Une émission de la RTBF orientée et injurieuse
By Rédaction RBLF on Friday, April 18 2014, 22:53 - RÉACTIONS - Permalink
UNE FOIS DE PLUS DES MALADES ACCUSÉS MIS À L’INDEX; DES THÈSES DÉPASSÉES DE PARTISANS DU DÉNI PORTÉES AUX NUES; DES INTERVIEWERS INCOMPÉTENTS ET CYNIQUES ACCRÉDITANT DES PROPOS DIFFAMATOIRES. TROP C’EST TROP !
Que l’émission «Questions à la Une» programmée le 9 avril sur la RTBF n’ait rien appris de nouveau aux téléspectateurs attirés par le titre La Maladie de Lyme: une épidémie? n’est pas un scoop. Ils sont habitués à la paresse de nombreux journalistes qui se contentent d’aborder un sujet sans l’approfondir.
Mais ce qui est très préoccupant et très grave, c’est la violence des attaques envoyées par les médecins belges pour disqualifier ceux qui ne pensent pas comme eux, malades et associations, alors que leur responsabilité sociale et leur devoir moral et professionnel est de chercher les causes de leurs souffrances, de leur procurer des traitements curatifs et de les soulager au mieux.
Que des médecins s’autorisent (et soient autorisés) à déborder sans retenue en propos diffamatoires sur les malades dans une émission publique de télévision n’est pas admissible.
Pas plus que la prise de position des réalisateur et producteur TV de "Questions à la Une" dans le différend opposant les parties, dont il faut rappeler qu’il est avant tout scientifique et médical, et qui se livrent à une manipulation intellectuelle indigne du journalisme.
C’est la responsabilité d’une chaîne nationale, la RTBF, qui autorise mensonges et calomnie.
◊ Anathème contre les malades : les mots de trop
- Un mélange tendancieux
Très rapidement nous avons été dérangés par ce reportage incohérent: selon le propos, le sens était parfois limpide et objectif, parfois confus et tendancieux. Dissonances, images et plans désaccordés, choix discordant des questions. Pourquoi ce double jeu ? Le doute s’insinue à bon droit lorsque l’on découvre au générique que l’enquête de terrain initiale a été adaptée pour la télé belge.
Jusqu’à quel point le sujet «La Maladie de Lyme: une épidémie?» a-t-il été pensé et écrit ? Quel objectif poursuivaient ces journalistes et notamment le responsable Bruno Clément ? Ayant eu connaissance du travail d’investigation de la réalisatrice Chantal Perrin on s’interroge sur ses visées. Et quelles sortes de rapports la télé publique peut-elle entretenir avec les autorités de Santé de son pays pour promouvoir ce discours ? Quoi qu’il en soit, le résultat est scandaleux.
Le chapeau de l’émission de la RTBF fait d’ailleurs d’emblée fortement douter du sérieux de l’entreprise : "poil à gratter", "pied dans la porte"...? Qu’un sujet aussi complexe et difficile ait été abordé légèrement, et par le petit bout de la lorgnette médiatique rêvant scandale et audimat, laisse perplexe et en dit long sur la société du spectacle. Les réalisateurs en ont-ils été conscients ou pas, sont-ils incapables de réflexion ou délibérément responsables ? Ont-ils réellement un instant cherché à comprendre ce dont il s’agissait ? Combien de temps ont-ils passé à leur sujet, visiblement survolé et traité avec inconséquence et amateurisme ?
Pour accréditer leur reportage "poil à gratter", les responsables de l’émission « Questions à la Une » prennent pour argent comptant les paroles des spécialistes belges qu’ils sont allés chercher et se font l’écho, sans recul, de leurs assertions et accusations: .’’..des traitements longs {antibiotiques} qualifiés de dangereux... portés par des activistes’’ (sic). Car c’est, sans réserve aucune, le mot repris de la bouche même de ce Chef de clinique interniste de Liège, le Pr Philippe Léonard, spécialiste inconnu de la borréliose [1], lâchant catégorique: …il existe une communauté révisionniste animée par beaucoup d’activistes qui sont très actifs sur internet (sic).
- De la diffamation !
’’Communauté révisionniste, des __activistes’’__ ?
Mais de quoi et de qui parle-t-on ? Se rend-on compte de la portée de telles accusations ? Les mots de ce monsieur Léonard relèvent de la diffamation. Qui est le négateur ici ? Qui nie la réalité ? Retourner l’accusation de déni contre des experts alors que ce sont ces médecins là qui luttent contre le déni est indigne d’un scientifique. Calomnier ainsi des malades, les professeurs qui s’en occupent, les chercheurs qui travaillent autour d’eux, parler ainsi sans conscience est méprisable et passible de poursuites pénales. Cet individu détiendra longtemps la palme de l’arrogance, de l’incompétence et de la suffisance bornées, du mépris des malades et de leur calvaire. Mais ces mots de trop l’accusent définitivement.
Depuis des années les borrélieux américains, après les sidaïques, ont été accusés d’être des militants (c’est le mot anglais : activist), détournant leur juste demande de reconnaissance en une agitation dérangeant l’ordre public et médical. De la même façon les spécialistes qui divergent de la doctrine officielle sont-ils traités de charlatans. [2] Mais l’emploi français d’« activistes » est autrement grave avec son indéniable connotation d’extrémisme.
« Communauté révisionniste », « activistes »… Comment un « médecin » ose-t-il proférer de telles insanités à l’encontre des malades ? Accuser les plus faibles ? De surcroît à la télévision publique et à une heure de grande écoute ? Réellement, peut-on se dire médecin ?
