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RÉSEAU sur la Borréliose de Lyme en France, ses Co-Infections et les Maladies vectorielles à Tiques Construction collaborative d'une information critique contre le déni

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Une émission de la RTBF orientée et injurieuse

UNE FOIS DE PLUS DES MALADES ACCUSÉS MIS À L’INDEX; DES THÈSES DÉPASSÉES DE PARTISANS DU DÉNI PORTÉES AUX NUES; DES INTERVIEWERS INCOMPÉTENTS ET CYNIQUES ACCRÉDITANT DES PROPOS DIFFAMATOIRES. TROP C’EST TROP !

RTBF_9_AVRIL.pngQue l’émission «Questions à la Une» programmée le 9 avril sur la RTBF n’ait rien appris de nouveau aux téléspectateurs attirés par le titre La Maladie de Lyme: une épidémie? n’est pas un scoop. Ils sont habitués à la paresse de nombreux journalistes qui se contentent d’aborder un sujet sans l’approfondir.
Mais ce qui est très préoccupant et très grave, c’est la violence des attaques envoyées par les médecins belges pour disqualifier ceux qui ne pensent pas comme eux, malades et associations, alors que leur responsabilité sociale et leur Insert_Detournement_RTBF.jpgdevoir moral et professionnel est de chercher les causes de leurs souffrances, de leur procurer des traitements curatifs et de les soulager au mieux.
Que des médecins s’autorisent (et soient autorisés) à déborder sans retenue en propos diffamatoires sur les malades dans une émission publique de télévision n’est pas admissible.
Pas plus que la prise de position des réalisateur et producteur TV de "Questions à la Une" dans le différend opposant les parties, dont il faut rappeler qu’il est avant tout scientifique et médical, et qui se livrent à une manipulation intellectuelle indigne du journalisme.
C’est la responsabilité d’une chaîne nationale, la RTBF, qui permet mensonges et calomnie.

◊ Anathème contre les malades : les mots de trop

*Un mélange tendancieux

Très rapidement nous avons été dérangés par ce reportage incohérent: selon le propos, le sens était parfois limpide et objectif, parfois confus et tendancieux. Dissonances, images et plans désaccordés, choix discordant des questions. Pourquoi ce double jeu ? Le doute s’insinue à bon droit lorsque l’on découvre au générique que l’enquête de terrain initiale a été adaptée pour la télé belge.
Jusqu’à quel point le sujet «La Maladie de Lyme: une épidémie?» a-t-il été pensé et écrit ? Quel objectif poursuivaient ces journalistes et notamment le responsable Bruno Clément ? Ayant eu connaissance du travail d’investigation (très sérieux) de la réalisatrice Chantal Perrin (dont on sait aujourd’hui qu’il a été honteusement dénaturé),[1] on s’interroge sur les visées de ce monsieur. Et quelles sortes de rapports la télé publique peut-elle entretenir avec les autorités de Santé de son pays pour promouvoir ce discours ?[2] Quoi qu’il en soit, le résultat est scandaleux.

Emission_Q__a_la_Une.pngLe chapeau de l’émission de la RTBF fait d’ailleurs d’emblée fortement douter du sérieux de l’entreprise : "poil à gratter", "pied dans la porte"...? Qu’un sujet aussi complexe et difficile ait été abordé légèrement, et par le petit bout de la lorgnette médiatique rêvant scandale et audimat, laisse perplexe et en dit long sur la société du spectacle. Les réalisateurs en ont-ils été conscients ou pas, sont-ils incapables de réflexion ou délibérément responsables ? Ont-ils réellement un instant cherché à comprendre ce dont il s’agissait ? Combien de temps ont-ils passé à leur sujet, visiblement survolé et traité avec inconséquence et amateurisme ?

Pour accréditer leur reportage "poil à gratter", les responsables de l’émission « Questions à la Une » prennent pour argent comptant les paroles des spécialistes belges qu’ils sont allés chercher et se font l’écho, sans recul, de leurs assertions et accusations: .’’..des traitements longs {antibiotiques} qualifiés de dangereux... portés par des activistes’’ (sic). Car c’est, sans réserve aucune, le mot repris de la bouche même de ce Chef de clinique interniste de Liège, le Pr Philippe Léonard, spécialiste inconnu de la borréliose [3], lâchant catégorique: …il existe une communauté révisionniste animée par beaucoup d’activistes qui sont très actifs sur internet (sic).

