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RÉSEAU sur la Borréliose de Lyme en France, ses Co-Infections et les Maladies vectorielles à Tiques Construction collaborative d'une information critique contre le déni

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Qu'on leur coupe la tête! (La chasse aux médecins)

La Reine, Arthur Rackham 1907, Alice's Adventures in Wonderland, L. Caroll, 1865

Qu’on leur coupe la tête !

Ainsi ordonne, dans Alice au Pays des Merveilles, la Reine de Cœur furieuse en désignant à ses gardes les pauvres jardiniers fautifs.
Aujourd’hui, en France, d’autres pouvoirs poursuivent et accusent avec le même autoritarisme les médecins engagés dans le traitement d’une maladie dont la chronicité est non reconnue, la maladie de Lyme ou borréliose.

Les Aventures d’Alice au Pays des Merveilles est un roman de Lewis Caroll où violence et folie le disputent parfois au non-sens et à l’humour britannique. Dans ce passage les serviteurs repeignent en rouge des rosiers blancs afin que la Reine lors de sa visite puisse ne voir que des fleurs pavoisées à ses couleurs.[1] Déambulant dans son jardin labyrinthique elle ne souffre pas la moindre entorse à ses lois. Ne tolérant non plus aucune contradiction dans les jeux truqués dont elle est la seule gagnante, elle est l’image du déni. En cela elle nous paraît bien représentative du système de santé fermé et injuste qui domine la question de la borréliose et de sa chronicité. Néanmoins son monde n’est que château de cartes alors que ce que vivent les médecins harcelés est une réalité bien plus cruelle.

On se souvient de l’affaire Tictox, début 2012, et de l’interdiction de fabriquer et vendre en France ce complexe d’HE offrant une alternative sérieuse aux médicaments allopathiques dont ne bénéficient pas les malades de borréliose...
On se souvient de l’affaire Schaller qui l’a immédiatement suivie: ce laboratoire d’analyses médicales suspendu pour effectuer des sérologies spécifiques de dépistage de la maladie alors qu’aucun autre laboratoire ne les effectue...
On se souvient que dès ces affaires, des médecins commencent à être inquiétés et dénoncés auprès de la police sanitaire du fait des soins qu’ils donnent à leurs patients chroniques; alors que ces traitements ou protocoles qu’ils dispensent révèlent déjà leurs succès sur des malades rejetés par la médecine officielle.
Depuis, la chasse à l’homme continue et s’intensifie.

La Chasse à l’homme-médecine

Comme la Reine de Cœur, l’Assurance maladie coupe des têtes en veux-tu en voilà. Car elle ne permet pas d’aller contre ses règles inadaptées quand bien même la preuve est faite qu’elles portent atteinte aux personnes non soignées qu’elles enfoncent dans la chronicité. Le premier lanceur d’alerte, le pharmacien et herboriste Bernard Christophe le dit:

’’Les membres de l’IDSA ont été jugés et accusés aux USA pour conflits d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique et les caisses d’assurance maladie, falsification d’études et de documents scientifiques pour maintenir le déni de la borréliose chronique. Le Dr Waisbren qui en était membre a d’ailleurs démissionné…[2]

Immoral et tricheur, l’IDSA ne peut être la référence dont se prévalent les autorités sanitaires françaises. Le livre du Dr Waisbren, un fondateur de l’IDSA, a été un déclencheur pour les médecins en France en révélant la réalité de la persistance de la maladie et les fraudes entourant cette société d’infectiologie.[3] Jusqu’à quand le Consensus émanant d’une telle association corrompue bloquant l’accès aux traitements nécessaires devra-t-il continuer à être la base de notre propre système national de Santé publique ?

