Le Professeur Perronne lève un coin du Lyme...
By H2o /ReBL on Thursday, April 12 2012, 17:57 - ENTRETIENS TEXTES - Permalink
Pourquoi si discrète ? Une maladie dé-mesurée dont malades et médecins doivent parler
Depuis le 18 février 2012, les Lymé-es reprennent espoir... En effet, à cette date, un reportage au 19/20 de FR3 associant le Dr Raymond, le professeur Perronne, le Professeur Montagnier, a fait part des progrès étonnants d’enfants autistes, traités avec des protocoles antiparasitaires-antibiotiques par les médecins du groupe chronimed, autour du Dr Raymond, praticiens et chercheurs français avec lesquels collabore le Pr. Luc Montagnier. À cette occasion, la Borréliose de Lyme, cheval de bataille du Professeur Perronne depuis de longues années, a été citée comme un des facteurs co-infectant de cette terrible maladie.
Faire sauter le verrou du déni
Le Pr Christian Perronne, chef du service des maladies infectieuses de l’Hôpital Raymond Poincaré de Garches, en région parisienne, y a souligné que des maladies, certaines classées comme psychosomatiques, dont on ne connaît pas encore les causes, pouvaient être dues à des microbes («toutes petites bactéries pathogènes pour l’homme» signale le Pr Montagnier dans le même reportage), et y a affirmé en guise de conclusion :
Tout ça dépend des techniques de diagnostic de ces microbes.[1]
Ce n’est pas la première fois que le Pr Perronne s’exprime sur ces questions.
Le 14 mai 2010 déjà, il est interviewé sur RFI dans le cadre de l’émission «Priorité-Santé», au sujet de la Maladie de Lyme.[2]
Outre les difficultés inhérentes à la maladie elle-même, il évoque les obstacles qui obstruent, depuis des années, le chemin d’un quelconque progrès de la recherche médicale et emprisonnent les malades dans le déni médical et social mortifère de leur maladie.
D’ailleurs deux ans après, à la question de Pryska Ducœurjoly lors de l’entretien du 2 mars 2012 qu’il a accordé au service de presse en ligne Ouvertures[3] "Pensez-vous que la maladie de Lyme puisse aussi être chronique ?", il a répondu sans détours :
- Tout à fait. J’ai pu le constater dans ma pratique. Aujourd´hui, cela me paraît évident, même si ce n’est pas officiellement admis.[4]
Beaucoup plus de malades qu’on ne croit
L’interview à RFI avait permis au Pr. Perronne de répondre aux questions de Claire Hédon sur les manifestations diverses et variées de la maladie, l’évaluation difficile et sous-estimée du nombre de malades, les difficultés rencontrées par les médecins face au diagnostic, du fait, notamment, de l’absence de tests biologiques fiables.
Car quelle fiabilité accorder au test officiel actuel? C’est l’une des préoccupations et pas la moindre de l’infectiologue qui met clairement en cause le test officiel.
Il souligne que, outre le fait que ce test «de routine» a été mis au point 25 ans plus tôt aux Etats-Unis à partir des souches de Borrelia burgdoferi exclusivement, alors qu’en Europe, en plus de celle-ci, il y en a d’autres clairement identifiées, la Borréliose a été classée en «maladie rare» et la sensibilité du test adaptée pour qu’elle y reste...
Donc comme ils ne savaient pas où étalonner leurs tests, ils l’ont étalonné à 5% de la population, mais c’est complètement artificiel! Et probablement qu’il y a beaucoup plus que 5% de la population..[5]
Il a été décrété il y a trente ans que la maladie de Lyme était une maladie rare, qu´un test Elisa négatif était suffisant et qu´on ne pouvait pas retrouver de borréliose chez plus de 5% des donneurs de sang en bonne santé. Ce taux sert aujourd´hui d´étalonnage aux tests pratiqués majoritairement dans le monde. Or c’est sans doute une erreur originelle car cela reflète assez mal la réalité.[6]
Qui a pris ces décisions si graves pour la santé publique?
Les seuils de positivité sont trop élevés. Beaucoup de malades ne peuvent être diagnostiqués. La population considérée comme contaminée est réduite à 5%. Cela permet de classer la Borréliose de Lyme comme maladie rare.
Comment qualifier la décision de perpétuer l’usage d’un test diagnostique erroné qui conduit à fausser délibérément les résultats pour minimiser l’ampleur de la maladie dans la population, de la part d’autorités sanitaires et politiques co-responsables de la santé de ces mêmes populations? Inconscience? Absurdité? Choix criminel?
Une maladie chronique sans marque extérieure très visible
Combien de généralistes et quels spécialistes sont actuellement en mesure de la diagnostiquer ?