De tragique mémoire il y a bien eu des individus affublés du titre de «médecins». Nous avons vu aussi le sinistre Dr Hünerfeld faire passer son discours ignorant pour de la haute médecine et recevoir le prix du meilleur reportage scientifique allemand en 2012, doté de plus financièrement ! [3]. Minimisera-t-on de tels propos ? Dans une société où la désinvolture devient une vertu peut-on attendre excuses, réparations, justice ?
- Activisme: Mouvement des Flamingants partisans de l’action en faveur de la langue flamande qui soutenaient l’occupation allemande en 1916-1918. Doctrine qui préconise l’action violente en politique (Petit Robert).
- Activiste: Partisan de l’action directe; propagandiste d’un mouvement politique ou syndical; extrémiste, notamment en parlant des membres d’organisations d’extrême droite (cnrtl). En anglais, Activist est le terme qui désigne le militant (syndical, politique). Dans les "années Sida" on parle d’activists pour montrer du doigt ceux qui font des actions d’éclat pour rendre visibles leur désarroi, leurs souffrances, le déni de leur maladie ou le cantonnement erroné à l’homosexualité. Mais l’émission de la RTBF interroge des locuteurs francophones connaissant parfaitement le sens des mots français. Ce détournement n’est pas anodin (ndlr). [4] D’ailleurs, paradoxalement, accuser aujourd’hui les borrélieux d’activistes (façon américaine), c’est les rapprocher d’une cause juste: la défense des droits des malades.
- Révisionnisme: (1985) Position idéologique tendant à minimiser le génocide des juifs par les nazis, notamment en niant l’existence des chambres à gaz dans les camps d’extermination. Voir négationnisme (Petit Robert). Ceux qui refusent la chronicité renvoient de manière inique l’accusation de révisionnisme à ceux qui luttent contre son déni (ndlr).
◊ Une construction vicieuse
Les journalistes de "Questions à la Une" ont diffusé un travail non maîtrisé. Désireux de se parer d’une auréole d’objectivité, ils ont réussi à faire un anti-reportage. Grâce à leurs commentaires orientés, les champions de l’info "poil à gratter" ont contribué à la confusion et à l’erreur plutôt qu’à une information objective des téléspectateurs.
- L’impossible débat
Ainsi, dans ce reportage, entre enquêtes de terrain, témoignages et prises de positions médicales et/ou administratives, les oppositions de points de vue ont-elles été disposées de façon à ce que la cause qu’ils souhaitent enfoncer ne soit pas discutée. Pour faire pencher la balance dans le sens de la pensée officielle (le déni de l’existence de la Maladie de Lyme chronique), plusieurs procédés sont utilisés.
- La présentation anodine ’"En Belgique, tous les spécialistes que nous avons rencontrés critiquent très sévèrement..." tend à faire accroire que les médecins belges qui s’expriment sont des spécialistes reconnus de la maladie: il n’en est rien;
- L’émission évacue totalement la confrontation des points de vue opposés. Les discours sont juxtaposés. D’un côté les explications des spécialistes proches de l’ILADS et de l’autre les prises de position non discutables des personnalités locales suivant mot à mot le discours de l’IDSA. Pas de dialogue possible
- Dans cette juxtaposition facile, l’interviewer laisse une grande place aux témoignages qui parlent en faveur d’une borréliose chronique et d’une épidémie, pour mieux en éradiquer l’idée avec quelques phrases péremptoires dont Mme Quoilin se fait une spécialité. Les propos pondérés et clairs des vrais spécialistes sont encadrés par des affirmations sèches et définitives (erronées de surcroît) de la chef Infectiologue officielle, membre du réseau international Pasteur, responsable du blocage des diagnostics par l’Elisa test. [5]
- La salve abjecte contre les "activistes" et la "communauté révisionniste" est jetée du haut de la médecine officielle hospitalière et achève de porter le discrédit sur les malades et les leurs. Les téléspectateurs ont l’impression que l’idée, portée par ces gens apparemment sympathiques et relativement nombreux, est certainement fausse, puisqu’ils sont si peu recommandables que des autorités médicales de leur pays les assimilent à des groupes politiques dangereux.
Là se trouve la manipulation qui interrompt toute explication intelligente par des formules cassantes que le journaliste jamais ne relève ou ne vérifie. Un peu comme quand on laisse parler quelqu’un et qu’on conclut par : "C’est n’importe quoi".
- Brouillage d’informations
Les journalises de "Questions à la Une" sont arrivés à brouiller les informations recueillies tant auprès des malades que des experts de terrain compétents: la chercheuse Valérie Obsomer, spécialiste de la biologie des tiques [6]; le grand spécialiste américain, directeur de l’important centre de traitement de la borréliose à New-York, le Docteur Horowitz [7]; le Président de la Haute autorité française de Santé Publique, responsable infectiologue de l’Hôpital de Garches, le Professeur Perronne.[8]
- Manipulation en minimisant les risques encourus par chacun et en étouffant les menaces réelles d’épidémie, en décrédibilisant les malades, leurs associations, les médecins, soignants, et thérapeutes qui les aident. Le journaliste et les autorités de santé belge ont retourné les propositions : lorsque le Dr Horowitz souligne la mondialisation de la maladie le commentaire dénonce cette analyse très menaçante désapprouvée par les autorités de santé (belges). Ce n’est plus la maladie qui est menaçante mais son affirmation par un médecin expérimenté ! De même toutes les analyses pertinentes comme les études de la chercheuse de l’UCL Valérie Obsomer deviennent quantité négligeables, dérangeant l’état des lieux officiel belge, remettant en cause les dites autorités qui non seulement faillissent à leur devoir de prévention, mais bloquent sciemment toute avancée scientifique et médicale sur le problème. Qui met le "pied dans la porte" ?
