Une loupe de grand avenir

Le microscope lui-même est inventé au XVIIe s. A cette date, simple loupe, il ne met en œuvre que le pouvoir grossissant d’une lentille de verre.[1]

Son constructeur, Van Leeuwenhoek, amateur autodidacte hollandais (1632-1723), décrit déjà des bactéries (dès 1671). Un nouveau monde est découvert comme une nouvelle Amérique.[2] Dans les premières décennies du XIXe s on ajoute au grossissement par la loupe le passage de la lumière diffractée. Le monde de l’infra mince s’ouvre.

Du microscopique à la microscopie !

’’La pathologie cellulaire prend naissance pour remplacer les théories précédentes pour lesquelles le siège de la maladie était l’organe, puis le tissu. La bactériologie et la parasitologie progressent. ’’[3]
Lorsque les microscopes «modernes» sont devenus disponibles dans les années 1800, une course a commencé entre les scientifiques pour éradiquer ou limiter les maladies courantes telles que le choléra, le typhus, la tuberculose et d’autres. Par l’utilisation de microscopes de qualité on avait la preuve qu’une bactérie pouvait causer une maladie particulière. [4]
Les microscopistes découvrent l’agent pathogène, d’où le dépistage des maladies et les cultures à la base des vaccins. On peut citer l’œuvre de Pasteur, les découvertes des bacilles de la lèpre par Hansen en 1874, de la tuberculose par Koch en 1882, de la peste par Yersin en 1894. C’est Laveran, qui isole le parasite du sang humain responsable du paludisme, ce qui lui vaut d’être le premier Français à obtenir le prix Nobel de médecine en 1907. [5]

Malgré ces progrès, certains objets ne sont pas encore visibles en microscopie optique. S’ils sont de taille inférieure à la limite de résolution de l’objectif le plus fort, on fait appel, dès 1903, à l’ultramicroscopie ou à l’éclairage fond noir[6] ’’Le microscope à fond noir est un microscope optique utilisé pour augmenter les contrastes des objets transparents. » [7]

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La demande s’amplifie. Les instruments se perfectionnent. Au milieu du XXe s le besoin de conserver les données récoltées en grande quantité et de les traiter en masse aboutit à la numérisation des images.

Beaucoup de microbiologistes rejettent alors peu à peu l’usage du microscope et se dotent d’équipements puissants, apparemment plus perfectionnés. Quelques spécialistes qui pratiquent les méthodes intégratives l’utilisent encore.[8] Mais quasiment tous les laboratoires l’abandonnent.

Une preuve directe tombée en désuétude

Voir les cellules vivantes: une chance à redécouvrir

Bien que spirochetes vivant dans quelque symbiose dans les dents biofilms soient parmi les premières bactéries à être découvertes par Leeuwenhooek dans 1695 un certain nombre de microbiologistes médicaux rejettent toujours l’usage de la microscopie pour montrer les bactéries et les parasites dans le sang humain. En fait, le sang humain est loin d’être "stérile" et contenir un certain nombre d’organismes différents tant dans de soi-disant personnes en bonne santé que des personnes souffrant de la maladie sévère. explique l’un des chercheurs biologistes les plus engagés dans la lutte contre Lyme, le Dr Morten Laane. [9]

On préfère des tests sanguins où les changements chimiques dans le sang sont détectés indirectement par dosages. Pourtant pour montrer les bactéries et les parasites dans le Micro_sur_fd_noir_Dr_H-Seidel_1.pngsérum, une analyse par microscopie en champ sombre permettrait de déceler l’état du sang in vivo et le mouvement de ses occupants.

Mais l’étude microscopique, sur fond noir, de sang frais, sans fixateur, ni colorant, pourtant une méthode de preuve directe concernant les borrélies, a été abandonnée...! pratiquement tombée en désuétude, dit le Dr Hopf-Seidel. Elle-même l’utilise depuis des années. Lors d’une infection borrélienne récente, les bactéries encore actives, nagent dans le plasma sanguin et se «tortillent » caractéristiquement autour de leur axe corporel. Ainsi, elles sont facilement détectables. dit-elle dans le chapitre Microscopie sur fond noir : 
une méthode de preuve directe extrait de son ouvrage en français: La borréliose chronique et persistante
. [10]
Micro_sur_fd_noir_Dr_H-Seidel_2.png
Ce sont des méthodes puissantes, mais personne ne les utilise plus depuis longtemps, dit Morten Laane.[11]

Pour le Dr Harald Reiso (MD. PhD. GP. Médecin Arendal kommune, Norvège), Coordinateur pour le réseau norvégien de la recherche (NorTick), il faut revenir à ce mode de dépistage: les tests ne sont pas fiables en ce sens que tous procèdent à une détection indirecte des bactéries, donc si la microscopie est un révélateur exact à terme, alors ce sera une chance pour le dépistage. [12]

Où le fond noir met en lumière ce que les labos laissent dans l’ombre

Voir les petits spirochètes, simplement !