Souvent invisible aux examens traditionnels de routine (radios, scanners, analyses diverses ...), elle échappe d’autant plus facilement à la sagacité de la plupart des généralistes et des spécialistes que la formation de ceux-ci ignore quasiment la maladie et qu’elle les a habitués à se fier plutôt aux dits examens qu’aux signes cliniques, (lesquels sont extrêmement variés et fluctuants), et encore moins aux dires des malades.
Le Pr Perronne le souligne :
Parce que le défaut des médecins actuellement (c’est qu’) ils ne soignent plus qu’avec des sérologies, des scanners, et si tous les examens sont normaux, ils n’écoutent pas le malade.[7]
L’absence de moyen matériel de détection fiable et le défaut d’écoute des médecins vis à vis des malades les conduit à qualifier ceux-ci de simulateurs ou de malades mentaux.
… et tous ces malades, quasiment 100%, après avoir vu quatre ou cinq médecins se retrouvent automatiquement chez le psychiatre, et ça c’est dramatique, déplore-t-il.[8]
Le déni est responsable de la non-formation des médecins:
C’est à dire qu’on ne peut apprendre à des médecins quelque chose qui n’existe pas.[9]
Une maladie qui devenue chronique n’est plus une maladie
Pour quelles raisons, le modèle anglo-saxon, dont le Consensus français de décembre 2006 est issu sans regard critique, continue-t-il d’être appliqué en France en 2012? Ce "Consensus de Strasbourg" copie les "Guidelines" de l’IDSA de février 2006, ces dernières déjà basées sur des définitions de cas amėricains (Conférence de Dearborn de 1994) qui condamnent cruellement depuis des décennies les malades ignorés atteints de borréliose chronique.
Le Pr Perronne regrette le déni de la chronicité opposé par "la médecine officelle" contre l’évidence scientifique qui fait pourtant état de la persistance de la maladie:
Mais dans quelques cas, les personnes, dès l’arrêt du traitement, soit plus tard, soit quelques mois après, rechutent et ça ce n’est pas reconnu, je dirais, par la médecine officielle actuelle; alors que, dans les publications scientifiques mondiales, que ce soit chez le chien, chez le singe, chez la souris et même chez l’homme, on sait que des personnes peuvent rester porteuses de la bactérie, après des tonnes d’antibiotiques pendant un mois.[10]
Il déplore que soit interdit de prolonger les traitements antibiotiques spécifiquement pour la Borréliose de Lyme, alors que c’est autorisé pour d’autres maladies infectieuses très reconnues comme la tuberculose, ou les maladies transmises parfois par les tiques comme la fièvre Q..
...Quelquefois chez les malades les plus sévères, les traitements doivent être prolongés. Avec la tuberculose, on les traite pendant six mois un an... Là dans la Maladie de Lyme, on n’a pas le droit, c’est interdit. Parce qu’on est dans une période où les antibiotiques, c’est mal vu! Je le reconnais moi-même.[11]
Les critères de la rentabilité économique justifieraient-ils ces contraintes? Aux Etats-Unis, en Angleterre, les médecins qui prescrivent des antibiotiques sur le long terme aux malades qui présentent les soi-disant symptômes « post-Lyme » sont attaqués.
Et le drame, c’est qu’aux Etats-Unis, des Compagnies d’Assurance ont fait des procès aux médecins qui soignaient des Lyme chroniques et ça commence en Angleterre actuellement, parce qu’il y a des problèmes financiers derrière et ce n’est pas reconnu.[12]
En France, outre l’interdiction des traitements prolongés par antibiotiques, ce sont les projets de recherche sur les traitements qui sont systématiquement refusés par des experts «extérieurs» qui tournent en dérision les malades et le médecin qui en fait la demande. Ce sont ces "experts" qui retoquent les dossiers déposés par le Pr Perronne, comme il s’en plaint lui-même:
Le problème, c’est que les recherches sont très difficiles. Moi je fais de la recherche dans beaucoup de domaines... Quand je fais des demandes de recherches, sur l’hépatite virale, le virus VIH ,ou sur n’importe quoi, j’arrive en général à finir par avoir des financements et à avancer. Si je demande une recherche sur le Lyme, c’est refusé systématiquement disant: «C’est n’importe quoi!». Ce n’est pas pris au sérieux. On m’enverrait presque en psychiatrie disant: «Tiens pourquoi il s’intéresse au Lyme?». Et malheureusement, c’est la situation dans beaucoup de pays![13]
Qui sont les experts qui examinent les dossiers de demande de recherche? Apportent-ils la preuve qu’ils sont exempts de conflits d’intérêts? Quelle est leur qualification sur cette maladie? Qui les nomme? De quelles autorités politiques et sanitaires procèdent leurs pouvoirs? Quels sont, au plus haut niveau, les responsables politiques de ce blocage ?