- Confusion en ne distinguant pas les médecins interviewés; en parlant de la grande majorité des spécialistes de Lyme, et de tous les spécialistes belges; en évacuant leur appartenance à la doctrine dominante de l’IDSA et à son déni de la maladie pour des raisons externes à celle-ci (jeux de pouvoirs, lobbying, conflits d’intérêts entre autres), l’émission démontre immédiatement l’ignorance abyssale du réalisateur. L’argument de l’autorité est utilisé comme une évidence. Le docteur Quoilin, membre infectiologue de Pasteur international,[9] confirme la valeur des tests diagnostics Pasteur (Elisa-Bio-Mérieux) reconnus pourtant comme non fiables, et cite des chiffres à la hausse. Ses propos sans corrections ni questionnements de la part de l’interviewer ne font que renforcer le flou de cette position.
- Erreur grossière en accréditant les thèses des doctrinaires et en les faisant passer pour exactes sans vérifier leurs sources. Quand le Pr. Massip balaie l’idée même de chronicité possible d’un revers de main c’est sans l’ombre d’une argumentation médicale: On ne peut pas aujourd’hui accepter que la maladie de Lyme soit considérée comme une maladie chronique... et avec une moue condescendante il ajoute: ...il peut y avoir quelques séquelles... probablement... articulaires voire neurologiques... c’est possible (air dubitatif)… au bout d’un certain temps... le microbe est mort... et c’est fini!... par contre le microbe a pu faire quelques dégâts... et ces dégâts peuvent peut-être donner quelques séquelles... voilà en tous cas.. ma façon de voir les choses. «Quelques», "quelques", "quelques"... situe l’indifférence de ce contempteur du déni aux souffrances multiformes et incessantes des malades, mais surtout démontre une ignorance étonnante de la littérature scientifique sérieuse.
- Confusion de la borréliose au stade précoce et au stade avancé. Se basant sur la maladie dans sa première manifestation et de sa guérison possible, le journaliste extrapole sur la simplicité du traitement en général.
Il laisse dans le non-dit les cas pour lesquels la piqûre n’est pas récente, pas connue et pas reconnue, la maladie telle qu’elle se présente au bout de plusieurs mois et années lorsqu’elle est finalement dépistée. Est ainsi laissé également de côté le fait qu’un grand nombre de malades ignorent l’existence même de cette maladie, des tiques et de leur dangerosité; le fait que les médecins généralistes sont maintenus dans l’ignorance de la gravité de cette pathologie et de son évolution par les services de santé qui devraient les former.
◊ Résultat : minimiser les dangers, décrédibiliser malades et praticiens !
Quel est alors l’objectif réel des réalisateurs d’un tel reportage malmené, mal monté ?
Juxtaposant séquences informatives sérieuses avec des commentaires et prises de positions tendancieuses, nous l’avons dit, cette émission, digne de collégiens repiquant ici et là sur internet des informations sans réflexion, puis copiant-collant le patchwork au hasard (mais à destination du public belge), diffuse un sentiment de malaise persistant au point qu’il est même étonnant d’imaginer qu’un seul auteur ait pu la concocter.
Musique sans chef d’orchestre ? À plusieurs voix ? Pourquoi ? De cette cacophonie sort à la fois un parti pris affligeant et une méconnaissance totale de la question, le journaliste paraissant mener des interviews sans en saisir le sens.
L’absence de mise en perspective de la question par les responsables de l’émission, le manque d’analyse journalistique à défaut d’être scientifique, la dichotomie facile entre bons et méchants, n’apportent pas au citoyen belge une réelle compréhension du problème. Il sort de ce concert sourd à l’essentiel mais assuré que son pays s’occupe de lui.
Le résultat de cette confusion s’affiche, scandaleux :
- minimiser les dangers individuels et collectifs dont la borréliose de Lyme est porteuse (La maladie s’est arrêtée aux frontières de la Belgique comme le nuage de Tchernobyl...)
- et diaboliser la communauté des malades et médecins "activistes" auprès du grand public.
La moindre des choses eût été de s’entourer des personnes les mieux informées pour s’intéresser au débat en cours et en faire un vrai sujet. La moindre des choses eût été l’objectivité.
Des procédés particulièrement vils, bien loin de ce que prétendent être les déontologies scientifique, médicale et journalistique !
La méthode qui consiste à déguiser en diable celui qui ne se plie pas à la pensée dominante d’une époque est vieille comme le monde... et traverse tous les siècles.
William Harvey, le découvreur de la circulation sanguine se heurta au dictat des partisans de la saignée comme panacée des soins médicaux au XVIIe siècle.
Au XXIe, médias et partisans de l’obscurantisme s’accordent encore très bien pour refuser la réalité. Mais ne leur en déplaise, les faits sont têtus. La réalité a toujours le dernier mot !
Les puissants ont intérêt à ce que le doute perdure; les doctrinaires ont intérêt à écraser les velléités de pensées divergentes.
Les journalistes ont intérêt à retrouver leur esprit critique ou à se cantonner dans la rubrique des chiens écrasés dans laquelle souvent certains excellent.
Notes
[1] Pr. Ph.Leonard. Chef de clinique - médecine interne et maladies infectieuses CHU de Liège. Sur le site du CHU, on ne lit rien sur la borréliose. On trouve un article de Ph. Leonard sur la maladie de Lyme, sur orbi.ulg en accès privé (http://orbi.ulg.ac.be/handle/2268/1...)
