence d’idées entre le Nobel et ce médecin en période électorale, L. Montagnier pense lui aussi qu’il faut faire effectuer un tournant à la médecine, et d’ailleurs propose des étapes du changement. <em>Peut -être qu’on va pouvoir changer les choses pour la France.</em></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/19/Le-prof.-Montagnier-sur-les-ondes-%3A-les-infections-bact%C3%A9riennes-et-Borrelia#rev-pnote-307" id="pnote-307">2</a>] Source: Fil d’Ariane, Actes du Congrès, nov. 2009 : <span style="color: blue;" lang="EN-GB"><a target="_blank" href="http://www.filariane.org/DOC/Site-Ariane-Textepoly2009.doc">Actes
du Congrès Stress oxydant et infections chroniques froides dans les
pathologies neurodégénératives, le syndrome de fatigue chronique et
l’autisme</a></span></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/19/Le-prof.-Montagnier-sur-les-ondes-%3A-les-infections-bact%C3%A9riennes-et-Borrelia#rev-pnote-308" id="pnote-308">3</a>] Source : blog du Monde, <a href="http://sciences.blog.lemonde.fr/2010/12/07/le-professeur-montagnier-et-la-memoire-de-leau">sciences.blog.lemonde</a>, extrait de l’entretien de Luc Montagnier à France Inter, 7/9, mai 2010.</p>
</div>Autisme, Lyme et co-infectionsurn:md5:076410766e882caf2c901c7a1102d36cmercredi, mars 14 2012mercredi, mars 14 2012SpeedRocket /ReBLMÉDICALYMEAutismeBorrelia burgdorferichronimedCo-infectionsRechercheVidéo<h3>En janvier dernier, l’autisme a obtenu le label "Grande cause nationale 2012". </h3>
Pendant que s’empoignent psychanalyse, psychiatrie et instances sanitaires, que les généticiens exposent leurs essais au risque du déterminisme et de la mâne financière, à bas bruit, la piste des co-infections fait son chemin dans les milieux avertis: <em>Borrelia burgdorferi</em> traine dans les parages, mais les nouveaux protocoles de traitements antibiotiques semblent donner d’étonnants résultats sur un fléau, l’autisme, aussi grandissant que la Borréliose, son cousin peut-être...<br /><br /> Le 8 mars 2012, au terme de deux années de travail, la Haute autorité de
santé (HAS) et l’Agence Nationale de l’Évaluation et de la qualité des
établissements et Services sociaux et Médico-sociaux publiaient leurs recommandations sur la pratique diagnostique de l’autisme, et se déclaraient « formellement
opposées à l’utilisation de cette pratique" (le "packing") comme méthode de soin des autistes<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-1" id="rev-pnote-1">1</a>]</sup> . <strong>Cette pathologie a soudain
été portée au devant de la scène. Réactions, hauts cris, prises de bec entre
psychiatres, psychanalystes et familles, montée en puissance des
généticiens et ... dans le brouhaha médiatique..., à bas bruit... la
thèse de la maladie infectieuse qui surgit. <br /></strong><h3><strong>Psychanalyse et génétique</strong></h3>
Depuis quelques années on voyait poindre le nez des généticiens. Lorsqu’en juillet 2005, un communiqué de presse d’une <em>start up</em> biotech française annonce la commercialisation prochaine du « premier test de diagnostic de l’autisme », aux rêves et aux peurs vont s’associer les questions triviales de stratégies d’entreprise et de commerçe.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-2" id="rev-pnote-2">2</a>]</sup> L’histoire du "futur marché de l’autisme", comme le titrait l’émission de <ins>Continent Sciences</ins> du 13 février dernier, est de nouveau à la Une. S. Deligeorges donnait un bref aperçu des enjeux, des nouvelles approches de la génétique médicale, de la question des déterminants génétiques, des entreprises de biotechnologie, marché des tests de l’autisme. Tout cela ne laissant pas de reposer des questions sur "les interférences entre le savoir, le business et l’institution judiciaire." <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-3" id="rev-pnote-3">3</a>]</sup> <br />Et le 13 mars, sur France Inter, Mathieu Vidard dans<ins> La Tête au Carré</ins> se proposait de <em>faire le point, sur les connaissances scientifiques et médicales au sujet de cette maladie qui touche en France 600 000 personnes</em>. Repérer l’autisme, le traiter, prendre en charge les malades, mais surtout savoir <em>Où en est la recherche sur les causes et les mécanismes de ce trouble encore trop mal connu ?</em> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-4" id="rev-pnote-4">4</a>]</sup> En la matière, le journaliste s’est arrêté à la génétique, la piste la plus connue. La psychiatrie et certaines de ses pratiques décriées, la psychanalyse faisant l’objet d’une guerre ouverte, l’association des parents d’autistes, apparemment échaudée par des années de paroles suivies de peu d’actes sinon frileux, réclame d’ailleurs le minimum, à savoir d’interdire la pratique du fameux packing, et de ne plus classer ces enfants en psychiatrie. <strong>Elle rappelle l’importance de l’éducation plutôt que le choix de la médicalisation à outrance: en effet il s’agit de l’avenir d’un nombre de plus en plus important de malades et du futur d’une société "médicalisée", à savoir qu’on ne peut pas continuer à hospitaliser des autistes indéfiniment.</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-5" id="rev-pnote-5">5</a>]</sup><br /> Le débat s’appuiera sur le rôle de la génétique, un peu le sauveur au milieu de toute la douleur et les querelles médicales, avec les précautions d’usage concernant le délicat sujet de la "détermination". <br />Mais après une heure d’émission, personne ne dit toujours mot des avancées en infectiologie...
Et pourtant... <br /><h3>Autisme: la piste des co-infections</h3>
Et pourtant l’auditeur attentif a gardé en mémoire un reportage sur FR3 quelques semaines auparavant, le 18 février, reportage de choc qui en parlait bien de ces co-infections... De choc, parce qu’il alignait 3 personnalités que les malades de Lyme connaissent bien: le Professeur Montagnier, <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/08/17/Les-infections-chroniques-%C3%A0-Chlamydiae-et-consort-suivant-le-Dr-Raymond-%28colloque-GRAIN-mai-2011%29">le Docteur Raymond</a>, le Professeur Perronne, et que leurs interviews conjuguées révélaient au grand public français, ébahi, cette approche de la piste infectieuse de l’autisme, donnant quelques détails <strong>et parlant publiquement de ces borrélies co-responsables de l’installation de la maladie.
</strong><br /><br />VIDEO FR3 AUTISME ET INFECTIONS<object width="480" height="360"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/BxaQMVbODHA?version=3&hl=fr_FR&rel=0"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowscriptaccess" value="always"></param><embed src="http://www.youtube.com/v/BxaQMVbODHA?version=3&hl=fr_FR&rel=0" type="application/x-shockwave-flash" width="480" height="360" allowscriptaccess="always" allowfullscreen="true"></embed></object><br />
<br />Assez récemment, lorsqu’en 2007 parut dans <ins>Medical hypotheses</ins> l’article : "The association between tick-borne infections, Lyme Borreliosis and autism spectrum disorders" de Brandsfiels et al. <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-6" id="rev-pnote-6">6</a>]</sup>, les discussions allaient déjà bon train à l’<a hreflang="en" href="http://www.ilads.org/">ILADS</a>, et à la <a hreflang="en" href="http://www.lymeinducedautism.com/">LIA Foundation</a> la connexion des deux maladies et des co-infections, alors qu’on ne voyait encore rien percer officiellement en France de ces voies nouvelles malgré le travail silencieux d’un petit groupe de praticiens et chercheurs... chronimed. Ce n’est qu’aujourd’hui, année de l’autisme oblige, feux de la rampe sur la HAS, colère chez les familles de malades, mouvements dans la communauté de Lyme, qu’on perçoit que cette recherche avance. <br /><div>Au vu des cas cliniques les co-infections bactériennes comme déclencheur
de l’autisme sont plus qu’une voie de recherche. Suivant les praticiens, dans le cas des autismes, les infections à tiques telles que <em><strong>Borrelia burgdorferi</strong></em><strong> peuvent avoir des effets directs sur la pathologie, faire le lit d’autres infections et créer une vulnérabilité dans le développement</strong> fœtal et au cours de la petite enfance telle que la baisse des défenses immunitaires et une sensibilité immunologique accrue. Selon Brandsfiels et al., 20 à 30 % des autismes pourraient provenir de cette infection à <em>Borrelia</em> et pourraient être traités et guéris<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-7" id="rev-pnote-7">7</a>]</sup> , ce que commence à démontrer l’équipe chronimed.<br />Joseph Burrascano, un des membres fondateurs de l’ILADS,<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-8" id="rev-pnote-8">8</a>]</sup> affirmait en 2009 sa position sur le rapport de l’autisme avec plusieurs infections dont <em><em>Borrelia Burgdorferi</em> :</em><blockquote><p><em>C’est une cause inflammatoire d’encéphalite par un microbe pathogène tel que <em>Bartonella</em> ou le <em>Mycoplasma</em>. Je partage l’opinion que <em>Bartonella</em> est une infection importante qui peut éclipser <em>Borrelia Burgdorferi</em> comme cause finale de la morbidité dans la maladie de Lyme chronique. Le <em>Mycoplasma</em> est aussi un souci important en passant en revue mes plus de 7 000 cas; ces patients qui étaient implacablement chroniques. Tous, à un point ou un autre de leur maladie, étaient positif pour le Mycoplasma.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-9" id="rev-pnote-9">9</a>]</sup> </em></p>
</blockquote>
Dans le cortège des infections découvertes dans l’autisme, en effet bien d’autres bestioles se retrouvent comme le stipule LIA Foundation sur son site<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-10" id="rev-pnote-10">10</a>]</sup> : <em>However, it is important to note that Borrelia is not the only infection that autistic children have. Many children also have Mycoplasma, Herpes, Chlamydia, Babesia, Bartonella and many more.</em> Ce que décrivait également le Dr Bottero dans ses travaux et tels que communiqués lors de la Conférence de novembre 2009 à Paris qui faisait un point sur l’état de la recherche : "Stress oxydant et infections chroniques froides dans les pathologies neurodégénératives, le syndrome de fatigue chronique et l’autisme".<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-11" id="rev-pnote-11">11</a>]</sup> <br /> Le 11 janvier 2012 enfin, le Professeur Montagnier et le groupe chronimed, sans écarter les aspects psychologiques, expliquaient la piste microbienne. <em><strong>Nous, chercheurs et médecins, pensons qu’il faut aller plus loin en recherchant ses causes organiques, et en dériver une politique à la fois de traitement et de prévention.</strong></em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-12" id="rev-pnote-12">12</a>]</sup> C’est cette thèse, mûrement élaborée, et ses résultats que <a href="http://www.youtube.com/watch?v=QUsfxYZsEOs">le reportage de FR3</a> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-15" id="rev-pnote-15">15</a>]</sup> présentait au grand public français.