Quand les autorités sanitaires et sociales nient la réalité
Pour les malades, comment souffrir moins? Comment se soigner ? Comment survivre? Peut-on guérir ?
Le Pr Perronne se déclare ignorant des médecines dites alternatives, notamment par les plantes, mais reconnaît leur efficacité dans certains cas et déplore l’absence totale de recherche sur ce sujet:
Il y a certainement certaines plantes qui ont des propriétés anti-infectieuses... Moi, l’expérience des malades m’a assez convaincu qu’il se passait quelque chose.[14]
Il revient sur cette question très intéressante dans l’interview accordée au service de presse en ligne Ouvertures le 2 mars 2012, à propos de l’interdiction du TicTox par l’Afssaps d’Alsace et signale des travaux récents:
Deux chercheurs norvégiens ont montré que l´extrait de pépin de pamplemousse avait une action sur "Borrelia burgdorferi [15]
Au XXI e siècle, une recherche scientifique sérieuse sur les propriétés thérapeutiques des plantes serait-elle aussi difficile à envisager, qu’au XVe siècle l’idée que c’est la Terre qui tourne autour du Soleil et non l’inverse?
Diagnostic… Traitements… Le déni verrouille aussi la prévention
Pour toute la population, l’ignorance n’est-elle pas la pire des menaces ?
Pr Perronne confirme :
’Pour l’instant, effectivement, si les gens étaient moins piqués par les tiques il y aurait beaucoup moins de maladie’’[16]
Ce serait presque une lapalissade et on pourrait en rire si les conséquences de cette absence d’information n’était pas aussi douloureuse et dévastatrice pour les paisibles randonneurs et promeneurs de tous âges qui continuent à payer chaque année cette inconscience criminelle des autorités politiques, sanitaires et médicales de ce pays.
Aucune recherche n’est évidemment encore entreprise à ce jour pour élucider ce qu’il en est de la possible transmission de l’infection par voie placentaire, par transfusion sanguine ou autre mode de contagion !
Dans ces conditions, mesure et discrétion sont-elles de mise? Ne seraient-elles pas aussi dommageables aux malades que le déni officiel?
La priorité des priorités ne serait-elle pas plutôt, sans attendre ni tergiverser, pour les malades eux-mêmes, pour leurs associations, pour les médecins, pour la Sécurité Sociale et les Mutuelles non-lucratives, pour toutes les personnes informées, de rassembler leurs forces pour exiger que cesse le déni ?
Notes
[1] Source....
[2] Interview en deux parties sur le site de RFI dans l’émission de Claire Hédon, Priorité-Santé: maladie de Lyme 1; maladie de Lyme 2
[3] Article de Pryska Ducœurjoly sur Ouvertures: «L´interdiction du Tic Tox intervient dans un contexte polémique» (Controverse Lyme 3)
[4] Interview à Ouvertures
[5] Interview par Claire Hédon sur RFI, partie I, 14 mai 2010
[6] Ouvertures, 2 mars 2012.
[7] Interview par Claire Hédon, partie I
[8] Interview par Claire Hédon partie I
[9] Interview par Claire Hédon partie I
[10] Interview par Claire Hédon partie I
[11] Interview par Claire Hédon partie II
[12] Interview par Claire Hédon partie I
[13] Interview par Claire Hédon partie I
[14] Interview par Claire Hédon partie II
[15] Interview à Ouvertures
[16] Interview par Claire Hédon partie II
Comments
Article relu ce matin 13-04-2012...
Corrigé et amélioré...
Au point, je pense...
Salut
Je passe en vitesse. Je suis en plein dans mon courrier admin. Je fais une pose avant dejeuner.
Il est très bien cet article. Il fait la synthèse. J'ai quelques remarques.
-a- j'ai l'impression que tu as drôlement sabré dans les citations... Non ? Y-a-t-il des choses que tu as laissées de côté contre ta volonté (pour faire plus synthétique) ? Y-a-t-il des citations qui sont relevées par ailleurs (Ouvertures) ?
-b- Je n'ai pas compris pourquoi tu mets des citations à part (ici en couleur). Si ce sont tes commentaires, il vaut mieux que tu les intègres au corps du texte. Par contre tu peux faire ressortir ainsi les phrases de Perronne.
-c- il faudrait un titre d'article avec le nom de Perronne dedans. Car L'article concerne ce que dit Perronne et il faut qu'il sorte dans les moteurs de recherche. Il faut qu'on le voit.