[2] Article "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease." Auwaerter PG, Bakken JS, Dattwyler RJ, et al., The Lancet Infect Dis, sept. 2011- 11: 713–19 - Les auteurs parlent de antiscience movement, d’activists, de pseudoscientific practitioners (charlatans), et de threat to public health (menace pour la santé publique). (http://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099%2811%2970034-2/fulltext)- Et réponse de C. Perronne in The Lancet Infectious Diseases, May 2012, Volume 12, Issue 5, Pages 361 - 362. Les infectiologues français reprendront souvent ces termes. Autrefois les doctrinaires et le pouvoir religieux accusaient d’hérésie ceux qui n’allaient pas dans "le droit chemin" et leur jetaient des anathèmes; aujourd’hui pleuvent les accusations infondées des médias et celles des lobbying médicaux officiels. Mais qui sont réellement les charlatans ? Anathème: Sentence de malédiction à l’encontre d’une doctrine ou d’une personne jugée hérétique; peine ecclésiastique qui consiste à retrancher publiquement quelqu’un pour cause d’hérésie de la communauté des fidèles, à l’excommunier en le maudissant : − P. ext. Condamnation, réprobation énergique, blâme sévère à l’adresse d’une personne, d’un acte, d’une opinion, etc.; malédiction (cnrtl).
[3] Lire les articles du RBLF : Les Fourberies de Carabin, Arte couvre le documentaire sur Lyme : tempête et enfin sur le Prix du journalisme scientifique 2012 décerné par la Sté allemande de neurologie.
[4] On trouve ce parallèle utilisé en décembre 2005 par le Dr Steven E. Phillips, le président de l’ILADS, dans la conclusion d’un article expliquant la maladie et qui se demande si les malades en viendraient un jour à revendiquer comme les militants (activists) du SIDA pour se faire entendre. In the early days of the AIDS epidemic, activists screamed for attention to get medical care. We hope Lyme patients are not forced to follow the same path, but we will not be content until Lyme disease is yesterday’s news. In ILADS president roept op tot gezamenlijke actie ("Le pdt de l’ILADS appelle à une action commune") Cap-Code Journal, 2 XII 2005. Cité dans le forum de Lymenet Nederland.
[5] Dr Sophie Quoilin, Resp service épidémiologique et maladies infectieuses Institut de Santé Publique deBelgique (http://www.ulb.be/). Membre du Scientific Institue of Public Health http://ecdc.europa./en/epiet/inst… Voir organigramme : http://www.pasteur-international.or... L’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP) est Pasteur International. Page sur la maladie de Lyme de Pasteur-International dont sont issus essentiellement les propos des infectiologues de l’émission : https://www.wiv-isp.be/news/Pages/Z...
[6] Valérie Obsomer, la chercheuse qui coordonne l’étude qui remet en question la salubrité des forêts belges (http://www.tekentiques.net/); ULC.
[7] Dr Horowitz, N-Y, spécialiste de la borréliose, cf article RBLF : Le Dr Horowitz soutient les malades français
[8] Pr. Perronne, chef du service des maladies infectieuses de l’Hôpital Raymond-Poincaré de Garches.
[9] Dr Sophie Quoilin, Resp service épidémiologique et maladies infectieuses Institut de Santé Publique de Belgique (http://www.ulb.be/). Membre du Scientific Institue of Public Health http://ecdc.europa.eu/en/epiet/inst… Voir organigramme : http://www.pasteur-international.or... L’Institut Scientifique de Santé Publique (WIV-ISP) est Pasteur International. Page sur la maladie de Lyme de Pasteur-International dont sont issus essentiellement les propos des infectiologues de l’émission : https://www.wiv-isp.be/news/Pages/Z...
Comments
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- Hünerfeld
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-afin de se faire octroyer juste après le prix du meilleur reportage avec la compensation financière qui s'y doit!
corriger : fait douter
Sophie Quoilin : 1:21 à 2:36
Horowitz : 2:37 à 2:40
découverte Burgdorger : 2:40 à 5:31
Eva Sapi : 5:32 à 6:11
Horawitz : 6:11 à 7:40
témoignages malades belges : 7:40 à 8:36
tests charlotte et Horowitz : 8:37 à 9: 17
Sophie Quoilin : 9:18 à 9:53
Perronne : 9:53 à 10:03
Judith : 10:04 à 12
José témoignage : 12:01 à 12:49
Me faivre : 12:50 à 13:05
témoignage jeune fille durée TMT : 13:06 à 13:38
Joanna : 13:39 à 14:52
Critique sur "activiste" (me rappelle plus le nom : 14:52 à 16:10
Charlotte dit avoir fait le bon choix : 16:11 à 16:54
HAS et MASSIP : 16:55 à 17:30
prévention en Allemagne : 17:31 à 18:06
prévention Joanna : 18:07 à 19:18
petit blanc à vérifier
Léonard "connard" : 19:42 à 20:08
Sophie Quoilin : 20:09 à 21
puis journaliste disant : Lyme doit être étudié pour répondre aux questions des DIZAINES de patients!
Ouahouh...!... Quel bon travail à nous trois!....
Il y a encore
- des "coquilles orthographiques" à corriger (c'est mon job)
- de l'aération des paragraphes par aller à la ligne
- sans doute une mise en forme plus lisible pour l'internaute à peaufiner
- compléter le calcul du temps de parole des dénieurs et des partisans de la vérité. Hélène, ce relevé est sans doute celui du début et de la fin des interventions notées? il reste donc à faire le calcul?...
