(DOC HOROWITZ PAGE AU CHOIX)Le Dr Horowitz est directeur de l’Hudson Valley Healing Arts Center, clinique intégrative de Hyde Park, à New York [1]. En Médecine interne, il a traité des milliers de malades chroniques, d’Amérique comme d’Europe.
Il a été président de l’ILADEF, fondation internationale pour l’Éducation sur la Maladie de Lyme et ses co-infections qui forme les professionnels de santé au diagnostic et aux traitements des maladies à tiques.
Membre fondateur de l’ILADS,[2] formateur et conférencier, c’est lui qui a proposé le terme de MCIDS (Syndrome de Maladie Chronique à Multi-infections) qui permet d’appréhender la borréliose, ses co-infections et co-facteurs, en abordant le terrain du malade, les biotoxines, les allergies alimentaires, etc.[3]

Le Dr Horowitz n’est pas seul à appeler la prise de conscience des autorités sanitaires de quelque pays que ce soit. Nous renvoyons à plusieurs articles du RBLF qui en témoignent [4]. Ce qu’il dit aujourd’hui est net . Nous en extrayons quelques phrases qui montreront en raccourci l’ampleur du problème.

"Tous ces patients souffraient de la maladie de Lyme chronique, mais les médecins consultés étaient passés à côté du diagnostic." "...parce que les examens sanguins pour la diagnostiquer sont très peu fiables"; "On se retrouve dans une situation très difficile."; "La caractéristique essentielle de la maladie de Lyme, c’est que, souvent, les symptômes vont et viennent..."; "J’ai aussi souvent remarqué que les patients étaient co-infectés par d’autres bactéries, des parasites, des virus."; "D’autres terribles variables chez ces patients atteints de manière chronique sont les réactions auto-immunes, secondaires à la maladie de Lyme..."; "la maladie simule toutes les maladies connues en médecine..."; "les patients restent malades de façon chronique...", "...si l’on veut trouver une réponse pour ces patients il faut se dire que le point important à considérer avant tout autre autre chose c’est le vrai diagnostic clinique."; "...les médecins et les systèmes de santé doivent faire preuve d’ouverture et de compassion pour les patients en souffrance."

Outre cette intervention édifiante, le dossier de l’Association LSF comprend dans son introduction, une présentation du déni de la pathologie en France et des très nombreux problèmes que cela soulève (cf. Document). Il est rappelé que malgré sa gravité la borréliose est méconnue et qu’il s’agit bien d’une "maladie déniée par les autorités de santé françaises." Décrivant brièvement la pathologie, l’Association ne mâche pas ses mots sur la HAS (Hte Autorité de Santé [5]) comme sur l’incompétence et la non-formation médicale, les errances des malades et le manque de recherche.
(DOC RAYMOND)À cette apostrophe succède un lot de témoignages de malades révélant leur solitude, leur nomadisme médical, leur souffrance, leur détresse dans cette "situation catastrophique". C’est ainsi que le Dr Raymond, membre du groupe de recherche en infections froides, chronimed (lien interne), les récupère.

"Je les vois souvent, après plusieurs années d’évolution, dans une souffrance physique intense entraînant une invalidité, associée à une souffrance morale de n’être pas entendus."

Son témoignage décrit en peu de mots l’état de la question, patients non diagnostiqués et non pris en charge qu’il reçoit, impasse du test Elisa Mérieux conduisant au refus de reconnaissance par le Consensus français.
Le Dr Raymond sabre en une phrase l’absence de réponse de l’Elisa, première étape de détection, basée sur des éléments inadéquats, et le Consensus français de Strasbourg de 2006 [6]. Ainsi dit-il à propos des patients :

Leur sérologie de Borrelia par le test Elisa est négative et donc le diagnostic de Borréliose éliminé d’après le consensus français de 2006. Mais selon l’ILADS et d’autres publications, il existe 70 à 90% de faux négatifs avec l’Elisa dans la Borréliose de Lyme chronique pourtant confirmée par PCR.

Il s’appuie de son côté sur les résultats biologiques de Western Blot du laboratoire Schaller tant décrié qu’il juge plus aptes à rėvéler les bactéries sournoises et à porter au grand jour la maladie d’un bon nombre de malades.

Pour clore le dossier de LSF, quelques chiffres présentent les coûts financiers et humains induits par cette absence de reconnaissance à laquelle sont confrontés un nombre important de personnes sur l’ensemble du territoire.
L’Association demande aux medias de rompre le silence, et aux politiques de "rechercher les intérêts d’État ou privés sous-jacents" à ce problème de santé publique.

Le dossier LSF peut être téléchargé dans son entier sur ce site.
Il intègre la pétition que nous vous invitons à signer et faire signer (liens interne et externe).

Notes

[1] Sur la médecine intégrative voir le site de la Société Internationale de Médecine Endobiogénique et de Physiologie Intégrative, SIMEPI

[2] Pour mémoire, société médicale sur Lyme et ses co-infections, qui travaille à la reconnaissance de la chronicité et propose des critères de diagnostics cliniques et des traitements en conséquence

[3] "Dr. Richard Horowitz proposed that Chronic Lyme is really MCIDS - Multiple Chronic Infectious Disease Syndrome" in chronimed

[4] liens internes, Pr Perronne, Montagnier, autisme

[5] organe consultatif qui édicte des recommandations sanitaires, sujet à caution comme l’ont révélé de nombreux dossiers récents (citons la bataillle de l’autisme, lien interne

[6] Consensus copié sur les "Guidelines" de l’IDSA, recommandations réfutée par de nombreux médecins, dont ceux de l’ILADS (voir lien interne Division Bactérie