-d- d'ailleurs Il faut présenter d'entrée la personne, brièvement dans le texte, un peu plus si tu veux en note. On renverra aussi aux articles en interne.
-e- Je n'arrive pas bien à situer les petits inter-titres en gras et certains en ital. Je ne vois pas s'ils reprennent des interrogations ou remarques de Perronne ou si ce sont des commentaires, ou des présentations de paragraphes différents.
-f- A partir de "qui a pris ces décisions...", je suis gênée de temps en temps parce que je ne vois pas toujours ce que tu résumes de Perronne, sans le citer, et ta propre réflexion, prolongeant sa pensée ou faisant tes propres propositions. On ne voit pas qui dit quoi. Il me manque parfois des choses comme: "lorsque CP dit que lalalala... on peut se demander si tatatata..." que tu fais très bien au début par ex.
-g- on renverra aux articles d'Ouvertures et de Rfi, liens directs.
Après ton re-passage, je repasserai de nouveau.
Bien l'article
J'aurais juste aimé que tu insistes un peu plus sur la corrélation entre le consensus frenchie de décembre 2006 copie des Guidelines IDSA de février 2006, ces dernières déjà basées sur des définitions de cas de 1994 (Conférence de Dearborn) ce qui démontrerai un peu plus cruellement le nombre de decénies passées sans que l'on s'occupe de la borréliose chronique
si c'était bien sûr possible???
et si tu le veux bien!
Salut
Geneviève...
a) J'ai suivi le conseil que tu m'avais donné pour ce qui était de la 1ère mouture (voir http://www.reseauborreliose.fr/reda...!...)
Et puis l'angle d'attaque est différent... Ce qui m'a donné envie d'écrire ça c'est le contenu du compte-rendu de la réunion de bureau de FL et de la lettre de AJ aux adhérents de FL. L'immobilisme de l'asso est justifié par une prétendue "prudence" qui leur a permis de garder "leur légitimité" et leur recommandation d'"un comportement mesuré" et "une grande discrétion" par rapport à P dont les "difficultés" est toujours mis en avant et leur sert de caution pour appuyer sur le frein en permanence. Or le 10 mai 2010, P n'a pas pris de gants pour expliquer très tranquillement une situation de déni grave qu'il vit dans sa pratique médicale... Ce qui est contradiction avec les allégations de FL...
L'article est appuyé sur les 3 interviews, celle de 2010 et les deux de 2012.
b) les citations en couleur sont de mon cru... ce sont des questions que je pose et qu'il faut que les lecteurs se posent....
Maintenant pour ce qui est de leur mise en évidence, je ne possède pas les bons "outils de mise en page"... J'ai fait ce que j'ai pu et pour l'instant je ne connais pas assez les astuces pour aller plus loin...
Par ailleurs, il valait mieux que la totalité de l'article soit lue par les rebelles avant la mise en page définitive...
c) pourquoi pas... cherchons ensemble... J'ai trouvé! je l'inscris ...
d) je l'ai présentée brièvement dès le début... En note si tu veux en dire plus... Mais je ne sais pas créer une note... de même pour envoyer à des articles en interne
e) Dommage, j'avais cru être claire dans la présentation...
Il y a un titre général. Le sous-titre qui suit pose le problème et complète le titre.
Ensuite, il y a une introduction au sujet posé
Ensuite il y a des paragraphes qui sont distingués les uns des autre par des titres en gras normal qui disent de quoi il va être question. ils sont flanqués de questions en italique..
Les interventions ou les expressions de Perronne sont toutes en italiques entre guillemets, ce qui les distingue de mes propres commentaires.
f)C'est ce que je viens d'expliquer
g)OK
S'il y a des précisions à donner dans des notes et/ou des renvois vers d'autres articles du blog à faire (et il y en a comme le suggère R17), je ne sais pas comment le faire...
Je ne me sens pas compétente pour la mise en page définitive qui pourrait utiliser la couleur ou d'autres polices pour les sous-titrages...
L'article tel quel est la base... sur le fond duquel il fallait d'abord se mettre d'accord...
J'ai complété le titre...
e) j'ai ajouté les petites expressions qui attribuent les propos entre guillemets à P. Est-ce plus clair?
Le titre: à raccourcir. Pourquoi ? Pour arriver à ce qu'il rentre dans le billet sélectionné du slider et condense l'article dans les recherches. Il est déjà hyper long !
"Borréliose chronique, le Pr Perronne lève un coin du voile..."
On ne peut pas tout y mettre. Essayons de ramasser. Le but est d'accrocher et de faire sens. Avec ce raccourci, ça fonctionne.