Elle n’est cependant pas monolithique se garde bien de penser L. Montagnier : <em><strong>Il nous faut considérer les facteurs d’environnement qui, eux, ont changé considérablement notre biosphère</strong></em><strong>.</strong><br /><h3>Stress oxydatif et prise en charge globale</h3>
C’est en partant du constat de l’émission d’ondes électromagnétiques produites par des bactéries et repérables dans l’ADN, que des traitements longs de cures d’antibiotiques ont été proposés, entrainant la disparition des signaux électriques et ainsi la guérison ou l’amélioration. Le chercheur s’étend un peu plus :<br /><blockquote><p><em>Notre hypothèse de travail est qu’un dysfonctionnement immunitaire, associé à une souffrance inflammatoire de la muqueuse intestinale, entraine un passage de constituants bactériens, dont des neurotoxines, dans la circulation sanguine, créant notamment un stress oxydatif ainsi que des microvascularites, en particulier au niveau des vaisseaux méningés, et finalement une atteinte neuronale.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-13" id="rev-pnote-13">13</a>]</sup> <br /></em></p>
</blockquote><strong>"Stress oxydatif"... le gros nœud du problème si l’on veut bien comprendre que le corps est un tout et non une somme.</strong>
’’Un ensemble de faits doivent être pris en compte’’, comme le répète inlassablement le <a href="http://dr-rueff.com/">Dr Rueff</a>: <blockquote><p><em><strong>Depuis mes débuts j’ai refusé le monothéiste médical consistant à penser qu’une seule thérapeutique, une seule recherche de symptômes présents et leur traitement pouvaient résoudre les situations pathologiques chroniques complexes que nous voyons de plus en plus dans nos consultations. Qu’il s’agisse de troubles comportementaux chez les adultes et les enfants, de situations étiquetées « spasmophilie » ou « fibromyalgie » ou plus simplement comme le dit Philippe Raymond d’un ensemble de symptômes exprimant tragiquement un « mal être » depuis des années et parfois des générations, la prise en charge ne peut qu’être globale.</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#pnote-14" id="rev-pnote-14">14</a>]</sup> </em></p>
</blockquote>Voilà donc une pierre dans le jardin des rationalistes, essentialistes, "médico-monothéistes". La présence de <em>Borrelia</em>, dans l’autisme, sournoise et tapie, n’étonnera pas les convaincus que les médecins ont à faire à une bactérie terriblement coriace<em>. <br /></em></div><div class="footnotes"><h4>Notes :</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-1" id="pnote-1">1</a>] Le packing c’est l’enveloppement par des linges froids (entre 10 et 15°) , tronc et membres, jusqu’à ce que le corps récupère sa température normale, en général en quelques minutes. Cf. Communiqué de presse de la <a href="http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1224096/autisme-la-has-et-lanesm-recommandent-un-projet-personnalise-dinterventions-pour-chaque-enfant">HAS</a>. Concernant ces recommandations pour la pratique professionnelle du diagnostic de l’autisme, elles portent sur le diagnostic de l’autisme et des autres troubles envahissants du développement chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans. Elles ont pour objectifs d’optimiser le repérage (sensibilisation dès les premiers signes évocateurs) ainsi que d’homogénéiser les pratiques et procédures de diagnostic. "Le packing n’a pas fait l’objet d’évaluation scientifique » La santé sait faire marche arrière et changer d’avis. "Le 2 février 2010, le Haut Conseil de la Santé Publique saisi par le Ministre de la santé a rendu un avis selon lequel pratiqué selon un protocole précis et dans un cadre adéquat le packing ne présentait pas de risques. Le 8 mars 2012, la Haute autorité de santé (HAS) et l’Agence Nationale de l’Évaluation et de la qualité des établissements et Services sociaux et Médico-sociaux se sont déclarés « formellement opposées à l’utilisation de cette pratique »</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-2" id="pnote-2">2</a>] Source: SPS, <a href="http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article721">"Remous au autour d’un test génétique"</a>, mars 2007</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-3" id="pnote-3">3</a>] Emission réécoutable en ligne : <a href="http://www.franceculture.fr/emission-continent-sciences-le-marche-de-l-autisme-2012-02-13">"Le marché de l’autisme"</a>, Continent Sciences, 13/02/2012 </p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-4" id="pnote-4">4</a>] Source: <a href="http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-l-autisme-grande-cause-nationale-2012">"L’autisme grande cause nationale"</a>, La tête au carré, 13/03/2012</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-5" id="pnote-5">5</a>] Peut-on médicaliser de même à outrance les malades de Lyme en les bourrant d’anti-dépresseurs et neuroleptiques ?</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-6" id="pnote-6">6</a>] Source: Fil d’Ariane, Adno, <span style="color: blue;" lang="EN-GB"><a target="_blank" href="http://www.filariane.org/DOC/Piste-infectieuse/The-association-between-tick-borne-infections.pdf">The
association between tick-borne infections, Lyme borreliosis and autism
spectrum disorders</a></span></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-7" id="pnote-7">7</a>] Source: Fil d’Ariane, Adno, <a href="http://www.filariane.org/affections-virales.html">Evidence Mounts
Implicating Lyme Disease in the Autism Epidemic</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-8" id="pnote-8">8</a>] cf. site de l’<a href="http://www.ilads.org/about_ILADS/about_us.html">ILADS, </a>J. Burrascano, vice-président de l’ILADS en 2009.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-9" id="pnote-9">9</a>] Source: Fil d’Ariane, Actes du Congrès, nov. 2009 : <span style="color: blue;" lang="EN-GB"><a target="_blank" href="http://www.filariane.org/DOC/Site-Ariane-Textepoly2009.doc">Actes
du Congrès Stress oxydant et infections chroniques froides dans les
pathologies neurodégénératives, le syndrome de fatigue chronique et
l’autisme</a></span></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-10" id="pnote-10">10</a>] cf. le site de <a href="http://www.lymeinducedautism.com/lymeautismconnection.html">LIA Foundation</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-11" id="pnote-11">11</a>] Source: Fil d’Ariane, Actes du Congrès, nov. 2009 : <span style="color: blue;" lang="EN-GB"><a target="_blank" href="http://www.filariane.org/DOC/Site-Ariane-Textepoly2009.doc">Actes
du Congrès Stress oxydant et infections chroniques froides dans les
pathologies neurodégénératives, le syndrome de fatigue chronique et
l’autisme</a></span></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-12" id="pnote-12">12</a>] Source: site de Luc Montagnier, <a href="http://montagnier.org/Autisme-la-piste-microbienne">"Autisme: la piste microbienne"</a> </p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-13" id="pnote-13">13</a>] Source: site de Luc Montagnier, <a href="http://montagnier.org/Autisme-la-piste-microbienne">"Autisme: la
piste microbienne"</a>
</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-14" id="pnote-14">14</a>] Source: Fil d’Ariane, Actes du Congrès, nov. 2009 : <span style="color: blue;" lang="EN-GB"><a target="_blank" href="http://www.filariane.org/DOC/Site-Ariane-Textepoly2009.doc">Actes
du Congrès Stress oxydant et infections chroniques froides dans les
pathologies neurodégénératives, le syndrome de fatigue chronique et
l’autisme</a></span></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/03/14/Autisme%2C-lyme-et-co-infections#rev-pnote-15" id="pnote-15">15</a>] Reportage FR3 Journal Télévisé 19/20 du 17 Février 2012. Autisme et Causes infectieuses, Video de Youtube par Rmess3 le 18 févr. 2012 sur Youtube Pour archive avant qu’il ne disparaisse de Pluzz.fr.</p>
</div>Rare la Borréliose de Lyme? Vous voulez rire?urn:md5:6f2bc567393e0b4726eb85c68dc76047mercredi, février 29 2012mercredi, février 29 2012Rédaction RBLFSANTÉ PUBLIQUEMaladies raresPréventionRechercheVeille sanitaire <p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_RBLF/.aff journées maladies rares_s.jpg" alt="aff journées maladies rares.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Aujourd’hui, 29 février 2012 marque la 5ème édition de la journée mondiale des maladies rares. C’est pour <strong><a href="http://www.alliance-maladies-rares.org/">l’Alliance Maladies Rares</a>,</strong> l’occasion de communiquer sur ce thème, "afin de sensibiliser patients, entourage et professionnels."</p>
<p><strong>C’est très bien de sensibiliser. Les malades atteints de Borréliose de Lyme sont très sensibles</strong>, ils sont même hyper esthésiques ! Ils sont très sensibles à ce qu’on sensibilise à leur maladie, en expansion, non traitée, et à la prévention inexistante alors que chacun peut en toute occasion et en tous lieux récolter des tiques à profusion.<br />
Ils sont très sensibles au fait qu’on s’occupe d’eux, (ou du moins qu’on dise qu’on va s’occuper d’eux), eux qui attendent depuis des décennies ce que promet aujourd’hui la toute neuve <strong>"<a href="http://www.plateforme-maladiesrares.org/presentation/la-plateforme-maladies-rares.html">Fondation maladies rares</a>"</strong> : <em>de (les faire) bénéficier d’outils et de services spécifiques ./., d’améliorer les connaissances dans le domaine des maladies rares et de participer au développement de thérapies</em>... Chacun d’entre eux en ce 29 février devrait se réjouir... Le contraire serait faire du mauvais esprit.<br /></p>
