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RÉSEAU sur la Borréliose de Lyme en France, ses Co-Infections et les Maladies vectorielles à Tiques Construction collaborative d'une information critique contre le déni

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Violations des Droits de l'Homme pour Lyme

Le 7 juin, l’OMS convoque une réunion entre le Rapporteur spécial du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies et des professionnels internationaux de la santé, Human_Rights_and_Lyme_Disease.pngscientifiques, experts et défenseurs des Droits de l’Homme, à Genève, en Suisse.
Elle établit les violations de droits dont sont victimes les personnes atteintes de borrélioses.

Elle est l’aboutissement du rapport de mars 2017[1], produit par un groupe d’experts concernant la mise à jour des recommandations diagnostiques de l’OMS pour les borrélioses. L’auteure principale, experte en Droits de l’Homme, Jenna Luché-Thayer, était entourée de spécialistes incontestés de Lyme, dont Richard Horowitz et Judith Miklossy.

Cette étude, listant notamment toutes les références essentielles, analyse comment, à l’échelle mondiale, les recommandations de diagnostic ICD10 existantes empêchent le diagnostic et le traitement des borrélioses, y compris la borréliose de Lyme et la borréliose de la fièvre récurrente. À travers le monde, les cliniciens, les scientifiques, les chercheurs, les patients ont examiné et compilé la littérature scientifique pour démontrer les manifestations variées vécues par des personnes atteintes de ces maladies.
Suivant le rapport On estime environ 380 000 nouveaux cas par an de borrélioses de Lyme causées par la morsure des tiques aux seuls États-Unis. C’est plus de cas que le cancer du sein et plus de six fois le nombre de nouveaux cas de VIH / SIDA. Néanmoins, les quelques recommandations de diagnostic ICD10 liées à la borréliose ne représentent qu’une fraction des symptômes que la maladie de Lyme peut causer. Il argumente sur le fait que cette obsolescence entraîne un refus inhumain de traitement à des gens très malades et des attaques infondées contre les médecins dont la mission est pourtant de soigner. Une science dépassée, des recommandations désuètes et des motivations financières biaisées, dira J. Luché-Thayer.

On se souvient que le regretté Bernard Christophe avait porté plainte pour non-assistance à personnes en danger auprès du Procureur de la République fin 2011 et avait été harcelé puis traîné en justice à partir de ce moment. Aujourd’hui cette accusation de violation des Droits de l’Homme, est bien à l’échelle internationale la même plainte. La présentation de la décision de l’OMS, le 8 juin 2017, est sans appel : les violations des Droits de l’Homme pour les patients atteints de fièvre récurrente et de maladie de Lyme sont patentes. Pour autant, il ne faut pas se bercer d’illusions sur ses effet sur les états comme la France, dont les pseudos experts strasbourgeois ou toulousains (entre autres) sont particulièrement fermés à la question de Lyme.
On pourra lire le communiqué de presse de Jenna Luché-Thayer sur sa page linkedin (anglais) et sa traduction sur le site de la FFMVT.
Diane O’Leary (PhD, Georgetown University), philosophe spécialiste de bioéthique, en donne ici un compte rendu en vidéo, Une décision éthique sur la maladie de Lyme chronique.

Note

[1] Ad hoc committee for Health Equity in ICD11 borreliosis codes

Rédaction RBLF

Rédacteur: Rédaction RBLF

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