Quitte à mettre un sous-titre très revendicatif : "la "discrétion" sur la Borréliose de Lyme doit cesser pour que viennent au grand jour les mensonges et silences entendues."
a) j'avais tout à fait compris! Mais ça n'empêche que j'ai été surprise en découvrant ton article de voir que tu avais sabré autant. J'avais eu l'impression que Perronne disait une floppée de choses. Aussi chapeau que tu sois arrivée à prendre la substance.
b) pour voir le texte dans son déroulé j'ai supprimé les citations sur fond de couleur. En effet il faut une mise en forme qui permette de comprendre que ce sont des commentaires-questions. On va revoir sous cet aspect.
b) les citations de Perronne sont maintenant clairement dégagées. (on emploie le signe > pour la forme citation)
Reste à voir maintenant tes commentaires (mis en gras) des formules soulignées. Quelle est la différence ? Moi je basculerais bien les deux dans la même mise en forme.
Et à voir aussi si les titrages se tiennent.
1er paragraphe: il,faut citer surtout le groupe chronimed. C'est lui qui travaille sur les infections froides. Montagnier n'est venu qu'en appui, technique, et mediatique, il collabore au groupe et pas l'inverse. C'est surtout autour du Dr Raymond que le travail se fait.
Le premier paragraphe : une maladie dé-mesurée etc.
Pourquoi ne pas faire plus court et incisif : "faire sauter le verrou du déni" puisque c'est de ça dont il s'agit ?
Mais dans ce paragraphe, on n'a justement pas de citation de Perronne disant ça ou le signifiant. Donc il faut absolument insérer à cet endroit la phrase où il le dit, ou bien le suggère. Quitte à ce que tu cites une périphrase de lui.
La citation d'entrée va cadrer notre souci, à savoir qu'il faut parler, puisque les pontes parlent. Et donc Eiffel pourra aller se rhabiller.
2e Partie : sur la fiabilité
On dirait qu'il y a plusieurs points sans rapport de cause à effet qui sont soulevées.
le 1er paragr. porte sur les souches de B. burgdorferi comme réf. européennes jusqu'en mars 2011. Quand parle Perronne? Il faut mettre au passé si tel est le cas. Et bien faire attention dans les différentes périodes d'interview. Avant et après.
2e La citation quant à elle, porte sur l'étalonnage d'une part et le seuil de réponse à l'Elisa. mais ce n'est pas en lien direct avec la souche évoquée précédemment. C'est un nouveau problème.
Le 3e Je ne crois pas qu'il s'agisse encore de la même chose, l'étalonnage des tests, et le pourcentage de malades. Le nombre de malade est en dessous. Parce que l'étalonnage est justement le plafond.
Donc 3 éléments de non-fiabilité à pointer sans amalgame.
Il faut une citation à chaque nouvelle idée avancée par Perronne.même une périphrase. Et il faut l'écrire. C'est sur ça que les lecteurs vont s'accrocher, vont reprendre, vont diffuser. C'est ça qui fera marteau sur le clou.
D'où recherche des phrases :
- sur la chronicité! Y-a-t-il une phrase sur "il est regrettable qu'on ne reconnaisse pas les rechutes..."?
- sur les traitemnts antibio longs ?
- sur la prévention (emploie-t-il le mot ?)
- sur les infections par transmission ?
Tu ne peux pas élargir sur d'autres questions en partant de ce type d'article qui est une synthèse des positions de Perronne. Réserve plutôt tes autres questions pour un autre article et tire le maximum de fils de ce que dit Perronne ici, ce qu'il dit dans les interviews. N'extrapole pas.
Si besoin je te donne l'interview privée que je possède.
Il faut amener au grand jour ses paroles. Afin qu'elles soient reprises, citées encore, martelées, définitiveemnt connues.
Ton texte porte sur ce verrou que fait sauter par sa parole Perronne, presque à son corps défendant on dirait.
C'est d'ailleurs étrange comme posture.
Ta conclusion dit bien tout ça.
La nouvelle mise en page que tu as faite éclaire mieux l'article et son cheminement.
Dans les notes il convient d'en mettre une concernant l'antériorité antédiluvienne des Guidelines IDSA en renvoyant à l'article de R17 sur la question...
Je ne comprends pas bien pourquoi tu veux allonger l'article en y ajoutant des précisions très détaillées...
après avoir constaté que le précédent article comportait beaucoup trop d'extraits de l'interview et qu'on pourrait nous attaquer là-dessus (ou bien j'avais mal compris)...
Et ce d'autant, qu'une des lectrices du blog qui nous a envoyé un message il n'y a peu, s'est plaint de la longueur et de la complexité des articles, difficiles à lire et à assimiler par le lecteur lambda.