Ordonnance du 4 octobre 1945 relative à l'organisation de la SEn matière de responsabilité, l’Assurance Maladie est chargée du "contrôle des dépenses de santé" déléguant aux caisses en région (CRAM), la mission de « cette maîtrise médicalisée».[4] Chaque caisse par l’intermédiaire de ses médecins-conseils s’assure que les remboursements sont justifiés, relève fraudes et abus dans les prescriptions qui lui paraissent suspectes, comme par exemple un dépassement de délivrance d’antibiotiques ou de produits thérapeutiques interdits. Cependant, contrairement à la Reine de Cœur, Dame Sécu n’a pas besoin de lancer ses soldats sur les médecins pour leur demander des comptes; ses courtisans lui suffisent. C’est en effet sur délations de confrères, médecins mais aussi pharmaciens, que les praticiens soignant les borrélieux se voient interpellés… Car il n’y a pas de plaintes de patients...
Qu’encourent-ils ? Remboursements à l’Assurance Maladie, interdiction temporaire du droit de donner des soins aux assurés sociaux, radiation du Conseil de l’Ordre, procès pour exercice illégal de la médecine, accusation de charlatanisme, fermeture de leur cabinet, interdiction définitive d’exercer.

C’est pourtant conformément à leur Serment que ces hommes et femmes de l’art s’investissent. Confrontés à une difficulté diagnostique chez de nombreux patients présentant une symptomatologie multiple en rapport avec une borréliose chronique et les co-infections associées, ils font de leur mieux pour fournir à ceux qui souffrent le traitement le plus adapté et le plus efficace, malheureusement bridés par ces fameuses recommandations de Consensus caduques sans rapport avec la réalité de l’infection dormante et de sa persistance.[5] Ces recommandations faisant de manière outrancière force de loi, s’inscrire en faux contre elles relève du défi que peu de praticiens se permettent en effet. La Reine Sécu les mets aux abois, comptable aveugle à l’évidence: selon elle des soins prolongés sont illégaux et coûteux.
Or c’est tout le contraire comme le dit le Dr Martine Gardénal,[6] homéopathe aux prises avec cet organisme, poursuivie pour d’autres raisons, et accusée de charlatanisme:

En soignant bien mes malades, je fais faire des économies à la Sécurité Sociale !
Il est temps de revenir aux principes fondamentaux: cesser de harceler les médecins qui ont une pratique honnête, sans effets secondaires et efficace dans bien des domaines.

Les Jardiniers, Arthur Rackham 1907, Alice's Adventures in Wonderland, L. Caroll, 1865L’Assurance Maladie est-elle bien placée pour demander des comptes aux praticiens sur des dépenses minimes liées au traitement de la borréliose et de ses co-infections alors qu’elle est censée elle-même faire des économies suivant l’ONDAM (L’objectif national des dépenses d’assurance maladie) ?
Où sont les vraies économies?[7]
Dans des soins ciblés supportés par des médicaments génériques qui ne coûtent plus rien ?
Ou dans les sommes astronomiques qui sont englouties lors de traitements anti-douleurs (fibromyalgie par exemple) ou contre la dépression ?[8]
Et le Dr Gardénal d’ajouter :

(Il faut) Cesser de se référer en permanence aux "prescriptions non conformes aux données acquises de la science" (quelle science et quelles données acquises? avec soixante dix sept médicaments sous surveillance...).
Quand on voit les nombreux scandales issus de la médecine, les donneurs de leçons feraient bien de reconsidérer la situation, être plus humbles, reconnaitre leurs erreurs et s’excuser auprès de ceux qui ont subis injustement leurs foudres. Ils devraient même réparer le tort causé.[9]

Mais que fait la police?


Qui sont les donneurs de leçons ? C’est forcément sur le même Serment, celui des principes de la déclaration d’Hippocrate, que le Conseil de l’Ordre s’est forgé en 1945.
Serment d'HippocratePourquoi alors les médecins pourchassés n’en appellent-ils pas à lui ? Une assemblée des pairs ne serait-elle pas le meilleur garde-fou contre la folie de la Reine ? Non, nulle aide à espérer par ici. Bien au contraire, bien que trop peu réactif et efficace suivant la Sécu et la Cour des Comptes[10] le Conseil de l’Ordre n’allège pas la pression; et, sur ce point précis de la chasse aux médecins qui traitent la borréliose chronique et ses co-infections, se fait son bras armé, au lieu d’aider ces mêmes médecins démunis à relever un défi médical qui les dépasse et concerne toute la profession. Nul secours à attendre de cette institution grippée qui a oublié tous ses principes qu’on peut lui renvoyer un à un :

  • l’intérêt des patients ?
  • une mission de service public ?
  • l’honneur et l’indépendance de la profession ?
  • fédérer l’ensemble des médecins quel que soit leur mode d’exercice ?
  • maintenir des principes de moralité, probité, compétence, dévouement?
  • respecter le code de déontologie ?[11]
  • garantir la qualité des soins ?
  • œuvrer pour préserver la qualité de la relation médecin-patient ?