<p>Dans sa présentation de l’opération de com’ des maladies rares, <a href="http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20120229.OBS2564/une-journee-pour-les-maladies-rares.html">Sciences et Avenir</a> souligne que, léger souci, <em>les malades restent confrontés au quotidien à des problèmes majeurs à commencer par un retard dans le diagnostic souvent important en partie dû à une sensibilisation insuffisante des praticiens.</em><br />
De cela les malades atteints de Borréliose en sont depuis longtemps persuadés, ayant vécu et continuant à vivre l’absolu déni de leur pathologie par des médecins ne connaissant même pas cette infection, praticiens trop souvent en dessous de tout, "experts" et "spécialistes" (...) ignorants ou feignants d’ignorer. <strong>Mais est-ce que la "Fondation Maladies Rares" va s’occuper de ce déni ?</strong><br />
Ah... <br />
Doit-on s’attendre à ce qu’elle fasse de la reconnaissance de la maladie une cause nationale, elle dont l’expertise reposera sur " l’alliance de l’Inserm, l’AFM, l’Alliance Maladies Rares, la Conférence des Directeurs généraux des centres hospitaliers régionaux et universitaires et la Conférence des Présidents d’Universités, en tant que membres fondateurs soutenus par des personnalités qualifiées reconnues pour leur expertise du domaine des maladies rares, de la Santé, et de l’accès aux soins."<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/29/Rare-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#pnote-260-1" id="rev-pnote-260-1">1</a>]</sup> ? <br />
<strong>Comment la Fondation maladies rares va-t-elle aider les borréliens à être reconnus, sachant que les personnalités qualifiées reconnues ne reconnaissent pas la Borréliose...</strong> <br />
Ah...<br /></p>
<p>C’est déjà un bien grand mystère pour les malades que de comprendre ce que signifie le classement de la Borréliose de Lyme dans les maladies rares. Selon la définition officielle:<br /></p>
<blockquote><p>"Les maladies rares sont graves, chroniques, évolutives, et le pronostic vital est souvent en jeu. Elles empêchent de bouger, voir, comprendre, respirer, résister aux infections...."<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/29/Rare-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#pnote-260-2" id="rev-pnote-260-2">2</a>]</sup></p></blockquote>
<p><strong>Mais que diable fait la borréliose dans ce classement, alors qu’elle se guérit en 21 ou 28 jours?</strong> (cf. <a href="http://www.infectiologie.com/site/consensus_recos.php">SPLIF</a>)<br />
Comment être rare tout en étant "une zoonose envahissante" (cf. <a href="http://www.invs.sante.fr/beh/2010/hs/index.htm">INVS</a>) qui va en s’étendant toujours plus, qui déborde même des zones où l’on pensait la cerner (cf. <a href="http://www5.inra.fr/reid/les_groupes/Tiques-et-maladies-a-tiques">REID</a>), qui touche un nombre de personnes toujours plus important. Comment la dire "rare" puisqu’il n y a pas de remontées de données de terrain (cf. <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/10/09/Mais-où-sont-les-rapports-français">CE, rapports absents sur les zoonoses</a>). <br />
La maladie est aux mains des spécialistes véhiculant d’une part officiellement la gravité de cette pathologie et la déniant d’autre part chez le plus grand nombre de leurs patients. Ah...<br /></p>
<p>La Borréliose reste une maladie qui n’a donc rien de rare, pire même, est très commune, et qui n’a jamais été sérieusement prise en compte par ceux-là même qui seront chargés de <strong>la contenir dans la case inappropriée mais très commode de "rare".</strong> <br />
Cela n’exprime-t-il pas une volonté politique de minimiser l’ampleur du phénomène et de faire taire la population ?<br />
Mauvais esprit en ce jour de liesse. Ce 29 février, dont la vocation est, on en conviendra, de ne faire jamais long feu, sera-t-il autre chose qu’une opération de communication ? <br /></p>
<p>Ainsi renverra-t-on pour 4 ans sans doute les malades à leur maladie imaginaire. La psychiatrie aura encore bon dos qui est toujours l’invariable réponse à l’ignorance médicale qui ne sait pas l’humilité qu’il sied de posséder tant à l’encontre des pathologies que des patients.<br />
<strong>Au fond de leur trou noir les malades finiront-t-ils par disparaître ? Au prochain bissextile la Borréliose sera-t-elle orpheline ?</strong></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/29/Rare-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-pnote-260-1" id="pnote-260-1">1</a>] source : http://www.plateforme-maladiesrares.org/fondation-maladies-rares.html</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/02/29/Rare-la-Borr%C3%A9liose-de-Lyme#rev-pnote-260-2" id="pnote-260-2">2</a>] http://www.alliance-maladies-rares.org/page/definition-des-maladies-rares-14</p></div>
La re-naissance d'une bactérie (part. III fin)urn:md5:e79f22f81f077f4168767c753007a17cmercredi, janvier 25 2012mercredi, janvier 25 2012ELS (rédacteur invité)CHRONIQUESBiologistesBorrelia burgdorferiDr BurgdorferDr SteereMaladieRecherche <p><strong>...ou comment la borréliose est devenue étrangement la « maladie de Lyme »</strong><br />
<em>Dans une <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/12/06/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie">première partie</a> de cette « saga », nous avons essayé de retracer l’itinéraire scientifique de la </em>Borrelia<em> dans les pays européens à partir de la fin du 19e siècle. Dans la <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/11/11/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie3">seconde partie</a>, nous avons suivi le cours de la re-découverte de la bactérie aux USA.</em> <br />
<em>Cette dernière partie retrace l’histoire de la validation de la découverte par les critères biologiques qui établissent les liens entre microbe et maladie.</em></p>
<h2>Une nouvelle maladie est née</h2>
<h3>Preuves et postulats</h3>
<h5>◊ Les postulats de Koch</h5>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_RBLF/.Wikimedia_Robert_Koch_s.jpg" alt="Wikimedia_Robert_Koch.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" />Pour valider la <em>découverte d’une bactérie ou autre micro-organisme</em>, il existe des critères destinés à établir la relation de cause à effet liant un microbe à une maladie. En bactériologie : ce sont <strong>les postulats de Koch ou de Henle-Koch</strong>. <br />
Formulés par <strong>Robert Koch</strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/25/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#pnote-239-1" id="rev-pnote-239-1">1</a>]</sup> et son collaborateur Friedrich Loeffler en 1884, sur la base des travaux de Jakob Henlé, puis redéfinis et publiés par Koch en 1890, ils représentent les trois <ins>postulats originaux</ins> (plus tard 4). <br />
Depuis les années 80, les postulats connaissent une adaptation fondée sur les <ins>techniques moléculaires.</ins><br /></p>
<h5>◊ Burgdorfer valide les postulats de Koch</h5>
<p>Nous sommes au début des années 80 lorsque le Dr Burgdorfer fait sa re-découverte du spirochète de la borréliose. Immédiatement il se remet au travail afin de valider ces postulats qui ne sont encore qu’au nombre de 3.<br /></p>
<ul>
<li><em>L’agent responsable doit être présent en abondance dans tous les organismes souffrant de la maladie</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/25/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#pnote-239-2" id="rev-pnote-239-2">2</a>]</sup>.</li>
</ul>
<p>Le Dr Edgar Grunwaldt, un médecin qui traitait depuis des années des patients atteints de cette mystérieuse maladie de Lyme par pénicilline, possédait une centaine de sérums de ces mêmes patients. Il les proposa donc à Willy Burgdorfer. Et effectivement, les sérums comportaient des anticorps pour cette bactérie. Condition du premier postulat remplie.<br /></p>
<ul>
<li><em>Le micro-organisme doit pouvoir être isolé de l’organisme malade et être cultivé in vitro.</em></li>
</ul>
<p>Toutes les suppositions du Dr Burgdorfer auraient certainement abouti à une impasse s’il n’avait pas eu les moyens de cultiver les spirochètes dans son laboratoire et de réaliser les expérimentations. Il demanda donc à ses collègues d’isoler des spirochètes à partir des intestins de tiques et de les cultiver dans un soluté.<br />
A ce stade, il faut savoir que les spirochètes sont parfaitement capables de s’adapter à leur hôte vivant, mais qu’il est très difficile de prouver leur présence en dehors de leur hôte. Par conséquent, il devient d’autant plus incertain de les faire proliférer dans une boîte de Pétri. <br />
Les collègues de Burgdorfer, Babour et Stoenner, avaient auparavant réussi à cultiver <em>in vitro</em> des souches de <em>Borrelia hermsii</em> et n’en étaient donc point à leurs débuts. Ils réussirent également à cultiver le spirochète dans un milieu optimisé. Ce qui remplit la condition du second postulat.</p>
<ul>
<li><em>Son inoculation chez l’hôte ou dans un modèle s’y rapprochant doit induire le développement de la pathologie.</em></li>
</ul>
<p>Ce postulat se doit d’être plus nuancé, suite à la découverte par Koch lui-même, dans le cas d’organismes exposés à l’infection <strong>mais</strong> ne développant pas la maladie.<br />
Toujours dans son laboratoire, le chercheur plaça des tiques infectées sur le ventre de lapins sains. Tous les lapins développèrent un érythème migrant persistant; certains au plus tard dans la 12ème semaine. Les résultats sérologiques démontrent tous la présence d’anticorps à la bactérie.<br />
Ce résultat sera publié en 1982 dans <ins>Science-Journal</ins> par Burgdorfer et ses collègues.<br />
Condition du troisième postulat remplie.</p>
<h5>◊ Le 4e critère</h5>
<p>Depuis l’époque de Koch et Löffler, s’est ajouté un quatrième postulat.</p>