Betty elle-même m'avait fait cette remarque au téléphone...
De plus, si les lecteurs veulent des précisions, ils n'auront qu'à écouter et: ou lire les interviews dont on indiquera les liens...
ATTENTION! tu as assemblé les deux citations concernant la fiabilité des tests alors qu'elles proviennent de deux interviews différentes
et c'est pour cela qu'elles étaient séparées...
Des précisions très détaillées ? J'ai dit ça ? Alors non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Pas détaillées.
Je ne veux pas du tout allonger l'article. Je veux dire qu'à la place où tu parles pour Perrone, tu n'as qu'à le citer.
Ex. : Ce qu'il en est de la possible transmission....etc., comme l'exprime Perronne quand il dit "on ne sait pas comment se fait la contagion""
Ça ne rallonge pas du tout l'article, ça intègre des citations. Et c'est sur ces mots là que les gens s'arrêteront: "Perronne a dit ça, et ça."
Pour mettre les notes, il faut se servir de l'icone "note bas de page", un petit crayon sur des lignes. Ou en raccourci encadrer le texte de note par deux $$. Comme les citations proviennent de différentes sources, il faudra le mentionner.
Hello Suite à la nouvelle info comme quoi Eiffel est arrivé à se poser en organisateur de la Journée d'études de Paris sur la Borréliose avec Perronne, chronimed et Ilads, on s'y remet en priorité à cet article ?
Il faut juste placer les mots de Perronne.
Bon j'ai remis en page; j'ai dégagé la totalité des citations; j'ai intégré les commentaires auparavant mis en sous-titrage pour mieux les faire apparaître en gras dans le cours de la réflexion; j'ai mis les liens vers les sources et prévu le lien interne vers notre article de FR3; j'ai préparé les places des notes de bas de page pour pouvoir situer chaque citation puisqu'il y a trois sources.
Il faut relire, vérifier les citations, leur attribuer leur source.
Il faut voir si il y a d'autres citations capitales à ajouter.
Hello
Je m'y mets...11h09
Ah Hélène ! Vois l'article, j'ai bien dégagé derrière les oreilles et coupé les mèches de côté. Je crois que la mise en page aide bien maintenant à ce que l'article soit plus percutant et direct.
Geneviève tu as un peu compliqué la tâche parce que tu as mélangé mes commentaires aux citations de Perronne que j'avais pris soin de mettre en italique comme je te l'avais indiqué...
"Les interventions ou les expressions de Perronne sont toutes en italiques entre guillemets, ce qui les distingue de mes propres commentaires."
"Pour le Pr Perronne, il est regrettable que la médecine officielle actuelle ne reconnaisse pas la Borréliose chronique lorsqu’il y a rechute, alors que des publications scientifiques internationales font état de sa persistance, -même après un traitement antibiotique prolongé-, et (regrettable) que soit interdit de prolonger les traitements antibiotiques spécifiquement pour la Borréliose de ..."
Cite Perronne
"Aux Etats-Unis, les compagnies privées d’Assurance-maladie, et en Angleterre le système de santé, vont jusqu’à faire des procès aux médecins qui continuent à soigner par antibiotiques,..."
Cite-le
"En France, outre l’interdiction des traitements prolongés par antibiotiques, ..."
Cite-le
Hello
J'ai rajouté ce que tu voulais...
Les citations sont devenus très nombreuses...
La note sur l'IDSA n'est pas faite... Tu la mets en encdré? Comment procèdes-tu?
J'oubliais...
J'ai appuyé par erreur sur la touche XHTML...
Je reviens : plus de deux heures avec Judith et limite passes d'armes parfois... Elle me crève ! J'ai la tête comme un chou.
Pour l'article de Perronnne, maintenant tu penses que les citations seraient trop nombreuses ? Je vais voir ça en relisant tranquillement dans un moment.
Pour l'idsa, pas d'encadré, ce sera deux mots et zou avec un renvoi sur un article de ELS.
Pour la touche xhtml, tu l'as enlevée ensuite ? J'irai vérifier. Tu veux nous faire péter le système ? En fait peu de chance de tout casser par là. La forme wiki, c'est la mise en forme de texte de base comme on s'en sert d'habitude. La forme html c'est la version enrichie avec des tas de possibilités mais qu'on n'utilise pas car cela enlève toute l'homogénéité de la présentation "journal" du site. Pour quelques articles exceptionnels on peut utiliser le html, comme la pétition. Mais ça reste l'exception.
Je suis en train de relire l'article et le positionnement des citations.
De toutes façons dans la page du site public la présentation paraìtra plus intégrée.