Et la Cour des Comptes dans son rapport de 2012 fait plus qu’épingler cet Ordre, elle l’accuse... de trop de laxisme globalement.

L’ordre national des médecins est composé d’instances élues par les médecins qui sont obligatoirement inscrits auprès de lui pour pouvoir exercer. Créé dans sa forme actuelle par une ordonnance du 24 septembre 1945, il a été dès l’origine qualifié par un arrêt du Conseil d’État d’organisme privé chargé d’une mission de service public dans l’intérêt des patients et de la santé publique. Il veille en effet, selon les termes de l’article L.4121-2 du code de la santé publique, «au maintien des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement indispensables à l’exercice de la profession de médecins » et assure « la défense de l’honneur et de l’indépendance de la profession médicale ».
Son rôle dans l’organisation des soins et dans le respect de la déontologie médicale est ainsi majeur. C’est en particulier à ces missions que la Cour s’est intéressée en 2011, à l’occasion d’un contrôle plus général sur les comptes et la gestion du conseil national de l’ordre.
L’enquête menée par la Cour fait apparaître son inégale contribution à l’organisation du système de soins (I) et la portée très limitée du contrôle du respect de la déontologie médicale qu’il exerce (II).

Alice_au_Pays_des_Merveilles_Les_jardiniers_J_Tenniel.pngCela fait terriblement désOrdre...
L’Ordre des médecins en s’appuyant sur le code de déontologie est censé contrôler la profession (examen des contrats, des relations des médecins avec l’industrie) et ne le fait pas; est censé défendre les intérêts des patients, être la référence, et depuis 2009 veiller à la prise en compte des droits des malades, à la nécessité de les informer et préciser la fonction de conseil du médecin. Le code est censé également suivre "les évolutions scientifiques et techniques, l’émergence de nouvelles pratiques professionnelles..." On en est loin.
Comme le remarque la Cour des Comptes: ce qui doit fonder la légitimité de cette instance n’est pas appliqué.[12]
Elle lui recommande en conclusion de s’organiser de façon plus professionnelle pour remplir ses missions, de faire preuve d’une rigueur nettement plus exigeante et d’une vigilance sans faille en matière d’éthique, de déontologie et de conflits d’intérêt.

Quelle résistance opposer à une telle Bastille ?

Mieux vaut-il guérir empiriquement que mourir scientifiquement ? [13]

Canons et baïonnettes ne sont plus de mise pour prendre ce château-fort qu’est le système de Santé, bastion gardé par tous les organismes et services qui s’en partagent les prébendes (car il doit bien y avoir quelque Bastille Project Gutenberg (Wikipedia)) intérêt dont les assurés sociaux toujours plus ponctionnés n’ont pas idée), un système bien moins public que jamais, livré de plus en plus à des enjeux de pouvoirs, d’argent des laboratoires, enjeux peu compréhensibles au commun des mortels, surtout quand ces mortels sont des malades. Bastille d’un autre temps mais bloc inexpugnable; aucune raison même scientifique, ne semble avoir prise sur les esprits mauvais qui la gouvernent.

Les médecins accusés aujourd’hui, menacés, pourchassés partout en France sans qu’ils soient si nombreux qu’ils en deviendraient publiquement trop visibles, par qui le sont-ils vraiment ?
Par des administratifs zélés de la Dame Sécu, ou ceux des caisses d’Assurance Maladie, qui voudraient faire croire à leur volonté d’une maîtrise réfléchie des dépenses de santé ?
Par des chambres disciplinaires et conseillers de l’Ordre sans éthique, départementaux comme nationaux, qui chercheraient à montrer leur efficacité par une traque abusive ?
Par des "spécialistes" es Borrelia ayant intérêt à ce que la borréliose reste camouflée et ne se soigne pas ?
Par de gros bonnets de l’industrie pharmaceutique via quelques experts véreux, voulant contenir les preuves de leur ingérence financière et politique à un plus haut niveau ? [14]
Par de vrais compérages occultes œuvrant sans états d’âme dans l’ombre pour garder pouvoirs, carrières, fortunes ?

