C'est vrai que l'image est "raide" et agressive...
"Le cri des borréliens-nes"... "Le cri"... des Lymé-es...
Mais ne traduit-elle pas exactement la situation des malades qui souffrent sans autre perspective que les réunions au sommet des pontes, les réductions des dépenses de santé, la mise à mort de la Sécurité sociale, résultats de la politique d'austérité tous azimuts votée pour 2013...
Cela n'incite pas à l'optimisme et rien pour calmer la souffrance, ni donner une quelconque perspective d'amélioration, sans parler de l'improbable guérison.
Les rares avancées... sont nées de leur action publique pour alerter l'opinion, les responsables de la santé et tenter de se rassembler pour se faire entendre. Que d'énergie dépensée pour des résultats qui ne sont pas à la hauteur de l'espoir du changement nécessaire...
Pour autant, malades et soufrant-es, nous ne lâcherons pas! Ce combat met en jeu notre survie et la vie des nombreuses personnes atteintes, informées ou non.
Que 2013 voie la poursuite amplifiée des initiatives multiformes pour briser le déni!
Voici mon avis: si on prend ton texte pour les voeux 2013 c'est comme refaire celui de l'an passé, en raccourci. Rien n'a vraiment changé.
Or tout a changé ! 2012 ce ne sont pas de rares avancées ! c'est le grand chamboulement, l'année décisive de la dénonciation et des prises de conscience, l'année du début officiel au grand jour au moins pour nous en France de la lutte ouverte (puisque la justice, c'est sur la place publique). Elle restera comme telle. Il faut la prendre avec ce recul là.
Aussi quand je vous ai dit 2 phrases à faire, c'était plutôt de rassembler en peu de mots tous ces bouleversements, changements, évolutions. 2012 c'est aussi bien l'énorme pavé dans la marre créé par l'aveu de Weisbren que la dénonciation de l'étude Embers, c'est autant l'interdiction des BC et Sch que le rendez-vous chez la ministre, c'est aussi bien Perrone qui commence à se lâcher que le revirement d'Eiffel etc.
Je veux bien, H2o, que tu dises avec tes tripes un mécontentement naturel, mais je crois que le RBLF doit montrer du recul sur une année exceptionnelle (même si le malade n'en bénéficie pas directement).
Et c'est après ce survol 2012 déjà bien positif qu'on peut poser ces vœux-là pour 2013 plus précis : découdre les paupières, délier les langues, mots d'ordre qui montrent que, hier, nous ne nous étions pas trompés dans notre démarche et qui souhaitent, pour demain, entraîner tous les rebelles dans ces actions auxquelles nous avons à notre échelle contribué.
2012 portait des promesses. Gardons le cap pour 2013 !
Oui, tu as sans doute raison!
Il faut dire que j'ai complètement raté près de la moitié de l'année 2012 et que mes tribulations de santé et l'anesthésie ont plus ou moins effacé ce que tu évoques.
Je n'ai donc pas en mémoire les éléments pour rédiger un bon article d'accompagnement.
"2012 portait des promesses. Gardons le cap pour 2013 !"
L'image pose donc un problème: trop agressive et pas assez sereine pour illustrer le sujet avec justesse, comme tu l'as écrit toi-même.
(NB: Tu n'as pas franchement zappé. Je crois plutôt que tu n'es pas encore revenue dans le bain (à cause de ta douche...). Je pense que ça va revenir vite une fois le ré-aménagement bien cadré chez toi.)
On ne mettra pas la phrase : 2012 portait des promesses. Gardons le cap pour 2013!
Ça c'était pour nous, effectivement très positif si on veut, parce qu'il faut l'être, mais n'oublions pas que les avancées ont été arrachées et que nous sommes au début du combat ouvert (ce qu'à dit P. Raymond l'autre jour à SyD.)
D'où l'idée qu'il faut montrer les deux pôles : les avancées (2012) et la dureté de la lutte qui s'annonce (2013).
Aussi, à ta réflexion: L'image pose donc un problème: trop agressive et pas assez sereine pour illustrer le sujet avec justesse, comme tu l'as écrit toi-même.
je réponds en disant que l'image n'illustre pas le bilan (qui n'est pas serein mais prometteur), mais qu'elle vient à sa suite. Le bilan texte c'est 2012; l'image c'est les vœux 2013: elle montre qu'on a toujours les crocs et que le but de dénoncer le déni est toujours aussi fort.
L'image se tient toute seule. On peut la mettre en ligne toute seule. Mais je pense que le bilan 2012 a sa place à ses côtés.