Geneviève
Je n'ai pas mis les pieds dans la rédac ni dans le courrier depuis mardi... overdose de Dotclear et des modifications successives, dont certaines -mes commentaires mélangés aux propos de Perronne et le tout présenté comme citations de Perronne (qui m'ont fait faire une gymnastique visuelle et intellectuelle très fatigante)- me conduisent à penser ceci en toute amitié:
1)Je suis d'accord pour que les articles soient élaborés de façon constructive ensemble sur un sujet, sur l'opportunité et le contenu duquel nous nous entendrions.
2)Pour moi, cela ne signifie pas que l'article soit totalement revu de fond en comble de A à Z surtout en y faisant des modifications erronées qui débouchent sur davantage de travail à l'ordi parfaitement inutile.
3) S'il s'agit de discuter et d'écrire des articles à quatre (voire six mains) et trois cerveaux, je ne continue pas à utiliser le Dotclear qui devient pour moi un vrai supplice et fait perdre un temps considérable lorsqu'il faut remanier le texte.
4)Une solution à ce problème pourrait passer par la mise au point du texte en question sur un traitement de texte plus lisible (Word ou Open off) jusqu'à ce que la version définitive soit au point et à ce moment-là seulement, le balancer sur Dotclear pour la mise en page définitive.
5)Si c'est plus facile pour toi, qu'on te donne une trame que tu arranges à ta façon, il ne faut pas signer le texte par le pseudo mais le mettre sous RBLF.
L'overdose est contre-productive...
Je pense qu'il y a des articles qu'il faut faire ensemble. C'était le principe de base du RBLF Rédaction.
Je pense qu'il faut s'entendre sur ce qu'on souhaite voir dans de tels articles à chaque article commun de ce type. De vive voix peut-être, et tous ensemble. Sinon de vive voix, du moins en étant assez disponibles tous pour bien en comprendre les tenants et aboutissants.
De toutes façons, on n'a jamais dit que c'était facile de travailler à la construction de ce RBLF. Et elle n'est jamais achevée. Il faut savoir aussi ce que l'on veut... et...
je pense que je ne veux plus écrire pour les autres. Parce que ça me dépossède, me vide et ne me permet pas de me consacrer à moi. Je l'ai fait pendant des années, correctrice d'imprimerie (mon premier métier), d'édition, rédactrice, écrivain public, j'en passe. Je sais faire. Je préfère faire avec que faire pour.
Je pense que lorqu'on a bouclé la structure de ces articles-là, communs, c'est à qui voudra les prendre en charge, et après, les présenter aux autres pour voir si ça se tient.
Je pense que tu n'as pas peut-être pas tout à fait compris au départ ce que devait donner cet article si important sur Perronne, et qu'on se retrouverait ensemble pour le voir. Il s'agissait évidemment de ne pas transcrire (loi) et techniquement d'extraire de la masse des interviews, les mots essentiels pour qu'ils éclatent au grand jour. Pourquoi ? Sémantiquement pour prendre Perronne au piège de ses propres mots, et pour les transformer en étendard du déni.
Il fallait arriver à introduire les citations de manière à ce que le lecteur lambda tout de suite s'en saisisse; un aide-mémoire définitif pour des malades pas capables de tout écouter mais capable de comprendre et de répéter: Il a dit ça, il a dit ça.
A ce moment-là, écrire "il trouve la situation regrettable" n'a pas du tout la même portée que :"Le professeur Perronne s'emporte et répond à la journaliste : "moi je dis que la situation est regrettable !"
Les interviews risquent de partir bien vite à la trappe, mais l'article du RBLF, parce qu'il figure sur le site du déni, parce qu'il fait office de memo, sera une rėférence. Question de stratégie (mon deuxième métier) ? Question de garder le cap plutôt. L'objectif du RBLF est bien de lever les lièvres, pas de nous transformer en journalistes.
Quant à l'overdose, il,est possible aussi qu'elle te vienne parce que tu es engagée à fond ailleurs dans un autre combat et que du coup le casse-tête et les agacements du RBLF deviennent lourds. Ce qui se comprend, en ccontexte. Tu as bien d'autres choses à porter et à faire. Les deux combats à fond sont incompatibles. On attendra la fin des élections. La pression sera retombée même si la lutte continuera.
Pour l'heure, cet article Perronne, il faut bien le sortir. Il semble bien sur ses pieds maintenant. Non ?
Geneviève,
Lis ce que j'écris...
L'overdose elle vient de ce travail exténuant sur Dotclear où on ne voit rien du premier coup des transformations que l'on effectue sur le texte et qu'il faut sans cesse changer de page pour voir où on en est...Trois heures sur ce boulot de faire et défaire c'est exactement comme si l'on cherche à défaire une broderie sur canevas sans abîmer la structure du support canevas... As-tu déjà essayé?