Ouiiiii... Le plus gros est fait! La mise en bonne forme va prendre encore un peu de temps... Mais ça va leur faire tout drôle aux connards...
Pas le temps de m'y mettre ce matin mais cet a-m...
Geneviève, ton conseil de vitamine C est super! mon mal aux jambes s'atténue et j'ai plus de jus! Merci du conseil!
BZZZ
Un mot ici... Nos boîtes mails ne risquent-t-elles pas d'être surveillées?...
Ici, l'espace est-il complètement inaccessible?
Je pose ces questions en rapport avec la demande d'aide de CP...
J'enregistre le blog sur l'Ipad
C'est OK
Coquilles orthographiques...
Dans Anathème contre... 2ème ligne: opposant les parties (sens juridique)
7ème ligne avant la fin du paragraphe:Accuser ainsi des malades... Et ensuite: accuser sans conscience...
2ème ligne avant la fin: Ces mots de trop l'accusent...
Dans l'explication lexicale en vert, ne faut-il pas aller à la ligne pour chaque mot à expliquer et l'écrire en gras?
En-dessous:
4ème ligne ôter le ? après malades
Dernière ligne ôter le . après justice
C'est tout ce que je vois pour ce premier paragraphe.
En relisant à haute voix à B trouvé dans l'avant-dernière ligne avant la partie verte: ... un tribunal que nous...
Après Hünersfeld, ajouter ce que propose R17.
Dans ... Une construction vicieuse...
2ème paragraphe
1ère ligne: "Questions à la..."
6ème ligne: Santé publique ajouter en France
13ème ligne:... leur émission fait douter
14ème ligne: Ont-ils...
Dans: Quel est alors l'objectif...
8ème ligne: après clairement mettre en relief: minimiser les dangers... grand public.
Mettre en relief la conclusion...
J'ai cherché à calculer les temps de parole des uns et des autres d'après le relevé de R17...
Il s'avère que c'est très difficile à réaliser... En tous cas je n'y arrive pas...
Car il conviendrait de compter séparément les interviews des malades, celles des "spécialistes", le temps des commentaires tendancieux du commentateur... Certaines sont notées ensemble (Charlotte et Horowitz, HAS et Massip)..
Je crois que c'est une fausse piste qui ne débouchera pas de façon significative, tellement la manip est vicieuse!
Ne devons- nous pas en rester à l'impression qui se dégage de cette interview avec les preuves concrètes de l'analyse que nous apportons, notamment par le vocabulaire employé, et la mise en évidence de la justification du déni par l'intervieweur qui avancez ses pions pout les faire confirmer par le "spécialiste"...
J'ai cherché à calculer les temps de parole des uns et des autres d'après le relevé de R17...
Il s'avère que c'est très difficile à réaliser... En tous cas je n'y arrive pas...
Car il conviendrait de compter séparément les interviews des malades, celles des "spécialistes", le temps des commentaires tendancieux du commentateur... Certaines sont notées ensemble (Charlotte et Horowitz, HAS et Massip)..
Je crois que c'est une fausse piste qui ne débouchera pas de façon significative, tellement la manip est vicieuse!
Ne devons- nous pas en rester à l'impression qui se dégage de cette interview avec les preuves concrètes de l'analyse que nous apportons, notamment par le vocabulaire employé, et la mise en évidence de la justification du déni par l'intervieweur qui avancez ses pions pout les faire confirmer par le "spécialiste"...
Cette question me tracasse et je reviens donc encore une fois sur cette histoire de temps...
Ce que j'en pense finalement, c'est que l'interviewer donne l'impression de laisser du temps, une grande place, aux témoignages qui parlent en faveur d'une Lyme chronique et d'une épidémie, pour mieux en fusiller l'idée avec la salve abjecte des "activiste et communauté révisionniste". D'où l'impression des téléspectateurs que l'idée, portée par ces gens apparemment sympathiques et relativement nombreux, est certainement fausse, puisqu'ils sont si peu recommandables que des autorités médicales de leur pays les assimilent à des groupes politiques dangereux.
Là se trouve la manip.
H2O : tu veux que je revoie ?
Dis moi alors ce que tu aimerais en extraire!
Suis à tes ordres!
Pas encore tout lu. Beau travail. Je reviens dessus dès que poss.
Une remarque à placer peut-être quelque part...
"Ce qui est insupportable dans ce reportage, c'est que:
alors que la parole des malades sur les symptômes et leurs souffrances, celle des médecins et des scientifiques sur leur connaissance objective des causes, sont libres et claires, les informations justes qu'ils donnent sur la maladie sont soit rabougries, soit fusillées au fur et à mesure par les salves de calomnies des "spécialistes" choisis par un réalisateur inculte et sans scrupules, qu'on sent désireux de se parer d'une auréole d'objectivité."
A réfléchir....
Ca pourrait peut-être venir avant... Cette volonté de confusion...
dans le dernier paragraphe...
Beau Dimanche!
concernant le timing (commentaire 1) le découpage ne s'est pas fait par rapport aux durées, mais en encadrant les paroles des intervenants pro par les propos des négateurs. En effet pas besoin de passer du temps d'explications pour asséner des fausses vérités et démolir les discours posés en deux coups de cueillers à pot.Un peu comme quand on laisse parler qqn et qu'on conclut par : "c'est n'importe quoi".
C'est tout à fait ça.
Je sais bien qu'il faut ne pas dire n'importe quoi..donc travail et reflexion.