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C'est vrai que l'image est "raide" et agressive...
"Le cri des borréliens-nes"... "Le cri"... des Lymé-es...
Mais ne traduit-elle pas exactement la situation des malades qui souffrent sans autre perspective que les réunions au sommet des pontes, les réductions des dépenses de santé, la mise à mort de la Sécurité sociale, résultats de la politique d'austérité tous azimuts votée pour 2013...
Cela n'incite pas à l'optimisme et rien pour calmer la souffrance, ni donner une quelconque perspective d'amélioration, sans parler de l'improbable guérison.
Les rares avancées... sont nées de leur action publique pour alerter l'opinion, les responsables de la santé et tenter de se rassembler pour se faire entendre. Que d'énergie dépensée pour des résultats qui ne sont pas à la hauteur de l'espoir du changement nécessaire...
Pour autant, malades et soufrant-es, nous ne lâcherons pas! Ce combat met en jeu notre survie et la vie des nombreuses personnes atteintes, informées ou non.
Que 2013 voie la poursuite amplifiée des initiatives multiformes pour briser le déni!
Voici mon avis: si on prend ton texte pour les voeux 2013 c'est comme refaire celui de l'an passé, en raccourci. Rien n'a vraiment changé.
Or tout a changé ! 2012 ce ne sont pas de rares avancées ! c'est le grand chamboulement, l'année décisive de la dénonciation et des prises de conscience, l'année du début officiel au grand jour au moins pour nous en France de la lutte ouverte (puisque la justice, c'est sur la place publique). Elle restera comme telle. Il faut la prendre avec ce recul là.
Aussi quand je vous ai dit 2 phrases à faire, c'était plutôt de rassembler en peu de mots tous ces bouleversements, changements, évolutions. 2012 c'est aussi bien l'énorme pavé dans la marre créé par l'aveu de Weisbren que la dénonciation de l'étude Embers, c'est autant l'interdiction des BC et Sch que le rendez-vous chez la ministre, c'est aussi bien Perrone qui commence à se lâcher que le revirement d'Eiffel etc.
Je veux bien, H2o, que tu dises avec tes tripes un mécontentement naturel, mais je crois que le RBLF doit montrer du recul sur une année exceptionnelle (même si le malade n'en bénéficie pas directement).
Et c'est après ce survol 2012 déjà bien positif qu'on peut poser ces vœux-là pour 2013 plus précis : découdre les paupières, délier les langues, mots d'ordre qui montrent que, hier, nous ne nous étions pas trompés dans notre démarche et qui souhaitent, pour demain, entraîner tous les rebelles dans ces actions auxquelles nous avons à notre échelle contribué.
2012 portait des promesses. Gardons le cap pour 2013 !
Oui, tu as sans doute raison!
Il faut dire que j'ai complètement raté près de la moitié de l'année 2012 et que mes tribulations de santé et l'anesthésie ont plus ou moins effacé ce que tu évoques.
Je n'ai donc pas en mémoire les éléments pour rédiger un bon article d'accompagnement.
"2012 portait des promesses. Gardons le cap pour 2013 !"
L'image pose donc un problème: trop agressive et pas assez sereine pour illustrer le sujet avec justesse, comme tu l'as écrit toi-même.
(NB: Tu n'as pas franchement zappé. Je crois plutôt que tu n'es pas encore revenue dans le bain (à cause de ta douche...). Je pense que ça va revenir vite une fois le ré-aménagement bien cadré chez toi.)
On ne mettra pas la phrase : 2012 portait des promesses. Gardons le cap pour 2013!
Ça c'était pour nous, effectivement très positif si on veut, parce qu'il faut l'être, mais n'oublions pas que les avancées ont été arrachées et que nous sommes au début du combat ouvert (ce qu'à dit P. Raymond l'autre jour à SyD.)
D'où l'idée qu'il faut montrer les deux pôles : les avancées (2012) et la dureté de la lutte qui s'annonce (2013).
Aussi, à ta réflexion:
L'image pose donc un problème: trop agressive et pas assez sereine pour illustrer le sujet avec justesse, comme tu l'as écrit toi-même.
je réponds en disant que l'image n'illustre pas le bilan (qui n'est pas serein mais prometteur), mais qu'elle vient à sa suite. Le bilan texte c'est 2012; l'image c'est les vœux 2013: elle montre qu'on a toujours les crocs et que le but de dénoncer le déni est toujours aussi fort.
L'image se tient toute seule. On peut la mettre en ligne toute seule. Mais je pense que le bilan 2012 a sa place à ses côtés.