*De la diffamation !

Communauté révisionniste..., des activistes...?
Mais de quoi et de qui parle-t-on ? Se rend-on compte de la portée de telles accusations ? Les mots de ce monsieur Léonard relèvent de la diffamation. Qui est le négateur ici ? Qui nie la réalité ? Retourner l’accusation de déni contre des experts alors que ce sont ces médecins là qui luttent contre le déni est indigne d’un scientifique. Calomnier ainsi des malades, les professeurs qui s’en occupent, les chercheurs qui travaillent autour d’eux, parler ainsi sans conscience est méprisable et passible de poursuites pénales. Cet individu détiendra longtemps la palme de l’arrogance, de l’incompétence et de la suffisance bornées, du mépris des malades et de leur calvaire. Mais ces mots de trop l’accusent définitivement.

AntiScience_Auwaeter_Lancet2011.pngDepuis des années les borrélieux américains, après les sidaïques, ont été accusés d’être des militants (c’est le mot anglais : activist), détournant leur juste demande de reconnaissance en une agitation dérangeant l’ordre public et médical. De la même façon les spécialistes qui divergent de la doctrine officielle sont-ils traités de charlatans. [4] Mais l’emploi français d’« activistes » est autrement grave avec son indéniable connotation d’extrémisme.

« Communauté révisionniste », « activistes »… Comment un « médecin » ose-t-il proférer de telles insanités à l’encontre des malades ? Accuser les plus faibles ? De surcroît à la télévision publique et à une heure de grande écoute ? Réellement, peut-on se prévaloir d’Hippocrate ?
De tragique mémoire il y a bien eu des individus affublés du titre de «médecins». Nous avons vu aussi le sinistre Dr Hünerfeld faire passer son discours ignorant pour de la haute médecine et recevoir le prix du meilleur reportage scientifique allemand en 2012, doté de plus financièrement ! [5]. Minimisera-t-on de tels propos ? Dans une société où la désinvolture devient une vertu peut-on attendre excuses, réparations, justice ?

- Activisme: Mouvement des Flamingants partisans de l’action en faveur de la langue flamande qui soutenaient l’occupation allemande en 1916-1918. Doctrine qui préconise l’action violente en politique (Petit Robert).

- Activiste: Partisan de l’action directe; propagandiste d’un mouvement politique ou syndical; extrémiste, notamment en parlant des membres d’organisations d’extrême droite (cnrtl). En anglais, Activist est le terme qui désigne le militant (syndical, politique). Dans les "années Sida" on parle d’activists pour montrer du doigt ceux qui font des actions d’éclat pour rendre visibles leur désarroi, leurs souffrances, le déni de leur maladie ou le cantonnement erroné à l’homosexualité. Mais l’émission de la RTBF interroge des locuteurs francophones connaissant parfaitement le sens des mots français. Ce détournement n’est pas anodin (ndlr). [6] D’ailleurs, paradoxalement, accuser aujourd’hui les borrélieux d’activistes (façon américaine), c’est les rapprocher d’une cause juste: la défense des droits des malades.

- Révisionnisme: (1985) Position idéologique tendant à minimiser le génocide des juifs par les nazis, notamment en niant l’existence des chambres à gaz dans les camps d’extermination. Voir négationnisme (Petit Robert). Ceux qui refusent la chronicité renvoient de manière inique l’accusation de révisionnisme à ceux qui luttent contre son déni (ndlr).

◊ Une construction vicieuse

Les journalistes de "Questions à la Une" ont diffusé un travail non maîtrisé. Désireux de se parer d’une auréole d’objectivité, ils ont réussi à faire un anti-reportage. Grâce à leurs commentaires orientés, les champions de l’info "poil à gratter" ont contribué à la confusion et à l’erreur plutôt qu’à une information objective des téléspectateurs.

*L’impossible débat

Congres LymeAinsi, dans ce reportage, entre enquêtes de terrain, témoignages et prises de positions médicales et/ou administratives, les oppositions de points de vue ont-elles été disposées de façon à ce que la cause qu’ils souhaitent enfoncer ne soit pas discutée. Pour faire pencher la balance dans le sens de la pensée officielle (le déni de l’existence de la Maladie de Lyme chronique), plusieurs procédés sont utilisés.