A votre Santé!

Les constats, les arguments, les résultats partout dans le monde sur les dépistages, diagnostics et traitements plus efficaces que ceux qui sont imposés, n’ont pas l’heur de plaire. Tirer la sonnette d’alarme ne résonne pas dans les murs sourds et aveugles de cet édifice. Les malades sont sans force et se battent comme ils peuvent: ils n’ont de toutes façons souvent plus rien à perdre. Les médecins sont sans pouvoir et se défendent sans soutien car ils ont encore peur de perdre.

Suivant le magazine Ouvertures:

Cela pose le problème d’une justice médicale à part, contre les avis de laquelle les possibilités de recours sont inexistantes, le Conseil de l’Ordre étant juge et partie. Et la justice civile se reposant les yeux fermés sur cette instance censée décréter infailliblement le bien médical et la vérité scientifique.[15]

Or cette vérité immuable est basée sur une médecine de spécialités comme nous l’explique, lors des Journées internationales sur les maladies vectorielles à tiques, à Strasbourg[16], un médecin engagé dans le traitement de la borréliose :

Elle ne peut entendre la complexité de pathologies multifactorielles qui demandent une pratique et une pensée intégratives. Car nous sommes formés en prescripteur d’ordonnances, en saucissonnant les maladies, en réponse à des patients qui ont grandi eux-mêmes dans une idée de la pathologie unique... C’est un véritable verrou posé sur des paradigmes anciens.

Alice_aux_Pays_des_Merveilles_Noyade_J_Tenniel.pngDouble blocage en fait, celui de recommandations trompeuses sur la maladie de Lyme, et celui d’un modèle de médecine qui en vérité ne tient plus. Comme le dit le Dr Gardénal, La santé et la formation du corps médical doit être indépendante des laboratoires et le corps médical ne doit pas être « aux ordres ».[17] Pour les praticiens poursuivis il s’avère essentiel et urgent de ne plus travailler les mains liées par l’imposture du Consensus. De fait, la non-assistance à personnes en danger, dénoncée par Bernard Christophe, est une réalité.

A quand le regroupement des thérapeutes français autour de l’ILADS[18] dans une association à l’image de la DBG allemande[19] qui pourra avec force opposer une seule voix médicale à ces poursuites et ces défenses d’un autre temps ?

Pour l’instant le seul le levier est celui de la parole. Il est urgent de dévoiler la situation, d’en parler autour de soi, pour faire prendre conscience au plus grand nombre de la situation inadmissible qui se vit aujourd’hui en France, dans tous les domaines de la vie publique, économique, sociale, politique..., une situation gravement préjudiciable d’abord aux malades, et évidemment à leurs médecins, mais aussi à tous les citoyens, aux institutions de santé et à la Médecine elle-même dont le fonctionnement et les pratiques apparaissent de plus en plus obsolètes et anachroniques.

Quand ces jardiniers, en charge du jardin si précieux des arts médicaux, pourront-ils être autre chose que des cartes de jeu et relever la tête sans crainte d’être abattus ?
Sous les cartes, Arthur Rackham 1907, Alice's Adventures in Wonderland, L. Caroll, 1865

Notes

[1] On pourrait aller plus loin dans la comparaison, en pensant à l’IDSA et l’ILADS. La note de l’édition de référence indique ici une allusion à la « Guerre des deux roses », épisode de l’histoire anglaise qui opposa les York – armoiries avec une rose blanche – aux Lancaster – armoiries avec une rose rouge – au XVème siècle. Concernant Lyme et sa chronicité non acceptée, le Dr Waisbren racontait l’histoire de L’empereur nu (d’après Les Habits neufs de l’empereur (Kejserens nye Klæder en danois), conte d’Hans Christian Andersen), où l’empereur se voit vêtu d’or dans les yeux trompeurs des courtisans et nu dans ceux d’un innocent enfant.

[2] Commentaire de Bernard Christophe sur le blog "Des tiques et des hommes", posté le 17 mai 2013. L’herboriste a d’ailleurs déposé une plainte fin 2011 auprès du procureur de la République pour "non assistance à personnes en danger". Lire son plaidoyer. On se référera aussi au Rapport de l’Association américaine Lyme Disease: "Conflicts of Interest in Lyme Disease:Laboratory Testing, Vaccination, and Treatment Guidelines".