Cependant il ne faudrait pas perdre du temps sur ce découpage de séquences (cela pourra être fait lorsque le reportage de Chantal paraitra sur la toile). Je pense qu'il ne faudrait pas trop tarder pour une réaction encore un peu "à chaud"
Que faut-il rectifier/affiner pour pouvoir publier? Comment t'aider? Que j'accède à la rédac et que je fasse les corrections?
BZZZ
Qui est en ligne, qui corrige et comment ?
j'essaie de prendre la main des correct. Je préviens quand j'arrête.
Fait pour le gros des correct. Reste la forme ici et là. Et pus c'est long... découpage nécessaire.
Il y aussi des redites à squizzer.
Et reprendre l'histoire du découpage (en très bref).J'ai intégré les deux textes de H2O sur ce propos.
Je note délirer : je remplacerai bien par "déborder" ou autre.
Pour ce qui est de la conclusion, revenir sur Galilée et la terre qui tourne, dans des termes quasi identique à ceux d'un article plus ancien ne me paraît pas très bien. Par contre ok pour Harvey et réf médicale.
La phrase finale "l'envie vous prend.." : je n'associerais pas le sentiment du rédacteur.
OK pour remplacer délirer ... Pourquoi pas ... s'égarer en ....?...
... "Ring de boxe" entre guillemets... C'est plus compréhensible...
(antibiotiques)... Plutôt entre crochets... antibiotiques... ou... (antibiotiques ndlr) ...
Dernières lignes de la 1ère partie... ces mots de trop l'accusent... accusent au pluriel....
Ring de boxe: on peut trouver autre chose?
"Que l'émission «Questions à la Une» ... Mais ce qui est nouveau et..."
Pas nouveau : retrouver à quelle occasion nous avons entendu le mot activistes. C'est important.
Employé par Steven E. Phillips, le president of the International Lyme and Associated Diseases Society en décembre 2005 dans la conclusion d'un article expliquant la maladie et se demandant si on en viendrait à revendiquer comme les militants (activists) du SIDA pour se faire entendre.
"In the early days of the AIDS epidemic, activists screamed for attention to get medical care. We hope Lyme patients are not forced to follow the same path, but we will not be content until Lyme disease is yesterday's news."
Accuser aujourd'hui les borrélieux d'activistes, est les rapprocher involontairement d'une cause juste.
Et le titre de l'article de Phillips : ILADS president roept op tot gezamenlijke actie (le pdt de l'ILADS appelle à une action commune) Cap-Code Journal.
Dans mes recherches, les malades finissent par passer à l'attaque et se revendique activistes par nécessité faute d'être entendus.
Donc activiste n'est pas nouveau, loin de là. (J'avais fait la remarque au tout début de ce travail)
Donc supprimer "ce qui est nouveau"
Ring de boxe: on peut trouver autre chose?
... racoleur...
serait meilleur
--"comme les militants (activists) du SIDA"
activist en anglais a donc le sens de "militant"... mais leconard est francophone et Belge de surcroît... en tant que Belge, l'emploi qu'il fait de ce mot prend une connotation particulière... différente du sens du terme en anglais...
Nous sommes les militantes de la cause anti-déni ML, pas des activistes... il me semble que c'est complètement différent...
Et je ne crois pas que quelqu'un, à ce jour, nous ait qualifiés ainsi!...
Pas reçu le PDF sur H18@orange.fr
Pour l'instant c'est ma boîte mail. Je ne sais pas comment avoir accès à autre chose, notamment sur ovh et/ou roundcube...
Pas douée et neurones un peu fatigués....
Texte corrigé et remis en forme.
Dernières correc à faire rapido.
Bon! Problème.... Tout effacé!
Dans... "Anathème..." à la fin... majuscule à Dr Hünerfeld
Dans "Informations brouillées..." paragraphe... "Ils sont arrivés..."
entre "... qui les aident." et "Dire..." je mettrais un ; plutôt qu'un point, sinon, la phrase est bancale... elle doit être reliée à "...arrivés..."
Même pour Massip (même s'il ne la mérite pas) il faut une majuscule à Professeur!...
Dans le dernier paragraphe de cette partie, entre ..."pas reconnue." et "La maladie de Lyme..." je mettrais un ; comme dans le cas précédent, sinon la phrase est bancale...
Dans "Ils l'ont entrelardé..." 4ème Line avant la fin ...."il eût
Je crois que c'est tout...
La dernière phrase est géniale... Elle va faire mal!... C'est le retour du boomerang!
Bzzz
H2O
Dans "Informations brouillées..." avant-dernier paragraphe deux lignes avant la fin ".Mais surtout démonter..." rectifier "démontre"
En relisant une ultime fois...
Excuse. Je viens de reparagrapher. Tous ces blocs devenaient illisibles et avec ça j'ai vu des redites et des phrases pas finies. Un peu ouf cet article. J'en vois pas la fin.
Là normalement il devrait se tenir. Je l'envoie à Perrin. Et on met en ligne dès que correc finies.
On a un peu oublié Ch Perrin...
Intégrer qqpart nos interrogations :
- où est la réalisatrice ?
- quelle part a l'adaptation?
- reportage écrit à plusieurs mains?
Oui... Ch Perrin...
Sur Youtube pas vu le générique de début et je ne pense pas qu'il y en ait eu un à la fin (pas vu quoique j'aie regardé deux fois)...
Nous somme censées ne pas avoir vu son reportage intégral...
Oui, l'évoquer sous forme d'interrogations... où?
Après "... en faire un vrai sujet." avec renvoi en note?