  • La présentation anodine :’"En Belgique, tous les spécialistes que nous avons rencontrés critiquent très sévèrement..." tend à faire accroire que les médecins belges qui s’expriment sont des spécialistes reconnus de la maladie: il n’en est rien;
  • L’émission évacue totalement la confrontation des points de vue opposés. Les discours sont juxtaposés. D’un côté les explications des spécialistes proches de l’ILADS et de l’autre les prises de positions non discutables des personnalités locales suivant mot à mot le discours de l’IDSA. Pas de dialogue possible.
  • Dans cette juxtaposition facile, l’interviewer laisse une grande place aux témoignages qui parlent en faveur d’une borréliose chronique Labo analyses biologiqueset d’une épidémie, pour mieux en éradiquer l’idée avec quelques phrases péremptoires dont Mme Quoilin se fait une spécialité. Les propos pondérés et clairs des vrais spécialistes sont encadrés par des affirmations sèches et définitives (erronées de surcroît) de la chef Infectiologue officielle, membre du réseau international Pasteur, responsable du blocage des diagnostics par l’Elisa test. [7]
  • La salve abjecte contre les "activistes" et la "communauté révisionniste" est jetée du haut de la médecine officielle hospitalière et achève de porter le discrédit sur les malades et les leurs. Les téléspectateurs ont l’impression que l’idée, portée par ces gens apparemment sympathiques et relativement nombreux, est certainement fausse, puisqu’ils sont si peu recommandables que des autorités médicales de leur pays les assimilent à des groupes politiques dangereux.

Là se trouve la manipulation qui interrompt toute explication intelligente par des formules cassantes que le journaliste jamais ne relève ou ne vérifie. Un peu comme quand on laisse parler quelqu’un et qu’on conclut par : "C’est n’importe quoi".

*Brouillage d’informations

Les journalistes de "Questions à la Une" sont arrivés à brouiller les informations recueillies tant auprès des malades que des experts de terrain compétents: la chercheuse Valérie Obsomer, spécialiste de la biologie des tiques [8]; le grand spécialiste américain, directeur de l’important centre de traitement de la borréliose à New-York, le Docteur Horowitz [9]; le Président de la Haute autorité française de Santé Publique, responsable infectiologue de l’Hôpital de Garches, le Professeur Perronne.[10]

  • Manipulation en minimisant les risques encourus Fond de carte de http://geotheque.org/par chacun et en étouffant les menaces réelles d’épidémie, en décrédibilisant les malades, leurs associations, les médecins, soignants, et thérapeutes qui les aident. Le journaliste et les autorités de santé belge ont retourné les propositions : lorsque le Dr Horowitz souligne la mondialisation de la maladie le commentaire dénonce cette analyse très menaçante désapprouvée par les autorités de santé (belges). Ce n’est plus la maladie qui est menaçante mais son affirmation par un médecin expérimenté ! Obsomer Collecte tiquesDe même toutes les analyses pertinentes comme les études de la chercheuse de l’UCL Valérie Obsomer deviennent quantité négligeables, dérangeant l’état des lieux officiel belge, remettant en cause les dites autorités qui non seulement faillissent à leur devoir de prévention, mais bloquent sciemment toute avancée scientifique et médicale sur le problème. Qui met le "pied dans la porte" ?
  • Confusion en ne distinguant pas les médecins interviewés; en parlant de la grande majorité des spécialistes de Lyme, et de tous les spécialistes belges; en évacuant leur appartenance à la doctrine dominante de l’IDSA et à son déni de la maladie pour des raisons externes à celle-ci (jeux de pouvoirs, lobbying, conflits d’intérêts entre autres), l’émission démontre immédiatement l’ignorance abyssale du réalisateur. L’argument de l’autorité est utilisé comme une évidence. Le docteur Quoilin, membre infectiologue de Pasteur international, confirme la valeur des tests diagnostics de... Pasteur (Elisa-Bio-Mérieux) reconnus pourtant comme non fiables, en cite des chiffres de dépistages quasi parfaits. Ses propos sans corrections ni questionnements de la part de l’interviewer ne font que renforcer le flou de cette position.
  • Erreur grossière en accréditant les thèses officielles et en les faisant passer pour exactes sans vérifier leurs sources. Quand le Pr. Massip balaie l’idée même de chronicité possible d’un revers de main c’est sans l’ombre d’une argumentation médicale: On ne peut pas aujourd’hui accepter que la maladie de Lyme soit considérée comme une maladie chronique... et avec une moue condescendante il ajoute: ...il peut y avoir quelques séquelles... probablement... articulaires voire neurologiques... c’est possible (air dubitatif)… au bout d’un certain temps... le microbe est mort... et c’est fini!... par contre le microbe a pu faire quelques dégâts... et ces dégâts peuvent peut-être donner quelques séquelles... voilà en tous cas.. ma façon de voir les choses. «Quelques», "quelques", "quelques"... situe l’indifférence de ce contempteur du déni aux souffrances multiformes et incessantes des malades, mais surtout démontre une ignorance étonnante de la littérature scientifique sérieuse.
  • Confusion de la borréliose au stade précoce et au stade avancé. Se basant sur la maladie dans sa première manifestation Erytheme migrantet de sa guérison possible, le journaliste extrapole sur la facilité du diagnostic où il suit le Dr Quoilin : ...inutile de sombrer dans la psychose ; les probabilités de se faire infecter sont basses….la majorité des patients développent un érythème….[11] De même extrapole-t-il sur la simplicité du traitement en général. Il laisse dans le non-dit les cas pour lesquels la piqûre n’est pas récente, pas connue et pas reconnue, la maladie telle qu’elle se présente au bout de plusieurs mois et années lorsqu’elle est finalement dépistée. Est ainsi laissé également de côté le fait qu’un grand nombre de malades ignorent l’existence même de la maladie, des tiques et de leur dangerosité; le fait que les médecins généralistes sont maintenus dans l’ignorance de la gravité de cette pathologie et de son évolution par les services de santé qui devraient les former.