<ul>
<li><em>Le micro-organisme doit être à nouveau isolé du nouvel organisme hôte rendu malade, puis identifié comme étant identique à l’agent infectieux original.</em></li>
</ul>
<p>C’est cette démarche qu’entreprendra le Dr Bernard Berger, dermatologue, qui en publiera les résultats en 1984<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/25/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#pnote-239-3" id="rev-pnote-239-3">3</a>]</sup>, où il décrit en premier lieu l’auscultation de 51 patients atteints d’un EM (Erythème migrant), puis la démarche des prélèvements de 49 biopsies cutanées sur 30 d’entre eux, et enfin, la preuve de la présence du spirochète à l’aide du kit de coloration argentique de Warthin-Starry.<br />
Il revient également, à grand peine, à l’équipe du Dr Steere d’avoir isolé le spirochète dans le sang et d’autres liquides.<br />
<strong>Le dernier postulat est vérifié et la cause spirochétale de la borréliose de Lyme prouvée.</strong></p>
<h3>La « maladie de Lyme » devient universelle</h3>
<h5>◊ Premier symposium et l’argent de la recherche</h5>
<p>Nous sommes donc en 1983, et à Yale se tient le premier symposium sur la «borréliose de Lyme». Dans un premier temps la bactérie fut désignée par le code "B-31", puis un vote qui lui attribua <em>Burgdorfer</em> comme nom. À noter qu’Allen C. Steere avait été également nominé!<br />
En 1984, le microbiologiste Russell Johnson donna un coup de pouce supplémentaire en découvrant son génome ce qui propulsa définitivement cette bactérie comme: «assurément un tout nouveau spirochète.»’<br />
La re-découverte de Willy Burdorfer ainsi que son formidable travail fut qualifié de «chance»… et de «pure coïncidence», mais laissée de côté.<br />
Le marathon pour l’obtention des fonds de recherches débuta alors. Comme toujours ce sont ceux qui courent le plus vite qui arrivent en premier et ce fut le cas pour les rhumatologues de Yale. Dans un premier temps le congrès américain leur accorda de 1990 à 1993, grâce à l’administration centrale de la Santé, 1 million de dollars par an. Le volume financier pour la recherche prit de l’ampleur avec les mannes du NIH ’’(National Instituts of Health).<br />
Avec le temps, les animosités et les ressentiments commencèrent à se mettre en place dans la grande communauté scientifique internationale.<br /></p>
<h5>◊ Polly et Judith, ces malades lanceurs d’alertes</h5>
<p>Mais le grand mérite revient sans aucun doute aux deux valeureuses mères de famille Polly Murray et Judith Mensch qui des années durant ont porté non seulement leur propre maladie et celle de leurs enfants, mais ont mené sur le long terme, avec beaucoup de courage, un travail d’enquête digne de détectives et ont su forcer la porte de médecins spécialistes.<br />
Un cas unique dans l’histoire de la médecine moderne !<br />
En 1985, se tient à Vienne le second symposium sur la borréliose. Afin d’en unifier le concept, on conviendra du nom générique de <strong>«Lyme Disease» (maladie de Lyme).</strong><br /></p>
<p><em>Nota : la majeure partie des renseignements de cet article proviennent du<a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/09/11/l-%C3%A9pid%C3%A9mie-silencieuse%2C-le-livre-qui-d%C3%A9nonce-le-scandale-chez-nos-voisins-allemands-%21"> livre de Birgit Jürschik-Busbach</a> : <ins>Die verschwiegene Epidemie</ins> avec son aimable accord ainsi que des archives de l’association allemande des malades de borréliose: la <a href="http://www.bfbd.de/de/bund/1.html" hreflang="de">BFBD</a></em></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/25/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#rev-pnote-239-1" id="pnote-239-1">1</a>] <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Images_medicales/.Wikimedia_Mycobacterium_tuberculosis_s.jpg" alt="Wikimedia_Mycobacterium_tuberculosis.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" />Robert KOCH est né en 1843 à Clausthal, décédé en 1910 à Baden-Baden. Fils d’un ingénieur minier, il étonna ses parents à l’âge de 5 ans en leur déclarant qu’il savait lire à l’aide des journaux, un exploit qui préfigure l’intelligence et la persévérance méthodique dont il fit preuve toute sa vie. En 1862, il étudiera la médecine à l’université de Göttigen, où il fur subjugué par son professeur Jacob Henlé qui avait publié en 1840 une étude sur les organismes « parasitaires » des maladies infectieuses. Grand voyageur, il s’installe en 1966 à Berlin, 1867 à Hambourg, 1869 à Rackwitz, province de Posen. En 1870, il se présente volontaire dans la guerre franco prussienne, devient médecin chef de district de Wollstein. Là, il effectuera des recherches qui le placeront dans le premier rang des meilleurs scientifiques (bacille de l’antrax et également de la tuberculose). En 1880, il travaille à Berlin, en tant que membre du « Bureau Impérial de Santé « avec des collaborateurs comme Loeffler, Gaffky et bien d’autres. C’est là qu’il affine les méthodes bactériologiques qu’il avait mis au point à Wollstein. Là, est née une nouvelle méthode de culture : la »Reinkultur » (culture pure de bactéries sur des supports solides tels pommes de terre et sur gélose conservées dans un »plat » inventé par son collègue Pétri : la boite de Pétri. C’est là également, qu’il fixa les conditions connues sous le nom de « postulats de Koch » qui seront approuvées en 1893.. Environ 2 ans après son arrivée à Berlin, il découvre la bacille de la tuberculose, portant aujourd’hui son nom. En 1883, envoyé en Egypte, il y découvre le « vibrion », provoquant le choléra. En 1891, il est nommé professeur honoraire de la faculté de médecine de Berlin et directeur du tout nouvel Institut des maladies infectieuses qui pluq tard deviendra le « RKI » Robert Koch Institut</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/25/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#rev-pnote-239-2" id="pnote-239-2">2</a>] Extraits tirés de la biographie <a href="http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/medicine/laureates/1905/koch-bio.html">++The Nobel Fondation 1905++</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/25/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#rev-pnote-239-3" id="pnote-239-3">3</a>] Publié dans Berger, Bernard W.MD : <ins>Erythema Chronicum Migrans of Lyme Disease</ins></p></div>
La Recherche au long cours : le mirage des projets Cirad, Cnev et du "groupe Tiques"urn:md5:1cf50ea2e3fcf0aaa750eb82e86ab94cmardi, janvier 17 2012mardi, janvier 17 2012SpeedRocket /ReBLSANTÉ PUBLIQUEExpertsPréventionRechercheSanté publiqueTiques <h5>Le <a href="http://www.cirad.fr">Cirad</a> est l’institut de Recherche agronomique pour le développement. Parmi tous ses axes de recherche, il a un objectif prioritaire d’étude de la "santé animale et des maladies émergentes". Maladies émergentes dîtes-vous ?<br /></h5>
<p>Le désarroi des populations, l’impuissance et l’affolement gouvernementaux concernant l’apparition de zoonoses comme le virus H1N1 ou la bactérie <em>Escherichia coli</em>, qui ont pris nos systèmes de santé hautement moderne en défaut, ont conduit a accélérer la nécessité de trouver des solutions, sachant - nerf de la guerre - que toutes ces épidémies ont en effet des "conséquences économiques majeures" (sic), évidemment.<br />
Sur son site internet, le Cirad met à jour en ce début janvier 2012, sa <strong><a href="http://www.cirad.fr/nos-recherches/axes-prioritaires/sante-animale-et-maladies-emergentes/questions-de-recherches">présentation de l’action</a> "maladies émergentes"</strong>. Les objectifs sont donnés : comprendre comment toutes ces maladies se diffusent, repérer leurs agents pathogènes, étudier les facteurs de risques et les réponses immunitaires.<br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/.Cnev_s.jpg" alt="Cnev" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Cnev" />Au chapitre <a href="http://www.cirad.fr/actualites/toutes-les-actualites/communiques-de-presse/2011/maladies-infectieuses">"Actualités"</a> on retiendra le dernier communiqué de presse annonçant que <strong>la France se dote d’une structure d’expertise dédiée aux différents aspects de la lutte anti-vectorielle</strong>, le Cnev (Centre national d’expertise sur les vecteurs). Cette création est l’aboutissement des conclusions d’expertise de l’IRD <strong>de 2009</strong>... 2009..., il n’est jamais trop tard pour bien faire ni pour pointer la gravité d’une situation : <br /></p>
<blockquote><p>"Chikungunya, dengue, fièvre catarrhale ovine, fièvre du Nil occidental, paludisme, <ins>maladie de Lyme</ins>, maladie de chagas… Ces affections ont la particularité d’être transmises en France ultramarine et métropolitaine par des insectes ou des tiques. Ces maladies infectieuses sont une <ins>préoccupation majeure de santé publique</ins> humaine et vétérinaire. "<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-1" id="rev-pnote-144-1">1</a>]</sup></p></blockquote>
<p>Le Cnev épaulé de l’ANSES <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-2" id="rev-pnote-144-2">2</a>]</sup> et d’une multitude d’experts <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-3" id="rev-pnote-144-3">3</a>]</sup> devrait notamment surveiller les tiques (sic). En lisant les comptes-rendus de l’assemblée générale du Cnev, on note la présence du <a href="http://gemi.mpl.ird.fr/TMT/index_TMT.htm">groupe "Tiques et maladies à tiques"</a>, fonctionnant depuis 2004 (cf. <a href="http://www5.inra.fr/reid/les_groupes/Tiques-et-maladies-a-tiques">REID</a>) dont le travail d’éthologie (et d’étiologie) est incontournable. Il avait émis <strong>une saisine en 2009 (via la direction générale de la santé) afin d’élaborer des recommandations de prévention de la maladie de Lyme</strong> <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-4" id="rev-pnote-144-4">4</a>]</sup> à l’attention du grand public et des professionnels de santé. Ces recommandations, pas plus que d’autres (INVS, CEE , etc,) n’ont <strong>jamais été suivie d’effets.</strong> Qui l’eût cru ?<br /></p>