Voir les bactéries, simplement, avec des outils de base, c’est ce que des expérimentateurs amateurs comme Hervé et Romain ont tenté de réaliser sans se préoccuper des protocoles habituels (et hautement perfectionnés) des laboratoires d’analyses médicales. Ils ne sont pas plus biologistes que Van Leeuwenhoek, mais tout aussi curieux que lui.
Atteints tous deux de borréliose de Lyme, chacun dans leur coin et ignorants des questionnements de l’autre, s’équipant chacun de leurs microscopes à fond noir, ils ont testé sur eux-mêmes leurs hypothèses d’abord séparément, puis sur leurs amis volontaires, en prélevant quelques gouttes de sang par ponction sur le gras du doigt. Et tout comme le Dr Hopf-Seidel en Allemagne, tout comme le savant Morten Laane au fond de sa Norvège, il voient sous leurs yeux apparaître les fameux spirochètes !
En une heure les spirochètes, puis les bactéries dans leurs différentes formes, filament, chaîne de sporules, sporules simples, kystes apparaissent. dit Morten Laane.

Trop de questions dans le noir

Les deux jeunes hommes ont été les premiers surpris de leurs résultats. Et les questions fusent.

  • Comment comprendre de ce fait que les laboratoires d’analyses ne dépistent pas l’agent pathogène quand celui-ci crève la lentille ?
  • Pourquoi les machines si perfectionnées des centres de biologie médicale ne savent-elles plus détecter ce qu’un simple microscope à fond noir met en lumière ?
  • Quelle raison fait qu’une méthode valable pour le dépistage de Treponema pallidum, agent de la Syphilis, reconnue comme simple, rapide, peu coûteuse, [13] ne soit pas utilisée pour le spirochète Borrelia de la même famille ?

Les deux détectives es-lyme semblent être les premiers en France à soulever le voile noir qui pèse comme un couvercle. Ils interpellent des spécialistes, biologistes, professeurs de médecine. Que va-t-on leur répondre?

L’équipe de Laane : une recherche au long cours

la micro classique révèle les bactéries de borrelia !

Morten Laane travaille en Norvège dans son laboratoire de BioSciences de l’Université d’Oslo.[14] Depuis 50 ans, ce biologiste spécialiste de la microscopie sur fond noir est devenu un des plus éminents chercheurs que l’on puisse rencontrer. Il a notamment repris les travaux de Brorson & Brorson et McDonald sur les diverses formes des Borrelia (kystes, biofilms). [15] Avec son équipe il étudie le comportement des bactéries incriminées dans la borréliose de Lyme directement par microscope. Surveillés de près, c’est alors qu’elles se révèlent très actives. Elles se montrent sous toutes leurs formes. En 4 jours, avec la réduction de concentration d’oxygène favorisant leur croissance, leur nombre augmente dramatiquement. explique Moorten Laane. [16]

On n’a pas besoin d’être médecin pour comprendre qu’il y a un problème important pour le système de soins de santé norvégien. résume-t-il.
Nos découvreurs amateurs, Hervé et Romain, nous en donne la preuve en France. La Norvège semble malheureusement fournir un nouvel exemple du déni. Les associations comme Asso Norsk LYME Borreliose-forening NLBF y interpellent aussi les politiques. [17].
Depuis 2009, si Morten Laane et son collègue Mysterud travaillent à la détection de la maladie de Lyme, c’est que les deux biologistes ont mis au point un procédé tel que leur avis pourrait être utilisé pour détecter la maladie de Lyme chronique dans le sang des patients, par microscopie. résume le journal DagBladet.[18]

Les déboires de ceux qui savent

Le laboratoire de Biosciences d’Oslo se met à recevoir les échantillons de norvégiens soupçonnant qu’ils sont atteints, mais non détectés ou incorrectement par les services de santé, et qui demandent des diagnostics qu’ils ne parviennent pas à obtenir par les voies officielles de la médecine. [19] Par la microscopie à fond noir les malades se révèlent.

Depuis ce moment il est en but aux autorités et fait l’objet de violentes critiques. En début d’année 2013 il se voit même menacé de fermeture, puis est fermé (juin 2014) ! En mars 2014, le Conseil norvégien de la Santé stoppait les recherches des deux biologistes retraités et freelance pour violation de la loi sur la Santé et demandait la destruction de leur matériel, incluant documentation, échantillons de sang etc.[20]
Prenant le contre-pied, la Santé Publique lance aujourd’hui un partenariat avec Morten Laane et Mysterud... [21] Situation politico-médicale très complexe que vont révéler les problèmes invraisemblables subis par le Réseau NorVect pour organiser à Oslo la 1ère Conférence Internationale norvégiennesur les Maladies vectorielles, les 26 et 27 mai dernier. (LIEN INTERNE).