◊ Résultat : minimiser les dangers, décrédibiliser malades et praticiens !


Quel est alors l’objectif réel des réalisateurs d’un tel reportage malmené, mal monté ?
Juxtaposant séquences informatives sérieuses avec des commentaires et prises de positions tendancieuses, nous l’avons dit, cette émission, digne de collégiens repiquant ici et là sur internet des informations sans réflexion, puis copiant-collant le patchwork au hasard (mais à destination du public belge), diffuse un sentiment de malaise persistant au point qu’il est même étonnant d’imaginer qu’un seul auteur ait pu la concocter.
Musique sans chef d’orchestre ? À plusieurs voix ? Pourquoi ? De cette cacophonie sort à la fois un parti pris affligeant et une méconnaissance totale de la question, le journaliste paraissant mener des interviews sans en saisir le sens.
L’absence de mise en perspective de la question par les responsables de l’émission, le manque d’analyse journalistique à défaut d’être scientifique, la dichotomie facile entre bons et méchants, n’apportent pas au citoyen belge une réelle compréhension du problème. Il sort de ce concert sourd à l’essentiel mais assuré que son pays s’occupe de lui.

Le résultat de cette confusion s’affiche, scandaleux :

  • minimiser les dangers individuels et collectifs dont la borréliose de Lyme est porteuse (La maladie s’est arrêtée aux frontières de la Belgique comme le nuage de Tchernobyl...)
  • et diaboliser la communauté des malades et médecins dits "activistes" auprès du grand public.

Dr Horowitz La moindre des choses eût été de s’entourer des personnes les mieux informées pour s’intéresser au débat en cours et en faire un vrai sujet. La moindre des choses eût été l’objectivité.
Des procédés particulièrement vils, bien loin de ce que prétendent être les déontologies scientifique, médicale et journalistique !

La méthode qui consiste à déguiser en diable celui qui ne se plie pas à la pensée dominante d’une époque est vieille comme le monde... et traverse tous les siècles.
William Harvey, le découvreur de la circulation sanguine se heurta au dictat des partisans de la saignée comme panacée des soins médicaux au XVIIe siècle.
Au XXIe, médias et partisans de l’obscurantisme s’accordent encore très bien pour refuser la réalité. Mais ne leur en déplaise, les faits sont têtus. La réalité a toujours le dernier mot !

Les puissants ont intérêt à ce que le doute perdure; les doctrinaires ont intérêt à écraser les velléités de pensées divergentes.
Les journalistes ont intérêt à retrouver leur esprit critique ou à se cantonner dans la rubrique des chiens écrasés dans laquelle souvent certains excellent.