<p>Du coup, remettre en avant le "groupe T&MT" pour ce qui concerne la prévention relève au mieux de la croyance au père Noël, au pire de la boutade (voire de la malhonnêteté, au choix de l’humeur du lecteur), plus vraisemblablement du marketing d’annonce, aux fins d’endormir, tel l’anesthésiant inoculé par les tiques, le grand corps débile des malades.<br />
On est étonné en effet <strong>de ses projets de vulgarisation dont on n’a toujours pas vu la couleur.</strong>
Sur quoi se pencherait de nouveau le "groupe Tiques" ?<br /></p>
<ul>
<li><strong>vulgarisation par l’intermédiaire de l’association de malades "Lyme France" (association <ins>inconnue</ins>...);</strong></li>
<li><strong>formations sur les tiques et maladies associées (aucune formation <ins>officielle</ins> à ce jour</strong> (Hormis la <a href="http://www.crvoi.org/spip.php?article64">formation sur les tiques</a> concernant la Région Océan Indien...<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-5" id="rev-pnote-144-5">5</a>]</sup>), que ce soit par le biais des Formations Médicales Continues ou par une action ministérielle, même si l’on note ici et là quelques initiatives privées ou des conférences évoquant la maladie sans que cela en soit le sujet direct.);</li>
<li><strong>enfin le projet de livre "Tiques et maladies à tiques", projet fumeux perdu dans les cartons sans doute ?</strong> ou distribué secrètement à un public d’élite ?<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#pnote-144-6" id="rev-pnote-144-6">6</a>]</sup><br /></li>
</ul>
<p>Bonnes résolutions sans lendemain. Car qui cela intéresse-t-il ? L’impact économique sur le pays en est mineur. Ainsi, l’installation d’une structure d’expertise <ins>aujourd’hui</ins> pour émettre des avis<ins> demain</ins> sur des actions à prévoir <ins>dans un futur indéterminé</ins>, laisse, par expérience, plus que dubitatif. <br />
Les services de Santé publique compétents ne peuvent-ils pas commencer simplement par afficher quelques notices et recommandations dans les pharmacies ? Ou faut-il continuer à compter uniquement sur les entreprises privées et les réclames de quelques vendeurs de tire-tiques ou de laboratoires de produits phyto-sanitaires, de spray et autres colliers pour animaux de compagnie ?<br /></p>
<p>En conclusion, tout ce mouvement est peu crédible. Le fossé est trop visible entre les paroles et les actes; les projets et la réalité. Il ne faut certes pas de la précipitation à la Recherche mais il lui faut aussi des priorités, des urgences, une vraie politique de santé publique, des moyens. Et elle prend son temps, un temps qui n’est pas celui des malades, surtout quand on sait que d’autres problèmes passent avant, plus grand public, plus porteurs, plus rémunérateurs... <br />
Jusqu’au jour où l’épidémie ne pourra plus être masquée ?<br />
La Recherche au long cours court toujours.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-1" id="pnote-144-1">1</a>] NDLR C’est nous qui soulignons.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-2" id="pnote-144-2">2</a>] ANSES, agence pour l’évaluation, la prévention et la protection des risques pour les citoyens, issue de l’union des ex-AFSSA + AFSSET. Cf. article de <a href="http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/f/fiche-article-l-anses-une-nouvelle-agence-de-sante-au-service-de-la-democratie-sanitaire-25667.php">Pour la Science</a> à ce propos.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-3" id="pnote-144-3">3</a>] cf. Page <a href="http://www.mivegec.ird.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=269%3Apartenaires&catid=46&Itemid=232&lang=fr">Partenaires</a></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-4" id="pnote-144-4">4</a>] On remarque la réticence française à nommer convenablement cette pathologie</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-5" id="pnote-144-5">5</a>] Cours pratique et théorique sur les tiques et maladies transmises par les tiques (XI 2009) - Sainte Clotilde ; Ile de La Réunion par Le Centre de Recherche et de Veille sur les Maladies Emergentes dans l’Océan Indien (CRVOI), dans le cadre du programme InterregIIIB, en partenariat avec le CNRS, l’Institut Pasteur, l’Institut Pasteur de Madagascar, l’Université de la Réunion et la Commission de l’Océan Indien. "Ce cours international, délivrera un enseignement théorique et pratique sur les tiques et les maladies transmises par les tiques, avec un intérêt particulier pour les vecteurs et pathogènes en circulation dans la zone Océan Indien. À l’issue de la formation, les participants auront acquis des connaissances sur l’écologie, la phylogénie, la génétique des populations et la diagnose des tiques. Le diagnostic moléculaire des pathogènes transmis par les tiques ainsi que leur impact médical et vétérinaire dans la région seront également traités."</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2012/01/17/La-Recherche-au-long-cours-%3A-le-mirage-des-projets-Cirad%2C-Cnev-et-du-groupe-Tiques#rev-pnote-144-6" id="pnote-144-6">6</a>] NDLR À ce jour, on rappelle qu’il existe un superbe album de Prévention à destination des enfants qui cherche toujours sa concrétisation papier et que tout éditeur ou imprimeur potentiel peut feuilleter en ligne sur le RBLF sur demande. Intérêt des autorités ou associations pour cet album ? aucun. </p></div>
Borrelia : la re-naissance d'une bactérie - PARTIE IIurn:md5:af04e11755d6ed1dd372199d78b9f9e7mardi, décembre 6 2011mardi, décembre 6 2011ELS (rédacteur invité)CHRONIQUESBorreliaDr BurgdorferDr SteereEnquêtesEuropeHistoireRechercheUSAville de Lyme <h4>La re-naissance d’une bactérie (ou : "Comment la borréliose est devenue étrangement la « maladie de Lyme »..."</h4>
<blockquote><p><strong>Dans une première partie, cette « saga » a retracé l’itinéraire scientifique de la « Borrelia » dans les pays européens à partir de la fin du XIXe siècle. Cette deuxième partie fait traverser l’Atlantique aux lecteurs et le conduit aux rivages d’un passionnant polar !</strong>(cf. <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/11/11/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie3">article précédent</a>)</p></blockquote>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Images_medicales/.BorreliaDrawing_t.jpg" alt="Borrelia illustration (Wikipedia)" style="display:block; margin:0 auto;" title="Borrelia illustration Wikipedia" />)</p>
<blockquote><p><em><ins>Partie II, Résumé</ins> : La détermination et les « enquêtes » de Polly Muray, jeune femme atteinte de cette mystérieuse « arthrite de Lyme », pathologie ni reconnue, ni traitée dans son cas, oblige les scientifiques de Yale à se poser les vraies questions. Pendant que déjà certains médecins soignent leurs patients par antibiotiques, sur la base des anciennes études européennes ou par pur hasard, la corrélation entre tiques - EM et maladie de Lyme sera bientôt établie par le Dr Burgdorfer. Maladie tenue pour spécifiquement américaine par un certain Dr Steere, celui là même que harcelait de ses coups de fils et de ses questions, l’enquêtrice Polly Muray.</em><br />
<ins>Abstract</ins> : Thanks to the " enquêtes" of Polly Muray, a patient rejected by medicine but pugnacious, the mysterious arthritis of which she suffers, treated by chance and with results among patients by antibiothérapie, will see, at the end of several years, the correlation between ticks, E.M. and disease of Lyme confirmed. During this time, Dr. Steere says that this pathology is specific American, and rejects research of Dr. Burgdorfer who reveals the faulty spirochete, already known in Europe…<br />
<ins>Zusammenfassung</ins> : Die Entschlossenheit und die "Untersuchungen" von Polly Muray, junge Frau unter dieser geheimnisvollen "Lyme-Arthritis" leident, Pathologie weder erkannt noch behandelt in ihrem Fall, erfordert Yale Wissenschaftler, die wirklichen Fragen zu stellen. Während bereits einige Ärzte ihre Patienten mit Antibiotika, auf der Grundlage der alten europäischen Studien oder durch Zufall behandeln, wird die Korrelation zwischen Zeckenstich-EM und Lyme-Borreliose bald von Dr. Burgdorfer gegründet. Eine Krankheit als ganz speziell „amerikanisch“ bezeichnet durch einen bestimmter Dr. Steere, der selbe der Polly Muray mit ihren Tefefon Anrufe und Fragen schikanierte.</p></blockquote>
<h2>Partie 2 : Le «nouveau» continent : l’Amérique...</h2>
<h4>Les enquêtes de Mrs. Polly Muray <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Images_medicales/.BorreliaDrawing_sq.jpg" alt="Borrelia illustration (Wikipedia)" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Borrelia illustration Wikipedia" /></h4>
<p><strong>Aux USA</strong>, l’on ne parle pas encore de cette pathologie. Ce n’est qu’en <strong>1956</strong> que sera relaté pour la première fois dans un manuel pour études scientifiques, une rougeur migrante. C’est l’année où une jeune artiste est en train de peindre le portrait d’une petite fille et se rend compte qu’elle a des douleurs aux articulations, souffre de céphalées et <ins>présente une sorte d’eczéma</ins>. Elle met cela sur le compte de sa grossesse et les symptômes disparaissent quelques temps après. C’est seulement en <strong>1965</strong> que tous ses symptômes réapparaissent avec plus d’ampleur, accompagnés de problèmes cognitifs, de fatigue, etc.