Ca me paraît être l'endroit approprié...
Pas possible d'écrire quoique ce soit aujourd'hui, trop mal aux jambes, malgré la Vitamine C (1440mg), l'Ag colloïdal, l'EPP, le jus de carotte...
Que faire?
BZZZ
H18
De toutes façons il y a obligation de parler de la réalisation + l’adaptation puisque cela figure au générique.
Le 23/04/2014 18:01, H18 a écrit :
Coucou
Là est bien le problème!
Après avoir bien éreinté le reportage et la RTBF... l'intervieweur, le réalisateur, les journalistes, la chaîne,... difficile d'écrire quelque chose de cohérent sur la vraie réalisatrice Chantal... dont le nom apparaît dans le générique (en tant qu'unique ou co-réalisatrice?... je n'ai point vu!...).
Demander à Chantal comment elle voit la chose...?...
Si on mentionne son nom en tant que seule réalisatrice (malgré nos soupçons de "caviardage" nettement exprimés) nous lui donnons la possibilité de répondre à notre article, nous pouvons publier cette réponse et du coup, la malhonnêteté de la Chaîne et du fameux Bruno sera publiquement encore mieux mise en lumière, et Chantal dédouanée...
Faut voir...
Pas d'autre idée pour l'instant.
Le 23 avr. 2014 à 19:48, R17 a écrit :
OK, OK j'avais occulté le fait que Chantal était mentionnée dans le générique.. ce qui doit la rendre encore plus furax....
L'idée d'H18 est cohérente.....lui demander comment elle voit la chose?
Publier l'article et donner à Chantal l'opportunité de répondre sur le blog.. oui pourquoi pas?
Je ne vois pas d'autre solution pour le moment.....
23 avril 20H30 GEP :
Suis d’accord. Vous savez aussi que l’annonce de l’émission est sur le site du RBLF même s’il y a un petit adenda. Donc Chantal est bien nommée. De plus le RBLF apparaît dans les intervenants. Occulter ça est impossible. On ne va pas passer pour des couecs.
On va raccrocher dans ce genre (à placer quelque part en début, éventuellement faire remonter la phrase sur le patchwork) A voir comment.
(Dernier effort camarades.)
Je copie à Chantal.
A+ GeP
PS: Je bascule tout ça sur la Rédac s’il vous plait.
DÉBUT TEXTE PROPOSÉ
"Très rapidement nous avons été dérangés par ce reportage disharmonique: double ton, images et plans dissonants, choix discordant des questions, bref un curieux melting pot dont la cohérence nous a échappé à nous qui sommes des spectateurs avertis : selon le propos le résultat était parfois limpide et objectif, parfois confus et tendancieux. Quel était le but ? Le doute s’insinue à bon droit lorsque l’on découvre au générique que l’émission a bien été adaptée. Cette invention à deux mains bien mal ficelée qui ressort de ce patchwork est donc une adaptation belge d’un reportage français. Jusqu’à quel point a-t-il été réécrit ? Connaissant d’une part l’émission « questions à la Une » plus portée à tuter le grillon qu’à comprendre ses mœurs, on peut se demander quels rôles ont ses journalistes. Et d’autre part ayant eu vent du travail de la réalisatrice on peut se demander jusqu’à quel point a-t-elle laissé faire ? Et pourquoi ?
Quoi qu’il en soit, le résultat est un scandale. Etc. "
FIN TEXTE PROPOSÉ
"Reportage bâclé pour sujet de potache"... pas vérifié mais il me semble qu'il n'y a pas d'accent circonflexe sur potache...
Par ailleurs, je ne comprends pas bien cette expression, formulée ainsi... Reportage bâclé ou devoir de potache...... Ce serait peut-être plus clair...
Le texte que tu viens d'écrire et avec lequel je suis d'accord pourrait être placé après ce titre....
Mais cela fait plus ou moins double emploi avec la suite...
D'où la nécessité de revoir cette partie...
On n'en a pas fini avec ce texte... Dur,dur...
Pas forcément double. Par la suite on peut reprendre en évoquant juste avec des périphrases ou des synonymes type :
"...un patchwork comme nous l'avons déjà signalé..." etc
"... copié-collé, assemblage, échafaudage bancale, fatras, montage..., (je vous laisse avec le tlf)
"Cette invention à deux mains bien mal ficelée qui ressort de ce patchwork est donc une adaptation belge d’un reportage français. Jusqu’à quel point a-t-il été réécrit ?"
je proposerais plutöt de voir l'affaire comme une partition "à 4 mains" très mal interpretée...
par ex : De ce concert à 4 mains, loin d'être harmonieux , se profilerait il
l'évidence qu'il fut interprêté en adaptation belge d'une partition française?
Et si cela était, dans quelle mesure ?
Ah oui 4 mains. Si ce n'est plus, car le producteur a peut-être eut des demandes.
je me demande si on ne va pas trop loin en suggérant déjà qu'il y a réinterprétation ?
"Si ce n'est plus,"
c'est exactement ce que j'avais écrit dans un premier temps, puis l'ai enlevé!
"Cette invention à deux mains bien mal ficelée qui ressort de ce patchwork est donc une adaptation belge d’un reportage français. Jusqu’à quel point a-t-il été réécrit ?"
je proposerais plutöt de voir l'affaire comme une partition "à 4 mains" très mal interpretée...
par ex : De ce concert à 4 mains, loin d'être harmonieux , se profilerait il
l'évidence qu'il fut interprêté en adaptation belge d'une partition française?
Et si cela était, dans quelle mesure ?