Y compris pour lire et répondre aux commentaires qui se trouvent dans un espace si petit qu'il faut s'écarquiller les yeux pour arriver à comprendre ce qui est écrit...
Tu n'a pas répondu à ma proposition d'utiliser un logiciel "normal "pour mettre au point le texte avant d'envisager sa publication sur rédac...??
Contrairement à ce que tu supposes, j'ai délaissé mon autre engagement pour travailler sur le RBLF (car je ne peux pas faire les deux à la fois... (D'ailleurs, ça me porte peine)... Mais j'ai aussi délaissé le jardin, le repos... et d'autres activités (la promenade à pied dont j'ai bien besoin) et beaucoup du reste, y compris la vie de couple ...
Sans compter que localement, il n'y a aucun suivi dans ce que je mets en route avec les contacts que je prends et auxquels je n'ai jamais le temps de donner suite...
Tu oublies que j'ai 70 ans... même si je ne suis pas au 36e dessous, la maladie est toujours présente et m'empêche de me souvenir, de réfléchir et de rédiger comme autrefois quand je gérais beaucoup à la fois... et que j'étais plus jeune...
"Je pense que tu n'as pas peut-être pas tout à fait compris au départ ce que devait donner cet article si important sur Perronne, et qu'on se retrouverait ensemble pour le voir."
Si je n'avais pas compris que ce que disait Perronne était super important , et que ses propos constituaient la preuve flagrante du déni, exprimée au plus haut niveau, je n'aurais pas transcris cette interview pour qu'on puisse s'en servir...!!!...
De là à mettre en forme un article percutant... La première mouture où étaient révélés les propos les plus significatifs ont été une excellente base... J'ai convenu sans aucun état d'âme que la présentation n'allait pas et qu'il fallait y adjoindre ce qu'il racontait dans les deux autres interviews qui venaient compléter et qui collaient à la réalité des derniers événements. C'est la lettre de FL qui a été le déclencheur pour la seconde mouture du texte, dont j'étais bien consciente qu'il n'était pas complet notamment sur les références des propos et des faits...
Je comprends très bien que tu ne veuilles pas écrire pour les autres et ce n'est pas ce qui s'est produit puisque j'ai écrit et essayé de mettre en forme deux textes qui ont servi de base...
Le fait est que l'overdose vient de ce que ce travail me demande un super effort de concentration et beaucoup de temps et que la fatigue réelle est au-dessus de mes forces...
Au RBLF il est urgent de recruter plus jeune...
Ceci dit, j'ai corrigé les dernières fautes et si tu n'as rien à ajouter ni à enlever, tu peux le balancer sur le blog public.
Je suis à côté. Je viens juste de poser un oeil ici. Bon. Je repars finir là-bas, et je reviens après, après les patates du jardin.
Je vais réfléchir à comment revoir le travail collaboratif de fond en comble.
A Cinévallée, on a un seul rédacteur. Les adhérents font juste des propositions et lui fait tout le reste, rédac, présentation, et prestation publique etc. Personne ne revient sur ce qu'il fait. Je suis juste webmestre et je m'occupe aussi du forum. Quand c'est moi à la présentation, c'est pareil sauf que le public participe à la fin pour faire les analyses d'images qui sont mises sur le forum privé. Mais on est nombreux, une vingtaine, et on se voit tous les mois.
Au Cafdv tout le monde fait tout. On est très nombreux. Une dizaine de personnes sur la cinquantaine active. Mais c'est de l'info très facile à mettre en ligne. Par contre les collectifs qui nous envoient leurs trucs se crêpent souvent le chignon, parfois sur une date, un film, un mot, etc. Des jours et des jours! Quant à nous à la rédac, chacun fait son texte. On ne reprend que les fautes d'ortho. Moi je ne fais quasi plus rien. Juste la maintenance des sites publics, et des blogs et forums. Le Scoop-it du Cafdv c'est qqn qui s'en occupe. Je ne peux pas être au Réseau et écrire comme je faisais avant pour le Cafdv. Ce que je regrette, beaucoup. Mais je ne tiens plus non plus aucun de mes propres blogs et sites, ni cahiers de croquis quotidiens. C'est très très dur. La maladie m'a tout pris.
Geneviève
Point n'était besoin de citer mon prénom dans les remerciements...
J'aimerais que tu effaces cette partie des remerciement qui me concernent.
Merci.
Il y a deux fautes à corriger:
-...pour l'avoir aiguillée...
-...sur la piste de l'entretien...