Et à la fin des années soixante, ses enfants développent les mêmes symptômes... Tournée générale chez de nombreux médecins pour toute la famille. Et la mère se retrouve en psychiatrie.</p>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Images_medicales/.LymeYoungBoy14Oct2009_s.jpg" alt="Erythema migrans (Wikipedia)" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Erythema migrans (Wikipedia" />En <strong>1970</strong>, pour la première fois aux Etats-Unis, Rudoph Scrimenti, dermatologue, décrit officiellement un EM en se basant sur les études du norvégien Hellerström, à partir du cas d’un chasseur de 57 ans du Wisconsin en relatant aussi les problèmes neurologiques et articulaires de ce patient; il les apparente à ses nombreuses piqûres de tiques.<br />
Il publie une étude sur sa suspicion de la présence d’un agent causal type bactérien du genre <em>rickettsia</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/12/06/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#pnote-125-1" id="rev-pnote-125-1">1</a>]</sup> ou d’un spirochète et indique également les thérapies réussies par pénicilline. (<em>Source : Arc. Derm. 1970 102 :104-5</em>). Malheureusement, Scrimenti et Hellerström furent soumis tous deux aux ricanements narquois de leurs collègues scientifiques.</p>
<p>Le 16 octobre <strong>1973</strong>, notre artiste peintre (sortie de psychiatrie) prend son combiné et compose le numéro du <em>Department of Health du</em> <em>Connecticut</em>. Elle se présente : Polly Muray. Elle vit depuis 1959 à Lyme dans le même Connecticut et dénonce tous les cas ayant les mêmes symptômes qu’elle et ses enfants dans cette ville. Car depuis 1971, elle s’était intéressée à des cas similaires (14 cas); et en particulier les cas d’enfants de moins de 16 ans, présentant des diagnostics d’arthrite juvénile (pathologie considérée comme rare), identiques aux diagnostics de ses propres enfants. Son médecin traitant lui reprocha ce coup de fil et lui conseilla d’aller consulter un rhumatologue.<br />
Au <em>Department of Health,</em> bien sûr, ses coups de fils furent plus d’une fois interprétés comme trop dérangeants et trop insistants, avec le constat : <em>«L’arthrite n’est pas contagieuse et non soumise à</em> <em>déclaration obligatoire»</em>. Circulez ! <br />
Cependant elle continue de consacrer son temps à alimenter et parfaire sa liste de cas identiques par l’intermédiaire d’une campagne téléphonique.</p>
<p>Un soir, elle reçoit un appel d’une psychiatre présentant <ins>les mêmes symptômes qu’elle et classée dans la case "dépression"</ins>... Elle se nomme Judith Mensch. Sa fille ainsi qu’une voisine présente également la même symptomatologie.<br />
Et notre amie Polly continue de téléphoner à différents médecins de Yale, ceux là même ayant diagnostiqué et traité la pathologie de ses enfants.<br />
Un jour de <strong>1975</strong> pourtant, son appel à l’hôpital de Yale est pris par un jeune médecin qui lui demande de se présenter en novembre en consultation de rhumatologie.</p>
<h4>La mystérieuse arthrite de Lyme <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Images_medicales/.BorreliaDrawing_sq.jpg" alt="Borrelia illustration (Wikipedia)" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Borrelia illustration Wikipedia" /></h4>
<p>A la même époque, en 1975, l’épidémiologiste David Snydman, rentre de congés et trouve une note sur son bureau du <em>Connecticut Department of</em> <em>Health</em>, lui demandant de rappeler Mmes Muray et Mensch.
Ce qu’il fit. Dès lors, il se mit en relation avec des collègues traitant de ces types de cas et se rendit vite compte qu’il y avait pléthore. Il fit alors une étude en répertoriant tous ces cas connus.<br />
Lorsque le Dr Steere reçoit un appel téléphonique de l’épidémiologiste David Snydman, il est en train de travailler sur un projet de recherche sur les globules blancs (étude considérée dénuée de sens par <em>l’Epidemic</em> <em>Intelligence Service</em>). Il est donc compréhensible qu’à partir de cet appel, il jeta son dévolu avec ardeur sur cette mystérieuse « arthrite de Lyme »</p>
<p>Le <strong>18 novembre 1975,</strong> Polly Muray avait en poche les cas de 35 personnes dont elle avait obtenu l’autorisation de divulguer autant les symptômes précis que le parcours médical. Et se présenta donc à son RDV à l’Université de Yale. Un médecin, début trentaine l’accueille en souriant : Dr Allen Caruthers Steere<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/12/06/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#pnote-125-2" id="rev-pnote-125-2">2</a>]</sup>.<br />
Polly Muray est entendue plus de 3 heures par le Dr Steere. Lorsqu’elle quitte son cabinet, il lui recommande de persuader toutes ses connaissances atteintes de la pathologie de bien vouloir venir en consultation à Yale afin qu’il puisse établir une cartographie, rue par rue, de cette maladie. C’est ainsi que débute le « Projet arthrite de Lyme »</p>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/.800px-OldLymeCT1939_s.jpg" alt="Alentours de la ville de Lyme (ccc) Wikipedia" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Alentours de la ville de Lyme (ccc) Wikipedia" />Une enquête fut donc ouverte sur le secteur de la ville de Lyme.....suivie d’études, etc, attestant que l’arthrite ne semblait point infectieuse, et sans qu’il ne fut fait corrélation avec l’EM. Apparemment, ces scientifiques n’avaient jamais lu les études européennes....ni mêmes celles américaines de Scrimenti, ni jeté un œil sur le bien fondé de la thérapie de pénicilline datant déjà de 1949 !<br />
Durant l’été <strong>1976</strong>, <ins>collecte et étude de parasites et insectes</ins> sont diligentées dans tout le comté. En janvier 1976, le Dr Steere annonce 39 cas, supposant une infection d’origine virale. La moitié des scientifiques de Yale est sur le pont à la recherche de l’agent causal.<br />
Au mois d’août 1976, Polly Murray tente de convaincre le Dr Allen Steere que les symptômes digestifs, la fièvre et l’enrouement sont pareillement attribuables à cette fameuse « arthrite de Lyme ». <br /></p>
<p>Au mois de mai de l’année suivante, soit en <strong>1977</strong> a lieu la première intervention des médias : CBS, puis la télévision et enfin le <em>New York Times</em> parlent d’ <ins>hystérie de masse</ins>.</p>
<h4>Les étonnants résultats de l’antibiothérapie européenne confirmés <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Images_medicales/.BorreliaDrawing_sq.jpg" alt="Borrelia illustration (Wikipedia)" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Borrelia illustration Wikipedia" /></h4>
<p>C’est également entre ces deux périodes, que le Docteur Steere rencontre un médecin militaire, le commandant William E.Mast du Medical Corps de l’US Naval Reserve qui lui assure avoir soigné depuis 1975 10 patients avec EM sur la base des études européennes (antibiotiques) avec succès. Le Dr Mast publiera en <strong>1977</strong> avec la collaboration du Dr Burrows une étude dans le <em>Journal of the american Medical Association</em> sur la réussite de traitements à base d’érythromycine. Polly Muray elle aussi, avait demandé au Dr Steere peu avant, s’il avait déjà été question de soigner ces patients par antibiotiques…sans réponse.</p>
<p>Pendant que Polly Murray et Judith Mensch en sont toujours à rassembler des preuves et que le Dr Mast continue de soigner ses patients avec des antibiotiques, un pédiatre de la petite ville de Hamden, toujours dans le Connecticut, constate lui aussi depuis 1970 cette mystérieuse pathologie : le Dr Charles Ray Jones. Sans connaître le nom de cette maladie, ni sa cause, ce médecin trouve par pur hasard la thérapie par antibiotiques. En effet, il avait soigné pour des infections à streptocoques quelques uns de ses jeunes patients atteints également de cette mystérieuse maladie.<br />
Et avec ces antibiotiques, ce sont non seulement les streptocoques qui ont disparu, mais aussi cette nouvelle forme d’arthrite! Bien qu’il n’eut aucune explication sur ces résultats, pour lui ce fut clair et net, que <ins>l’arthrite était bien infectieuse</ins>. Il continua ses traitements, les réitérant dès lors que les symptômes réapparaissaient sous une forme chronique. Les enfants de Lyme restaient malades alors que parmi ceux de Hamden, très peu récidivèrent.</p>
<p>Ce sympathique pédiatre ne se doutait pas un seul instant à ce moment que son cabinet serait des décennies plus tard, l’épicentre d’une tempête qui se transformera en ouragan, proche de le détruire, avec une plainte en 2007 : <em>l’état du Connecticut contre Dr Charles Ray Jones</em> qui le placera dans les nombreuses victimes d’une nouvelle forme d’inquisition.</p>
<h4>Corrélation tiques/érythème/maladie <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Images_medicales/.BorreliaDrawing_sq.jpg" alt="Borrelia illustration (Wikipedia)" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Borrelia illustration Wikipedia" /></h4>
<p>En <strong>1977</strong> pourtant, il apparaît subitement et enfin aux chercheurs de Yale que l’arthrite et l’EM pourraient venir d’une seule et même cause. Et dans les <em>Annals of International Medicine</em> , est publié l’article définitif : <em>Erythema Chronicum Migrans and lyme Arthritis : The enlarging spectrum.</em> Erythème chronique migrant et arthrite de Lyme : mise en relation. (Source : <a href="http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/869348">ncbi US</a>.)<br />
ENFIN !! On reconnaissait non seulement l’existence des genoux enflés, des douleurs articulaires, mais aussi des symptômes neurologiques et autres associés à la pathologie. Les chercheurs de Yale sont persuadés d’avoir donné un nom de baptême à une nouvelle pathologie. Maintenant qu’ils en ont pris connaissance, la forme européenne est définie comme une toute autre pathologie.</p>
<p>C’est à ce moment également que l’EM est défini en tant que «marqueur principal» diagnostique. Et que le Dr Steere annonce publiquement que la « forme européenne » de l’Erythème Migrant n’a absolument aucun «lien de parenté» avec la pathologie qu’il vient de découvrir !<br />
Cette même année, toujours le même Dr Steere, se souvient d’un microbiologiste réputé du Montana : Willy Burgdorfer<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/12/06/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#pnote-125-3" id="rev-pnote-125-3">3</a>]</sup> et le joint deux fois par téléphone durant l’été, <ins>cherchant des renseignements sur la capture des tiques</ins>.<br />
Pourtant en <strong>1978</strong>, <em>l’Establishment</em> médical se montre sceptique, car pour autant aucune recherche n’a encore pu trouver l’agent causal. Mais c’est à partir de cette date, où le New York Times consacre un article encenseur au Dr Steere qu’il est propulsé : «expert de la maladie de Lyme».</p>