Notes

[1] Voir le documentaire de Chantal Perrin, sorti intégralement cette fois et sans caviardage, sur France 5 le 20 mai. Il prouve magistralement comment une adaptation illicite telle celle de la RTBF via "Questions à la Une" peut arriver à faire dire le contraire du propos initial.

[2] Nous apprendrons après coup que l’enquête initiale a bel et bien été détournée à l’insu de son auteur, la réalisatrice Chantal Perrin, et à l’insu de son producteur qui avait vendu le documentaire en toute confiance à la RTBF. Pratique de dévoiement étonnante de la part d’une chaîne de télévision publique. S/ces de Santé belges, Infectiologie, IDSA en sous-main ?

[3] Pr. Ph.Leonard. Chef de clinique - médecine interne et maladies infectieuses CHU de Liège. Sur le site du CHU, on ne lit rien sur la borréliose. On trouve un article de Ph. Léonard sur la maladie de Lyme, sur orbi.ulg.ac.be en accès privé.

[4] Article "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease." Auwaerter PG, Bakken JS, Dattwyler RJ, et al., The Lancet Infect Dis, sept. 2011- 11: 713–19 - Les auteurs parlent de antiscience movement, d’activists, de pseudoscientific practitioners (charlatans), et de threat to public health (menace pour la santé publique). - Et réponse de C. Perronne in The Lancet Infectious Diseases, May 2012, Volume 12, Issue 5, Pages 361 - 362. Les infectiologues français reprendront souvent ces termes. Autrefois les doctrinaires et le pouvoir religieux accusaient d’hérésie ceux qui n’allaient pas dans "le droit chemin" et leur jetaient des anathèmes; aujourd’hui pleuvent les accusations infondées des médias et celles des lobbying médicaux officiels. Mais qui sont réellement les charlatans ? Anathème: Sentence de malédiction à l’encontre d’une doctrine ou d’une personne jugée hérétique; peine ecclésiastique qui consiste à retrancher publiquement quelqu’un pour cause d’hérésie de la communauté des fidèles, à l’excommunier en le maudissant : − P. ext. Condamnation, réprobation énergique, blâme sévère à l’adresse d’une personne, d’un acte, d’une opinion, etc.; malédiction (cnrtl).

[5] Lire les articles du RBLF : Les Fourberies de Carabin, également : Arte couvre le documentaire sur Lyme : tempête et enfin sur le Prix du journalisme scientifique 2012 décerné par la Sté allemande de neurologie.

[6] On trouve ce parallèle utilisé en décembre 2005 par le Dr Steven E. Phillips, le président de l’ILADS, dans la conclusion d’un article expliquant la maladie et qui se demande si les malades en viendraient un jour à revendiquer comme les militants (activists) du SIDA pour se faire entendre. In the early days of the AIDS epidemic, activists screamed for attention to get medical care. We hope Lyme patients are not forced to follow the same path, but we will not be content until Lyme disease is yesterday’s news. In ILADS president roept op tot gezamenlijke actie ("Le pdt de l’ILADS appelle à une action commune") Cap-Code Journal, 2 XII 2005. Cité dans le forum de Lymenet Nederland.

[7] Dr Sophie Quoilin, Responsable du service épidémiologique et maladies infectieuses Institut de Santé Publique de Belgique. Membre du ’’Scientific Institue of Public Health’’. L’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP) est Pasteur International (Cf. organigramme Pasteur International. Page sur la maladie de Lyme de Pasteur-International dont sont issus essentiellement les propos des infectiologues de l’émission.

[8] Valérie Obsomer, chercheuse à l’UCL, Université catholique de Louvain coordonne l’étude qui remet en question la salubrité des forêts belges; se reporter au site de l’enquête Teckentiques.

[9] Dr Horowitz, N-Y, spécialiste de la borréliose, cf article RBLF : Journée d’étude avec le Dr Horowitz

[10] Le Pr. Perronne, chef du service des maladies infectieuses de l’Hôpital Raymond-Poincaré de Garches. Lire sa dernière intervention dans le cadre du colloque sur la borréliose des 14 et 15 mars à Lille.

[11] Fausse affirmation. La fourchette officielle fluctue de 40 à 80%. Pour être détecter c’est jouer à pile ou face dit le Dr Horowitz.

Rédaction RBLF

Rédacteur: Rédaction RBLF

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