Ce qui ne plait pas: montrer la déficience du système de santé

Système défaillant à revoir

Ce qui ne plait pas c’est que Morten Laane a montré la déficience du système de santé norvégien. Sur 8 patients sur 10 soupçonnés d’être atteints de borréliose, il trouve des Babesia alors que selon le Ministère de la Santé il n’y aurait qu’un unique cas en Norvège ! [22]
S’il veut se tenir à l’écart des querelles: Personnellement, je ne prends pas part dans le débat; je préfère plutôt passer du temps dans le laboratoire et constamment présenter de nouveaux résultats.[23], ses recherches ont tout de même attiré l’attention nationale et internationale.
Son article Nouvelles méthodes simples pour la détection des infections dans le sang (2013) $$Consulter hjemmeside.no; + article et Morten M. Laane et Ivar Mysterud: ’’A simple method for the detection of live Borrelia spirochetes in human blood using classical microscopy techniques’’$$ fait la Une dans la communauté scientifique engagée dans la lutte contre la borréliose.
En mai dernier, il s’exprimait à la conférence internationale d’Oslo devant un parterre de tous les spécialistes de Lyme et MVT.

Des bactéries dans tous leurs états

Non seulement l’équipe de biologistes fait apparaître les bactéries incriminées, mais de plus comme l’a découvert également le Dr Hopf-Seidel de son côté en Allemagne, ils «ont formé une image du cycle de vie de la bactérie Borrelia et des différentes formes qu’elle prend. »[24]
les adaptations simples de techniques microscopiques bien connues sont en mesure de révéler des informations très détaillées sur les deux bactéries, biofilms et certains parasites de sang. C’est possible même de garder et étudier des bactéries simples, biofilms et des parasites pendant les semaines en utilisant videofilming, la photographie de défaillance de temps et le fait de refléter numérique à haute résolution. [25]
«Nous étudions le comportement des bactéries directement à travers le microscope. Nous avons pris des milliers de photos, et nous filmons leur modèle de mouvement en temps réel ou avec un laps de temps. Cela nous permet de voir comment les bactéries entrent et sortent des cellules sanguines et nagent dans le plasma sanguin. Il est lui-même considéré comme l’un des experts de microscopie avant tout, et il a étudié les bactéries depuis plus de 50 ans.
Nous pouvons observer comment les bactéries se dégagent des cellules sanguines. Pas toutes les structures vu lorsque les globules sont classiquement expulsent matériau en forme de bactéries Borrelia. visualisation des différentes étapes de la vie de Borrelia peut être améliorée en ajustant la concentration de la solution de sel de donner plus de détails.[26].

Une vrai chantier. De vrais espoirs qui attendent qu’on bouscule les mauvaises habitudes prises.
La microscopie sur fond noir est un révélateur. Mais les disciples doctrinaires de l’IDSA et leurs affiliés ne veulent rien révéler. Si le spirochète de la borréliose est une bombe à retardement, en voici une autre dans cette méthode renouvellée.

Notes

[1] Nous renvoyons à l’excellent dossier pédagogique réalisé pour des élèves de lycée pour connaître l’histoire fascinante du microscope et comprendre son fonctionnement. http://www2.cndp.fr/themadoc/micro/accueil.htm et http://www2.cndp.fr/themadoc/micro/Rep_hist.htm

[2] Lorsque l’on songe que Leeuwenhoek a travaillé toute sa vie en amateur, en indépendant, à l’écart des universités, sans aide d’aucune soirte, n’ayant d’autre savoir que celui qu’il avait acquis, d’autre technique que celle qu’il s’était créée, l’on demeure confondu par la multiplicité et l’ampleur de ses découvertes. Jean Rostang. In Histoire de l’entomologie, J. d’Aguilar, D&N 2006

[3] Moorten Laane. voir son site : http://www.123hjemmeside.no/Morten-Motzfeldt/19371336

[4] thémadoc cndp cité.

[5] thémadoc cndp cité.