<h4>Dr Burgdorfer contre Mr Steere <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Images_medicales/.BorreliaDrawing_sq.jpg" alt="Borrelia illustration (Wikipedia)" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Borrelia illustration Wikipedia" /></h4>
<p>En <strong>1979</strong>, un second article est publié par Steere et ses confrères. <em>(Steere et al)</em> stipulant que cette pathologie définie par l’EM, peut également présenter des symptômes neurologiques, cardiaques et articulaires. La <em>«Lyme arthritis»</em> devient la <em>«Lyme disease»</em> : <strong>la</strong> <strong>maladie de Lyme.</strong><br />
Les patients de Yale, quant à eux, continuent d’être soignés avec de l’aspirine et de la cortisone.</p>
<p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Images_medicales/.20090330222816_Borrelia_burgdorferi__CDC-PHIL_-6631__lores_s.jpg" alt="Borrelia burgdorferi (Wikipedia)" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Borrelia burgdorferi (Wikipedia" />En <strong>1981,</strong> apparut une recrudescence de la <em>Rocky Mountain Fiever</em><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/12/06/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#pnote-125-4" id="rev-pnote-125-4">4</a>]</sup> et c’est là que le Dr Willy Burgdorfer s’attaqua à en trouver l’agent causal. Il étudia en premier lieu la tique du chien (plus de 1000), mais de <em>R.rickettsii</em>, point de traces. C’est alors qu’il jeta son dévolu sur les tiques de type <em>Ixodes scapularis</em> appelées communément tiques du cerf ou du daim. Idem, plus de 1000 bestioles disséquées, analysées, point de traces.<br />
Pourtant deux tiques ont retenu son attention : dans l’inspection sous microscope de leurs organes, il y trouva des organismes bizarres filaires, sous formes de larves et sa curiosité fut décuplée et redoubla d’attention : sous ses yeux se mouvaient des micro-organismes ressemblant à des bactéries.<br />
Contrairement à Steere et ses collègues, Burgdorfer est très au courant des études européennes et se souvient des thèses du dermatologue autrichien Lipschütz qui recommande de faire les recherches dans l’intestin et la glande salivaire des tiques. Burgdorfer est également au courant des études de Hellerström qui est persuadé que la bactérie est un spirochète et dont il avait suivi une conférence à Cincinatti 30 ans auparavant. Il continue donc sa recherche sur 125 autres tiques et trouva dans ¾ de celles-ci effectivement encore des spirochètes.</p>
<p>Il repense à cette conférence où était évoquée cette fameuse «rougeur» si semblablement décrite par le tout nouveau <em>«Lyme Disease»</em> et se demande si tout simplement la bactérie qu’il a sous les yeux ne serait pas responsable des deux pathologies : <em>l’erythema migrans européen</em> de Hellerström et la <em>Lyme Disease</em> ; puisque tous deux transmis par les tiques.<br />
Entre <strong>1980 et 81</strong>, Steere commence enfin à «essayer» l’antibiothérapie pour le traitement de ses patients. <br />
En <strong>1982</strong>, le neurologue allemand Rudy Ackermann identifia dans les «tiques des moutons» dans la région de Cologne, 19 spécificités différentes de spirochètes. Deux de ces souches différentes furent nommées <em>Borrelia afzelii</em> et <em>Borrelia garinii.</em> Depuis bien d’autres se sont ajoutées à la longue liste.<br />
Pendant que Willy Burdorfer travaille sans relâche sur les infections transmises par spirochètes, consulte de nombreux écrits scientifiques et publie en <strong>1982</strong> dans <ins>Science 216 : 1317-1319</ins> <em>A tick borne</em> <em>spirochetis?</em>, (un spirochète transmis par les tiques?) ne compte pas ses heures de travail, <ins>le Dr Steere s’occupe de sa «découverte» et qualifie publiquement les parutions de W. Burgdorfer d’insignifiantes</ins>.</p>
<p>En <strong>1983</strong> : Willy Burgdorfer identifiera dans des tiques suisses les mêmes spirochètes que dans les tiques du cerf aux USA .<br />
Pour Burgdorfer, l’équation est résolue. La fameuse <em>«maladie de Lyme</em> » de son confrère Steere a déjà été décrite 100 ans auparavant en Europe. Steere, tout comme Scrimenti n’ont pas fait de découverte, mais une «re-découverte»...</p>
<h4>Les enjeux à venir <img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Images_medicales/.BorreliaDrawing_sq.jpg" alt="Borrelia illustration (Wikipedia)" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Borrelia illustration Wikipedia" /></h4>
<p>Quelle ampleur va prendre la déception chez Monsieur Steere et les chercheurs de Yale ? <br />
<strong>Celle qui amènera et définira les tenants et aboutissants de la guerre entre IDSA et ILADS.</strong><br />
Mais avant tout pour le Dr. Willy Burgdorfer il convient maintenant de vérifier sa thèse et de l’étayer par un panel de preuves et de « postulats ». <br />
<strong>Ce que vous lirez dans une troisième partie !</strong><br />
<img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Images_libres_de_droits/Images_medicales/.BorreliaDrawing_s.jpg" alt="Borrelia illustration (Wikipedia)" style="display:block; margin:0 auto;" title="Borrelia illustration (Wikipedia" />)</p>
<blockquote><p>Nota : la majeure partie des renseignements de cet article provient du <a href="http://www.reseauborreliose.fr/index.php/post/2011/09/11/l-%C3%A9pid%C3%A9mie-silencieuse%2C-le-livre-qui-d%C3%A9nonce-le-scandale-chez-nos-voisins-allemands-%21">livre de Birgit Jürschik-Busbach</a> : <ins>Die verschwiegene Epidemie</ins> avec son aimable accord ainsi que des archives de l’association allemande des malades : la DBB<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/12/06/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#pnote-125-5" id="rev-pnote-125-5">5</a>]</sup>.</p></blockquote>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/12/06/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#rev-pnote-125-1" id="pnote-125-1">1</a>] Extrait du <a href="http://www.informationhospitaliere.com/pharma-10507-rickettiose.html">Dictionnaire pharmaceutique</a> : Les rickettsies <a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/12/06/rickettsia" title="rickettsia">rickettsia</a> sont des bactéries parasites intracellulaires stricts, sensibles aux antibiotiques.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/12/06/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#rev-pnote-125-2" id="pnote-125-2">2</a>] Le <strong>Dr Allen Steere :</strong> Nous reviendrons sur le parcours professionnel de ce médecin dans une troisième partie.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/12/06/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#rev-pnote-125-3" id="pnote-125-3">3</a>] )Le<strong> Dr Willy Burgdorfer :</strong> Le microbiologiste helvétique Willy Burgdorfer est employé au RML (Rocky Mountain Laboratory), laboratoire expert dans l’étude des tiques, situé à Hamilton, au Montana.. Dans le cadre de ses études, il y avait fait un séjour à partir de 1951 (programmé pour 5 ans) qui se prolongea et devint définitif, car il y avait fait la rencontre de sa femme et fonda son foyer dans cette région. Il y étudie la fièvre du Colorado, la tularémie entre autres infections bactériennes et virales.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/12/06/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#rev-pnote-125-4" id="pnote-125-4">4</a>] <strong>La fièvre pourprée des montagnes Rocheuses</strong> est la rickettsiose la plus grave et la plus fréquente des Etats-Unis, et elle a été diagnostiquée partout dans le continent américain. : "Les rickettsioses sont pour la plupart géographiquement localisées et surviennent par cas isolés./. maladies d’évolution souvent grave ./. " voire mortelle. Typhus, fièvres boutonneuses (dont la fièvre pourprée des montagnes Rocheuses), fièvre des tranchées, fièvre Q. Cf. <a href="http://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/rickettsiose/15917" title="Rickettioses">Dictionnaire médical Larousse en ligne</a>.</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/12/06/La-re-naissance-d-une-bact%C3%A9rie#rev-pnote-125-5" id="pnote-125-5">5</a>] ou <a href="http://www.bfbd.de/de/bund/1.html" hreflang="de" title="Borreliose Bund Deutschland">bfbd.de</a> : BORRELIOSE und FSME BUND DEUTSCHLAND e.V. (BFBD) Patientenorganisation Bundesverband</p></div>
Ötzi avait la maladie de Lyme!urn:md5:e05a935a463d95936fa4275c84c4c322Dimanche, novembre 6 2011Dimanche, novembre 6 2011Rédaction RBLFMEDIASArticlesBorrelia burgdorferiCongrèsMaladie de LymeRecherche <p><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/Journaux_Mag/Otzi_detail.JPG" title="Otzi_detail.JPG"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/Journaux_Mag/.Otzi_detail_s.jpg" alt="Otzi_detail.JPG" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></a><strong>Ötzi avait la maladie de Lyme !</strong> Non, on ne jouera pas les Gala, mais très sérieusement nous citons <ins><a href="http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/20111026.OBS3286/la-derniere-heure-d-otzi.html">Sciences & Avenir</a></ins><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/11/06/%C3%96tzi-avait-la-maladie-de-Lyme-%21#pnote-112-1" id="rev-pnote-112-1">1</a>]</sup> dans un article du dernier numéro révélant quelques bribes du <strong>"2ème Congrès sur la Momie de Bolzano"</strong> (Ötzi pour les intimes) où près de 100 experts de presque tous les continents étaient réunis du 20 au 22 Octobre 2011 dans le but de mieux comprendre ce qui est arrivé à cet homme mort assassiné il y a 5000 ans.<br />
Mais qu’on ne s’y trompe pas, ce n’était pas de morsures de tiques dont l’homme des glaces allait succomber en ayant la bonne idée de traverser en hiver un col alpin <sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/11/06/%C3%96tzi-avait-la-maladie-de-Lyme-%21#pnote-112-2" id="rev-pnote-112-2">2</a>]</sup>, mais bien de pointes de flèches de ses assaillants. <br /><a href="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/Journaux_Mag/Otzi_scoop.jpg" title="Otzi_scoop.jpg"><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Etudes/Journaux_Mag/.Otzi_scoop_s.jpg" alt="Otzi_scoop.jpg" style="float:right; margin: 0 0 1em 1em;" /></a>
La question qu’on se pose : <strong>mais comment a-t-on su que l’individu avait la maladie de Lyme ?</strong> Pas de problèmes, les chercheurs à ce niveau ont tous les outils qu’il faut à leur disposition. Il y a sur l’affaire plus d’experts que jamais aucun borrélien n’en aura.<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/11/06/%C3%96tzi-avait-la-maladie-de-Lyme-%21#pnote-112-3" id="rev-pnote-112-3">3</a>]</sup> La vie, la mort, les dernières heures et le dernier repas de ce pauvre fuyard valent bien un scoop. <br />
Cependant, puisque même "<em>des instituts dédiés aux minorités vivant en milieux montagnards</em>" (sic) ont fait le déplacement jusqu’à Bolsano, peut-être d’autres populations, minorées à tort et pas seulement montagnardes, pourront attirer l’intérêt.