[3] Le livre paru en janvier 2012 a fait l’objet d’un article dans le RBLF: Un membre fondateur de l’IDSA défend la chronicité du Lyme.

[4] Portail du service public de Sécurité Sociale. "Organisation de la Sécurité sociale"

[5] Dictées en la matière par la Conférence de Consensus de 2006 sur la Borréliose de Lyme, dite « Conférence du déni ».

[6] Le Dr Martine Gardénal est médecin consultant à l’Insep (Institut national des sports et de l’éducation physique), présidente de la Société des médecins homéopathes spécialistes, vice-présidente de la Société française d’homéopathie, secrétaire de l’Académie internationale de médecine homéopathique, professeur d’homéopathie à l’ISH (Institut homéopathique scientifique). Elle est aussi l’auteur de : Homéopathie, soins et conseils, aux éditions Guy Trédaniel, Guide pratique homéopathie et sports, éditions Claude Geiss (épuisé). Par ailleurs, le Dr Gardénal est présidente de la CEPS (Confédération européenne pour la préservation de la santé) qui a vu le jour à Strasbourg, confédération ayant pour mission de regrouper, en Europe, les associations de professionnels de santé et les usagers afin de défendre leur droit à utiliser les ressources de toutes les médecines. Elle s’exprime sur son procès en 2011. Dans ce cas elle parle de médecine alternative.

[7] L’Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie (ONDAM) est le montant prévisionnel établi annuellement pour les dépenses de l’assurance maladie en France. Il est un outil de régularisation des dépenses de l’assurance maladie. Depuis 1997, l’ONDAM est voté par le Parlement pour l’année à venir, dans le cadre de la loi de financement de la Sécurité sociale. Source: rapport igas-igf

[8] Rapport de la Cour des Comptes Sécurité Sociale 2012. La Cour des comptes publie chaque année un communiqué concernant les dépenses de la Sécurité sociale assorti de recommandations pour une meilleure gestion. Elle recommande une limitation des dépenses pour faire d’importantes économies. Elle préconise donc la diminution de l’Objectif National de Dépenses d’Assurance Maladie (ONDAM) pour que le retour à l’équilibre soit mis en place vers 2017. Le gouvernement en 2012 a rehaussé cette limitation et par conséquent, le retour à l’équilibre ne peut être mis en place qu’en 2019. La Cour des comptes propose des solutions pratiques: supprimer la prise en charge des cotisations sociales des médecins par une limitation des dépassements d’honoraires; accentuer la lutte contre les fraudes au niveau des arrêts maladie; limiter et justifier les transports sanitaires des patients.

[9] Lire le communiqué de février 2011 du Dr Martine Gardénal sur le site de Amessi, Article: "Les médecins homéopathes sont-ils des charlatans?

[10] Source Cour des Comptes: Rapport Sécurité Sociale 2012. Document à visionner en pdf.

[11] Conseil national des médecins, code de déontologie. Document pdf.

[12] Rapport de la Cours des Comptes:Rôle de l’Ordre national des médecins: "Respect déontologie médicale"

[13] Le Dr Gardénal concluait son communiqué :Contrairement à ce que recommande le conseil de l’Ordre, je préfère dire "il vaut mieux guérir empiriquement que mourir scientifiquement". Amessi, lien cité.

[14] Comme aux USA. Cf. le rapport de Lyme Disease Association. Lien cité.

[15] "Les médecins homéopathes sont-ils des charlatans". Ouvertures25/02/11. A noter que l’année 2011 avait été décrétée "Année des patients et de leurs droits" par le gouvernement. Cf. Ministère de la Santé, Espace "droits des usagers".

[16] Lire l’article de présentation des JID’IMVT organisées par Lyme sans Frontières "Forcer la porte"

[17] Dr Gardénal, février 2011, Communiqué in Amessi, lien cité.

[18] ILADS.International Lyme and Associated Diseases Society. Société s’élevant contre l’IDSA.

[19] Deutsche Borréliose Gesellschaft. Société scientifique allemande travaillant à la recherche des traitements et à la reconnaissance de la maladie.

Rédaction RBLF

Rédacteur: Rédaction RBLF

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