Tu as raison, il fallait bien marqué quelque part que c'est belge et s'adresse aux belges.
"Tuter le grillon" kesako?....
J'ai la désagréable impression qu'à force de vouloir enfoncer le clou, on le tord et que le texte est plus fort quand il est plus sobre... L'outrance dans le propos l'affaiblit et le rend plus difficile à lire
"Très rapidement nous avons été dérangés par ce reportage incohérent: selon le propos, le sens était parfois limpide et objectif, parfois confus et tendancieux. Pourquoi ce double jeu ? Le doute s’insinue à bon droit lorsque l’on découvre au générique que l’enquête de terrain initiale a été adaptée pour la télé belge."
"Jusqu’à quel point le sujet «La Maladie de Lyme: une épidémie?» a-t-il été pensé, écrit, réécrit ? Quel objectif poursuivaient ces journalistes et notamment le responsable Bruno Clément ? Ayant eu connaissance du travail d’investigation de la réalisatrice Chantal Perrin on peut se demander jusqu’à quel point elle a laissé faire ? Quels sorte de rapports la télé publique peut-elle entretenir avec les autorités de santé publique pour en arriver là ? Quoi qu’il en soit, le résultat est un scandale. "
"L'absence de mise en perspective de la question par les responsables de l'émission, le manque d'analyse journalistique à défaut d'être scientifique, la dichotomie facile entre bons et méchants, n'apportent pas au citoyen belge une réelle compréhension du problème. Il sort de ce concert sourd à l'essentiel mais assuré que son pays s'occupe de lui. "
Vous trouverez peut-être que j'ai trop élagué... Mais il faut ne pas sombrer dans le pathos et rester lisible...
Je n'éprouve pas le besoin de changer la place de ces paragraphes dans l'ensemble du texte.
Bonne nuit BZZZZZ
j'ai corrigé les deux premiers paragraphes à leur place.
Mais le troisième, où est-ce qu'il s'insère ?
Bon voilà, trouvé. C'est élagué.
A vrai dire j'aurais aimer élaguer encore. Une fois que les idées sont toutes bien sorties, ça me semble plus simple de les condenser.
Je vais recopier les deux parties journalistiques pour Chantal et ce sera pr^t à l'envoi sur site.
Mais quelles illustrations prendre ?
Ah tuter le grillon ! Le sortir de sa tute !
expr. Tuter le grillon : Opération qui consiste à enfoncer un brin d’herbe dans la tute (trou en gascon) afin de l’en faire sortir. (tutar : déloger le grillon de son trou).
Le titiller: tout un art !
Tous les enfants du sud ont fait ça. Et je l'ai encore fait bien plus tard à quatre pattes dans les prés.
De Pierre-Henri Fabre, mon maître (http://e-fabre.com/index.htm) :
" Qui ne connaît la demeure du Grillon ! Qui, à l'âge des ébats sur la pelouse, ne s'est arrêté devant la cabane du solitaire ! Si léger que soit votre pas, il a entendu votre approche, et d'un brusque recul il est descendu au fond de sa cachette. Lorsque vous arrivez, le seuil du manoir est désert.
Le moyen de faire sortir le disparu est connu de tous. Une paille est introduite et doucement agitée dans le terrier. Surpris de ce qui se passe là-haut, chatouillé, l'insecte remonte de son appartement secret ; il s'arrête dans le vestibule, hésite, s'informe en remuant ses fines antennes ; il vient à la lumière, il sort, désormais facile capture, tant les événements ont troublé sa pauvre tête. Si, manqué une première fois et devenu plus soupçonneux, il résiste aux titillations de la paille, l'inondation avec un verre d'eau déloge l'obstiné. "
"- Activiste: Partisan de l'action directe; Propagandiste d'un mouvement politique ou syndical; Extrémiste".... après un ; pas de majuscule... ;extrémiste...
"...d'organisations d'extrême droite. (cnrtl)"
Le point après (cntrl)
"Dans les "années Sida" on parle d'activists (en) pour montrer du doigt ..."
Supprimer le (en)... je ne comprends pas ce qu'il signifie...
"des locuteurs français"
"des locuteurs francophones"
"le sens des mots (français)"
Pas de parenthèses
"Ce détournement n’est pas anodin. (ndlr)5"
mettre le point après 5
"Accuser aujourd'hui les borrélieux d'activistes (façon américaine), est les rapprocher paradoxalement d'une cause juste (défense des droits des malades)."
D'ailleurs, paradoxalement, accuser aujourd'hui les borrélieux d'activistes (façon américaine), c'est les rapprocher d'une cause juste: la défense des droits des malades.
"dans les camps d'extermination. (voir négationnisme) (Petit Robert) "
Déplacer le point après (Petit Robert)
"Les contempteurs du déni retournent ainsi, mais de manière inique le gant que les borrélieux leur envoient à juste titre. (ndlr)"
Cette phrase est-elle indispensable?
Si elle est maintenue déplacer le point après (ndlr)
" DIXIT PERRONNE "
Ajouter LE PR
"tuter le grillon ! Le sortir de sa tute !"
Ah oui... mais je ne sais pas comment ça se dit en berrichon, en breton, en ch'timi...
Où on voir la limite des langues régionales...!
Vive la République française...!!!
BZZZ de pluie océanique en Berry centre de la France
"tuter le grillon ! Le sortir de sa tute !"
Ah oui... mais je ne sais pas comment ça se dit en berrichon, en breton, en ch'timi...
Où on voir la limite des langues régionales...!
Vive la République française...!!!
BZZZ de pluie océanique en Berry centre de la France