Il faut dès lors espérer que la découverte des bactéries qui rongeaient Ötzi il y a 5000 ans pourra entraîner la recherche de ce qui fait souffrir le malade de borréliose aujourd’hui.<br />
<br />
<del></del>-<br />
<ins>Complément d’enquête</ins> <em>(mise à jour 18/11/11)</em><br />
Suivant l’article paru dans <a href="http://ngm.nationalgeographic.com/2011/11/iceman-autopsy/hall-text">National Geographic</a>, c’est grâce à l’ADN prélevé dans l’os pelvien que le patrimoine génétique de l’Homme des Glaces a pu être détaillé. Ce sont les biologistes James D. Watson et J. Craig Venter qui ont relevé des traces des bactéries <em>B. burgdorferi</em> dans son organisme. On verra quelques photos d’Ötzi sur le site de NG.<br />
Sur le blog de <a href="http://chronimed.over-blog.com/article-premier-cas-documente-de-maladie-de-lyme-borreliose-chez-otzi-il-y-a-5300-ans-87732395.html" hreflang="en" title="Premier cas documenté de Lyme">"chronimed - Infections froides"</a>, un article du South Tyrol Museum of Archaeology du 1er nov. 2011 fait aussi état de ce <em>Premier cas documenté de maladie de Lyme (Borreliose) chez Otzi il y a 5300 ans</em> et en dit un peu plus sur le séquençage du génome d’Ötzi, tout en ne révélant que très peu de choses, sinon le fait que la conclusion du Dr Zink ne serait, selon ses propres dires, que "préliminaire", et que d’autres bactéries ont été trouvées. Suivant Le Museum autrichien il pourrait y avoir eu contamination par les bactéries du sol, d’autant que cela c’est déjà produit auparavant :</p>
<blockquote><p>Discerning true pathogen and symbiotic bacteria from soil microbes that have invaded ancient samples can be difficult, and some scientists have been dubious of previous claims (including some of Zink’s previous work on Egyptian mummy pathogens) that reported ancient microbes.</p></blockquote>
<p>Donc, attendre la suite des analyses...</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/11/06/%C3%96tzi-avait-la-maladie-de-Lyme-%21#rev-pnote-112-1" id="pnote-112-1">1</a>] Nous remercions le Dr Dunoyer de nous avoir transmis l’article</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/11/06/%C3%96tzi-avait-la-maladie-de-Lyme-%21#rev-pnote-112-2" id="pnote-112-2">2</a>] Au printemps en fait, et à 3200 m d’altitude. Cf. National Geograph. : <em>A maple leaf found in the Iceman’s pack would have been used to wrap embers; its chlorophyll content indicates the leaf was picked when green—most likely in late spring.</em></p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/11/06/%C3%96tzi-avait-la-maladie-de-Lyme-%21#rev-pnote-112-3" id="pnote-112-3">3</a>] A noter cependant qu’il ne faudra pas chercher dans cet article de <ins>Sciences & Avenir</ins> des précisions sur la borréliose du patient millénaire : il n’y en a pas. Attendre donc les actes du congrès...</p></div>
Enfin une première synthèse sur la borrélioseurn:md5:40ae0dd282802d75b1c90487dea54a79jeudi, juillet 28 2011jeudi, juillet 28 2011Rédaction RBLFMÉDICALYMEArticlesBrochure borréliose chronique et persistanteDr Hopf-SeidelMédecinsOuvrageRechercheReconnaissance <p><img src="http://www.reseauborreliose.fr/rblf/public/Docs_Parutions/Brochure_Hopf-Seidel/.Borreliose_chronique_Dr_Hopf-S_s.jpg" alt="Borreliose_chronique_Dr_Hopf-S.png" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" /></p>
<h2>Enfin une première synthèse claire sur la borréliose parue en juillet 2011<br /></h2>
<p><strong>Traduite en juillet en français, immédiatement après sa parution dans sa langue d’origine, la première synthèse claire sur la maladie sous forme de brochure est disponible <del>sous format papier ou</del> en téléchargement sur le site de son auteur, le Dr Hopf-Seidel </strong><sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/07/28/Enfin-une-premi%C3%A8re-synth%C3%A8se-sur-la-borr%C3%A9liose#pnote-13-1" id="rev-pnote-13-1">1</a>]</sup>!<br /></p>
<p>Le Docteur Hopf-Seidel, médecin généraliste, puis neurologue et psychiatre, de surcroît chirothérapeute, s’investit depuis des années dans l’étude de la borréliose après la rencontre avec des patients atteints de la maladie chronique et grâce à un livre: "Desperation Medicine" (Ritchie C. Shoemaker<sup>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/07/28/Enfin-une-premi%C3%A8re-synth%C3%A8se-sur-la-borr%C3%A9liose#pnote-13-2" id="rev-pnote-13-2">2</a>]</sup>).<br />
En 2008, son propre livre sur la neuro-borréliose l’a fait connaître dans le monde entier et par là même dévoile au grand jour la maladie : <ins>Krank nach Zeckenstich - Borreliose erkennen und wirksam behandeln</ins> , Droemer und Knauer Verlag 2008 (Malade après une morsure de tique, Connaissance de la maladie et efficacité des traitements.)<br />
Plusieurs documents dont ceux de ses conférences sont téléchargeables sur le site de ce médecin volontaire, engagé dans la lutte avec les associations allemandes très actives comme bfbd et dbg e. V.<br />
<strong>Téléchargement du document en français ou en langue allemande (au choix) gratuitement : </strong><ins><a href="http://www.dr-hopf-seidel.de/artikel-und-vortraege.html" title="Vorträge Hopf-Seidel">La borréliose chronique et persistante</a> : Symptomatologie, diagnostic et traitement de la borréliose chronique et persistante ainsi que description de quelques facteurs de risque contribuant à la chronicisation d’une infection borrélienne.</ins> (Juillet 2011)<br /></p>
<p><br />
nota bene 10/2012: <br />
Avec l’accord du Dr Hopf-Seidel, le RBLF s’était engagé dans la diffusion des brochures sous format papier, gratuitement pour les médecins. Ce document a obtenu un franc succès auprès des praticiens comme auprès des malades. <strong>Au mois d’octobre 2012 le RBLF est en rupture de stock. </strong>Il faudrait un mécène pour la réédition, ce que nous n’avons pas !</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/07/28/Enfin-une-premi%C3%A8re-synth%C3%A8se-sur-la-borr%C3%A9liose#rev-pnote-13-1" id="pnote-13-1">1</a>] cf. site : http://www.dr-hopf-seidel.de/index.html</p>
<p>[<a href="http://www.reseauborreliose.fr/post/2011/07/28/Enfin-une-premi%C3%A8re-synth%C3%A8se-sur-la-borr%C3%A9liose#rev-pnote-13-2" id="pnote-13-2">2</a>] Abstract : For 10 million patients suffering from chronic illnesses caused by biotoxins coming from our changing environment, reading this book will be the first step to recovery. From chronic Lyme Disease, sick building syndrome, chronic fatigue syndrome, fibromyalgia, and more, to illnesses caused by neurotoxins from Pfiesteria, ciguatera, cylindromspermopsis and chattonella, the spectrum of chronic toxin-mediated illness is vast. Physicians can’t diagnose the illnesses with standard blood tests -- and antibiotics don’t work. A new biomarker, visual contrast sensitivity (VCS), successfully identifies the presence of the effect of neurotoxins. New treatment protocols, described in detail, lead to successful resolution of symptoms and the VCS deficit. These illnesses are environmental in origin and the politics of denial are summarized in the chapter, "The Appearance of Good Science". The case histories are true and the patients are real. The science is rock solid. The book serves as a warning to all of us as our environment is changed by the chemical age. The good news for long suffering patients everywhere is that successful diagnosis and treatment of these destructive illnesses is now at hand! The good news for practicing physicians is that a recently discovered biomarker can rapidly pinpoint the true cause of symptoms which are now being incorrectly blamed on such vaguely defined conditions as depression, fibromyalgia, stress and irritable bowel syndrome. </p></div>