[6] Futura sciences (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-microscope-fond-noir-7798/)

[7] Futura sciences (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-microscope-fond-noir-7798/) et Déf Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Microscopie_en_champ_sombre. Microscopie en champ sombre. Article détaillé : Microscopie en champ sombre. Le microscope à fond noir qui utilise le principe de la « microscopie en champ sombre » permet d’améliorer le contraste d’échantillons transparents mais non teintés2. L’illumination de champ sombre utilise une source de lumière alignée avec soin afin de minimiser la quantité de lumière directement transmise et de ne collecter que la lumière diffusée par l’échantillon. Elle permet d’augmenter considérablement le contraste, particulièrement pour les échantillons transparents, tout en ne nécessitant que peu d’équipement et une préparation d’échantillon simple. Toutefois, cette technique souffre d’une faible intensité lumineuse collectée et est toujours affectée par la limite de résolution../. La microscopie à fond noir est particulièrement adaptée aux échantillons frais et autorise la microcinématographie (par exemple de bactéries en déplacement). Elle n’a pas d’intérêt pour les objets colorés (frottis ou coupes colorés). Elle est notamment utile pour :./. observer des objets punctiformes ou linéaires très fins, dont la taille serait limite pour la séparation du microscope à fond clair. Ces objets donneront une image de points ou traits très lumineux, (Exemple : Treponema pallidum, agent de la syphilis) et aux contours nets si l’objet est suffisamment épais, ou pour les bactéries les plus grandes (Exemple: Borrelia, agent de la maladie de Lyme).

[8] Comme Gesellschaft für Neuromethodik qui a pour but de dépister et d’éliminer les troubles neurologiques et musculaires à l’aide de méthodes thérapeutiques innovatrices et efficaces à long terme pour les patients souffrant de douleurs chroniques. http://www.neuromethodik.de/fr/methodes-de-traitement/microscopie-sur-fond-noir/ et in http://www.aquatechnology.net/darkfield.html via http://www.sidasante.com/forum/index.php?/topic/17236-le-microscope-a-fond-noir/

[9] Conf Intern Oslo, 2014

[10] ’’Microscopie sur fond noir:une méthode de preuve directe", in Dr Hopf-Seidel, La borréliose chronique et persistante
, "Symptomatologie, diagnostic et traitement de la borréliose chronique et persistante ainsi que description de quelques facteurs de risque contribuant à la chronicisation d’une infection borrélienne", brochure en français, traduction Mme H. Schibler, 2011. p. 16-17, ©DrHopf-Seidel

[11] http://totoneimbehl.wordpress.com/2013/02/19/professor-i-molekylaerbiologi-carl-morten-m-laane-med-interessante-borrelia-funn-kan-mikroskopering-tilbys-som-tilleggsdiagnostisering/

[12] http://totoneimbehl.wordpress.com/2013/02/19/professor-i-molekylaerbiologi-carl-morten-m-laane-med-interessante-borrelia-funn-kan-mikroskopering-tilbys-som-tilleggsdiagnostisering/

[13] http://www.microbes-edu.org/etudiant/Treponema.html

[14] (http://www.mn.uio.no/ibv/english/people/aca/mlaane/) et (http://www.mn.uio.no/ibv/english/).

[15] Brorson O. et Brorson S. « A rapid method for generating cystic forms of Borrelia burgdorferi, and their reversal to mobile spirochetes » APMIS, 1998;106(12):1131-1141. et MacDonald AB. « Concurrent neocortical borreliosis and Alzheimer’s disease : démonstration of a spirochetal cyst forme » Annals of the New York Academy of Sciences, 1988;539:468-470.

[16] Text : « Classic microscopy reveals borrelia bacteria - English ».pdf et VIDEO Morten Laane. Highlighting the changes in #Lyme spirochetes in a blood sample under microscope Borrelia bacteria live in human blood … Spirochetes appear after one hour, seemingly coming alive, possibly moving out of a dormant stage in red blood cells, seen here in the different forms, i.e. filament, pearl chain, single pearl, and cyst stages (inter-changeable). Numbers increase dramatically over 4 days with the decreasing oxygen-concentration favouring growth. If this doesn’t make you want a heavy course of antibiotics, I don’t know what would.<iframe width="420" height="315" src="//www.youtube.com/embed/YxSHL9xGCgo?rel=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

[17] http://www.lyme.no Asso de malades fondée en 2009

[18] Cf. DagBladet du 15 mai 2014: De to biologene hadde utviklet en metode de mente kunne brukes for å oppdage kronisk borreliose i blodet til pasienter, via mikroskopi.

[19] Apollon

[20] Article de Apollon Journal sur les deux chercheurs norvégiens : Morten Laane and Ivar Mysterud qui travaillent sur la micro à fond noir. The Norwegian Board of Health Supervision has decided that the two Norwegian researchers, Morten Laane and Ivar Mysterud were doing research that violates the law on health research. The two researchers now face that all their research will be destroyed (incl. all documentation, blood samples etc).

[21] Cf. DagBladet, 11/03/14" (voir son site : http://www.123hjemmeside.no/Morten-Motzfeldt/19371336).

[22] http://www.123hjemmeside.no%2FMorten-Motzfeldt%2F19371325&sandbox=1)

[23] http://www.uio.no/english/?vrtx=searchuio&query=morten%20laane et http://www.apollon.uio.no/english/articles/2013/2_borrelia.html

[24] Apollon

[25] Cf. résumé conf. d’Oslo

[26] Apollon